mercredi 28 juillet 2021

Le chant de l’arbre à pain

 


DANS CE CONTE, L’ARBRE EXPRIME L’AMOUR D’UN HOMME POUR LES SIENS. MÊME SI CE CONTE N’A RIEN DE

RÉALISTE, L’IMAGE NOUS PLAIT CAR ELLE ÉVOQUE LA GRATITUDE QUE L’ÊTRE HUMAIN PEUT AVOIR ENVERS

L’ARBRE ET SES DONS ABONDANTS.

Conte de Polynésie, extrait du livre Contes des sages gardiens de la terre par Patrick Fischmann aux Editions du Seuil

Quand les hommes en vinrent à manger la terre, qu’il ne resta plus à mâcher que des crabes au dos amer, des feuilles d’hibiscus et de minuscules graines flétries, l’île de Raiatea en proie à la famine fut inondée de larmes. Ici, les dieux avaient jeté des pierres à l’océan, pêché des îles, semé leurs plumes magiques pour faire jaillir de terre herbes et bananiers. Mais ce temps d’abondance s’était enfui. Les Maoris n’avaient plus que des prières et des sacrifices pour rappeler à eux la fécondité. Rua-ta’ata, Homme-caverne, vivait avec Ruamu-ari’i, Vraie-Pluie-Souveraine, sur le marae1. Ils élevaient quatre enfants, trois garçons et une petite fille, affamés et affaiblis. Un soir, quand parurent les étoiles que les îliens appellent les « Pléiades aux sept pigeons blancs », allant sur les chemins montagneux pour manger des fougères, ils trouvèrent une caverne pour dormir. Mais au lieu de rester allongé parmi les siens, Rua-ta’ata caressa le front de sa compagne, posa une ultime fois son regard aimant sur le doux visage puis chanta doucement.

Ô Ruamu-ari’i,
Dors maintenant et rêve de fruits !
Couche- toi, bien-aimée, sans te retourner.
Je vais en quête ramener l’aube sucrée.
Tu reverras mon corps et mes jambes,
Mes pieds qui aiment la terre,
Tu passeras encore des doigts fins
Dans mes longs doigts épais.
Tu reverras ma tête et en son cœur ma langue

Car dans son être Rua-ta’ata avait reçu la voix de l’arbre à pain, son parent pas encore né, qui l’invitait à sortir de la grotte, à se changer en arbre d’abondance, à porter des uru, les têtes-fruits, et à devenir lui. Son descendant lui parla encore.

- Je vais naître de toi, ne crains pas la conversion : la joie entrera par la fenêtre du chagrin.  Viens, mon père, viens dehors !

Rua-ta’ata sortit sous les étoiles pour faire naître l’arbre

Adieu, Ruamu-ari’i,
Déjà mes mains s’ouvrent
Comme des feuilles.
Et tandis que tu dors,
Je deviens tronc et branches,
Le porteur d’uru providentiels

Lorsque Ruamu-ar’i se leva le lendemain matin, le soleil était déjà haut mais l’ombre du grand arbre, apparu pendant la nuit, protégeait l’entrée de la grotte. Tout était comme Rua-ta’ata lui avait dit : l’aube sucrée portait un doux rêve de fruits. Elle comprit le sens de son dernier chant, passa ses doigts dans les branches épaisses, caressa la peau de cet homme devenu arbre, pleura, tout en appelant ses petits. Elle cueillit la tête-fruit, la fit rôtir, tremper, puis la pela avec soin, et partagea la pulpe délicieuse. Quand elle vit que d’autres têtes murissaient, elle fut soulagée. Non seulement ils ne connaitraient plus jamais la faim, mais le rond visage de Rua-ta’ata se régénérait. Ils demeurèrent dans cette vallée d’abondance, qu’on appelle Tua-Uru, le lieu de l’arbre à pain.

Un jour, les serviteurs du roi Noho-ari’i, le souverain d’Uturoa, entrèrent dans la vallée prodigieuse pour pêcher des anguilles et des poissons-o’opu, pour attraper des chevrettes et rapporter ce que la terre donnait à l’ombre des grottes. C’est là qu’ils virent la peau des fruits glisser dans l’onde du torrent, qu’ils goûtèrent et remontèrent le courant vers le haut de la vallée. Quand ils y arrivèrent,

Ruamu-ari’i cueillait. Devant leur surprise, elle révéla le nom de celui qui s’était offert. Alors, avec un respect sacré, les serviteurs portèrent l’arbre jusqu’à la côte, au marae de Ruamu-ari’i, où ils le plantèrent.

Pendant ce temps, les serviteurs du roi avaient chargé une pirogue de fruits murs et firent résonner leur triton, des rivages de Taputapuatea à la baie d’Opoa, où la famille royale procédait au rituel saisonnier célébrant les premiers fruits. Le roi Noho-ari’i goûta celui de l’uru. Après quoi il ordonna qu’on le déplace et le replante à Opoa, en présence de la femme et des enfants.

Après le rituel, retournant tristement vers son marae, Ruamu-ari’i ne se douta pas que les racines, qui étaient demeurées dans la terre, y avaient déjà reconstitué tout un arbre. Un vent léger agita les feuilles, un chuchotis traversa l’écorce.

Passe encore tes doigts fins
Dans mes longs doigts épais
Qui peut dire qui est qui…
Un lagon peu profond nous sépare,
Telle île en forme de feuille
Telle autre en forme de fleur

L'ARBRE À PAIN EST ORIGINAIRE D'OCÉANIE, OÙ IL Y A ÉTÉ DOMESTIQUÉ, ET FOURNIT UNE SOURCE DE GLUCIDES IMPORTANTE DEPUIS DES MILLÉNAIRES. IL A ÉTÉ INTRODUIT AUX ANTILLES ET DANS LES RÉGIONS TROPICALES DE MADAGASCAR, D'AFRIQUE, D'AMÉRIQUE DU SUD ET DU CENTRE. IL EST AUJOURD'HUI RÉPANDU DANS TOUTES LES RÉGIONS TROPICALES HUMIDES POUR SON INTÉRÊT ALIMENTAIRE ET ESTHÉTIQUE

DANS LA RÉALITÉ, DE NOMBREUSES ESSENCES D’ARBRES ET ARBUSTES, QUAND ILS SONT COUPÉS, SONT CAPABLES DE REDÉMARRER À PARTIR DE LA SOUCHE RESTANTE. ON APPELLE CELA LE RECÉPAGE. C’EST UN PROCÉDÉ TRÈS COURANT EN JARDINAGE, POUR LA CRÉATION DE HAIES. EN FORÊT, C’EST UN SOUVENT LE CAS DES CHARMES, DANS LES CHÊNAIES-CHARMAIES. LES CHARMES ÉTAIENT COUPÉS TOUS LES 25 ANS POUR FOURNIR DU BOIS DE CHAUFFAGE.

https://www.srfb.be/wp-content/uploads/2020/05/C.8.Le_chant_de_larbre_a_pain_Fischmann_Seuil.pdf

lundi 26 juillet 2021

Prière à sainte Anne

 


Ô bonne sainte Anne, toi qui aux premières heures de notre histoire, as exaucé la prière fervente

des marins bretons en péril, pose encore sur nous ton regard de bonté.

Le monde d'aujourd'hui, comme une mer agitée,

met à l'épreuve l'héritage de foi reçu de nos ancêtres.

Toi qui apprenais à Marie à se mettre à l'écoute de la Parole de Dieu et à prier,

aide-nous à être de bons témoins de l'Évangile.

Toi qui as tant aimé ton petit-fils Jésus,

aide-nous à accompagner et guider les jeunes que nous aimons.

Toi qui as si souvent accueilli les personnes éprouvées dans leur corps, leur esprit et leur cœur,

manifeste-leur la tendresse de Dieu.

Sois attentive aux faveurs que nous te demandons...

Reste avec nous afin que nous marchions dans l'amour jusqu'à la patrie céleste. Amen.

+ Bertrand Blanchet, juillet 2002

dimanche 25 juillet 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 1-15

La multiplication des pains et des poissons

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 Jésus: quelle abondance?

 L’étonnement causé par l’abondance de la multiplication des pains est un signe de la présence active de Dieu et de son infinie bienveillance.

Le pain de vie Jean 6 : 1-15

POUR COMMENCER: ”Le prophète” au verset 14 signifie le prophète prévu par Moïse et qui devrait être comme lui (Deut. 18 : 15, 18). Comme on avait mangé de la manne dans le désert au temps de Moïse, il a fallu que le nouveau prophète puisse faire la même chose. Cinq petits pains et deux poissons composaient le déjeuner d’une personne.

1. Quel était le secret de la popularité de Jésus (2)?·  Pourquoi sa popularité n’a-t-elle pas duré?
·  Qu’est-ce que les gens font en général lorsqu’ils s’aperçoivent que leur popularité commence à baisser?

2. Pourquoi Jésus a-t-il éprouvé la foi des disciples à plusieurs reprises (5 à 6)?
·  A ton avis, est-ce que les disciples sont devenus plus sages dans les épreuves?
·  Comment Jésus t’a-t-il éprouvé dans les questions financières? (Tu peux répondre silencieusement, si tu veux.)

3. Pourquoi les gens n’avaient-ils pas pris des provisions sur eux - pensez à plusieurs possibilités?
·  200 deniers était deux tiers du salaire annuel d’un homme. Combien est-ce que cette somme fait en notre monnaie actuelle?
·  A combien de personnes pourrait-on servir un repas à cette somme aujourd’hui?

4. Qu’est-ce que nous pourrions apprendre du comportement du petit garçon et d’André dans cette situation?
·  Qu’est-ce que le petit garçon a pensé en offrant ses provisions à André?

5. André croyait-il à un miracle en mentionnant les provisions du garçon (9)? Qu’est-ce qui te fait penser qu’il croyait / qu’il ne croyait pas?
·  Crois-tu que Jésus peut multiplier par 5000 les petites offrandes que tu lui donnes?

6. Pourquoi Jésus n’a-t-il pas fait du pain et du poisson à partir de rien ou même des cailloux, mais plutôt des cinq pains et des deux poissons?
·  Quelle est la différence entre les miracles que Jésus fait et ceux que font les sorciers?

7. Certains théologiens prétendent que le pain s’est multiplié parce que les gens partageaient leurs provisions avec leurs voisins. Qu’est-ce qui dans notre texte montre que cette interprétation est fausse?
·  Pourquoi ce miracle était-il si important que tous les évangélistes ont voulu l’inclure dans leur évangile?
·  Que peuvent signifier les morceaux qui restaient à chacun de nous (12 à 13)?

8. Quelle sorte de souverain les gens ont-ils toujours souhaité?
·  Pourquoi Jésus n’a-t-il pas voulu qu’il soit fait roi bien que, comme fils de David, il fut en fait roi des Juifs?

9. Qu’est-ce que les masses attendent surtout de Jésus de nos jours?
·  Qu’est-ce que tu attends le plus de Jésus aujourd’hui?
·  Qu’est-ce que ce texte signifie pour toi personnellement?

10. Pourquoi Jésus a-t-il dû répéter tous les miracles de l’Ancien Testament?

BONNE NOUVELLE: Lisez les versets 48 à 51. La multiplication des pains parle de Jésus lui-même - comment il est devenu pain de vie. Jésus a dû mourir pour que nous puissions manger le pain de vie, c’est-à-dire l’hostie et vivre éternellement.


samedi 17 juillet 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6, 30-34


Venez à l'écart et reposez-vous un peu

 En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger.

Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

Dans ce passage de l'Évangile Jésus invite ses disciples à s'éloigner de la foule, à faire une pause dans leur travail, à se retirer avec lui dans un « endroit désert ». Il leur enseigne à faire ce qu'il faisait lui : équilibrer l'action et la contemplation, passer du contact avec les personnes au dialogue régénérateur avec eux-mêmes et avec Dieu, dans le secret.

 Petit commentaire

L’enseignement est un service de charité. N’y a-t-il pas de mission plus noble que de partager pour enrichir les autres de ses connaissances ? On voit dans ce texte de Marc que c’est la charité qui pousse Jésus à enseigner. Au départ, il y a le besoin légitime de repos : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. ». Mais, devant la soif de Vérité de la foule, Jésus se laisse émouvoir : Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Jésus s’oublie lui-même, passe outre la fatigue, et se mit à les enseigner, Marc spécifiant même longuement. Jésus a pris le temps, tout le temps nécessaire, gratifiant son enseignement du sceau du plus de l’amour. À la limite de ses capacités physiques, il continue de donner, de se donner, pour étancher la soif de connaissance de Dieu de son auditoire.

 Il faut reconnaître que le moment de repos de Jésus avec les apôtres fut de courte durée car les gens, les voyant partir, les précédèrent à pied à l'endroit où ils devaient débarquer. Mais Jésus ne se fâche pas avec les foules qui ne lui laissent aucun répit. Voyant les gens abandonnés à eux-mêmes, « comme des brebis sans berger », il est « saisi de pitié » et se met « à les instruire longuement ».

 Ceci signifie qu'il faut être prêt à interrompre même le repos mérité, devant une situation de grave nécessité du prochain. On ne peut par exemple abandonner à elle-même ou placer dans un hôpital une personne âgée qui est à notre charge, pour passer ses vacances sans être dérangé. On ne peut oublier toutes les personnes qui n'ont pas choisi la solitude mais la subissent, et pas pour quelques semaines ou quelques mois mais peut-être pour toute la vie. Ici également, un petit conseil pratique : regarder autour de soi et voir si l'on ne peut pas aider une personne à se sentir moins seule dans la vie, à travers une visite, un coup de téléphone, l'invitation à nous rejoindre un jour sur le lieu de nos vacances : quelque chose, en somme, que le coeur et les circonstances nous suggèrent.

Prière d’évangile

                           Seigneur, tu as invité tes apôtres

                         à prendre un peu de repos au désert,

                                       car, dit Marc,

                   ``on n’avait même pas le temps de manger``.

                                   Aujourd’hui encore,

                              nombreux sont les apôtres,

                        les mères de familles, les travailleurs,

                                    les responsables……

                             qui n’ont pas le temps de manger.

                        Tu les invites à se reposer…..au désert.

                                     Parce qu’au désert

                                on trouve le calme et l’infini,

                                    comme, de nos jours,

                                      dans un monastère.

                            Seigneur, emmène-moi au désert,

                                  là où tu parles au cœur.

 

samedi 10 juillet 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6, 7-13

Envoi des Douze continuant la mission de Jésus

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. 

Petit commentaire

 Tout disciple du Christ est appelé à transmettre chez lui et autour de lui les richesses qu’il a reçues. Il revient à chaque baptisé de discerner de quelle manière il saura le mieux répondre à cet appel.

 Jésus envoie ses disciples en mission, deux par deux, pour répandre sa parole, mais leur dit de ne rien emporter avec eux pour le voyage. Ils devaient compter sur la gentillesse et l'accueil des personnes rencontrées.

 Ses instructions indiquent qu'ils doivent rester concentrés sur ce qu'ils doivent faire. Tout ce qu'ils feraient proviendrait de Jésus et le pouvoir de rester concentré sur la mission et d'avoir du succès ne vient que de Jésus qui les a envoyés. Quand les disciples sont envoyés en mission, c'est pour prendre la mission de Jésus, et il n'y a qu'une seule mission, établir le règne de Dieu. Comme Jésus, les disciples rencontreront la résistance mais ils rencontreront aussi le succès quand ils rencontrent ceux avec la foi. C'est une pensée géniale que Jésus nous confie sa mission. Avec notre propre pouvoir et notre talent, nous pouvons faire peu; avec l'autorité avec laquelle Jésus investit ses disciples, nous pouvons faire beaucoup. (Liturgie vivante, p.170)

 Questions

 
1- Qu'est-ce que Jésus change en toi et à travers toi?

2- Participez-vous à la mission en tant que disciple de Jésus?

3- Quel point de la mission des apôtres est plus important pour nous aujourd'hui? Pourquoi?

4- Quelles sont les trois choses que Jésus a faites? Qu'apprenez-vous de ces choses?

5- Utilisez vos propres mots pour l'exprimer. Que penses-tu de cela? Est-ce ainsi que vous choisiriez de partir en voyage?

6-  Quels vêtements les disciples peuvent-ils porter? Qu'est-ce que Jésus a dit à propos des vêtements de rechange?

7-Que doivent faire les disciples? Quand doivent-ils le faire?

8- Utilisez vos propres mots pour l'exprimer. Certaines personnes n'écoutaient pas. Que pourraient penser ces gens quand ils ont vu les disciples faire cela?

9- Qu'ont fait les disciples? De quoi enseignaient-ils?

10- Qu'ont fait les disciples? Quel était le résultat?

 


vendredi 9 juillet 2021

Le conte de l’anneau de sagesse

 Tout est mouvement permanent : nos émotions, le temps, les aléas de la vie, les saisons, la pluie et le beau temps… Ainsi va la vie, qui nous berce tout le long de notre existence. Cette vie qui nous fait vivre des montagnes russes ; des ascenseurs émotionnels, des hauts et des bas. Comment ne pas perdre pied et garder le cap quand la vie nous en fait voir de toutes les couleurs ?

Alors, pour les jours où l’horizon se bouche et où notre moral vacille, j’avais envie de vous faire (re)découvrir cette merveilleuse légende perse. Un conte qui, comme tout conte, existe sous de multiples variantes, plus ou moins longues. Parfois, vous la trouverez aussi sous le nom de la “légende de l’anneau du Roi Salomon”.

J’ai choisi d’emprunter la version partagée par Bulles de Légèreté. ni trop longue, ni trop courte pour en saisir tout le message.

 Le conte de l’anneau de sagesse

 Un roi s’adressa aux sages de sa cour : « je me
fais faire une très belle bague, sertie d’un diamant magnifique. Je voudrais y faire cacher, à l’intérieur, un message qui me serait utile dans une situation désespérée. Il doit être très court afin qu’il puisse se cacher sous le diamant. »

C’étaient tous des hommes sages, de grands érudits ; ils étaient capables d’écrire des grands traités. Mais il fallait trouver un message de pas plus de deux ou trois mots, qui puisse l’aider dans une situation désespérée…Ils réfléchirent, se penchèrent dans leurs livres, mais ne purent rien trouver.

Le roi avait un vieux serviteur qu’il considérait presque comme son père avant d’être le sien. La mère du roi était morte très tôt et c’était ce serviteur qui l’avait élevé ; aussi n’était-il pas considéré comme un domestique. Le roi avait un immense respect pour lui.

Le vieil homme lui dit : « Je ne suis pas un sage, ni un savant, ni un érudit ; mais je connais le message – car il n’y en a qu’un. Personne parmi ces gens ne peut te le donner, seul un mystique, un être réalisé peut te le confier. Durant ma longue vie au palais j’ai rencontré toutes sortes de gens, et même une fois un mystique.

C’était aussi un invité de ton père et je fus mis à son service. Alors qu’il partait, dans un geste de reconnaissance pour tous les services rendus, il me donna ce message. » Et il l’écrivit sur un petit bout de papier, qu’il plia et donna au roi en disant :« Ne le lis pas. Garde-le caché dans la bague. Ne l’ouvre que lorsque tout le reste aura échoué, quand il n’y aura plus aucun espoir. »

Ce moment arriva vite. Le pays fut envahi et le roi perdit son royaume. Pour sauver sa vie, il s’enfuit à cheval, poursuivi par les cavaliers ennemis. Il était seul et ils étaient nombreux. Il arriva à un endroit où le chemin s’arrêtait. C’était une voie sans issue ; une falaise surplombant une profonde vallée. Y tomber marquerait sa fin mais il ne pouvait plus faire demi-tour, l’ennemi était là, il entendait déjà le bruit de sabots de leurs chevaux. Il ne pouvait avancer, il n’y avait aucune autre issue…

Soudain il se souvint de la bague. Il l’ouvrit, sortit le papier sur lequel était écrit un petit message d’une immense valeur ; C’était tout simplement :« Ceci aussi passera ».

Un immense silence descendit sur lui alors qu’il lisait cette phrase,« Ceci aussi passera » et c’est ce qui arriva. Tout ne fait que passer ; rien n’est permanent en ce monde.

Les ennemis qui le poursuivaient avaient dû se perdre dans la forêt, avaient dû se tromper de chemin ; peu à peu le son de leurs sabots disparut. Le roi fut immensément reconnaissant envers son serviteur et envers le mystique inconnu. Ces paroles se révélèrent miraculeuses.

Il replia le papier, le remit dans la bague, rassembla à nouveau ses armées et reconquit son royaume. Le jour où il entra victorieux dans la capitale, il y eut une immense célébration dans toute la ville, de la musique, de la danse. Il se sentait si fier de lui.

Le vieil homme qui marchait à côté de son char, lui dit :«C’est encore le bon moment de relire ton message. »

« Que veux-tu dire, lui répondit le roi, à présent je suis victorieux, le peuple m’acclame, je ne suis pas désespéré et je ne suis pas dans une situation sans issue. »

Le vieil homme dit, « Écoute ce que m’avait dit le saint homme :ce message n’est pas seulement fait pour le désespoir mais aussi pour le bonheur ; pas seulement pour la défaite mais aussi quand tu es victorieux ;pas seulement quand tu es le dernier, mais aussi quand tu es le premier. »

Et le roi ouvrit l’anneau et lu le message : « ceci aussi passera.» Et soudain la même paix, le même silence, au milieu de la foule triomphante, qui faisait le fête et dansait…Mais sa fierté avait disparu. Tout passe.

Il invita son vieux serviteur à monter sur le char et à s’asseoir à ses côtés.

Il lui demanda :« Y a-t-il quelque chose de plus ? ceci aussi passera…ton message m’a été immensément salutaire.

Le vieil homme répondit :« La troisième chose qu’a dite le saint homme c’est : Souviens-toi, tout passe. Toi seul subsistes ; tu demeures à jamais en tant que témoin. » Tout passe, mais vous persistez. Vous êtes la réalité, tout le reste n’est qu’un rêve. De beaux rêves, des cauchemars…Peu importe, ce qui importe c’est celui qui est conscient du rêve.

L’unique réalité, c’est le témoin.

 https://solen-lombard.fr/cela-aussi-passera-un-conte-perse-plein-de-sagesse/

mercredi 7 juillet 2021

LES 2 AMOURS DE PETITES HIRONDELLES AUTEURE : Corine Demany

Il était une fois, deux petites hirondelles inséparables au royaume des oiseaux. Elles étaient libres et insouciantes, unie comme le peuvent être les deux meilleures amies du monde.

Leur jeu préféré était de s’élancer élégamment dans l’atmosphère en criant, afin de dessiner au crayon noir et blanc de magnifiques arabesques dans le ciel immense.

Elles volaient très haut dans l’air tout en se souriant et leurs gracieuses silhouettes étaient semblables à des notes de musique que l’on aurait posées sur une partition. Parfois, elles formaient une ronde en se tenant par le bout des ailes, légères tel du coton, puis se laissaient griser par le vent. Elles tournaient jusqu’à l’ivresse en riant, et de les voir toutes deux s’amuser dans les cieux était un enchantement. Elles coulaient des jours heureux, ainsi donc passait le temps…

Les deux petites hirondelles étaient très gentilles et aimaient rendre service. Tantôt en apportant des miettes de pain à une hirondelle âgée, tantôt en prenant grand soin du petit d’une jeune maman, ou bien encore en se rendant à  la chasse aux vers pour un convalescent.

Tous les appelaient des amours d’hirondelles et leur bonne réputation parvint aux oreilles du roi des oiseaux. Un jour, celui-ci les convoqua en son grand nid afin de leur parler. En fait, il voulait les mettre à l’épreuve afin de tester la solidité de leur dévouement.

Il leur dit : “cui-cui, mes chères enfants, cui-cui, ouvrez grandes vos oreilles ! J’ai, par mégarde, laissé tomber sur la terre la clé de l’horloge du temps. Je suis désolé par cette histoire car le printemps ne pourra pas se faire. Vous devez absolument la retrouver et revenir immédiatement.

Nous n’avons que très peu de temps, allez mes chères enfants, partez à sa quête sur le champ. Surtout n’oubliez pas votre mission en cours de route ! J’offrirais une belle récompense à celle qui me rapportera la clé la première.

Les petites hirondelles ne savaient pas trop par où commencer car elles n’avaient pas eu beaucoup de renseignements. Elles comprenaient bien que c’était très urgent et qu’elles ne devaient pas se détourner de leur objectif.

Alors, afin de multiplier leurs chances, elles se sont concertées :

“Ma douce amie, si tu es d’accord, partageons la terre en deux continents. Je volerais sur le nord en pensant très fort à toi. Je te souhaite bonne chance et bon voyage, que la meilleure gagne.

“Je suis d’accord et je te remercie. Je volerais sur le sud en pensant très fort à toi. Amie, je te souhaite pleins de merveilleuses aventures, que la meilleure gagne !”.

Elles se sont embrassées en pleurant puis elles sont parties chacune de leur côté.

Elles étaient très courageuses et ont volé par tous les temps. Elles ont d’abord fouillé les océans et ce n’était pas facile du tout.

En chemin, l’une d’entre elle a fait connaissance avec un petit dauphin triste qui avait perdu sa maman. La petite hirondelle a tout de suite pris le petit sous son aile en le réconfortant. Puis ils sont tous deux partis confiants à la recherche du parent.

Ils ont cherché pendant longtemps avec l’aide, bien sûr, de tous les animaux de l’océan. La petite hirondelle parlait un langage universel et c’était vraiment très pratique pour faire avancer les recherches. Elle tenait bonne compagnie au petit et le rassurait souvent en l’embrassant. Elle parlait sans arrêt de son amie la douce hirondelle et lui contait ses mérites, en ajoutant de temps en temps : “Haaaa si tu la connaissais ! Tu sais, elle mérite vraiment la récompense !”.

Puis, au bout d’un très long périple, ils ont enfin retrouvé la maman dauphin. Celle-ci attendait son fils depuis plus d’un an et les retrouvailles ont été très émouvantes. Elle a remercié mille fois l’oiseau et le ciel, et lui a dit en souriant : “Tu es vraiment un amour d’hirondelle, rentre vite le roi t’attend !”.

Ainsi, sur le continent Africain, la deuxième petite hirondelle entreprenait de nombreuses recherches. Elle voyageait en compagnie du vent et elle était infatigable.

En chemin, elle a fait la connaissance d’une gazelle blessée. Celle-ci s’était brisée une patte et ne pouvait plus marcher. Sans réfléchir, elle a tout de suite décidé de s’occuper de la malade immédiatement.

Elle l’a aidé à s’installer confortablement, vu son état, dans une petite caverne – histoire d’être à l’abri des prédateurs et des feux de brousse.

Chaque jour, la courageuse petite hirondelle parcourait des kilomètres afin de ramasser de l’herbe pour nourrir suffisamment sa protégée.

Souvent le soir pour passer le temps, elle contait à la gazelle ses aventures vécues avec sa grande amie l’hirondelle. Elle disait : “Haaaa, si tu la connaissais ! Tu sais, elle mérite vraiment la récompense !”.

Au bout de quelques mois, la gazelle a retrouvé forces et vitalité. Elle a mille fois remercié l’oiseau et lui a dit en souriant : “Tu es vraiment un amour d’hirondelle, rentre vite le roi t’attend !”.

Elles se sont alors retrouvées toutes les deux au royaume des oiseaux. Cela faisait vraiment plaisir à voir ! Puis elles se sont rendues chez le roi, la tête basse car elles n’avaient pas retrouvé la clé.

Le roi leur dit : “Cui-cui, relevez la tête mes chères enfants, cui-cui ! La clé est sans importance car elle n’existe pas. Je suis, bien au contraire, ravi de vous revoir. Vous pouvez être fières de vous ! On m’a narré vos nobles aventures sur la terre ! Vous êtes vraiment des amours d’hirondelles et méritez toutes deux une récompense”.

Je vous fais chevalières de la légion d’honneur des oiseaux ! Dorénavant, vous serez chargé d’annoncer le printemps ensemble et d’un même cœur. Soyez les dignes messagères de l’amour universel et répandez-le sur la terre partout où vous irez …

Fin

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dimanche 4 juillet 2021

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 6, 1-6.

 Jésus n'est pas accepté dans son pays

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d'origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés  d'étonnement, disaient : " D'où cela lui vient-il? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie  et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon?

Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous? Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : " Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. Et là, il ne pouvait accomplir aucun miracle; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s'étonna de leur manque de foi.

 Alors, Jésus parcourait les villages d'alentour en enseignant.

Prophètes malgré tout!

 La parole de Dieu fait son chemin, malgré les résistances et les limites de celui ou celle qui la partage.

 Généralement, les habitants d’un même village se connaissent tous. C’était le cas à Nazareth. Tout le monde connaissait Jésus. Malheureusement ses concitoyens se sont limités à l’apparence; ils n’ont pas vu la puissance de Dieu en lui. Pour eux, il n’était pas différent des autres habitants du village. Il était le fils du charpentier. Il en est de même pour nous. Notre vie peut sembler ordinaire au point de ne pas voir Dieu dans les événements, dans les actions ou les paroles des autres. Alors nous menons notre vie comme si de rien n’était. Nous ne devons pas sous-estimer l’action de Dieu dans notre vie quotidienne. Nous devons être attentifs aux miracles que Dieu opère. En Jésus Dieu se fait proche de nous. Il pose sur chacun, chacune de nous son regard miséricordieux. Il se présente à nous comme Seigneur et Sauveur. Il faut pour cela, lui ouvrir nos yeux et notre cœur. Qu’en est-il pour moi? Est-ce que j’accepte Jésus comme le Fils de Dieu? Comme celui qui m’indique le véritable chemin menant à la vraie vie? Est-ce je suis disposé à entendre la parole de Dieu? Est-ce que je préfère aller voir ailleurs parce que ses paroles à lui me dérangent dans ma conception de la vie ou dans mes projets personnels?

Seigneur, augmente notre foi.

 Prophètes à la suite de Jésus

 Je prends le temps de m’émerveiller de la beauté de la nature. Je partage avec d’autres personnes en quoi cette beauté me révèle la présence de Dieu.

 Je prête une attention particulière aux gens que je croise sur ma route pour découvrir en eux une parole du Seigneur.

vendredi 2 juillet 2021

Magali, la petite crevette rose - Conte pour enfant Par Sabine D'Halluin

 


Il existe dans la mer, tout au bord, une petite crevette qui s’appelle Magali.

Elle est la plus jolie des crevettes roses avec ses antennes très fines et ses yeux noirs en têtes d’épingles. Elle habite avec ses frères et sœurs dans un creux de rocher caché derrière un rideau d’algues. Jamais elle n’est passée de l’autre côté : elle est trop petite !

En attendant de grandir, elle écoute ses frères lui raconter la haute mer : il y a les vagues et la houle qui vous emportent et vous bousculent. Comme c’est amusant de nager dedans ! Si on monte assez haut, on peut même voir le ciel si bleu…

Sur le fond doux de sable, les crevettes courent entre des rangées de coquillages de toutes les formes et de toutes les couleurs : les bigorneaux, les moules, les coques, les petits roses et les couteaux. Elles jouent à cache-cache avec les bancs de poissons argentés et dansent avec les bébés crabes. La nuit le plancton étincelle comme des milliers d’étoiles.

Magali n’a qu’une envie : aller voir derrière le rideau d’algues ! Mais elle est gardée par sa nounou : une huître si vieille que l’on ne fait pas la différence entre sa coquille et le rocher sur lequel elle est collée ! Elle aussi lui raconte la mer : les tempêtes, les crabes féroces, les poissons gourmands, les filets des enfants…Tous les dangers qui l’attendent si elle franchit le rideau.

Magali s’ennuie dans son trou de rocher. Elle se met à rêver, rêver si fort qu’un jour…Tandis que sa nounou s’est refermée pour la sieste, Magali se glisse derrière les algues brunes… Et s’aventure sur le sable doré…Tout est si beau ici, si clair, si nouveau ! Elle voit une étoile de mer qui zigzague et la suit jusqu’à un arbre de corail jaune. Des centaines de chapeaux chinois sont collés tout autour : une vraie collection ! L’étoile a disparu. Magali est entourée d’algues fines et vertes :

« Ce sont les cheveux des bébés sirènes, pense Magali, peut-être vais-je en voir une ».

Quelque chose brille dans un trou, c’est sûrement un trésor. Magali s’approche et trouve un magnifique morceau de verre bleu. Elle veut le prendre mais soudain, un énorme poisson surgit devant elle. Il a sa grosse gueule ouverte, prête à la gober. Magali est coincée, impossible de se sauver ! Elle ferme les yeux très fort et dit au revoir dans son cœur à sa bonne vieille nounou mais rien ne se passe, elle n’est pas avalée. Un poisson clown, rayé jaune et bleu, a fait des grosses bulles pour attirer l’attention du gros poisson. Celui-ci, furieux, se met à le poursuivre mais le poisson clown se cache dans les tentacules d’une anémone des mers : sauvé !

Déçu, le gros poisson tourne un peu puis disparaît en faisant une vague bleue. Le beau poisson clown sort de sa cachette et retrouve Magali :

« Tu l’as échappé belle !

- C’est la première fois que je sors, s’excuse Magali, merci de m’avoir sauvée ! »

Depuis, Magali et lui sont devenus amis et sortent ensemble avec la permission de la vieille huître.

FIN

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