lundi 27 novembre 2023

Ma lumière et mon salut

 


Seigneur, je sens à chaque  battement de mon cœur,
dans le recueillement de ton église,
monter en moi une vague de reconnaissance
pour tout l’amour reçu, pour tout l’amour donné.

À l’autel de ta miséricorde et de ta tendresse de père et de mère,
je m’apprête bientôt à célébrer ma messe.
Porté par l’espérance, comme au jour de l’exode,
mon offrande montera vers toi sur les ailes de l’ange.
Rends-moi digne de guider ton peuple en marche
vers les rivages de la félicité éternelle.

Pour commémorer cet instant, nous nous réunirons, solidaires, confiants,
rassurés, pacifiés sois la houlette de batelier, de passeur et de pasteur
de cette cérémonie commémorative.

Fais que dès à présent le souffle de l’Esprit
rallume nos lampes éteintes par le désamour.
Ressuscite en notre âme à chaque aube nouvelle.
Que ta miséricorde nous irradie de sa chaleur bienfaisante et de sa lumière neuve.
Que la foi de mes prières, transmise par nos mères,
dissipe à jamais les tentations du doute et de la désespérance…

Pour qu’au jour glorieux de notre renaissance nous puissions accéder à :
‘’Ce que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu,
et ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme.
Tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. (1 Corinthien 2,9)

Texte André Bisaillon

Le Messager Saint-Antoine Décembre 2023

samedi 18 novembre 2023

Conduis-moi, douce lumière

 


Conduis-moi, douce lumière,
À travers les ténèbres qui m’encerclent.
Conduis-moi, toi, toujours plus avant!
Garde mes pas : je ne demande pas à voir déjà
Ce qu’on doit voir là-bas; un seul pas à la fois,
C’est bien assez pour moi.

Je n’ai pas toujours été ainsi
Et je n’ai pas toujours prié
Pour que tu me conduises, toi, toujours plus avant.
J’aimais choisir et voir mon sentier; mais maintenant :
Conduis-moi, toi, toujours plus avant!

Si longuement, ta puissance m’a béni!
Sûrement, elle saura encore
Me conduire toujours plus avant
Par la lande et le marécage,
Sur le rocher abrupt et le flot du torrent
Jusqu’à ce que la nuit s’en soit allée…
conduis-moi, douce Lumière,
Conduis-moi, toujours plus avant!

John Henry Newman, 1832.