mardi 31 mai 2011

Faire le signe de la croix

Le front symbolise l'esprit, le coeur la vie, l'épaule droite l'action dans la justice, et l'épaule gauche la miséricorde qui tempère la justice.
Les trois premiers doigts de la main (pouce, index, majeur) réunis ensemble pour symboliser la Trinité (Un seul dieu en trois personnes : Père, Fils et Esprit Saint); les deux autres doigts évoquent les deux natures distinctes du Christ: véritablement Dieu et véritablement Homme). Le trait d'union entre les hommes et Dieu en quelque sorte.

En faisant le signe de la Croix, le premier geste est un geste qui monte!

Au nom du Père, sur le front, signe et siège de l’intelligence, c'est en référence à Dieu, de la Sagesse, du savoir. Dieu se révèle d’abord comme le Créateur, celui qui fait exister les réalités visibles et invisibles. Dieu est Père parce qu’il enfante la vie.

CONNAÎTRE DIEU!

Au nom du FILS sur le ventre car c’est le lieu de naissance. Le Fils a pris chair dans le ventre de Marie. Dieu s’est fait homme. Dieu est né en humanité, Dieu s’est incarné. C’est aussi proche du cœur car le Fils a révèle amoureusement le Père

Il symbolise le coeur de l’homme.

AIMER DIEU
"Tu aimeras Le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton pouvoir."

Au nom du Saint-Esprit, sur les épaules, car c’est le lieu de la force et de l’équilibre. L’Esprit est la puissance de Dieu au bénéfice de notre humanité. L’Esprit est celui qui permet la communion des coeurs. L’horizontalité de ce geste traverse la verticalité de la relation du Père et du Fils. L’Esprit nous fait traverser la vie du Père et du Fils.

SERVIR DIEU EN SERVANT NOS FRERES!

"Par la charité, mettez-vous au service les uns des autres.
Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse agir."

Le signe de Croix:

Trois personnes un Dieu unique.
Toucher et être touché.
Adoration du Père, action de grâce pour le Fils, supplication à l'Esprit.

Soyons attentifs lorsque nous accomplirons ce signe et d’autres signes aussi: les trois signes de croix de l'Évangile, geste de paix, la croix tracée sur le front d’un enfant, les onctions avec le Saint Chrême en sont quelques exemples.

Front - poitrine - épaule gauche - épaule droite. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen... On le fait sans y prêter attention. Pourtant le signe de croix est un acte magnifique qui recèle de nombreux messages.

Signe de la croix : signe d’amour.
"Personne n’a de plus grand amour que de donner sa vie"

Le signe de croix se termine sur l'épaule droite en disant "Amen!". Le mot Amen est le Oui qui nous engage à suivre le chemin d'Amour de Jésus, à marcher vers nos frères, à accueillir l'Esprit saint.

Associés: Petites Franciscaines De Marie

lundi 30 mai 2011

Faire le signe de la croix

Faire le signe de la croix au début de la prière, que se soit seul ou en groupe, c’est marquer notre appartenance au Dieu Père, Fils et Esprit. Nous signifions que Dieu est inscrit dans notre chair. Depuis que nous sommes baptisés dans la mort et la résurrection du Christ, nous avons Dieu chevillé au corps.

Dieu au corps

Dieu n’est pas une énergie impersonnelle, amis un être de relation. Il nous aime personnellement et nous sommes ses enfants. Il existe selon trois manières d’aimer tout en restant unique. Le Père est tout l’amour donné, Fils tout l’amour reçu, l’Esprit tout l’amour partagé. Ce mystère, nous le confessons par ce rite du signe de la croix.

Au nom du Père, comme un doux baiser sur le front, l’amour créateur qui attire l’intelligence vers les réalités d’en haut. Au nom du Fils, comme une main guérissante sur le ventre, l’amour sauveur qui descend sur la terre pour nous rendre plus humains. Au nom du Saint-Esprit, comme un souffle puissant sur les épaules, l’amour sanctificateur qui travaille à la communion des personnes. Ce signe de la croix n’est pas un geste banal : il unit le ciel et la terre, rassemble l’humain et le divin à ce point central du cœur, transforme nos souffrances en semences pascales.

À chaque fois que nous posons ce geste nous couvrons notre corps, nous l’enveloppons dans l’amour miséricordieux de notre Sauveur.

Pour Édith Stein, si le Christ à choisi la croix, c’est parce qu’elle est le symbole le plus parlant du don : ``Élevé sur la croix, Le Sauveur est visible de loin et pose pour ainsi dire son regard sur toute l’humanité. Les bras écartés : Venez à moi, vous tous… La tête inclinée : obéissance au Père. Le sang qui s’écoule : Personne n’a de plus grand amour.`` (Le secret de la croix, parole et Silence, 1998, p.26)

Associés: Petites Franciscaines De Marie

dimanche 29 mai 2011

Prière

Seigneur, tu nous dis que tu es là, toujours,
Comme tu nous l’as promis, au soir de ta vie.
Tu nous dis que ton Esprit vit en nous,
Que nous ne sommes jamais seuls.
Tu nous invite à demeurer dans ton amour,
À vivre aujourd’hui de ta présence.
Oui, tu es là, dans nos luttes et nos combats,
Pour faire un monde plus juste et plus humain.

Alors, aide-nous à réaliser les rêves que nous portons.
Inspire-nous les paroles et les attitudes
Qui favorisent le respect des personnes et sauvegardent leur dignité.
Viens dans nos maisons, fais qu’elles soient des lieux de paix
Pour développer chez nos enfants l’estime de soi et la confiance.
Inspire-nous des chemins neufs d’évangélisation pour faire croître la foi.
Parfois la morosité et le découragement nous gagnent,
Mais soutiens nos efforts, Seigneur.

Peu importe de savoir de quoi sera fait demain, Seigneur!
Ta présence en nos vies est notre plus grande espérance.
Donne-nous d’en témoigner
Avec douceur et respect, et dans la joie…

Lise Hudon-Bonin

Prions en Église 29 Mai 2011

samedi 28 mai 2011

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 15-21

"Je ne vous laisserai pas orphelins``

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : `` Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c'est l'Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous, et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui.``

Commentaire

Nous ne sommes pas abandonnés sur la terre. Voilà une affirmation qu’il nous faut tenir. Dieu a assumé notre vie. Il nous invite à l’appeler `` Père ``. Voilà ce que l’Esprit nous révèle, lui le Défenseur et l’artisan de toute vérité. Jésus fait donc une promesse importante. La fidélité est signe de l'amour de Jésus pour ses disciples. Si les disciples lui restent fidèles, son Père leur enverra le Défenseur, l’Esprit-Saint aussi appelé Esprit de Vérité qui leur permet de rester fidèles à ses commandements. Il continuera de veiller sur eux comme Jésus l’a fait pendant les trois années qu’ils ont passées ensemble. Il nous fera vivre cette merveilleuse vérité que Tu nous révèles : nous ne formons tous qu’une grande famille réunie dans l’amour. `` Je suis en mon Père, vous êtes en moi et moi en vous.``

Piste de réflexion

Qu'est-ce qu'un Défenseur?
Qui est-il cet Esprit, à travers les textes de la messe de ce dimanche ?

jeudi 26 mai 2011

Salutation à la Vierge Marie

Salut, Marie, Dame Sainte,
Reine, sainte mère de Dieu,
Vous êtes la Vierge devenue l’Église :

Choisie par le très saint Père du Ciel,
Consacrée par lui comme un temple
Avec son Fils bien-aimé et l’Esprit Paraclet;

Vous en qui fut et demeure
Toute plénitude de grâce
Et Celui qui est tout bien.

Salut, Palais de Dieu!
Salut, Tabernacle de Dieu!
Salut! Maison de Dieu!

Salut, Vêtement de Dieu!
Salut, Servante de Dieu!

Et Salut à vous toutes, saintes Vertus,
Qui, par la grâce
Et l’illumination de L’Esprit-Saint,
Êtes versées dans le cœur des fidèles,
Vous qui, d’infidèles que nous sommes,
Nous rendez fidèles à Dieu!

Saint François D'Assise

mercredi 25 mai 2011

JE VOUS SALUE, MARIE.

- Je te salue, je te reconnais. Il y a un lien entre toi et moi, je te nomme par ton nom. Nous avons quelque chose en commun, un peu comme tous ceux qui partagent le même chemin, comme les marcheurs de Dieu, comme les pèlerins de la paix, comme des serviteurs de Dieu. N’est-ce pas déjà par là que tu es image de toute l’Eglise ?

- Marie : ton nom qui veut dire à la fois « Dame », femme importante (alors que toi-même tu te veux simplement au service du Seigneur, mais Dieu élève les humbles) et aussi « celle qui voit », qui perçoit en profondeur le sens des choses. N’est-ce pas justement là ta grandeur, dans cette perception de la vraie échelle des valeurs aux yeux de Dieu ? Et ce nom (en prénoms simples, dérivés ou composés) me met en communication, en communion avec tant d’autres, hommes et femmes…

- Pleine de grâce, pleine de beauté : ce qu’il y a de beau en toi, ce qui est courant de vie, de vie divine qui passe par toi, qui rayonne en toi.

- Le Seigneur est avec toi : comme l’ange, je reconnais et j’exprime que Dieu est présent dans ta vie, comme il l’était pour Moïse, pour Jérémie, comme Jésus l’annonce pour ses disciples à la fin de l’évangile selon saint Matthieu.

- Tu es bénie entre toutes les femmes : Elisabeth te l’a dit, à toi, l’humble servante, mais je le crois aussi : tu es choisie, comme nous le sommes tous, par l’amour de Dieu, qui espère une réponse et une action, selon nos circonstances particulières de vie. Toi, tu as entériné ce choix, avec toutes les conséquences qui pouvaient en découler, et par là, tu es première parmi nous.

- Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni : tu l’as porté et mis au monde, lui, le Béni. Et nous pouvons, comme toi, Image de l’Eglise, continuer à le mettre au monde.

- Sainte Marie : c’est par tout ce qui précède que tu es sainte, que tu vis de Dieu, que tu participes à sa sainteté. « Tous les âges te diront bienheureuse. »

- Mère de Dieu : pour moi, Jésus n’est pas seulement homme : Dieu se montre, se révèle, se rend présent en lui.

- Prie pour nous : ce n’est pas toi qui serais comme une déesse, accordant arbitrairement telle ou telle faveur, mais c’est dans la communion des saints que je m’adresse à toi (comme quand quelqu’un dit : « Je prie pour toi » ou « Je prie avec toi »), et, à propos de communion, ce n’est pas que pour moi que je prie, c’est « pour nous ».

- Pauvres pécheurs : nous reconnaissons nos limites, nos faiblesses, nos besoins d’aides pour pouvoir répondre à l’amour de Dieu. Mais, au fond, si nous sommes pauvres, ne sommes-nous pas déjà en route vers la première béatitude ?

- Maintenant et à l’heure de notre mort : en ce moment-ci, qui est le plus important, puisque c’est le seul sur lequel nous ayons prise, et aussi à ce moment essentiel qu’est la fin de notre vie sur la terre.

- Amen : oui, tout cela, c’est important pour moi, pour nous !

Christian Deduytschaever15.8.06 Prière


lundi 23 mai 2011

Quand fêtons-nous la Vierge Marie ?

Par son parfait consentement aux œuvres de Dieu en elle et en son Fils, Marie est le modèle achevé de notre participation à la liturgie. Elle est entrée dans la Gloire depuis son Assomption, et nos célébrations nous la font rejoindre, car la liturgie de la terre participe déjà à la liturgie céleste. Les fêtes de Notre Dame, au long de l’année liturgique, sont les suivantes :
8 décembre : Solennité de l’Immaculée Conception de Marie ;
1er janvier : Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu ;
11 février : Mémoire facultative de Notre Dame de Lourdes ;
25 mars : Solennité de l’Annonciation du Seigneur à Marie ;
31 mai : Fête de la Visitation de la Vierge Marie ;
Samedi de la 3e semaine après la Pentecôte : Mémoire facultative du Cœur Immaculé de Marie ;
16 juillet : Mémoire facultative de Notre Dame du Mont Carmel ;
5 août : Mémoire facultative de la dédicace de la basilique Sainte-Marie Majeure à Rome
15 août : Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie ;
22 août : Mémoire de la Vierge Marie, Reine ;
8 septembre : Fête de la Nativité de la Vierge Marie ;
15 septembre : Mémoire de Notre Dame des Douleurs ;
7 octobre : Mémoire de Notre Dame du Rosaire ;
21 novembre : Mémoire de la Présentation de la Vierge Marie.

samedi 21 mai 2011

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 1-12

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : “Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : ‘Je pars vous préparer une place’ ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin.” Thomas lui dit : “Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ?” Jésus lui répond : “Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.” Philippe lui dit : “Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit.” Jésus lui répond : “Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père “Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c’est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres oeuvres. Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des oeuvres. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père.``

Je réfléchis !

1- Pourquoi les disciples sont-ils bouleversés ? À quel moment de l’histoire de Jésus ce texte se situe-t-il ?
2- Que leur répond Jésus pour qu’ils n’aient plus peur ?
3- Quelle est la réaction de Thomas ?
4- Est-il normal que les disciples ne sachent pas encore où va Jésus ? Pourquoi ?
Que dit Jésus de lui-même ?
5- Te rappelles-tu la phrase commençant aussi par « moi, je suis….. » que nous avons lue dimanche dernier ?
6- Quel est le chemin pour aller au Père ?
7- Que signifie `` passer par Jésus `` ?
8- Comment reconnaît-on celui qui croit en Jésus ?
9- Quelle est la Bonne Nouvelle de ce dimanche ?

Commentaire

Jésus est le chemin qui nous conduit vers le Père, c'est le seul chemin, il n'y en a pas d'autre. Le chemin répondit Jésus, c’est moi, parce que Je suis La Vérité et La Vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. Le Seigneur se présente Lui-Même comme étant le Chemin : en écoutant ses Paroles et en se confiant en Lui, on ne peut pas se tromper. Il nous mène surement à Dieu et au vrai bonheur. La voie que je dois suivre ne peut être trouvée qu’en m’engageant sur ce chemin-là. Le chemin du Christ n'est pas une route ni difficile à trouver, il se trouve tout simplement dans nos cœurs, il suffit de l'accepter sincèrement comme notre sauveur personnel et Seigneur. Mais cela ne s'arrête pas là, au contraire, votre nouvelle vie en Christ va commencer !
Et au bout de ce chemin il y a la vie éternelle !

Petits jeux

1-Colorie le mot Père dans ce texte d’Évangile. Combien de fois le trouves-tu ?

2- Le serviteur mystère

Mon premier est un ordre donné à quelqu’un avec le verbe ``dire``
Mon deuxième, c’est ce que tu dis quand le médecin t’examine la gorge.
Mon troisième, c’est quelque chose de creusé.

Mon tout est un chrétien qui a reçu une mission spéciale de l’Église pour servir ses frères. Au premier siècle, il y a eu Parménas, Timon et les autres, aujourd’hui Jean-Louis, Olivier ou Sébastien … et tant d’autres!

3- As-tu ton GPS ?

Reconstitue cette phrase importante du texte :

Moi, je suis le ________ , la _________et la ________ ; personne ne va vers le ____________ sans ____________ par moi.

Solutions 1- : 13 fois
Solutions 2- : un diacre (dis, Aaaa, creux).
Solutions 3- : Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.

Source : Les Catholiques de Bruxelles + Prions en Église Junior + WEB


mercredi 18 mai 2011

Sainte-Marie, Mère de Dieu

Sainte-Marie, Mère de Dieu,
Garde-moi un cœur d’enfant,
Pur et transparent comme une source.

Obtiens-moi un cœur simple,
Qui ne savoure pas les tristesses,
Un cœur magnifique à se donner,
Tendre à la compassion;
On cœur fidèle et généreux,
Qui n’oublie aucun bien
Et ne tienne rancune d’aucun mal.

Fais-moi un cœur doux et humble,
Aimant sans demander de retour,
Joyeux de s’effacer dans un autre cœur
Devant ton divin Fils.

Un cœur grand et indomptable,
Qu’aucune ingratitude ne ferme,
Qu’aucune indifférence ne lasse.

Un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
Blessé de son amour,
Et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen.

(Léonce de Grandmaison, s.j)

lundi 16 mai 2011

Si Dieu était un arbre

Si Dieu était un arbre, il ne serait certainement pas un chêne, puisqu’il est venu briser en nous les chaines du péché. Il ne serait pas non plus un saule pleureur car l’espérance de Pâques demeure la plus forte, même face aux drames de la vie. Il ne serait pas noyer, car il veut tous nous sauver en nous faisant traverser les eaux baptismales pour nous donner sa vie.

Si Dieu était un arbre, il serait peut-être un cyprès parce que `` si près de toi, mon Dieu ``… Ou bien peut-être un bouleau, car il n’a pas fini son travail de Créateur ! Il pourrait être du houx puisqu’on le met dans la crèche et sur la table de Noël, pour nous rappeler pourquoi on fait la fête. Si Dieu était un arbre, il pourrait se faire platane, car il a envie de rentrer en nous, même si nous on n’a pas trop envie de rentrer dans lui. Il pourrait s’agir d’un hêtre, puisque Dieu veut nous faire cadeau de son Être. Si Dieu était un arbre, il serait sans doute aussi un peuplier, capable de remuer et de brasser le grand vent de l’Esprit. Peut-être aussi un beau sapin, roi des forêts et roi de l’univers ?

Si Dieu était un arbre, il serait un épicéa, pour donner, comme le sel, un peu de saveur à ta vie. Dieu pourrait aussi se dire frêne, pour t’aider à ralentir, à faire silence, à contempler ce qu’il a fait de beau et de grand. Si Dieu était un arbre, il serait sans doute pin, car Jésus nous l’a bien dit : « Prenez, mangez ce pain, c’est mon corps livré pour vous ! » Il serait sans doute un pin parasol pour nous couvrir des rayons lumineux du soleil de Pâques !

Vous pouvez voir ce texte de Xavier Cormary (prêtre) tout en musique et en diaporama réalisé par Geneviève C. La chanson : Il faut une fleur pour faire le monde, Les Poppys pour ceux et celles qui ont Itunes vous retrouver cette chanson et l’acheter pour 0.99$.

dimanche 15 mai 2011

Prière

Tu es, Seigneur Jésus, le vrai berger,
Celui qui nous comble de tout bien,
Qui nous protège et nous réconforte
Au moment de l’épreuve.
Dresse pour nous la table de ta parole
Pour que nous trouvions auprès de toi
Grâce et bonheur qui illuminent nos jours.

Tu es, Seigneur Jésus, le vrai Berger
Qui part à la recherche de toute brebis égarée
Et qui panse les plaies de toutes celles qui sont blessées.
Regarde, Seigneur, avec tendresse et amour
Les foules immenses qui, telles des brebis errantes,
N’ont ni pasteur pour les guider
Ni bergerie pour les accueillir et les abriter.

Tu es, Seigneur Jésus, le vrai berger,
Celui qui nous réconcilie et nous rassemble.
Fais que, au-delà de nos appartenances ethniques et de nos credos,
Nous formions un seul peuple,
Animé par la vie en abondance
Que tu tiens de ton Père qui nous aime
Et que tu sèmes en nos cœurs
Par le souffle de ton Esprit.

Jean-Pierre Prévost
Prions en Église mai 2011

samedi 14 mai 2011

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10, 1-10

Jésus est la porte et le bon berger

Jésus parlait ainsi aux pharisiens : “Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Il les appelle chacune par son nom puisqu’elles sont à lui, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus.” Jésus employa cette parabole en s’adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu’il voulait leur dire. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : “Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance.”

Je réfléchis !

1- Qui est le vrai berger ? A quoi le reconnaît-on ?
2- Et les brebis, qui représentent-elles ?
3- Que signifie `` écouter la voix du bon berger `` dans notre vie ?
4- A qui le bon berger doit-il faire face ? Que représentent-ils ? Comment pénètrent-ils dans l’enclos des brebis ?
5- Qu’est-ce qui montre que les brebis et le bon berger sont dans une relation de confiance ?
6- Que veut dire Jésus lorsqu’il dit ``je suis la porte `` ?
7- Pourquoi Jésus, le bon berger, est-il venu ?
8- Qu’est-ce que cette vie donnée en plénitude ?
9- Dans ce passage,
A) Qu’est-ce que je découvre de Jésus ?
B) Qu’est-ce que je découvre du désir de Dieu ?
C) Qu’est-ce que je découvre de la relation entre les hommes et Dieu ?
D) Qu’est-ce que je découvre de l’Église ?

Commentaire du texte

Deux images se recouvrent et se complètent dans l'évangile de Jean (chap. 10). Celle du berger et celle de la porte. Jésus est le berger ; il appelle chaque brebis par son nom. Celles-ci reconnaissent sa voix. Jésus est la porte ; celui qui passe par cette porte est sauvé ; il peut aller et venir et trouver la vie en abondance. Quand tu vois un troupeau de moutons, tu as l’impression qu’ils se ressemblent tous. Mais un vrai berger regarde ses moutons d’une tout autre façon. Le vrai berger est celui qui rassemble le troupeau qui a le souci de chacune de ses brebis, toutes égales à ses yeux. Il est attentif aux brebis blessées, infirmes ou égarées, car elles sont plus vulnérables, plus fragiles. Jésus est attentif à chaque personne. Il connaît chacun, son nom, ses qualités, ses problèmes. Il se rend compte tout de suite que s’il manque un agneau ou si une brebis est malade, le son de sa voix suffit à rassurer le troupeau. Jésus utilise la même image que dans le psaume, il se présente comme un berger. Il nous invite à écouter sa voix et à le suivre. Il marche devant pour nous guider vers le vrai bonheur. Aujourd’hui, le Christ frappe à la porte de notre cœur. Nous avons le choix de lui ouvrir et de le laisser entrer dans notre vie. Mais, nous pouvons aussi le laisser frapper et ne pas lui ouvrir.

À toi de jouer

C’est ton prénom qui compte

Il y a autant de joueurs qu’on veut, et leurs prénoms sont la clé de ce jeu. Face aux joueurs, un meneur de jeu (ou deux meneurs qui se relaient) indique des gestes à faire (``Ferme un œil``, Lève un bras``,`` Les deux``, ``Tape des pieds``, etc.) Si l’ordre se termine par le prénom d’un joueur, le joueur doit obéir. Si l’ordre est donné sans prénom, ou avec un faux prénom, ou à tous les joueurs en général, personne ne doit faire le geste. C’est plus drôle si le rythme est rapide. Les joueurs qui se trompent sont éliminés. Le dernier qui reste a gagné!

Source: Prions En Église Junior +WEB

jeudi 12 mai 2011

Prière à Marie

MARIE DE TOUS LES JOURS,
Nous t’offrons nos journées ordinaires,
À toi qui vis jaillir l’Extraordinaire
Un jour de ta vie ordinaire…
Tu es là, silencieuse et travailleuse,
Compagne de nos joies et de nos misères,
Jusqu’au jour et à l’heure de la Lumière.
Marie de tous les jours, prie pour nous.

MARIE DU CALVAIRE,
Nous t’offrons la souffrance et la révolte,
Les cris et les pleurs de nos histoires humaines.
Elles rejoignent l’Histoire de ton FILS,
La merveilleuse histoire d’amour du Père,
Tu es là aux heures des ténèbres,
Debout forte et douloureuse dans ta miséricorde.
Marie du Calvaire, prie pour nous.

MARIE DU PARADIS,
Nous t’offrons nos routes cahoteuses
Et nos marches hésitantes,
Nos refus et nos blessures de pèlerins fourbus,
Tu es là devant nous, Notre-Dame de la Route,
Légère et gracieuse, environnée à jamais
De l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit.
Marie de Dieu et Marie du Paradis
Prie pour nous.

Revue Prier
Revue- Notre-Dame Du Cap Mai 2011

mardi 10 mai 2011

Mois de mai, mois de Marie !

Connaissez-vous votre Mère du Ciel : petit questionnaire marial

Ce questionnaire est largement inspiré par le "quizz" publié par les chanoines de Lagrasse.

1. Quel est le fondement de toutes les grandeurs de Notre-Dame?
A. L'Immaculée Conception
B. La Virginité perpétuelle
C. La Maternité divine

2. Pendant quel concile a été proclamé le dogme de la Maternité divine (Marie est Mère de Dieu, Théotokos) ?
A. Le concile de Trente (1545-1563)
B. Le concile d'Ephèse (431)
C. Le concile Vatican I (1869-1870)

3. Quel Pape a proclamé Marie "Mère de l'Église" ?
A. Benoît XV
B. Pie XI
C. Paul VI

4. La devise de Jean-Paul II, "Totus tuus", lui a été inspirée par :
A. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
B. Saint Paul
C. Saint Bernard

5. La consécration mariale selon Saint Louis-Marie Grignion de Montfort est une consécration :
A. à la Sainte Trinité
B. à Marie par Jésus
C. à Jésus par Marie

6. Quel Pape a proclamé le dogme de l'Assomption ?
A. Pie XII
B. Pie XI
C. Pie IX

7. Comment se présente la Sainte Vierge à Bernadette Soubirous lors des apparitions de Lourdes ?
A. Je suis la Mère de l'Église
B. Je suis l'Immaculée Conception
C. Je suis la Sainte Vierge

8. Le dogme de l'Immaculée Conception, proclamé par Pie IX le 8 décembre 1854, signifie:
A. la conception virginale de Jésus
B. la Sainte Vierge n'a jamais commis de péché mortel
C. au premier instant de sa conception la Vierge Marie a été préservée du péché originel

9. On récite la prière de l'Angelus :
A. le matin, à midi et le soir
B. avant les repas
C. avant les Vêpres

10. Le R.P. Emmanuel André (1826-1903), curé de Mesnil-Saint-Loup, a diffusé la dévotion à la Sainte Vierge sous le vocable de :
A. Notre Dame de la Treille
B. Notre Dame de la Sainte Espérance
C. Notre Dame de Bonne Délivrance

Solutions : 1- C. La Maternité divine 2- B. Le concile d'Éphèse (431) 3- C. Paul V1 4- A. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort 5- C. à Jésus par Marie 6- A. Pie XI 7- B. Je suis l'Immaculée Conception 8- C. la Vierge Marie a été préservée du péché originel 9- A. le matin, à midi et le soir 10- B. Notre Dame de la Sainte Espérance

Source : WEB

lundi 9 mai 2011

Comment prie-t-on la Vierge Marie ?

Très tôt vénérée par les premiers chrétiens, Marie, la mère du Christ est l’objet de multiples fêtes, célébrations, formes de prière. Saurez-vous les distinguer ? Répondez à nos dix questions.

Comment est né le culte de la Vierge Marie ? Qui a composé l’hymne Salve Regina ? En quoi consiste la prière du Rosaire ? Au total, voici dix questions pour mieux comprendre le culte de Marie dans la tradition catholique.

1- Quelle prière à la Vierge Marie reprend mot pour mot le texte des Évangiles ?
A) L’Angélus.
B) Le Magnificat.
C) L’Ave Maria.

2- On attribue la composition de l’hymne Salve Regina à :
A) Adhémar de Monteil, l’évêque du Puy en 1080.
B) Saint Bernard.
C) Aucun : l’auteur est incertain.

3- Dans la prière du `` Je vous salue Marie ``, la demande : `` Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvre pécheur, maintenant et à l’heure de notre mort `` est datée :
A) Du Ier siècle, puisqu’elle est inspiré de l’Évangile selon saint Luc.
B) Du Ier siècle, puisqu’elle est inspiré de l’Évangile selon saint Luc
Du Ve siècle, puisqu’elle est présente dans les liturgies grecques.
C) Du XVIe siècle, car on la trouve formulée dans un bréviaire de 1509.

4- L’origine du mot "chapelet" vient :
A) Du latin "capella" qui a donné le mot "chapelle".
B) Du latin "cappa" qui voulait dire "capuchon".
C) De l’ancien français "chapel" qui signifiait "chapeau".

5- Trois fois par jour (le matin, le midi et le soir), les cloches des églises invitent les chrétiens à la prière de l’Angélus. Elles sonnent :
A) Une sonnerie en volée suivie de trois fois un coup.
B) Trois fois deux coups, entrecoupés d’une sonnerie en volée.
C) Trois fois trois coups, suivis d’une sonnerie en volée.

6- Louis XIII avait fait du 15 août, fête de l’Assomption, jour de fête nationale. Sous le Premier Empire, cette fête est :
A) Supprimée.
B) Consacrée au culte de la Raison et de l’Être Suprême.
C) Dédiée à la saint Napoléon.

7- La prière du Rosaire associe la récitation du chapelet et la méditation des mystères, ces événements essentiels de la vie de Jésus et de Marie. Quel est le pape qui a enrichi cette méditation de cinq nouveaux mystères ?
A) Sixte IV.
B) Pie X.
C) Jean-Paul II

8- Chez les chrétiens orthodoxes la montée de la Sainte Vierge au Ciel est appelée fête de…
A) La Dormition.
B) L’Exaltation de la Très Sainte Mère de Dieu.
C) L’Hypnostasie.

9- Qui est l’auteur de cette phrase : `` Je ne prie pas Marie, je prie Jésus avec elle.``
A) Le théologien catholique François Varillon.
B) La théologienne protestante France Quéré.
C) Le théologien orthodoxe Olivier Clément

10- Quelle est la première valeur que les Français associent à la Vierge Marie ?
A) La tendresse maternelle.
B) La pureté.
C) Le courag

Solutions : 1- B) Le Magnificat. `` Magnificat `` est le premier mot de ce cantique latin qui reprend les versets 46 à 55 du premier chapitre de l’évangile selon saint Luc. Après avoir reçu la visite de l’archange Gabriel lui annonçant qu’elle aurait en fils en restant vierge, Marie se hâte d’aller rendre visite à sa cousine Élisabeth. Cette dernière a reçu, elle aussi, la visite de l’ange lui annonçant la naissance, malgré son âge avancé, du futur Jean le Baptiste. À l’arrivée de Marie, Élisabeth sent l’enfant tressaillir en elle. Marie exprime alors à Dieu sa grâce. 2- C) Aucun : l’auteur est incertain. Si l’hymne date probablement du XIe siècle son auteur n’est pas connu avec certitude. On a bien attribué sa composition à saint Bernard, à l’évêque Adhémar de Monteil, mais aussi au moine allemand Hermann Contract de Reichenau. 3- C) Du XVIe siècle, car on la trouve formulée dans un bréviaire de 1509. L’Ave Maria se compose de deux parties. La première reprend les salutations de l’archange Gabriel et d’Élisabeth dans l’évangile de saint Luc. Elle est attestée dans les liturgies grecques du Ve siècle. La seconde partie, plus tardive, date du bréviaire du XVIe, et sera en usage dans toute l’église au XVIIe siècle. 4- C) De l’ancien français "chapel" qui signifiait "chapeau". Au Moyen Âge, de nombreuses maisons possédaient une petite statue de la Vierge. Sur sa tête, on posait une couronne ou "chapel" (petit chapeau) de roses et le soir venu, on récitait une courte prière associée à chaque fleur. C’est ainsi que ce "chapel" de la Vierge devint un outil de piété. 5- C) Trois fois trois coups, suivis d’une sonnerie en volée. Cette coutume remonte à Louis XI (XVe siècle), mais elle a fortement déclinée, notamment en milieu urbain. Moines et moniales continuent d’interrompre leurs activités pour quelques instants de prière faisant mémoire du message de Dieu, transmis à la Vierge par l’archange Gabriel. À Rome, chaque dimanche midi, le pape introduit la prière de l’Angélus par une courte méditation. 6- C) Dédiée à la saint Napoléon. La Révolution française a mis un terme à la pratique instaurée sous Louis XIII à laquelle elle avait substitué le culte de la Raison et de l’Être Suprême, qui fut fêtée le 8 juin 1794. Sous le Premier Empire, cette date devient effectivement la saint Napoléon car l’empereur était né un 15 août ! 7- C) Jean-Paul II. C’est Jean-Paul II qui, en 2002, dans sa lettre Rosarium Virginis Mariae (Le Rosaire de la Vierge Marie), enrichit la méditation de cinq mystères lumineux : le baptême de Jésus, les noces de Cana, la prédication du Règne de Dieu, la Transfiguration, l’institution de l’Eucharistie, recentrant ainsi le Rosaire sur le Christ. 8- A) La Dormition. Chez les chrétiens orthodoxes, la fête de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu (du latin "dormitio" : sommeil) exprime la croyance selon laquelle la Vierge serait morte sans souffrir et dans une paix spirituelle parfaite. Fêtée le 15 août, elle est la plus importante des fêtes de la Vierge et clôt leur année liturgique. 9- B) La théologienne protestante France Quéré. . La définition de France Quéré est tout à fait conforme avec la doctrine catholique. En se tournant vers Marie, dans la prière, le chrétien se tourne avec elle vers le Christ qu’elle ne cesse de nous présenter. 10- A) La tendresse maternelle. Pour la moitié des Français, interrogés dans l’enquête La Croix/CSA du 13/08/04, la tendresse maternelle est la première valeur associée à Marie. La pureté vient en seconde position (45 %). À l'inverse, pour les catholiques pratiquants réguliers la pureté (55 %) est plus spontanément liée à la Vierge que celle de la tendresse maternelle (41 %).

Source : http://www.pelerin.info/Jeux-Concours/Quiz/Comment-prie-t-on-la-Vierge-Marie

dimanche 8 mai 2011

Connaissez-vous la Vierge Marie ?

Avec Jésus, la Vierge Marie a été très tôt vénérée par l’Église naissante. Sa présence, pétrie de foi et d’humilité, reste cependant discrète dans le Nouveau Testament. Connaissez-vous les événements clés de sa vie et de son culte ?

Voici dix questions pour mieux connaître la Vierge Marie dans la culture chrétienne.

1- Quel prophète de l’Ancien Testament annonce : `` Voici que la jeune fille concevra et enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel `` ?
A) Michée.
B) Isaïe.
C) Malachie.

2- Le nom de Marie correspond à l’hébreu :
A) Meriem.
B) Maryam.
C) Marya.

3- Dans quelle ville, Marie a-t-elle vécu avec Jésus et Joseph ?
A) À Nazareth ?
B) À Jérusalem ?
C) À Béthléem ?

4- Dans quel livre, la naissance de Jésus est-elle précédée d’un arrêt soudain du mouvement de l’univers pendant qu’une nuée lumineuse empêche l’accès de la grotte pendant l’accouchement de Marie ?
A) Le protévangile de Jacques.
B) L’évangile selon saint Luc.
C) L’évangile selon saint Jean.

5- La présence de Marie est attestée par les Évangiles à plusieurs moments clés, sauf un. Lequel ?
A) L’Ascension.
B) La Pentecôte.
C) La crucifixion.

6- Combien de paroles de Marie sont rapportées dans les évangiles ?
A) 5.
B) 6.
C) 7.

7- Quel événement de la vie de Marie a été célébré, en premier, par l’Église ?
A) La présentation de Jésus au temple de Jérusalem.
B) L’Assomption.
C) L’Annonciation.

8- L’Église parle de l’Immaculée Conception de Marie. Cela signifie que Marie :
A) a conçu Jésus sans intervention humaine.
B) a été conçue par l’action du Saint-Esprit.
C) a été conçue sans péché.

9- Quel concile a déclaré Marie `` Mère de Dieu ``?
A) Le concile d’Éphèse en 431.
B) Le concile de Nicée en 325.
C) Le concile de Constantinople en 428.

10- Dans quelle autre religion Marie occupe une place notable ?
A) L’islam.
B) Le bouddhisme.
C) Le judaïsme

Solutions : 1- B) Isaïe. (Au chapitre 7, verset 14) a prononcé cette prophétie qui sera reprise, bien plus tard, par Matthieu qui la cite dans son évangile (Mt 1, 23) et précise la signification du nom d’Emmanuel : `` Dieu parmi (avec) nous ``. 2- B) Maryam. Maryam était un nom fort répandu à l’époque du Christ. C’était le nom de la sœur de Moïse dans l’Ancien Testament. L’étymologie de Marie a suscité de nombreuses interprétations de ce nom. Parmi elles, la racine égyptienne `` m r y ``, qui signifie `` aimer``, pourrait être juste. 3- A) À Nazareth ? Marie habitait Nazareth, une bourgade perdue au fond d’une lointaine province, la Galilée. Le village était situé à trois jours de voyage à dos d’âne de Jérusalem. C’est là qu’elle a vu grandir Jésus, simple fils d’artisan charpentier, jusqu’à ce qu’il atteigne 30 ans. 4- A) Le protévangile de Jacques. Bien après la rédaction des Évangiles (écrit entre 70 et 100 ap. J.-C.), des auteurs ont voulu combler certains `` blancs`` laissé par les textes saints. Ces écrits, dits `` apocryphes``, ne font pas partie du Nouveau Testament et fourmillent d’épisodes merveilleux, comme c’est le cas du protévangile de Jacques (Le nom de `` protévangile `` s’applique à un texte qui décrit des événements antérieurs aux récits des Évangiles). 5- A) L’Ascension. Quarante jours après Pâques, Jésus monte au ciel devant ses apôtres. Le nom de Marie n’est pas mentionné dans ce passage des Actes des Apôtres. `` Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : `` Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous L'avez vu s'en aller vers le ciel `` (Actes des Apôtres 1, 9-11) 6- B) 6. La mère de Jésus ne s’exprime directement qu’à six reprises, uniquement dans les évangiles selon saint Luc et saint Jean. Voici les six citations : `` Comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge ? ``, `` Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole `` (lors de l’Annonciation respectivement en Luc, 1, 34 et Luc, 1,38) ; `` Mon exalte le Seigneur… `` (Magnificat lors de la Visitation à Élisabeth en Luc 1, 46-55) ; `` Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi te cherchions, angoissés `` (Marie et Joseph cherchent Jésus, enfant, en Luc 2, 48) ; `` Ils n’ont plus de vin `` et `` Faites tout ce qu’il vous dira `` (Lors des noces de Cana, respectivement en Jean 2,3 et 2,5) 7- A) La présentation de Jésus au temple de Jérusalem. Appelée aussi Fête de la purification de Marie, la Présentation de Jésus au Temple était célébrée par l’Église de Jérusalem dès avant le IVe siècle. Elle s’est ensuite progressivement dénommée Fête des lumières (d’où le nom de Chandeleur, de la même racine que chandelle, cierge) en s’étendant à tout l’Empire d’Orient. Elle a été introduite dans la liturgie du VIIe siècle pour rappeler la montée de la Sainte Famille au temple de Jérusalem. 8- C) a été conçue sans péché. Le dogme de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie a été proclamé le 8 décembre 1854 pour mettre fin à une controverse qui durait depuis une dizaine de siècles. Le texte du dogme dit : `` La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel. `` 9- A) Le concile d’Éphèse en 431. Nestorius, le patriarche de Constantinople, estimait qu’on ne pouvait appeler Marie que `` mère du Christ`` Le concile d’Éphèse affirme en 431 qu’elle est bien la `` Mère de Dieu `` (theotokos en grec, fêtée chaque 1er janvier). Quand les chrétiens vénèrent Marie comme Mère de Dieu, ils n’en font pas une déesse mais ils glorifient, à travers sa maternité divine, Jésus-Christ, unique médiateur entre Dieu et les hommes. 10- A) L’islam. . L’islam respecte Marie, vierge, fécondée du souffle de Dieu, modèle de foi et de vertu. Le Coran l’évoque à 34 reprises (dans une dizaine de sourates) sous le nom de Maryam. La 19e sourate lui est consacrée. Comme l’islam ne reconnaît pas la divinité de Jésus, Marie ne peut pas être la mère de Dieu mais elle est considérée comme une sainte de l’islam et donnée en modèle aux femmes et aux jeunes filles musulmanes.

Source : http://www.pelerin.info/Jeux-Concours/Quiz/Connaissez-vous-la-Vierge-Marie

samedi 7 mai 2011

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc, 24:13-35

Sur le chemin d’Emmaüs

Le troisième jour, après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé. Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés et ils ne le reconnaissaient pas. Jésus leur dit : `` De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? `` Alors, ils s'arrêtèrent, tristes. L'un des deux, nommé Cléophas, répondit : `` Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. `` Il leur dit : `` Quels événements ? `` Ils lui répondirent : `` Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié. Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé. A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure et n'ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition, des anges qui disaient qu'il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. `` Jésus leur dit alors : `` Vous n'avez donc pas compris ? Comme votre coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? `` Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin, mais ils s'efforcèrent de le retenir : `` Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. `` Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent, mais Jésus disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l'un à l'autre : `` Notre coeur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route et nous faisait comprendre les Écritures ? `` A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : `` C'est vrai ! Le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. `` A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

Réflexion sur la Parole

Le chemin d'Emmaüs, c'est aussi notre chemin. Le Seigneur ressuscité a voulu rencontrer ces deux hommes, qui étaient ses disciples, avant sa mort. Les hommes étaient tristes : Jésus est mort. Cela n'avait été qu'un beau rêve. Mais voici que Jésus ressuscité les rejoint sur la route. Il parle avec eux de leur peine et ils ne le reconnaissent pas. Jésus leur parle alors des Écritures, de la Parole de Dieu; il la leur explique. Mais eux ne le reconnaissent pas. Jésus prend le repas avec eux; il prend le pain, prononce la bénédiction, partage le pain et le leur donne. Alors leurs yeux s'ouvrent, ils le reconnaissent. Aux disciples d'Emmaüs, Jésus a donnée le Pain qui fait ouvrir les yeux. Ce pain, il nous le donne à nous aussi : c'est le Pain de vie. Nous allons ensemble refaire les gestes de Jésus. Il sera présent avec nous dans le pain que nous allons partager. Jésus veut que nos yeux s'ouvrent pour le reconnaître dans notre vie de tous les jours, dans la Parole et dans l'Eucharistie.

Je réfléchis

1-Comment ces disciples qui ont fréquenté Jésus pendant des années peuvent-ils ne pas le reconnaître ?
2- Comparez le début et la fin du récit : quelles transformations ?Pourquoi ?
3- Comment les disciples ont-ils pu reconnaître Jésus ?
4- Repérez les trois expressions pour dire Jésus ressuscité; laquelle vous parle le plus ?
5- Comparez ce récit avec une eucharistie : quelles ressemblances ?

Les disciples d’Emmaüs quiz

1- Après sa mort, Jésus apparait à plusieurs reprises dont une fois à deux disciples qui se dirigent vers un village. Quels sont-ils ?
A) Les disciples de Jéricho
B) Les disciples d'Hébron
C) Les disciples d'Emmaüs

2- Lorsque Jésus parle aux disciples d’Emmaüs, leur cœur devient :
A) tout brûlant
B) comme une source rafraîchissante
C) comme une langue de feu

3- A quoi les disciples d'Emmaüs reconnurent-ils que leur compagnon était Jésus?
A) la manière dont il parla
B la manière dont il pria
C) la manière dont il partagea le pain

4- Comment s'appelait l'un des disciples d'Emmaüs?
A) Barnabas
B) Cléophas

5- Deux disciples ont vu Jésus sur la route d'Emmaüs.
A) Vrai
B) Faux

6- Dans un premier temps, les disciples ne le reconnurent pas et il pensait qu'il était un étranger
A) Vrai
B) Faux

Solutions du Quiz : 1- C) Les disciples d'Emmaüs 2- A) tout brûlant 3- C) la manière dont il partagea le pain 4- B) Cléophas 5- A) Vrai 6- A) Vrai

vendredi 6 mai 2011

La fête des Mères

La fête des Mères est une fête annuelle célébrée par les enfants en l'honneur de leur mère dans de nombreux pays. À cette occasion, les enfants offrent des cadeaux à leur mère, des gâteaux ou des objets qu'ils ont confectionnés à l'école. Cette fête est marquée également par les adultes de tous âges pour honorer leur mère. La date de la fête des Mères varie d'un pays à l'autre, mais la majorité d'entre eux ont choisi de la célébrer en mai.

Quiz fête des mères

Q1. Quel est le meilleur cadeau pour la fête des mères??

A) Un bouquet de fleur
B) De l'amour
C) Du chocolat, un gâteau, de l'amour et des fleur
D) Rien

Q2. Qu'elle fleur représente la fête des mères??
A) Rose
B) Rouge
C) Blanc
D) Jaune

Q3. Qu'elle couleur représente la fête des mères??
A) Rose et rouge
B) Rouge et blanc
C) Blanc et Jaune et bleu
D) Rose, rouge et blanc

Q4. Pour la fête des mères, tu fais quoi??
A) Une fête
B) Un jeu
C) Rien
D) Tu t'en fous de la fête des mères

Q5. Que dis tu a ta mère, quand c'est sa fête???
A) Je t'aime
B) Je te déteste
C) Adieu
D) Ne me parle plus jamais

Solutions : Q1- B) De l'amour Q 2- B) Rouge Q 3- B) Rouge et blanc Q 4- A) Une fête Q 5- A) Je t'aime

mercredi 4 mai 2011

Thème de la saison des pèlerinages 2011

FOU DE CROIRE


Comment parler de la foi dans la société contemporaine? La foi a-t-elle encore sa place? Déjà saint Paul disait il y a deux mille ans que la foi était une folie.

Suivre Jésus Christ sur la route de la foi nous amène à voir la foi comme un acte qui relève de la folie. Et pourtant, cet acte peut devenir le fondement d’une vie. Jésus a interpellé ses disciples tout au long de sa vie en leur proposant un chemin original parsemé de contradictions qui nous laissent songeurs. Déjà au début du chapitre 3 de l’évangile de Jean Jésus répond à Nicodème :``En vérité, je te le dis : à moins de naître d’en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu.``

Nicodème répond :`` Comment un homme pourrait-il naître s’il est vieux?``Alors Jésus poursuit le dialogue :``En vérité, en vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu`` (Jean 3, 3-6).

Entrer dans la folie de la foi c’est entrer dans un monde nouveau sous la mouvance de l’Esprit. Elles sont nombreuses les pages des évangiles où Jésus propose une voie de croissance humaine et spirituelle qui nous déconcerte. Je vous en propose quelques exemples :`` Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous`` (Marc 9, 35). ``Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même et prenne sa croix, et qu’il me suive`` (Marc 8, 34). `` Qui veut sauver sa vie, la perdra; mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera`` (Marc 8, 35). Essayez donc de mettre ces maximes de vie spirituelle en pratique tout seul. Sans renaître à la foi par l’Esprit, rien n’est possible. C’est au-dessus de nos forces.

Un chemin étroit

Jésus nous a avertis que la route de la foi est un chemin étroit cependant c’est le seul chemin qui mène à la vie. Toute la vie est une traversée. Jésus en a donné l’exemple au moment de la traversée du lac de Galilée. La tempête s’élève alors qu’il dort au fond de la barque. Drôle de capitaine! À son réveil il reproche à ses amis leur manque de foi. À un autre moment, Pierre veut, comme à l’exemple de Jésus, marcher sur les eaux. Il s’enfonce dès le premier pas. La vie ressemble en tout point à cette marche impossible que Jésus propose à Pierre. Pourtant, il est possible de marcher sur les eaux de la vie à condition de renaître.

Voilà la folie à laquelle les évangiles nous invitent. Nous avons cependant un guide qui connaît bien les embûches que nous retrouvons sur ce chemin. Jésus nous a promis l’assistance de l’Esprit. Lui seul est le guide qui éclaire la route. Il nous permet de comprendre le sens des paradoxes que nous retrouvons dans la bouche de Jésus.

La foi est une folie qui donne la vie. La folie des évangiles procède par un retournement. Ce n’est pas la célébrité qui comble une personne mais le service. À l’image de Jésus la foi fait de nous des serviteurs. D’ailleurs l’évangile de Jean propose l’épisode du lavement des pieds comme un signe que Jésus est venu pour servir, un signe que nous sommes invités à intégrer dans notre vie. Jésus ajoute :`` Sachant cela, vous serez heureux si du moins vous le mettez en pratique`` (Jean 13, 17). La foi à travers ses paradoxes mène au bonheur. Heureuse folie de croire!

Jérôme Martineau

Revue Notre-Dame Du cap, Mai 2011


mardi 3 mai 2011

Marie, la première chrétienne

Marie est la mère de Jésus, la ``Mère de Dieu``. Elle est Vierge sainte et immaculée. Tout cela suffirait à lui donner une grande place dans la foi et la vie des chrétiens.

Mais ce n’est pas tout. Marie est la première chrétienne. La première historiquement, et la première en perfection.

La première, Marie a cru en Jésus. Depuis l’Annonciation jusqu’au Calvaire, toute sa vie fut un grand oui à Dieu, dans la foi et l’amour. Durant les années de silence de Nazareth, puis sur les chemins de Palestine, puis aux heures tragiques de la passion, Marie a cheminé dans la foi en parfaite disciple du Christ.

Aucun chrétien n’atteindra une telle foi; mais tout chrétien peut regarder cette première chrétienne, et apprendre d’elle la foi.

La première, Marie a vécu en union avec Jésus. Elle a vécu avec lui tous ses actes de Sauveur du Monde. Or pour les chrétiens il s’agit non seulement de ``croire`` intellectuellement, mais de ``vivre`` cette foi, en union intime avec le Christ vivant, au fil des jours et des événements. D’une autre manière que Marie, et néanmoins comme elle.

D’un certain point de vue, nous sommes aujourd’hui dans une situation privilégiée par rapport à Marie. Car nous savons d’emblée tout ce qui s’est passé, depuis Noël jusqu’à la résurrection et la Pentecôte. Mais pour Marie les événements sont survenus l’un à l’autre, et elle a dû les vivre chacun au moment même en parfaite communion avec Jésus.

Cependant, n’est-ce pas notre situation, à nous aussi? Il nous faut vivre notre foi chrétienne jour après jour, au sein des événements tels qu’ils surviennent, sans pouvoir remettre à plus tard, après délibérations et réflexions, nos réactions de chrétiens.

Il nous faut à nous aussi ce sens de Dieu, ce sens du Christ, qu’eut Marie et qui viennent de L’Esprit-Saint.

Marie est la première chrétienne parce qu’elle est la première sauvée par le Christ qui l’associe à son sacrifice rédempteur. À l’heure où la croix le Fils de Dieu sauve le monde, Marie est là.

M.D. Bouyer, o.p.

Revue Notre-Dame Du Cap 2011

dimanche 1 mai 2011

Saint Thomas. Pourquoi l'invoquer ?

- Pour obtenir un témoignage favorable pendant un procès.

- Pour se protéger d'une poursuite en justice.

Prière :

† Bienheureux saint Thomas,
À qui le Christ pardonna de ne pas avoir cru en Lui,
Apporte-moi ton aide,
Pour confondre ceux qui ne me croient pas.
Toi qui sais que ma cause est juste,
Toi qui prêchas les impies pour l'honneur de Dieu,
Plaide pour moi,
Inspire mes défenseurs,
Fait éclater l'évidence comme éclatèrent, sous tes yeux,
Les preuves du martyre de Notre Seigneur,
Lui aussi victime d'un procès inique.

† Saint Thomas,
Merci de ton soutien,
Comme prix de ton aide, accepte cette vibrante prière.

† Amen.