mardi 26 novembre 2019

La canne traditionnelle de Noël


La canne traditionnelle de Noël, rouge et blanche à saveur de menthe, est un bonbon apprécié par tous au temps des fêtes.
Alors que pourrait-elle représenter ?
On dit que la canne en bonbon de Noël serait originaire des États-Unis. Un confiseur qui habitait dans l'état de l'Indiana voulait faire une confiserie qui serait un peu comme un témoignage à Jésus.
Il décida  donc de fabriquer des cannes avec différents symboles représentant le Christ.
La dureté de la confiserie symbolisait le Roc solide qu'est le Christ.
Le confiseur décida aussi de modeler le bonbon en forme de "J"
"J"pour représenter le précieux nom de notre Sauveur, Jésus.
Sa forme rappelle aussi la canne du Bon Pasteur allant chercher ses brebis.
Trouvant que la friandise manquait cependant de couleur et d'originalité,    le confiseur décida de lui ajouter des rayures rouges. Il utilisa 3 petites rayures pour représenter les plaies de  la flagellation de Jésus.
On raconte aussi que la canne de Noël daterait du siècle dernier et était donnée  en récompense aux enfants qui se comportaient bien à l'église.
Or, avec les années, l'histoire de la "Canne de Noël" fut vite oubliée et la friandise n'est maintenant bien souvent qu'une décoration et on la retrouve partout à Noël.
Pourtant, elle a toute une signification et maintenant ... vous savez!
Vous ne dégusterez plus jamais une délicieuse canne en bonbon de Noël sans vous rappeler son histoire!
Toutefois, chaque fois que nous voyons une canne de Noël, rappelons-nous que Jésus, le Fils de Dieu, est mort sur la croix. Ayant versé son sang, il est le bon Berger qui cherche les brebis perdues. En mourant sur la croix et en ressuscitant d’entre les morts, il a pris nos péchés sur lui "car L'Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous" (Ésaie 53.6) et, Jésus est, pour ceux qui croient en Lui, le seul pont entre Dieu et les hommes. En effet, 1 Tmothée 2 v.5., il est écrit "Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme".


samedi 23 novembre 2019

Histoire de LA ROSE DE NOEL

UNEC – Depuis le Moyen Age, la «rose de noël» est placée dans les crèches des Chrétiens. Elle symbolise la pureté et rappelle la légende à l’origine du nom de rose de Noël : la nuit de la naissance de Jésus-Christ, Madelon, une bergère gardant ses moutons, voit une caravane de Rois Mages traverser son champ enneigé pour aller offrir leurs cadeaux au nouveau-né. N’ayant rien à offrir, elle se met à pleurer. Un ange voit ses larmes sur la neige, les effleure et fait éclore son cadeau : une fleur blanche ombrée de rose, la Rose de Noël. – En pays de langue allemande, on l’appelle la «Christrose». Voici la légende de la Christrose telle que vient de nous la rapporter sous forme d’un poème (d’un auteur inconnu) un prêtre âgé en Bavière, notre ami l’abbé Zunhammer (traduction de l’allemand par Unec) :

  «Il y a longtemps, à l’époque quand le paganisme régnait encore sur le nord,   et que le message chrétien se frayait lentement un chemin grâce à des prêtres pieux,  un prince puissant d’une tribu germanique trônait fièrement dans son château fort, entouré de sa cour, dont sa belle enfant Helga. Il détestait la foi chrétienne, méprisait l’homme sans épée,  mais Helga à laquelle la pieuse gouvernante avait parlé de l’enfant Jésus, s’est élu le doux Jésus comme roi de son cœur.
Alors que l’année se termine avec des tempêtes, et que la neige s’accumule, la fille, assise près de la cheminée, s’écrie joyeusement vers son père sinistre: « Oh, papa, demain c’est Noël », et en rejetant sa chevelure blonde elle ajouta : « Oui, demain c’est la fête de la joie ! » 

  «
 Tais-toi avec tes fables de nourrice, ce dieu sage ne me plaît pas. Il ne parle que d’amour envers les ennemis, de paix et de réconciliation. Sur mes terres vaut encore le principe : un Seigneur fort, un serviteur faible. Un roi sans ornements ni armes dont on ne sait pas grand’ chose, n’a pas bonne audience chez nous. Où est son pays ? Où sont ses hommes ? On l’a couronné d’épines. Avec infamie il devait finir sa vie au pilori ! » Puis le père de la petite Helga se moque, furieusement : « Avant que j’incline mon front devant le dieu des Chrétiens et plie mon genou sous la croix,  il faudrait d’abord qu’ici, sous mes yeux, les roses éclosent en pleine neige ! »

 Les larmes venaient aux yeux de la petite Helga, et son cœur tremblait après cette parole terrible. Quelque chose la tire de la proximité du père vers la forêt fort enneigée. Là où seul le chevreuil avance doucement, elle s’agenouille dans sa douleur. Elle plie ses petites mains et prie au roi des Chrétiens : « Seigneur Jésus dans la gloire, Votre Royaume est grand, Votre bras s’étend loin.  Avec Votre puissance merveilleuse Vous avez jadis produit des miracles. Exaucez la supplique d’un enfant, faites aujourd’hui aussi un miracle, afin que le père voie votre omnipotence, qu’il croie en Vous et se confie à Vous. Créez des roses, Seigneur, comme il le souhaite, afin que son juron se mue en bénédiction. Je sais que Vous le pouvez, je crois fermement que Vous, Seigneur, ne Vous laissez pas bafouer! » Consolée l’enfant rentre chez elle, et sous peu la Sainte Nuit arrive. La terre repose revêtue de blanc, du ciel luit la lumière des étoiles. Un ange entre dans sa chambre où la fillette dort paisiblement. Dans ses mains il porta une petite plante qu’il enterra profondément dans la terre en disant : «Tu dois témoigner du plus Puissant, que la foi confiante crée des miracles. Éclos donc avec splendeur, à chaque noël, pour la gloire de l’Enfant Jésus ! » Le matin quand le prince s’éveilla, il ne voulait pas croire à ses yeux,  car sous la fenêtre de Helga on pouvait contempler les plus belles roses. Là, sa défiance fondit comme la neige au printemps, et en adoration on s’agenouilla. Et Helga noue ses bras autour du cou de son père et jubile : « La rose du Christ, papa ! 

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT LUC 23,35-43


(LE CHRIST, ROI DE L’UNIVERS  Jésus Crucifié)



En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

Petit commentaire


FÊTE DU CHRIST.....ROI DE L’UNIVERS N’es-tu pas le Roi des Juifs ?

Un roi? Vraiment?

Jésus n’est pas un roi comme en a tant connu l’histoire. Il n’est pas venu pour nous gouverner ou régler les choses à notre place. Il est venu pour servir et donner sa vie. Être ses disciples nous fait participer dès aujourd’hui à son règne d’amour et de vie.

Nous arrivons au dernier dimanche de l’Année liturgique C. Et, comme d’habitude, nous terminons avec la grande fête du Christ-Roi ! Qu’en est-il aujourd’hui de ce vocabulaire plutôt ancien… le roi…le règne…le trône…le royaume…les sujets…les serviteurs…? Ce sont des mots que souvent nous rejetons car nous prêchons la liberté, le respect, l’égalité mais non l’esclavage. Toutefois, nous pouvons fort bien adapter ce vocabulaire à notre temps. Le Roi, c’est celui qui accueille, celui qui sert, celui qui pardonne en recherchant partout son enfant perdu ou écarté…c’est le Berger !

En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.

Questions pour adultes:

- En quel sens Jésus est-il roi?
- Où est le royaume de Jésus?
- Quelle est la différence entre les deux criminels dans leur vision de Jésus?
Questions pour les enfants:
- Qu'est-ce qu'un roi?
- Jésus est-il roi et pourquoi?
- Le bon criminel mentionne le royaume de Jésus. Où est-ce?

mercredi 20 novembre 2019

Deux anges discutent dans le ciel


Il y a très longtemps,  dans le ciel,  Deux anges discutaient.
Gabriella dit : "Dit-moi Maëlle, que devraient-on apporter pour le mois de décembre, aux habitants de la terre ?"
Maëlle répondit : "Je n'ai aucune idée"
Gabriella,  cherchait une  invention pour   que le monde soit heureux en  ce jour du 25 décembre.  Je crois que j'ai une idée, je vais appeler cette journée: la fête des cadeaux.
Moi, se disait l'ange Maëlle, je vais  faire de cette journée une fête mémorable. Je ne veux pas que le monde oublie  la naissance de Jésus.
Gabriella renchérit, mais quand les hommes verront les lumières  resplendissantes de Noël,  il y en aura de toutes les couleurs.
Et toi Maëlle, quelle sera la couleur que les gens verront à l'étable ? __Maëlle répondit : "Mais as-tu déjà oublié, l'étoile qui a dirigé les mages jusqu'à l'enfant Jésus ?
Gabriella dit: mais as-tu remarqué Maëlle, comment le monde est heureux au temps des fêtes, même les maisons reflètent la joie de vivre, tandis  que toi,  tu présentes une crèche, et tous ceux qui  apportent  des louanges et adorations  à un enfant pauvre qui est né dans une étable.
Il est vrai que son Père est le maître, le Roi et le Créateur de la terre, Il a promis de leur préparer une place dans son royaume.
Mais c'est juste pour ceux qui accepteront son Fils.
L'ange mécontent méditait et cherchait que vais-je offrir pour que le monde m'apprécie ? Il cherchait! Il cherchait! Tout à coup il lui vint à l'esprit, mais oui! C’est ça que je vais faire. En plus de leur faire miroiter les cadeaux, je vais m'habiller en rouge et je vais entrer en riant en en criant Ha! Ha! Ha! Le monde se mettra à rire, je vais semer la joie, le plaisir et pendant leur exubérance, ils oublieront tout
Mais l'ange  sage, regarda son voisin dit: Oui ! Mais le lendemain! Qu’arrivera-t-il à tous ces gens, lorsque la vanité de tous ces plaisirs sera passée ?
L'ange habillé de rouge répondit: Peu importe pour moi, ma journée sera terminée, et de toute façon j'ai autre chose à faire.
L'ange vêtu de blanc dit: Vois-tu : la différence entre ta fête et notre réunion autour de la crèche ?
C'est que nous la présence de la journée de la nativité durera toute l'année.

samedi 16 novembre 2019

Le Temple de la Lumière d'après S. Gourdikian CONTES ET LEGENDES D'ARMENIE


Il y a bien des siècles de cela, les habitants de le région d'Arménie nommée Haïotz Tzor, tinrent conseil et décidèrent de bâtir un Temple de la Lumière, afin de chasser à jamais du pays l'Obscurité, l'Ignorance et la Pauvreté.

Laboureurs et semeurs, bergers et maçons, grands et petits, tous se mirent à l'oeuvre. Ils travaillaient sans trêve, de l'aube jusqu'au coucher du soleil, élevant les murs du Temple. Hélas ! Dès que tombait la nuit, et que tout sombrait dans le noir, des mains inconnues détruisaient tout ce qui avait été construit durant le jour. De sorte que, malgré  tous les efforts des bâtisseurs, les murs ne s'élevaient jamais plus haut que la surface de la terre.

Désemparés, ils ne savaient plus que faire pour empêcher les forces obscures de poursuivre leur travail d'anéantissement.       Un vieil érudit qui passait par cette région, fut consulté afin de trouver remède à cette situation ; il prit sa tête dans ses mains et réfléchit, réfléchit longuement - tant il est vrai que même les plus savants doivent parfois réfléchir longtemps - puis dit :

- Cela ne peut être qu'une manoeuvre de l'Esprit Noir - maudit soit son nom ! Il est partout, dans chaque lieu du monde, et toujours, son seul but est de nuire aux hommes. Mais il est possible de neutraliser son action néfaste. Prenez un flacon, remplissez-le de larmes maternelles, puis posez-le dans les fondations de votre Temple. Votre travail avancera et le Temple sera achevé.
Les bâtisseurs suivirent le conseil du vieux sage, avec espoir.

Le remède sembla efficace car l'Esprit Noir ne se manifesta plus de quelque temps.
Laboureurs et semeurs, bergers et maçons, grands et petits, de l'aube jusqu'au coucher du soleil travaillèrent avec un entrain retrouvé et un enthousiasme que rien n'aurait pu ébranler. Ils retrouvaient chaque matin le fruit de leur travail intact, tel qu'ils l'avaient quitté la veille ...

Mais hélas ! Leur joie fut de courte durée. Les murs du Temple, à peine élevés d'un mètre au-dessus du niveau de la terre, furent à nouveau détruits par les forces obscures.

Les villageois sombrèrent dans le désespoir, même les plus optimistes !

Par bonheur, vint à passer un troubadour ; il avait beaucoup voyagé, vu beaucoup de choses, connaissait le bien et le mal...

Il vit le désespoir du peuple, écouta le récit de leur malheur, en ressentit beaucoup de tristesse, réfléchit un moment, puis leur donna ce conseil :

- Les larmes maternelle, aussi lourdes de souffrance soient-elles, ne suffisent pas. Prenez un flacon, remplissez-le de la sueur des hommes, posez-le dans les fondations de votre Temple, auprès de celui contenant les larmes. C'est ainsi seulement que vous pourrez déjouer les intentions malfaisantes de l'Esprit Noir.

Les villageois suivirent le conseil du troubadour et reprirent leur travail dans l'enthousiasme général.
Chaque matin, ils constataient avec une joie renouvelée que les forces destructrices n'avaient point sévi au cours de la nuit. Les murs du Temple de la Lumière s'élevaient, s'élevaient, au fur et à mesure . Le bonheur régnait dans le coeur des bâtisseurs car ils étaient maître de leur ouvrage, et qu'ils avaient mâté l'Esprit Noir - maudit soit son nom. Un an s'était écoulé depuis  sa dernière manifestation.

Un matin pourtant, ils virent avec consternation que, de nouveau, le Temple était détruit. Pas une pierre n'en subsistait ...

On peut imaginer le désespoir et le découragement qui s'abattirent sur les villageois. Ils en vinrent à douter : peut-être était-il inutile de s'acharner à bâtir ce Temple ? Dieu ne les en jugeait pas assez dignes ? Ils se réunirent en conseil afin de décider de l'attitude qu'il leur fallait adopter.

Les uns, les plus déterminés, proposèrent de continuer coûte que coûte, tandis que d'autres, freinés par un profond découragement, jugèrent inutile de s'obstiner dans une voie aussi décevante. Les Sages eux-mêmes étaient perplexes : seule une intervention divine pourrait les tirer d'un tel embarras.
Tout à leur réflexion, ils ne virent pas un chevalier - sorti de nulle part - s'approcher d'eux. Ce dernier vit le désespoir du peuple et s'enquit de ce qui leur causait tant d'alarmes. Il écouta attentivement le récit qu'on lui fit des évènements qui semblaient marqués du sceau de la fatalité.

C'est sans hésitation qu'il leur donna le conseil suivant :

- Les larmes maternelles et la sueur des hommes sont essentielles, mais ne suffisent pas : il faut une épée pour assurer votre défense. Placez dans les fondations l'épée d'un brave.     Et c'est ainsi qu'ils purent achever la construction du Temple de la Lumière. L'Epée du Brave, puisant une force toujours renouvelée dans les larmes maternelles et dans la sueur des hommes, chassait les puissances obscures.

Depuis ce jour, le Temple de la Lumière s'élève, indestructible, irradiant le pays de ses rayons vivifiants.

On raconte que les esprits destructeurs, terrifiés par cette  lumière indicible, se transformèrent en corbeaux noirs et se perdirent à jamais dans de sombres abîmes.

Quant à ceux qui n'avaient reculé devant aucun sacrifice pour mener à bien l'Oeuvre de l'humanité qu'ils s'étaient fixés, ils se transformèrent en oiseaux multicolores qui voltigèrent dans les airs, autour du Temple, en chantant la victoire éternelle de la Lumière sur le Néant ...

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21, 5-19


La destruction du temple



En ce temps-là, comme certains disciples de parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient,  Jésus leur déclara : ``Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. `` Ils lui demandèrent : `` Maître, quand cela arrivera-t-il? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver? `` Jésus répondit : `` Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous  nom, et  diront : `` C’est moi ``, ou encore : ``Le moment est tout proche`` Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et des désordres, ne soyez pas  terrifiés: il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt e la fin. ``

Alors Jésus ajouta :``On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.

Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera : on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera  à rendre témoignage. Mettez-vous dans l’esprit  que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi, qui vous donnerai  un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister, ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.  C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.``



Questions :

De quoi parlaient les * disciples?
Qu'est-ce que Jésus a dit du temple?
Quelles questions les * disciples ont-ils posées à Jésus?
Que diraient les gens sur eux-mêmes que les * disciples ne devraient pas croire?
Que se passera-t-il avant 'la fin'?
Qu'adviendrait-il des * disciples eux-mêmes?
Qu'est-ce que les * disciples pourraient faire?
Qu'est-ce que les * disciples devaient décider quand des officiers les accusaient devant des tribunaux?
Qu'est-ce que Jésus a promis aux * disciples?
De quoi les * disciples pouvaient-ils être sûrs?
Qu'est-ce que les * disciples gagneraient s'ils restaient fidèles?

Petit commentaire



Alors que les disciples parlent du Temple et admirent sa beauté, Jésus leur dit qu’il sera détruit et qu’il n’en restera pas pierre sur pierre…
Des malheurs et des faits terrifiants sont annoncés, ainsi que des persécutions. Mais à travers tout cela, dit Jésus, pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Par votre persévérance vous garderez votre vie.

Jésus veut  mettre en garde, surtout de ne pas se laisser égarer. Il demande de garder le cap. Le cap de la foi, de la confiance. Oui, il y a de la violence dans le monde, mais il y a des signes dans le ciel. Il ne faut pas être fataliste, le mal n’a pas le dernier mot. Jésus assure aussi sa présence lors des persécutions. Il donnera un langage et une sagesse qui seront irrésistibles. Il nous promet de nous défendre. Et le Défenseur, nous savons que c’est l’Esprit-Saint.

Jésus insiste sur la persévérance. La persévérance dans la foi, cela demande un temps consacré à la prière, à la Parole de Dieu. Il y a la paix à recevoir de l’intérieur, si nous voulons être des artisans de paix dans le monde. La persévérance, elle est dans notre attitude à vouloir imiter Jésus, rendre le bien pour le mal comme Lui, savoir pardonner. Persévérer dans la miséricorde, en cette fin d’année de la miséricorde où on s’est beaucoup exercé à la miséricorde, il faut continuer. La persévérance, elle est dans le fait de mener une vie droite, de ne pas dévier. St Paul dit la même chose en insistant sur le travail. Chacun doit mettre la main à la pâte par son travail, son service, pour être dans une attitude de construction, et non de destruction. Oui, il y a des forces de destruction dans le monde, et nous le déplorons aujourd’hui. Mais nous croyons aux forces de construction qui passent par le travail d’édification, d’éducation… Le travail, c’est aussi être travaillé par l’amour de Dieu, par son Esprit, qui peut vaincre nos résistances, nos penchants vers le mal ou le découragement.
Aujourd’hui, on ne peut pas dire que notre monde aille bien. Il y a la crise du chômage, des migrants, la crise écologique, la montée de l’individualisme. Mais essayons de voir les signes dans le ciel dont nous parle Jésus. Il y a des naissances, avec l’amour des parents pour leur enfant. Il y a des professionnels qui exercent leur métier avec beaucoup de générosité et de compétence dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la production... Notre Église doit être en mesure de voir les signes de l’amour de Dieu dans le monde. Elle ne doit pas entrer dans le syndrome de la peur mais doit transmettre l’espérance.
Soyons lucides sur notre monde qui est malade et qui exprime beaucoup de souffrance… Soyons persévérants dans la foi pour lui apporter la lumière qu’il cherche et l’amour qui seul peut le sauver.
Père Jean-Christophe Cabanis

dimanche 10 novembre 2019

Le petit jardinier aux cheveux d'or


Il était une fois un homme sauvage à la peau brun-rouge comme du fer rouillé. On l’avait trouvé, allongé, au fond d’un marais. Le roi l’avait fait mettre en cage, devant son château. La clé de la cage, c’est la reine qui la gardait.
Tous les jours le petit prince vient jouer autour de la cage avec sa balle d’or.
Un matin, la balle tombe dans la cage. L’homme sauvage refuse de la rendre à moins que l’enfant ne lui ouvre la porte.
« La clé est cachée sous l’oreiller de ta maman ! »
Le petit prince veut sa balle ! Il vole la clé et ouvre la cage. Mais quand il voit fuir l’homme sauvage, il prend peur et crie : « Ne m’abandonne pas ! »
Alors l’homme revient sur ses pas, et prend l’enfant sur ses épaules.
Après une longue marche, l’homme s’arrête au cœur d’une sombre forêt. Il dit au garçon : « Tu n’as rien à craindre. J’ai des trésors plus grands et plus beaux que ceux des rois de ce monde. Ils seront pour toi si tu m’obéis. »
Au lever du jour, l’homme sauvage montre à l’enfant une source d’eau cristalline dans laquelle nage un petit poisson aux écailles d’or. « Veille bien que rien ne souille la source ! Je viendrai vérifier ce soir. » 
Le petit prince fait très attention que rien ne tombe dans l’eau claire. Très, très attention ! Mais il finit par trouver le temps long. N’avoir rien à faire, c’est très ennuyeux ! Il se met à contempler son propre reflet. Il se trouve beau. Une mèche de ses longs cheveux glisse et vient frôler la surface de l’eau. Aussitôt, toute sa crinière prend la couleur flamboyante de l’or.
Le garçon cache vite ses cheveux sous son bonnet. C’est peine perdue car l’homme sauvage à son retour sait déjà tout.
« Tu n’as pas réussi l’épreuve ! Tu ne peux pas rester avec moi. Il te faut partir dans le vaste monde. Tu y apprendras ce qu’est la misère. Cependant je t’accorde une faveur. Si tu es en grande difficulté, va dans la forêt et crie : « Jean-de-Fer » ».
Le prince s’en va par les chemins, ses cheveux d’or sous son bonnet de laine.
Il erre longtemps. Il parvient enfin au château d’un roi où on l’engage comme jardinier.
Comme il garde son bonnet sur la tête jour et nuit, prétextant une hideuse maladie, les autres valets se moquent de lui et le méprisent.
Or un jour qu’il se croit seul au jardin, voilà qu’il enlève son bonnet de laine pour se rafraîchir. Le soleil fait un ricochet sur sa chevelure pour venir briller comme un éclair d’or dans la chambre de la fille du roi.
La jeune princesse court à sa fenêtre, voit les cheveux d’or du jardinier et tout aussitôt réclame un bouquet :
« Hé, toi le gamin là, monte-moi des fleurs ! »
Le garçon remet son bonnet en hâte, cueille un bouquet de pensées sauvages et le porte dans la chambre de la jeune fille.
« Ôte ton bonnet, impoli que tu es ! »
« Je ne peux pas, j’ai la teigne ! »

Bondissant vers lui, rieuse et légère, elle lui arrache le bonnet. Et alors la chevelure d’or apparaît dans tout son éclat et la chambre entière est illuminée.
De ce jour la princesse exige un bouquet frais chaque après-midi et que ce soit le petit jardinier qui le lui monte dans sa chambre.
Le temps coule doux !
Mais voilà la guerre qui rôde aux frontières. Chacun veut se battre. Défendre le roi ! Même le petit jardinier teigneux ! Les valets se moquent et ne lui laissent qu’un cheval boiteux pour aller au front.
Le garçon enfourche bravement son cheval et va dans les bois. De toutes ses forces, par trois fois, il crie : « Jean-de-Fer ».
L’homme sauvage surgit : « Que veux-tu ? »
« Un coursier puissant pour faire la guerre ! »
« Tu l’auras, et bien plus encore ! »

Un étalon blanc bondit des fourrés. Puis vient une troupe de cent cavaliers aux armes luisantes. Le garçon revêt une armure aux reflets de lune et hop ! saute en selle !
Sur le front, les troupes du roi se font massacrer. Le beau cavalier aux cheveux dorés charge l’ennemi avec ses soldats. L’assaut est violent. Les armes cliquètent. Les cris fusent. Le sang gicle.
L’ennemi vaincu sonne la retraite. Le roi a gagné, son trône est sauvé.
Le beau cavalier aux cheveux dorés disparaît dans les bois. Ses soldats aussi. Et le teigneux revient au palais sur son cheval boiteux.
Le roi se demande qui est l’étranger aux cheveux dorés auquel il doit tout. Il aimerait bien le récompenser. Il en parle à sa fille. La princesse a une idée :
« Père, annoncez dans tout le royaume que j’épouserai celui qui pourra attraper au vol la balle d’or que je lancerai. »
Dès le lendemain, tous les jeunes gens sont sur la pelouse devant le palais pour tenter leur chance. Au balcon, la princesse attend. Surgit un seigneur en habit rouge sur un cheval rouge. La princesse lance la balle d’or. Le cavalier, d’un bond, l’attrape au vol et s’enfuit. Mais son heaume tombe et sa chevelure luit de mille feux mordorés.
Le roi est vexé. Pourquoi le bel inconnu se moque-t-il ainsi de lui ?
La princesse dit : « Calmez-vous mon père, et faites appeler votre jardinier, oui, le petit teigneux, je crois qu’il a quelque chose à vous montrer. »
Le roi ne comprend rien mais il ordonne qu’on aille chercher le teigneux au jardin.
La princesse dit alors:
« Petit jardinier ôte ton bonnet pour l’amour de moi ! »
Le garçon ôte son bonnet de laine et sa chevelure étincelle.
Dans sa poche il prend la balle d’or et en riant, il la montre à toute la cour.
Les gens s’extasient, les cloches sonnent. Quant à la princesse, ses joues sont toutes roses et ses yeux brillent.
On les marie dès le lendemain, sans autre question.
Pendant le banquet, tout soudain, les portes s’ouvrent : un seigneur imposant et magnifique entre. Il dit au marié : « Je suis l’homme sauvage, je suis Jean-de-Fer. Un sort m’accablait. Par ton beau courage, tu m’as délivré. Désormais tous mes trésors sont à toi ».

Classification AaTh : 314 (The Magic Flight : the Youth Transformed to a Horse). Le Petit jardinier aux cheveux d'or ou le Teigneux (selon Paul Delarue).

samedi 9 novembre 2019

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20, 27-38


La femme aux 7 maris


En ce temps-là, quelques  sadducéens - ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent  de Jésus et  l’interrogèrent: "Maître, Moïse nous a donné cette loi: Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.

Or, il y avait sept frères: le premier se maria et mourut sans enfant; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept: ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là,   duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse?"

Jésus leur répondit : `` Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.

Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. ``


L'espérance d'une vie transformée

Bien des gens s'interrogent aujourd'hui sur l'au-delà et se sentent confus face à cette question. Notre vie s'achève-t-elle avec la mort? Qu'arrive-t-il aux défunts? Que pouvons-nous espérer? Des réponses diverses sont offertes sur la place, venant d'horizons différents : l'immortalité de l'âme, le néant, la réincarnation, la fusion dans l'Énergie cosmique, etc. Comme chrétiens, quelle est notre espérance? Suffit-il de croire en une survie, quel qu'en soit le genre?

L'Évangile de ce dimanche ne répond pas à toutes nos questions mais il nous rappelle des éléments essentiels de notre espérance. Les Sadducéens (20, 27-28) ne croyaient pas à la résurrection des morts : cette idée leur semblait trop nouvelle et non fondée dans l'Écriture. Dans une controverse avec Jésus, ils lui proposent, comme objection à la résurrection, le cas de la femme aux sept maris. Cela nous permet de mieux voir les positions de Jésus. Comme les Pharisiens, Jésus affirme la résurrection des morts. Sa conviction repose sur l'Écriture et sur sa foi en la puissance de Dieu (20, 37-38). C’est là encore aujourd'hui le coeur de l'espérance chrétienne : notre foi en la résurrection est d'abord foi au Dieu d'Abraham, le Dieu des vivants, dont la puissance d'Amour est si grande qu'il ne nous abandonnera pas à la mort. Et la suite de l'Évangile (passion-résurrection de Jésus lui-même) nous annonce cette bonne nouvelle.

Mais comment cela se fera-t-il? Comment imaginer cette vie nouvelle? C'est à cette question que Jésus répond dans les versets 34-36. Justement, ce sera du neuf, et non une vie semblable à celle d'aujourd'hui, ou une simple réanimation de cadavres. Ce sera autre chose, une condition nouvelle (ni femme, ni mari), une vie qui va durer (comme les anges, nous serons immortels), une vie avec Dieu qui nous donnera en héritage (fils de Dieu) sa vie elle-même. Ainsi, en ce texte, Luc nous dit l'essentiel : la foi au Dieu des vivants et l'espérance d'une vie transformée.

Le Nouveau Testament n'abonde pas en détails pittoresques et excitants sur l'au-delà. La sobriété y est plutôt de mise. Cela même est une invitation à ne pas nous perdre dans une recherche anxieuse de précisions inaccessibles, ou dans les projections en couleurs d'un imaginaire débridé. L'Évangile se vit dans l'aujourd'hui, thème cher à Luc; et cet engagement trouve sa source dans une confiance profonde au Dieu de Jésus, le Miséricordieux, qui promet une vie sans fin à tout notre être, unique, au-delà de nos limites actuelles. Car ce Dieu n'est pas un comptable impitoyable absorbé dans ses calculs de mérites et de karma, ni une machine anonyme indifférente à la condition humaine, ni un Océan confus dans lequel noyer nos identités.

Nous sommes confrontés, ces temps-ci, à de multiples perspectives sur l'au-delà. Elles ne sont pas toutes compatibles avec la foi au Dieu de Jésus, avec l'espérance de la résurrection et avec la sobriété des perspectives bibliques. Quelle est notre espérance ? Luc nous invite au discernement et à la confiance.

Questions pour la réflexion :

Quelles visions de l'au-delà circulent dans mon milieu? Comment j'y réagis?
Quelle espérance m'habite? Sur quoi repose-t-elle?
Quelle image exprimerait bien cette espérance?
Daniel Cadrin, o.p.

mercredi 6 novembre 2019

Désespoir ou des Espoirs?


Wow, tout un sujet que celui-ci mais tellement réconfortant que de cultiver l’espoir en soi et autour de soi. Pour croire en l’espoir, il te faut une bonne dose de confiance en Toi et une autre de Foi. Mais oui de la Foi. Je ne dis pas d’aller à la messe le dimanche mais de croire en un Être Magnifique et qui est là juste pour toi. Bien, si tu crois aux Anges, pourquoi ne croirais-tu pas en un Être magnifique ?  
Si Dieu accorde tellement d’importance aux animaux et aux oiseaux, en leur fournissant la nourriture dont ils ont besoin, que crois-tu donc représenter à ses yeux ? Plusieurs personnes me disent « Si Dieu existe, pourquoi donc y-a-t-il la guerre et la famine ? » Et moi de répondre « Dieu n’a jamais voulu la guerre ni la famine. Dieu nous a donné quelque chose de plus qu’aux animaux et aux oiseaux, l’intelligence. On a l’opportunité de différencier le bien et le mal, la guerre et la paix, l’amour et la haine et j’en passe. Mais je crois que beaucoup d’humains ont perdu la notion du mot espoir justement à cause de ceux qui ont pris tous les moyens nécessaires pour faire croire qu’au désespoir.

Alors, si une personne veut le pouvoir absolu sur tout, elle ne vit pas dans l’espoir mais dans le désespoir. Elle est certaine de pouvoir obtenir quelque chose que par la force, l’abus ou le pouvoir. Elle a complètement perdu le sens de sa vie ou la vie dans son propre sens. Parfois une personne va dire, « il se démène avec la force du désespoir ». Moi, j’ai de la misère avec ça car je me dis que tant que j’ai de l’espoir, je n’arrête pas! Le désespoir c’est être négatif et l’espoir c’est être positif. Ça prend toute une dose d’estime de soi et de Foi pour continuer là où les autres ne voient que le désespoir. Mais c’est plus que possible dans la mesure où l’on croit d’abord en nous-même.

Le but que l’on s’accorde dans la vie n’a jamais la même valeur que le chemin que l’on a pris pour y arriver. Et tous les buts que l’on se fixe, ont une base commune, soit l’espoir que cela va arriver. L’espoir c’est comme un muscle, il faut le faire travailler à tous les jours pour ne pas qu’il devienne paresseux ou fatigué. Regarde l’espoir d’un enfant, quand il veut quelque chose, rien ne l’arrête, ni dans sa tête ni dans son cœur. Une fois adolescent, il continue de croire en son rêve et tout à coup, il y est parvenu… Ce n’est pas parce que l’on est devenu adulte, qu’il faut perdre cette notion de l’espoir et de ses rêves. Et si tu ne sais pas quel est ton but, si petit soit-il, comment donc feras-tu pour t’y rendre ?

Toutes les prières nous sont répondues et ce selon la Foi que nous avons. Si tu ne crois pas fermement pouvoir recevoir quelque chose, pourquoi te l’accorder ? Autrement dit, rien ne t’arrivera dans la vie si tu ne permets pas à la vie de te l’accorder.

Sais-tu qui est cet Être Magnifique en qui tu devrais croire? Nul autre que Toi-Même! 

Source : Au cœur de ton âme

samedi 2 novembre 2019

L'arbre de tes émotions


Nos émotions ressemblent à un arbre, peu importe son espèce. L’arbre est solide et se plie de bon gré au passage du vent. Il vit toutes les étapes de croissance en passant de la noirceur à la lumière et du printemps à l’hiver. Il sait aussi que le vent le dépouille de ses feuilles mortes car elles ne font que lui prendre davantage de sève. Tout arbre est majestueux et fut un gland avant d’y parvenir. Il se fait même piétiner lors de sa croissance et ce à cause de sa petite taille. Il y a même des vents très forts qui tentent de le déraciner. Mais il grandit malgré tout. Bon je crois que tu vois où je veux en venir, non ?  
 Chaque arbre a sa propre histoire à raconter. C’est toujours l’une des plus belles feuilles se prélassant au soleil qui se moquera de la racine cachée sous la terre. La feuille oublie pourtant que c’est grâce à la racine, qu’elle peut faire cette vie princière du haut de l’arbre. Que crois-tu que la racine pourrait répondre à la feuille. Laissez-moi conter à ma façon, un dialogue entre la racine et la feuille.

-     Ah que je suis bien aujourd’hui. La brise matinale m’a abreuvée, le soleil me chauffe ardemment. Mais toi, Madame Racine, tu n’as pas la chance de voir les oiseaux se nicher près de moi. L’arbre veux te cacher tellement tu es laide. Ton corps est laid et sinueux comme un verre de terre. Tient dont, il vit aussi sous terre. Ha Ha Ha.
-     Oui, c’est vrai de répondre la racine. Je ne vois pas la lumière du jour et je suis comme un verre de terre. Sais-tu seulement que le verre de terre permet que la terre respire ? Je nourris l’arbre entièrement donc, tu profites de ce que je rapporte. Moi, je sais me frayer un chemin, peu importe l’obstacle. Je peux contourner n’importe lequel des rochers, tellement je suis débrouillarde.
-     Moi, je n’ai pas ce problème, répond la feuille. D’ailleurs, je n’ai aucun problème. Je laisse l’arbre prendre soin de moi car je suis sa fierté, il permet que les gens me voient. C’est comme ça depuis que je suis née.
-      Et la racine de répondre. Tient dont, on est à la même hauteur aujourd’hui, tu es tombée de bien haut. Sais-tu au moins, quelle est la saison actuelle?
-      Mais oui, de répondre la feuille. Nous sommes en été. C’est la saison des grandes chaleurs, je sais aussi que le vent va venir me chercher et m’élever de nouveau dans l’arbre car c’est là que j’habite depuis toujours.
-      Pauvre feuille, pauvre folle, de répondre la racine. Pendant que tu te pavanais sous les rayons du soleil, tu as cru vivre l’été à tous les jours de ta vie. Sais-tu seulement que tu es maintenant ici pour travailler avec moi car c’est l’automne.
-      Jamais de la vie de répondre la feuille. Ce n’est que de passage cet atterrissage.

Puis, l’arbre en avait assez d’être témoin de cette discussion qui ne menait à rien.

-      Bon, ça suffit vous deux. Madame la feuille, tu es ici -bas pour travailler maintenant. Ne sais-tu pas qu’avant d’être une racine, tu dois être une feuille forte et solide. Ton règne de feuille est terminé et tu vas devenir de l’humus pour fortifier celle qui t’as permis de vivre de beaux jours. J’ai besoin d’une grosse réserve de sève pour passer l’hiver et faire naître à nouveau de belles feuilles au printemps prochain. Maintenant assèche-toi et disparaît sous la terre.

Et l’arbre a pu finalement s’endormir l’hiver venu.

Tu peux arroser un arbre pour l’aider à s’épanouir mais tu ne peux pas tirer sur les racines pour qu’il pousse plus vite.

Bonne croissance, faites travailler vos racines et débarrassez-vous de vieilles feuilles mortes.  
Source : Au cœur de ton âme