dimanche 25 septembre 2016

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16, 19-31

Parabole du riche et du pauvre Lazare

En ce temps-là,  Jésus disait aux pharisiens : `` Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.

Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.

Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.”

Pistes réflexions

Pourquoi le riche fut-il condamné et le pauvre Lazare sauvé?
Qui est Lazare dans ma vie?
Quel est le fossé qui nous sépare?
Penses-tu que des liens sont possibles?
Qu'est-ce qui te permets de le croire?
Où vas-tu puiser cette force pour aller à sa rencontre?
Que fait Lazare pour arriver au "Paradis" ? Rien !
Qu'a donc Lazare, lui, pour aboutir au "Paradis" ? Est-ce sa condition de pauvre ? Non ! 

Petit commentaire du texte

Une parabole sans doute difficile par les mots employés dans laquelle Jésus nous invite à nous situer par rapport aux richesses. Dieu n’interdit pas la richesse puisqu’il nous a fait don de ce monde. Ce que Jésus veut nous faire comprendre c’est qu’elle doit profiter à tous. Il nous place devant notre liberté de choisir : rester dans notre isolement et nous couper de la bonté de Dieu ou prêter attention à l’autre et lui apporter notre aide.

Bien souvent, le riche ne voit pas le pauvre qui souffre à sa porte. Il a trop, ses placards débordent de choses inutilisées, mais il ne pense pas à celui qui a froid... Il a trop, son assiette est pleine, il va encore jeter... Pourquoi ne pense-t-il pas à celui qui a faim ? Il s'ennuie; il a du temps libre; beaucoup de temps... Pourquoi ne pense t-il pas à celui qui souffre de solitude ? "Les chiens venaient lécher ses plaies. Les chiens avaient pitié de Lazare et le soulageaient. Le riche ne le voyait pas, ne l’aidait pas. "... de là-bas non plus on ne vienne vers nous." Le texte nous dit que les anges (messagers de Dieu) emportent le pauvre auprès d'Abraham. Cette image nous dit que Dieu est avec Lazare, qu'il le porte et l'emporte dans sa Maison (Lazare signifie "Dieu aide"). Auprès de Dieu, Lazare découvre le bonheur, la consolation. Le riche est enterré. Il est en proie à la torture, à la souffrance. Sur terre, il habitait une demeure. Au ciel, il ne peut entrer dans la demeure du Père. Sur terre, il faisait des festins; au ciel, il a soif. Sur terre, il était entouré d'amis; au ciel, il se retrouve seul, séparé, loin de l'Intimité Divine. Sur terre, ses yeux étaient comme fermés: il ne voyait pas la pauvreté. Au ciel, ses yeux s'ouvrent; il voit Lazare et Abraham; il voit aussi le grand abîme qui les sépare. Que constates-tu entre le début et la fin de l'évangile? On constate que les rôles se sont inversés. Le riche est malheureux; le pauvre connaît le Bonheur.

samedi 17 septembre 2016

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16, 1-13

Parabole du gérant  malhonnête

Jésus disait encore à ses disciples : `` Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce qu'il gaspillait ses biens Il le convoqua et lui dit : `` Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires. `` Le gérant pensa : `` Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ? Travailler la terre ? Je n'ai pas la force. Mendier ? J'aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois renvoyée de ma gérance, je trouve des gens pour m'accueillir. `` Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : `` Combien dois-tu à mon maître ? – Cent barils d'huile. `` Le gérant lui dit : `` Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante. `` Puis il demanda à un autre : `` Et toi, combien dois-tu ? - Cent sacs de blé. `` Le gérant lui dit : `` Voici ton reçu, écris quatre-vingts. `` Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge : effectivement, il s'était montré habile, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l'Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande. Si vous n'avez pas été dignes de confiance avec l'Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? Et si vous n'avez pas été dignes de confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. ``

Je réfléchis

De quoi Jésus nous parle-t-il ?
1- Qu’est-ce que l’homme riche apprend ?
2- Quelle est sa réaction ? Que décide-t-il ?
3- Quel stratagème le gérant invente-t-il pour s’en sortir ?
4- Comment trouves-tu ce gérant ?
5- Est-ce que Jésus est choqué du comportement du gérant ? Et toi ?
6- Qu’est-ce que Jésus veut dire par `` vous ne pouvez pas servir Dieu et l’Argent ``.

Petit commentaire

Servez-vous Dieu ou l’argent ?

Encore une fois Jésus nous interpelle avec vigueur ! Dans l’évangile, le gérant est licencié pour abus de confiance, gaspillage, insouciance, etc.... Il servait son idole, l’argent, au lieu de se servir DE l’argent comme nous devons le faire pour servir Dieu, c’est-à-dire servir tous nos prochains. Dans l’existence, il nous faut non seulement apprendre à compter, mais aussi apprendre ce qui compte ! Derrière les valeurs consensuelles de tolérance et de respect, se cachent parfois un refus d'évaluer les parts d'essentiel et d'accessoire, une difficulté à hiérarchiser ce qui est sacré et ce qui est relatif. Apprendre ce qui compte, c'est apprendre à être digne de confiance dans les combats du monde et de l'histoire. C'est apprendre à se situer quelque part en vérité dans le mystère du mal, de la souffrance, et de l'argent trompeur. La bonne gestion des biens matériels n’est qu’un apprentissage. Il nous prépare au jour où nous trouverons notre vraie richesse dans les ``biens éternels ``, c’est- à-dire dans la présence de Dieu. (Bernard Vollerin)

"L’argent permet d’être généreux et de faire du bien dans le monde. Mais à lui seul, il ne suffit pas à nous rendre heureux. Le bonheur est quelque chose que nous voulons tous, mais un très grand drame de ce monde est que tant de personnes ne le trouvent pas parce qu’elles le cherchent là où il n’est pas. La clé du bonheur est très simple : le vrai bonheur se trouve en Dieu. Nous devons avoir le courage de mettre nos espérances les plus profondes en Dieu seul. Non pas dans l’argent, dans la carrière, dans le succès de ce monde. Mais en Dieu. Lui seul peut satisfaire les exigences profondes de nos cœurs."

Benoît XVI - Lors de son voyage apostolique au Royaume-Uni - Discours aux élèves


Prière :

Jésus, tu me demandes de mettre mon intelligence au service de l’Amour de Dieu.
Aide-moi à devenir habile dans l’amour des autres.
Aide-moi à devenir habile dans le pardon.
Aide-moi à devenir habile dans la paix.

jeudi 15 septembre 2016

Trésor de la prière

Donne-nous ta paix céleste

Seigneur Jésus,
mets dans le cœur des hommes
cette paix qu’ils recherchent
parfois âprement
et que Toi seul peux leur donner.

Aide-les à se connaître mieux
et à vivre fraternellement
comme les fils d’un même Père.

Découvre-leur ta beauté ta sainteté
et ta pureté.

Éveille dans leurs cœurs l’amour
et la reconnaissance
pour ton infinie bonté.

Unis-les dans ta charité
et donne-nous ta céleste paix.

Amen.


Saint Jean XX111 (1888-1963) Abba! Les grandes prières de la vie chrétienne, Montrouge/Montréal, Bayard/Novalis, 2015, p. 436-437.

samedi 10 septembre 2016

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15, 1-32

L’enfant Prodigue

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui: ``Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux!’’ Alors Jésus leur dit cette parabole: ‘’Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.” Et le père fit le partage de ses biens.

                             
``Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain, où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
                                                                                           ‘’Alors il réfléchit: “Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici je meurs de faim! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai: Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.  Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.

                                                                                          ‘’Le fils lui dit: “Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils…” Mais le père dit à ses domestiques : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils  commencèrent la fête.

                                     ``Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit: “C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. ``

``Mais il répliqua: “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé, après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras!”
``Le père répondit: “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.”

Questionnement

1- Que demande le plus jeune fils à son père ? Que fait ce père ?
2- Le père et son jeune fils s’envoient-ils des nouvelles ? Que fait le fils ? Que fait ce père ?
3- Quand le fils est avec les porcs que pense t-il ? Est-il fier de lui ? De quoi rêve-t-il ? De quoi a-t-il faim ?
4- Quand le fils décide de retourner vers son père, qu’a t-il dans la tête ? Est-ce une bonne idée ?
5- Est-ce qu'il éprouve de la joie à la perspective de retrouver son père ? Et son père éprouve-t-il de la joie en voyant son fils revenir ?
6- Indiquez avec votre main droite le chemin du fils, et celui du père avec la main gauche (les deux mains doivent bouger pour, à la fin, se rejoindre).
7- Que pensez-vous de l’attitude de ce père quand son fils est revenu ?
8- Le fils "perdu" s’en doutait-il ? Était-ce une bonne nouvelle pour lui ? A-t-il appris quelque chose sur son père ? Sa vie sera-t-elle différente maintenant ? Pourquoi

Petit commentaire

Comme il était encore loin, son père l’aperçut
 Saint Luc, dans son évangile, nous offre l’une des plus belles et des plus émouvantes paraboles de Jésus, celle du fils retrouvé. De quoi est-il vraiment question dans cette parabole? Ce sont deux frères, fils d’un même père; pour l’un comme pour l’autre, regardons de plus près quelle image ils ont de leur père.

Le plus jeune, peut-être adolescent, en pleine crise d’identité et du désir de liberté, veut faire sa vie, voyager, découvrir le monde, sentir libre face à son père, mais non pas à son argent, puisqu’il lui demande son héritage! Pour lui, son père est un pourvoyeur, un homme riche et propriétaire d’une grande entreprise. C’est d’ailleurs ce qu’il se dit après avoir tout dépensé sa part d’héritage réclamée et qu’il se retrouve le ventre vide :``Il y a tant d’ouvriers chez mon père qui ont du pain en abondance, et moi je meurs de faim.`` Considérant ce qu’il pense de son père, il retourne vers lui, mais sa démarche est plutôt égoïste!

De son côté, le fils aîné qui était resté à la maison est choqué de la façon dont son jeune frère a quittés, et encore davantage, après avoir appris la motivation de son retour. Il se met en colère et lui aussi, d’une certaine façon, quitte son père en refusant d’entrer à la fête alors que celui-ci le suppliait d’y participer. Pas vraiment facile pour l’accueillir son jeune frère! Ce fils aîné, quelle image a-t-il de son père? Pour lui, c’est un patron à qui il vaut mieux obéir et dans sa colère, il lui reproche :``Il y tant d’années que je suis à ton service, sans  jamais avoir désobéi à tes ordres.``

Dans le comportement de ceux deux fils, n’y retrouvons-nous pas les images que nous nous faisons de Dieu le Père? En fait, les deux s’étaient éloignés de leur père qui n’était ni un pourvoyeur ni un patron! Bien au contraire, il faisait bon vivre dans sa maison.

Par cette parabole, Jésus nous présente également qui est Dieu le Père. C’est celui qui accueille quand on revient vers lui, sans enquête et en nous embrassant. C’est émouvant de voir la douceur et la tendresse avec lesquelles le père s’adresse à ses deux fils; à celui qui s’était éloigné et à l’autre qui était resté avec son père et qui, de plus, croyait n’avoir rien à se reprocher. En réalité, qui était le plus loin du père? Ce ne sont pas toujours ceux que l’on croit loin de Dieu qui sont les plus loin, et ceux que l’on voit proches qui sont les plus près!

Les deux fils, dans des circonstances différentes, s’éteint éloigné de leur père et de plus, ils s’étaient éloignés du lien fraternel qui les unissait. Seul l’amour du père peut les rapprocher l’un et l’autre. Cette parabole nous enseigne que lorsqu’on se coupe de Dieu qui est Père, on se coupe aussi les uns des autres.

Frère Michel Gagné Capucin


jeudi 8 septembre 2016

LA NATIVITÉ de la TRÈS SAINTE VIERGE 8 septembre 2016

Nous fêtons la Nativité de la Vierge Marie : un joyeux anniversaire à notre magnifique maman!

Tout est miracle dans l'histoire de la Sainte Vierge ; Sa naissance ne fait point exception, et, bien que pauvre aux yeux du monde, elle apparaît aux yeux de la foi entourée des plus éclatantes merveilles.

Aussi est-ce avec raison que l'église s'écrie en ce jour : `` Votre naissance, ô Marie, Mère de Dieu, a rempli tout le monde de consolation et d'allégresse, parce que le soleil de justice, Jésus-Christ, notre Dieu, est né de Vous, Lui qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés et nous a comblés de bénédictions ; Lui, qui, ayant ruiné l'empire de la mort, nous a introduits dans la vie éternelle. `` Cette fête, en effet, doit être une réjouissance universelle ; ce n'est pas un heureux présage pour une ville ou pour un peuple, mais pour l'humanité tout entière.

Joachim et Anne, ses parents, étaient de la race de David, de laquelle devait naître le sauveur promis au monde ; mais ils étaient avancés en âge et n'avaient point d'enfants ; donc nulle espérance humaine pour eux de donner naissance au rédempteur attendu. Dieu, qui aime à confondre les calculs des hommes et les prévisions naturelles, jugea autrement et renouvela pour Joachim et Anne la merveille dont l'Ancien Testament nous rapporte plusieurs exemples. Les deux vieillards reçurent l'annonce des desseins de Dieu, et au temps marqué Marie paraissait au monde. Toute pure, toute immaculée avait été sa conception, toute pure et toute privilégiée fut sa naissance.

Quelle joie ce jour-là dans la maison de Joachim ! Figurons-nous combien devait être ravissante cette enfant de bénédiction, sanctifiée dès le premier instant de sa vie, et dont les facultés n'avaient pas connu un seul instant le sommeil ni l'imperfection ! Les saints ne tarissent pas d'éloges sur la naissance de Marie : `` Avant la naissance de Marie, disent-ils, le monde était enseveli dans les ténèbres du péché ; avec elle paraît l'aurore qui annonce le soleil de justice.


Parfaite dès sa naissance, Marie ne fit que croître chaque jour en vertus... `` Astre toujours progressant en lumière, si beau dès son apparition, qu'il devait être éblouissant au terme de sa course ! Quel bonheur pour les élus de contempler au ciel les merveilles opérées par Dieu en Marie ! En attendant, unissons-nous à l'église qui l'honore aujourd'hui sous cent titres différents dans une multitude de sanctuaires vénérés.

mercredi 7 septembre 2016

Laisser le cœur chanter par André Dumont. o.m.i.

Le rêve de Jésus

Vous savez bien que nul
Ne peut servir deux maîtres
C’est Dieu ou bien l’Argent…
Vous les pauvres de cœur
Sur vous soit le bonheur!


Pourquoi tant de soucis
Pour le pain d’aujourd’hui?
Pour le corps et la vie?
Vous les pauvres de cœur
sur vous soit le bonheur!

Demain  se souciera
Simplement de lui-même
À chaque jour sa peine…
vous les pauvres de cœur
Sur vous soit le bonheur!


Votre Père des cieux
Il sait bien tout cela
Il s’en occupera :
Vous les pauvres de cœur
Sur vous soit le bonheur!


(L’Évangile revisité, Matthieu 5,3 et 6,19-34)


Revue Notre Dame Du Cap Septembre 2016

mardi 6 septembre 2016

Prière pour la rentrée

Aujourd’hui, je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer
tant que je suis pressé par l’urgence.
J’ai tant de choses à faire : courriers électronique, dossiers, réunions, rendez-vous…
Comprends-moi, dans la vie moderne, tout est devenu urgent.
Mais voici que toi, tu m’apprends à distinguer l’urgent de l’essentiel.
Et si l’essentiel, demain, consistait à rester disponible
pour tel appel imprévu, pour telle rencontre inopinée?
Et si l’essentiel se cachait dans les interstices de l’agenda trop rempli?
Seigneur, apprends-moi à rester disponible pour l’imprévu,
car c’est peut-être en acceptant de perdre son temps que finalement on le gagne.
Qu’importe les choses urgentes à faire, l’essentiel, tout au long de cette année,
sera de garder notre esprit ouvert à ces petites choses que l’on peut ne pas voir
et qui pourtant seront plus essentielles que l’urgence.
Apprends-moi, Seigneur, à faire passer l’essentiel avant l’urgence.

Site Web de l’Enseignement catholique du département du Morbihan, France

lundi 5 septembre 2016

LES GOUTTES D’AMOUR

Ne vous imaginez pas que l’Amour,
pour être vrai, doit être extraordinaire.
Ce dont on a besoin, c’est de continuer à aimer.
Comment une lampe brille-t-elle,
si ce n’est pas par l’apport continuel
de petites gouttes d’huile ?
Qu’il n’y ait plus de gouttes d’huile,
 il n’y aura plus de lumière,
Et l’époux dira : ``je ne te connais pas.``
Mes amis, que sont ces gouttes d’huile dans nos lampes ?
Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours :
La joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l’humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, Notre manière de faire silence, d‘écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d’agir.
Voilà les véritables gouttes d’Amour qui font brûler
toute une vie d’une vive flamme.
Ne cherchez donc pas l’Amour au loin ;
Il n’est pas que là-bas, il est en vous.
Entretenez bien la lampe et vous le verrez.


Mère Teresa

dimanche 4 septembre 2016

QUIZ SUR MÈRE TERESA

1. Quelle est sa date et l’année de sa naissance ?
   *  26 Août 1910     * 20 Janvier 1882     *  30 Septembre 1920

2. Quel est son véritable prénom ?
   * Agnès Bojaxhiu   * Alice Tremblay   * Anna Désiré

3. Quel âge a-t-elle lorsqu'elle fait sa communion ?
   * 3 ans   * 5 ans  * 7 ans

4. A-t-elle des frères et soeurs ?
   * Oui, 1 frère et 2 sœurs
   * Oui, 1 frère et 1 sœur
  * Non, elle est fille unique

5. Quel âge a-t-elle lorsqu'elle ressent l'appel à être religieuse ?
   * 9 ans   * 10 ans  * 12 ans

6. Quel âge avait-elle au moment de la mort de son père?
  * 13 Ans    *  2 Ans    * 9 Ans

7- À 18 ans poussée par le désir de devenir missionnaire, elle entre chez :
* Les Soeurs de Lorette   * Les Sœurs Cloîtrés    * Les Sœurs Bénédictines

8- Religieuse de Calcutta, elle a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1979
* Mère Julienne du Rosaire  *  Mère Marie-du-Calvaire  *  Mère Térésa   

9- Dans quelle ville Mère Térésa a-t-elle mené son combat pour les pauvres ?
*  Le Caire       *  New-York     *  Calcutta

10- La mairie de Calcutta leur donne une maison qu’elles appellent…
*  "La maison du cœur pur"   * ``La maison du soleil``   *  ``La maison d’hébergement``

11- Une célèbre personnalité religieuse catholique surtout connue pour son action personnelle caritative est d’origine albanaise. De qui s’agit-t-il ?
*  Mère Teresa     *   Sœur Emmanuelle    *  L’abbé Pierre

12. Elle part en Irlande six ans  plus tard  et choisit le nom  de Sœur Teresa,  en hommage à Thérèse de Lisieux.
   * Vrai ?
  * Faux ?

13. En quelle année devient-elle soeur Teresa ?
   * 1928  * 1931   * 1934

14. Quelle matière enseigna-t-elle  aux jeunes filles riches de Calcutta ?
   * Le français  * Les maths  * La géographie

15. Ces jeunes filles riches l'appelleront : ``Ma`` = ``mère``
   * Vrai ?
 *  Faux ?

16. Mère Teresa a pris la nationalité indienne en 1948
   Vrai ?
Faux ?

17. Elle s'installera ensuite dans un quartier pauvre qu’on appelle :  
   * bidonville ?   * agglomération ?  * banlieue ?

18. En quelle année reçoit-elle le prix de Nobel de la paix dont elle refuse le banquet ?
   * 1975    * 1977   * 1979

19. En quel pays va-t-elle recevoir le prix de Nobel de la paix dont elle refuse le banquet ?
   * la Norvège (à Oslo)
  * la France (à Paris)
   * les États-Unis (à New York)

20. Combien de miracles l'Église lui reconnaît-elle ?
   Un
   Deux
 Trois

21. Son seul miracle reconnu est la guérison d'une Indienne atteinte d'un cancer incurable.
   Oui
 Non

22. En quelle année fut-elle béatifiée ?
  *  2000     * 2003  *   2005

23. En quelle année est-elle morte ?
    * 1995   * 1996   * 1997

24. Pour qu'elle soit canonisée et qu'elle devienne 'sainte', il faut lui attribuer un deuxième miracle :
   Vrai
 Faux

Réponses : QUIZ SUR MÈRE TERESA

1- * 26 Août  1910; 2- * Agnès Bojaxhiu; 3- * 5 ans; 4- * Oui, 1 frère et 1 sœur; 5- * 12 ans; 6-  * 9 Ans; 7- * Les Soeurs de Lorette ; 8-*  Mère Teresa ; 9-*  Calcutta; 10- *  "La maison du cœur pur" ;  11-*  Mère Teresa ; 12- * Vrai ?; 13- * 1931; 14- * La géographie; 15 - * Vrai ?; 16- Vrai ?; 17- * bidonville ?; 18- * 1979;  19 - * la Norvège (à Oslo); 20- Deux (un pour la béatification et l’autre pour la canonisation); 21- Non (depuis en 2008 un homme a été guéri); 22- 2003; 23-1997; 24- Vrai (c’est fait !!)

La paix du cœur (Bse Mère Teresa)

Pour avoir la paix en nos cœurs, il nous convient de parler davantage avec Jésus et moins avec les hommes.

samedi 3 septembre 2016

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14, 25-33

Être disciple

De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : ``Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par  s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : `` Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !``

Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ? S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.``

Commentaire

Se détacher de tous nos biens, Jésus nous demande de travailler pour lui.
  De prier, avec beaucoup de ferveur, pour être avec lui dans son Royaume
   ""De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut-être mon disciple.""

Être disciple de Jésus, le suivre et l'imiter en allant vers nos frères pour les aimer, les aider et être dans notre entourage des ferments d'unité,  n'est pas une tâche facile. Jésus ne demande pas un abandon de ce que nous possédons et à quoi nous tenons : il invite à lui donner en tout la priorité et à le considérer comme notre seule vraie richesse.

Faut-il donc renoncer à tout ce que nous aimons et vivre une vie de sacrifice et de pénitence ?

Cela vaut-il vraiment la peine d’être disciple du Christ ? Jésus m’appelle à la confiance et à l’abandon. Il veut que je mette en lui toutes mes sécurités et que je lui fasse confiance, car lui seul peut et veut me rendre heureux : `` Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger `` (Mat. 11, 28-30).

Le disciple du Christ est heureux parce qu’il se sait accompagner par Jésus qui a vaincu le mal et le péché, qui est ressuscité et qui me promet le véritable bonheur. Il me dit qu’en le suivant et en renonçant à moi-même ? C’est-à-dire en le choisissant lui ? Je serai véritablement heureux.

La question pour le partage de la foi :

- Comment vivez-vous ces remarques de Jésus ?
- Comment est-ce que j’accueille l’exigence de Jésus pour être son disciple?
- Comment ma préférence pour le Christ me fait-elle aimer autrement mon père, ma mère, mes enfants, mes frères et mes soeurs?
- Quelle facilité/difficulté ai-je à prévoir à l’avance?
- Dans quel(s) domaine(s) ai-je du mal à aller jusqu’au bout?

jeudi 1 septembre 2016

Mère Teresa, la sainte des `` ténèbres `` bientôt canonisée !

La canonisation de Mère Teresa (1910-1997) à Rome, le 4 septembre 2016, sera un temps fort de l’Année de la Miséricorde. L’occasion de mieux connaître la spiritualité qui a porté cette figure moderne de la Compassion, activiste infatigable de la charité évangélique et mystique. Par Chantal Joly.

Celle qui ne voulait être qu’ `` un petit crayon dans la main de Dieu `` a réussi à écrire une page marquante de l’histoire caritative. À tel point qu’en 1985, Javier Perez de Cuellar, alors secrétaire général des Nations Unies, déclara qu’elle était « la femme la plus puissante du monde ». Et que le Dalaï-Lama, qui l’admirait, affirma qu’elle était `` un bodhisattva, un être accompli ``.
Si, de son vivant, les superlatifs concernant l’humble religieuse albanaise, née Agnès Gonxha Bojaxhin, ont atteint des sommets ; son sourire, sa frêle silhouette voûtée et son sari blanc aux liserés bleus continuent d’habiter la mémoire populaire.
`` Icône du Bon Samaritain, elle se rendait partout pour servir le Christ chez les plus pauvres `` dit d’elle le pape Jean-Paul II. Il faut pourtant aller au-delà de cette dimension humanitaire et du rayonnement inouï de son action (fondation de deux congrégations internationales ; ouverture d’orphelinats, d’écoles, d’hospices, de maisons d’accueil pour malades du sida, de la lèpre ou de tuberculose…) pour mieux la comprendre.
Jésus, le Bien-Aimé

Dans un livre de référence, Mère Teresa. Viens, sois ma lumière [1], Brian Kolodiejchuk, Missionnaire de la Charité, commente les écrits intimes de la sainte de Calcutta. Il  précise notamment : « Une des meilleures descriptions de Mère Teresa fut celle d’une femme ``totalement, passionnément, follement amoureuse de Jésus`` . Car c’est bien ce désir du Christ, né précocement dans une famille profondément croyante et accueillante, qui n’a cessé de l’animer. Il fut le roc sur lequel sa foi s’arrima. Au-delà de ses souffrances, de son sentiment persistant de solitude, de ses accidents de santé, de ses doutes  crucifiants.

Missionnaire enseignante heureuse dans son couvent Notre-Dame de Lorette, Mère Teresa (nom choisi par attachement à sainte Thérèse de Lisieux) eut la grâce de recevoir ce qu’elle nomma `` un appel dans l’appel ``.
En 1946, elle a 36 ans. Une `` voix ``, dans un train à destination de la ville de Darjeeling (Inde), lui demande une mission spéciale : celle d’apaiser la soif d’amour et des âmes de Jésus – son cri sur la croix : `` J’ai soif `` –  en le servant dans les plus pauvres des pauvres. La légende dorée de son parcours de sainteté se raconte à partir de cette genèse : une religieuse, seule, qui s’arrache à la sécurité de sa congrégation, et s’enfonce dans `` les trous sordides `` de Calcutta pour s’occuper des malades, des mourants, des mendiants et des enfants des rues. Son unique capital ? 5 roupies, un savon et la volonté de se donner sans réserve à Dieu. Exemple extraordinaire d’inculturation du message évangélique, Mère Teresa devient vite indienne et plus encore, universelle. Sa bonté attire une multitude d’hommes et de femmes de toutes nationalités, elle rejoint le panthéon des personnalités de son époque (tout en restant imperméable aux honneurs), acquiert un statut de `` sage `` avec le Prix Nobel de la Paix en 1979, traverse les frontières, y compris celle de l’ancien rideau de fer et plaide partout, y compris à contre-courant, pour la défense de la vie.

Quel contraste entre sa faiblesse physique et ses œuvres ! La preuve absolue à ses yeux que tout revenait à la grandeur de Dieu.
Le mystère du Calvaire

En 1947, esquissant les Règles qu’elle imaginait pour ses futures Sœurs et qui s’articulaient autour de trois pôles (pauvreté absolue, chasteté évangélique, obéissance joyeuse), Mère Teresa écrivait : ``La vie intérieure doit devenir la force première de la vie extérieure ``. Ce fut en effet l’unique énergie, nourrie de son intense prière et de l’Eucharistie, qui anima cette marathonienne de la solidarité : une foi simple et inébranlable capable de survivre à la `` nuit de la foi ``. Car comme d’autres grands saints, Mère Teresa traversa durant des décennies ce qu’elle nomma ses `` ténèbres ``. Une impression de néant, de désert, de froid, qui la faisait adhérer autant physiquement que moralement à l’agonie du Christ. `` Ce fut l’expérience rédemptrice de sa vie lorsqu’elle prit conscience que la nuit de son cœur était sa participation spéciale à la Passion de Jésus, explique l’un de ses directeurs spirituels, le Père Neuner.

Marie, qui `` gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur `` (Luc, 2, 51) étant son modèle, Mère Teresa resta pourtant sur ce point extrêmement discrète, masquant ses tourments intérieurs par une inaltérable bienveillance. Persuadée que sa mission se poursuivrait au-delà de sa disparition, elle avait promis : `` Si jamais je deviens sainte -je serai certainement une sainte des ténèbres. Je serai continuellement absente du Ciel – pour allumer la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres sur terre ». Béatifiée en express le 19 octobre 2003, la voilà désormais modèle mondial de sainteté. Sa joie spirituelle continue d’allumer `` le feu qui ne s’éteint jamais… `` [2].

Source:WEB

Quiz Biblique Gérard Côté, C.Ss.R

Choisir

1- Jésus s’est trouvé souvent dans des controverses. Laquelle de ces controverses est la bonne?

a- Lorsque Pierre  s’habilla avant de se jeter à l’eau, Jésus se mit à discuter avec lui (Jn 21,7)
b- Lorsque Jésus dit aux Pharisiens ``vous êtes de la descendance d’Abraham, mais vous voulez me tuer parce que ma parole ne pénètre pas en vous.``( JN 8,17)
c- Lorsqu’on lui reprocha d’avoir guéri la belle-mère de Pierre (Lc 4, 38)

2- Voici ce que l’évangile dit de l’enfance de Jean-Baptiste :

a- ``Cependant l’enfant grandissait, se fortifiait et se remplissait de sagesse. Et la grâce de Dieu était sur lui.``(Lc 2,40)
b- ``Cependant l’enfant grandissait, et son esprit se fortifiait. Et il demeurait dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation.``(Lc 1,80)
c- ``Il fut dans le désert, proclamant un baptême de repentir pour la rémission des péchés.` `(Mc 1,4)

3- Un père demande à Jésus de jeter les yeux sur son unique enfant aux prises avec un esprit qui s’empare et le fait crier, écumer et s’en éloigne en le laissant tout brisé. Il fait cette demande parce que :

a- il passa par-dessus les disciples qui pourtant réussirent à faire tomber le démon du ciel. (Lc 10,17)
b- les disciples n’ont pas encore reçu la mission d’expulser les démons
c- les disciples ont été comme ``une engeance incrédule et pervertie`` et n’ont pas pu l’expulser )Lc 9,41)

4- Le Concile de Jérusalem a été un tournant dans la vie de l’Église parce que :

a- Les Apôtres et les Anciens s’adressaient aux frères de la gentilité qui sont à Antioche, en Syrie et en Cilicie (Act 15, 23s)
b- Une fois pour toutes on réglait les problèmes internes de l’Église de Jérusalem
c- Paul fut accepté et reconnu comme un apôtre.

5- Le jour des  Azymes, Hérode fit saisir Pierre et le fit jeter en prison. Durant la nuit, un ange vint le délivrer. Une fois libre, Pierre :

a- fut accueilli par ses propres amis qui veillaient près de la prison et l’escortèrent en lieu sûr
b- reconnut son chemin et alla heurter le battant du portail de la maison de Marie, mère de Jean, où une assemblée assez nombreuse s’était réunie et priait.
c- Il courut se réfugier chez Nicodème, l’ami de Jésus, qu’il connaissait bien.

Réponses Quiz : 1=b-(Jn 8,17); 2= b- (Lc 1,80); 3= c- (Lc 9-41); 4= a- (Act 15,23s); 5= b- (Act 12,12)

Revue Sainte Anne Septembre 2016