samedi 26 juin 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 5, 21- 43

 

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.

 Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.

Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.

  Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.

 Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »

 Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »

Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.

Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant.

Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

 Commentaire

 Se laisser toucher

 La grâce de la foi nous permet de reconnaître le Christ comme Seigneur, maître de la vie et cause de notre salut. Elle permet aussi à Jésus d’agir et de manifester sa puissance de vie et de résurrection.

 Tôt ou tard on se retrouve face à une maladie incurable ou bien face à la mort. On est tous comme des gens en train de tomber d’un gratte-ciel, en chute libre. C’est juste une question de temps avant qu’on soit forcés de faire face à la réalité.

Dans nos vies, prenons-nous le temps de la rencontre avec Jésus? Plaçons-nous notre confiance en lui?  Jaïre vient à la rencontre de Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie. Il lui ouvre son coeur! Il lui dit que l'avenir de sa fille dépend de lui.
La femme malade vient à la rencontre de Jésus et le touche. Elle sait que ce simple toucher peut la guérir.

Notre foi est-elle assez grande pour nous permettre de réaliser que nous pouvons toucher plus que la frange de son vêtement puisque à chaque eucharistie nous touchons le corps du Christ lui-même. Ma foi est-elle assez grande dans ces moment-là pour Lui demander avec une confiance absolue et sans hésitation ce qui serait bien pour moi selon sa volonté.

Quiz pour 'Jésus et Jaïre'

 1: Quel était le nom de l'homme responsable du lieu de rencontre juif ou de la synagogue?

A.    Jérusalem

B.     Jérémie

C.     Jaïre

D.    Joshua

2: Quel âge avait la fille de l'homme?

A.    dix

B.     12

C.     16

D.    30

3: Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle?

A.    Elle osait

B.     Elle était en train de mourir

C.     Elle plongeait

D.    Elle somnolait

4: Pendant combien d'années la femme avait-elle saigné?

A.    dix

B.     12

C.     16

D.    30

5: Qu'avait-elle dépensé  à essayer de s'améliorer?

A.    Tout son temps

B.     Tout son argent

C.     Toutes ses prières

D.    Toutes ses bénédictions

6: Que s'est-il passé quand la femme a touché les vêtements de Jésus?

A.    Elle a été guérie immédiatement

B.     Elle est tombée

C.     Elle savait qu'il l'aimait

D.    Elle se sentait heureuse

7: Comment Jésus savait-il que quelqu'un l'avait touché?

A.    Parce qu'ils avaient des mains froides

B.     Parce qu'il avait la peau sensible

C.     Parce qu'il sentait leur pouvoir

D.    Parce qu'il sentait le pouvoir sortir de lui

8: Quand Jésus apprit que la petite fille était morte, que dit-il à Jaïre?

A.    Courage

B.     Foi

C.     Bénédiction

D.    Chiens

9: Qui n'est pas entré dans la maison avec Jésus?

A.    Pierre

B.     James et Jean

C.     Les gens qui pleuraient dehors

D.    Les parents de la fille

10: Qu'a fait Jésus lorsqu'il a dit à la fille de se lever?

A.    Il a tenu sa main

B.     Il a tenu son pied

C.     Il a mis sa main sur sa tête

D.    Il s'agenouilla à côté d'elle

 Réponses : 1- C. Jaire. 2- B-12, 3- B. Elle était en train de mourir. 4- B. 12. 5- B. Tout son argent. 6- A. Elle a été guérie immédiatement. 7- D. Parce qu'il sentait le pouvoir sortir de lui. 8- B. Foi. 9- C. Les gens qui pleuraient dehors. 10- A. Il a tenu sa main

vendredi 25 juin 2021

POÉSIE Si Jésus m’était conté… 20 mai 2018Annick SB

 


Oh Seigneur Jésus !

Fais de nous des Petits Poucets d’amour, semant sur nos chemins des bribes de ta Paix, des pans entiers de ta Joie et des graines d’Espérance.

Fais de nous des Jack de délivrance  élevant ton nom au- dessus des orages, au - dessus des nuages, contemplant ta Gloire, partageant à tous tes Promesses qui ne sont pas magiques mais vraies.

Fais de nous des Sept Nains de labeur, de Persévérance, d’Assurance.

Fais de nous aussi des Cendrillons d’Amour et des Princes de Paix et de Justice.

Et que le monde voit à travers nous que tu n’es ni légende ni conte, mais le Dieu Vivant qui réconcilie, apaise, fortifie, élève.

Le Dieu qui pardonne, aime, conduit…

Le Dieu qui délivre, sauve, bénit…

Oh Seigneur, par ton Esprit-Saint, fais de nous des Semeurs de Bonne

Nouvelle …

 » La Parole est devenue un homme, et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa Gloire. Cette Gloire, il l’a reçoit du Père. C’est la Gloire du fils unique, plein d’Amour et de Vérité.  »              Jean 1 . 14

 

https://plumeschretiennes.com/2018/05/20/si-jesus-metait-conte/

samedi 19 juin 2021

Dieu fit lever le vent

 L’Éternel fit souffler un grand vent sur la mer. Jonas 1.4

Emmené par le courant, l’énorme voilier dérivait peu à peu vers un dangereux récif. Le commandant à bord fit de son mieux pour empêcher le bateau d’échouer, mais hélas le vent faisait défaut.

Les rochers devenaient de plus en plus distincts au fur et à mesure que le navire les approchait. Alors le capitaine, angoissé, annonça aux passagers que la catastrophe fut inévitable. « J’ai fait tout ce que j’ai pu », leur dit-il.
Mais sa confession fut saluée d’un « non, il y a encore une chose à faire ! » Cette parole venait d’un missionnaire accompagné de trois autres. Tous étaient en route pour la Chine. « nous pouvons encore prier, dit-il. Demandons tout de suite à Dieu de faire lever le vent. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. De la part de ces quatre chrétiens une fervente prière monta au Seigneur qui lui… soudain, fit souffler un vent fort. Le voilier fut sauvé.
Le missionnaire en question était Hudson Taylor. Quelques années plus tard, il apporta l’Évangile à l’intérieur de la Chine où la Bible était encore inconnue. Il y posa les bases d’une église fidèle jusqu’à aujourd’hui et il fonda l’Union Missionnaire d’Outre-mer, qui aujourd’hui encore, propage la Parole de Dieu dans les pays orientaux.
Quand devant le danger, nous sommes désespérés, il y a encore quelque chose à faire : nous pouvons prier celui qui est le Seigneur de toute la terre. Il est toujours capable de nous secourir.

P. Wheeler

https://www.compassion-france.com/anecdotes.php#liste_anecdotes

Évangile selon saint Marc 4, 35-41


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (4, 35-41)
Ayons confiance en Jésus

 Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu, il dit à ses disciples: «Passons sur l’autre rive.» Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était; et d’autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient: «Maître, nous sommes perdus: cela ne te fait rien?» Réveillé, il interpella le vent avec vivacité et dit à la mer: «Silence, tais-toi.» Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit: «Pourquoi avoir peur? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi?» Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux: «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent?» » 

Petit commentaire

 Cet évangile nous dit que notre confiance est souvent fragile... et que la tempête symbolise les épreuves que nous rencontrons et qui nous secouent dans la vie.

Et que fait Jésus pendant cette tempête. Il "dort" ... Alors les amis de Jésus paniquent, ils se sentent abandonnés. Jésus leur semble si lointain, si indifférent. Comme ils nous ressemblent !

Dans ce récit Jésus nous dit " osez appeler au secours, oser crier ! Oser prier !" Tournez-vous vers moi, faites- moi confiance !*

La confiance en Dieu libère de la peur en nous ouvrant sur la confiance en la vie infinie !

Avec Jésus la vie est plus forte que la mort, la confiance plus forte que la peur, la paix possible au- delà de toutes nos épreuves....

Le croyant est celui qui s’appuie sur la confiance en Dieu pour faire route avec lui toute sa vie.

 
La foi sur la peur

Quelle est la pire tempête que vous ayez jamais connue ?
Lisons le récit d'une violente tempête sur la mer de Galilée.

Lisons les versets 35-41.

Comment les disciples ont-ils réagi à cette tempête ? Et que faisaient beaucoup d'entre eux dans la vie ? (Ils étaient des pêcheurs : 1:16-19.) Alors, quelle force pouvons-nous supposer que cette tempête était ? (Ces marins pêcheurs étaient habitués aux tempêtes sur la mer de Galilée et celle-ci a dû être féroce pour qu'ils craignent pour leur vie.)

Êtes-vous déjà ennuyé quand il semble que Dieu dort et ignore la situation qui vous a "inondé" et menace de vous noyer ?

Pourquoi pensez-vous que les disciples réveillent Jésus ?
Voulaient-ils qu'Il calme la tempête ou se couvre ? 
(Avec leur surprise devant Son apaisement de la tempête, nous pouvons en déduire qu'ils ne s'attendaient pas à ce qu'il le fasse. Leur « nous » pourrait également inclure Jésus !)

Pourquoi les disciples sont-ils toujours "terrifiés" même après que Jésus ait calmé la tempête ? (Cette peur n'a pas été produite par la tempête, mais par le calme. [Morgan 105-106] La soudaine tempête et l'immobilité soudaine ont causé une surcharge cérébrale. )

Qu'est-ce que les disciples se demandent au verset 41 ? (« Qui est-ce ? Même le vent et les vagues lui obéissent ! ») Parlez-nous d'une époque où Dieu a balayé votre conception de Lui par une démonstration de Sa puissance.

Quelqu'un a lu le verset 40 pour nous. Après leur frôlement de la mort, Jésus ne réconforte pas, mais gronde plutôt ses disciples.


Pourquoi est-il si dur avec eux ?
Y a-t-il des preuves dans le passage que Jésus avait l'intention d'entrer dans cette tempête comme un test de la foi des disciples ?
 Indice, si nécessaire : verset 37. (Jésus a suggéré le voyage en bateau Lui-même, et s'est rapidement endormi. L'application à nos vies est que même lorsque Jésus nous MÈNE « à travers la vallée de l'ombre de la mort », nous ne devrions craindre aucun mal , car IL EST AVEC NOUS. Nous aussi, nous pouvons nous reposer dans la foi pendant la tempête. Notre bateau ne coule pas, car Jésus est à bord.)

Comment auraient-ils réagi s'ils avaient eu la foi ? (Ils ne l'auraient pas réveillé et ne lui auraient pas demandé s'il se souciait de lui. Ils auraient eu confiance en sa présence même pour assurer leur sécurité.)

Dans quels domaines de votre vie êtes-vous tenté de répondre par la peur plutôt que par la foi ?

 

lundi 14 juin 2021

Madugu et le livre sans paroles (Histoires missionnaires)

 


Par JPL26 le 11 Février 2019 à 22:23

http://levangelisation.eklablog.com/histoires-missionnaires-c23837237

MADUGU était un enfant comme tous les enfants, il adorait jouer, mais un jour en jouant, il s'est blessé à la jambe. Et comme ça faisait mal! MADUGU boitait tout le temps, appuyé sur un bâton. L'ecchymose sur sa jambe lui faisait si mal qu'il se mordait les lèvres. Il avait déjà pris des feuilles d'un arbre épineux pour se soigner de l'ecchymose, car sa mère lui avait dit que cela guérirait de son ecchymose. Il espérait que cela s'améliorerait, mais sa jambe lui faisait encore plus mal. MADUGU, en voyant de loin la maison des missionnaires, poussa un grand soupir. MADUGU savait que dans la maison des missionnaires, ils avaient des médicaments, mais ils étaient chrétiens. Et MADUGU se dit: - Je suis musulman! Nous, les musulmans, ne devons pas laisser ces chrétiens nous toucher. Néanmoins, MADUGU savait que certains de ses amis étaient venus chez les missionnaires et avaient été guéris. Et il a pensé ... "Ces missionnaires sont comme des anges ici sur terre.
Une fois, MADUGU avait vu un missionnaire qui traversait le village et qui avait un livre qui "parlait"! Il y avait une page d'or dessus. Il a dit: «Peut-être que si je me rendais chez les missionnaires, je pourrais voir ce livre ou même le prendre. - J'y vais! a dit résolument MADUGU. C'était une route étroite, longue et rocheuse. MADUGU marchait très lentement. Son ecchymose brûlait comme un feu. De temps en temps il s'arrêtait. Enfin, il arriva chez les missionnaires.

Quand elle a vu MADUGU, la femme du missionnaire l'a traité avec beaucoup d'affection et a lavé sa blessure. Et lui parlant, il dit: "Je m'appelle Helena. "Veux-tu rester ici jusqu'à ce que ta jambe s'améliore?" MADUGU ne lui répondit pas. Il la regarda avec méfiance et dit: "Vous avez un livre qui parle, n'est-ce pas?! Le missionnaire regarda MADUGU avec émerveillement puis sourit. - Oh! Tu veux dire le livre sans paroles?! "Il a une page d'or", a déclaré MADUGU. Elle brille La missionnaire a soigneusement appliqué la pommade sur sa blessure et a dit à MADUGU: "L’or représente le ciel. MADUGU hocha la tête. "Je connais déjà le paradis." Mon professeur musulman m'a parlé du paradis. Le missionnaire a examiné le visage de MADUGU et a déclaré: "Il n’y a qu’un seul paradis céleste, MADUGU, et Dieu l’a créé. Il n'y a pas de tristesse, pas de maladie, pas de pleurs ... Et ni mal aux jambes! Elle posa une ceinture sur la jambe de MADUGU et continua: "Ce soir, mon missionnaire David, mon mari va parler du livre sans paroles pour enfants, il montrera d'abord la page d'or. Soudain, MADUGU demande: "Si je reste ici jusqu'à ce que ma jambe aille mieux, est-ce que quelqu'un pourrait dire à mon père que je suis là?" - bien sur! Je vais envoyer Cardo, le scout garçon, dire à son père, il courir assez vite. MADUGU était très heureux. Il ne se sentait plus plus inquiet. Il avait hâte d'arriver à la nuit pour en apprendre davantage sur le livre. Mais juste au moment où la missionnaire Helena finissait d'habiller sa jambe ... Savez-vous ce qui s'est passé? MADUGU a vu les enfants arriver. - Je termine déjà MADUGU! dit la missionnaire Helena. "Nous devons finir de mettre ce bandage pour protéger.
Dès qu'il eut fini de faire le bandage, MADUGU rejoignit les enfants et le missionnaire ouvrit la page d'or. Le cœur de MADUGU battait. Et MADUGU dit: "Voilà le livre qui parle! Tous les enfants ont regardé MADUGU, puis le livre portant la page d'or. Écoutez ce que Jésus nous dit dans la Bible à propos du ciel, a déclaré le missionnaire David. - "Je vais vous préparer un lieu." Ceci est écrit dans la Bible dans Jean 14: 2. 
MADUGU était content d'entendre cette bonne nouvelle, mais maintenant le missionnaire tournait la page et la suivante était complètement noire. Cela représente les cœurs sans Christ. Cela représente le péché et le mal. Et il s'est arrêté. "Le péché ne peut pas entrer au paradis!" MADUGU pensa alors à tant de mauvaises choses qu'il avait faites.

Le missionnaire a tourné la page à nouveau, et c'était un beau rouge. Immédiatement, un petit garçon se leva et parla très fort: "Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché." I Jean 1: 7 - Jésus est mort! Purifier nos coeurs. Le missionnaire a dit. Immédiatement, MADUGU a pensé au jour où un mouton blanc a été tué lors d'une fête musulmane dans son village, à laquelle lui et les frères ont assisté. Maintenant, il savait qu'un bélier ne pourrait pas effacer ses péchés. "Jésus est retourné au ciel pour nous préparer une place", a déclaré le missionnaire. MADUGU se penchait en admiration. "Mais vous n'avez pas dit qu'il est mort?" Les enfants ont ri doucement de MADUGU.
- Oui, Jésus est mort, mais il est ressuscité, Jésus est vivant pour toujours, c'est pourquoi sa mort peut nous sauver. dit le missionnaire David.

Puis le missionnaire s'est tourné vers la page blanche. - Regarde! Cela représente un cœur pur! MADUGU voulait que son cœur soit comme ça: blanc, blanc, et ce désir est allé se coucher avec lui. Puis il commença à penser: "Le missionnaire avait dit que n'importe qui pouvait recevoir Jésus dans son coeur. MADUGU ne resterait pas immobile dans son lit, se retournait et pensait: "Mais si j'appelle Jésus vivre dans mon cœur, je ne serai plus musulman. Il faudrait que je sois un chrétien, comme eux! Le désir continuait avec lui tous les jours. Et il pensait toujours: "Je veux avoir un cœur pur, comme cette page! Puis il coupa un morceau de papier blanc et le mit sur son bras noir. Il avait l'air plus blanc que jamais. Puis il plia le papier et le tint à la main, prétendant qu'il faisait partie du livre qui parlait.
MADUGU a commencé à apprendre des versets bibliques et, chaque jour qui passait, il ne pouvait plus attendre de se réunir pour entendre davantage le livre dont il parlait. Une nuit, le missionnaire a dit: "Jésus attend que chacun de nous vous appelle à demeurer dans votre cœur. Il veut nous pardonner et rester proche de chacun de nous! Nous pouvons venir à lui en tant qu'ami, car il est notre ami. C'est le meilleur ami que nous puissions avoir. 

MADUGU n'a pas attendu une minute de plus. Il courut dans la chambre que le missionnaire lui avait donnée, ferma la porte et s'agenouilla près du lit. Et il priait ainsi: - Cher Jésus, je suis prêt à te recevoir maintenant. S'il te plaît, viens purifier mon cœur. Et s'il te plaît, laisse-moi être ton ami. Quand il se mit au lit, il était très heureux, pouvait à peine dormir.

Un jour, MADUGU remarqua que la porte du bureau du missionnaire était ouverte. De l'extérieur, il pouvait voir le livre sans mots sur la table. Et MADUGU n'a pas beaucoup réfléchi, s'est mis sur la pointe des pieds et a su ce qui s'est passé? Il a pris le livre. C'était la première fois qu'il touchait ces pages colorées. En ce moment, il entendit un bruit derrière lui et se retourna rapidement. C'était le missionnaire qui regardait MADUGU. MADUGU a été choqué de voir le missionnaire et a dit: "Je ... je regardais ce livre. Le missionnaire lui sourit et dit: "Très bien, ne vous inquiétez pas MADUGU, je vois que votre jambe est bonne et que vous pouvez rentrer chez vous demain. - Demain !!! Cria MADUGU. Sans réfléchir, MADUGU dit au missionnaire:
Je ne veux pas rentrer à la maison! MADUGU savait très bien que s'il partait, il ne pourrait pas entendre les plus belles histoires de la Bible et voir les couleurs qui parlaient! Le missionnaire a compris ce que MADUGU a dit de cette façon. Puis le missionnaire s’est approché de MADUGU et a pris doucement le livre, l’a retourné, puis l’a renvoyé à MADUGU et lui a dit: "Je veux te donner ce livre afin que tu puisses raconter son histoire dans ton village. Le lendemain, les missionnaires ont dit au revoir à MADUGU. Ils ont prié avec lui et lui ont dit: "Que Dieu vous bénisse.

MADUGU regardait parfois en arrière alors qu'il descendait la route en agitant. Alors, quand personne ne l'a vu marcher très vite, il était très heureux. Il tenait le petit livre sans paroles et disait avec fierté et, tout en marchant, il répétait les versets qu'il avait appris du missionnaire. Alors qu'il approchait du village, sa famille était très heureuse de le voir et ses trois frères lui ont demandé: "Qu'est-ce que tu as gagné?" - Voyons ces couleurs! Pendant ce temps, MADUGU a gardé le petit livre fermé. "Ce soir, je vais vous parler de ce livre qui parle. Dès que le dîner fut fini, les garçons demandèrent: "N’est-il pas temps?" Ça l'est! Ou pas? - Ouais! - dit MADUGU.

Il s'est assis devant ses frères, comme il avait vu faire le missionnaire. Et ouvrant la page d'or qui brillait dans la pièce sombre, il dit: "Quand nous mourons, nous vivrons avec Dieu pour toujours, si notre cœur est pur, car ce livre dit que nous ne sommes pas bons, mais Dieu est bon, et son fils Jésus est bon aussi. Dieu a envoyé Jésus dans le monde et il est mort pour nos péchés. Et regardez! Ouvrant la page blanche, il dit: "Le Seigneur Jésus purifie notre cœur sale." Quand il a fini de raconter l'histoire du livre, ses frères ont dit: "Raconte-nous encore!" MADUGU a parlé à ses frères de tous les versets qu'il avait appris. Le lendemain et tout au long de la semaine, les frères de MADUGU ont voulu entendre de plus en plus le petit livre et, chaque jour qui s'écoulait, un par un a invité Jésus à vivre dans leur cœur. - Maintenant, vous devez apprendre tous les versets que j'ai appris et qui parlent dans ce petit livre. Je vais vous apprendre chacun d'eux. dit MADUGU.

Après quelques jours, Binho, qui était l'un des frères de MADUGU, déclaré: - Je sais aussi! Et cela n'a pas pris longtemps, Basu, le frère cadet de MADUGU, a déclaré: - Et moi aussi! MADUGU était très heureux pour eux. Binho les a approchés et leur a dit: "Maintenant, nous devons avoir un livre qui parle aussi. Les deux frères de MADUGU ont également accepté. Mais le coeur de MADUGU, presque s'effondra de peur et dit: "Il n'y a pas d'autre livre que celui-ci." Binho l'a atteint et a dit: "Tu peux couper le tien en quatre parties." C'est tellement génial! Mais MADUGU se précipita chez lui dans le village et dit: "Non! Je ne peux pas faire ça! Je ne veux pas couper le livre! Plaçant le livre sans mots sous sa couverture, il s'assit sur le petit livre et dit: "Non, non! Et pensant à ce qui pourrait arriver s'il coupait le livre, il glissa lentement sa main sous la couverture et enleva le petit livre. Il a mesuré avec ses doigts pour voir quelle taille chaque morceau aurait, et a remarqué que le livre serait trop petit. Cette nuit-là, MADUGU a beaucoup prié. 

Encore une fois MADUGU a coupé le livre et maintenant il y avait quatre morceaux sur le coffre. Les frères de MADUGU ne se sont même pas déplacés, car ils savaient que MADUGU était très ému.
MADUGU a pris les quatre parties et les a remises une par une à ses frères. Ils ont tenu le petit livre avec le plus grand soin et ont dit à MADUGU: - Maman peut coudre les pages de nos livres en vrac. Tout le monde était très sérieux. Le cœur de MADUGU était très heureux. Il se souvint de ce qu’il avait appris sur le livre et dit: "Un cœur pur doit avoir de la joie à partager avec les autres. Au moment où il a fini de remettre le livre à ses frères, sa partie du livre était sur le vieux coffre, et tout à coup un vent léger a tourné les pages, et il était ouvert à la page blanche, il était aussi blanc qu'avant! Soudainement, une chose merveilleuse est arrivée à MADUGU. Son cœur s'emplit de joie et un beau sourire apparut sur son visage: "Peu importe que ce soit petit! Une petite page peut être blanche comme une grande! Il sentit qu'à ce moment-là, Jésus était juste à côté de lui, souriant et très heureux de son attitude. Les frères de MADUGU le regardèrent à ce moment-là puis se mirent à rire, lançant leurs petits livres et sautant de joie.

MADUGU a également sauté et a crié de joie. 

APPLICATION: Cette belle histoire nous enseigne que MADUGU n'a pas gardé le message de combien Dieu nous a aimés au point d'envoyer Jésus, son Fils unique, mourir à notre place, pour nous pardonner nos péchés et venir vivre dans nos cœurs. Jésus veut que vous parliez de lui à vos amis, à vos camarades d'école, à tous ceux que Dieu met près de vous! Assurez-vous de parler de Jésus, de prier pour ces missionnaires qui parlent de Jésus, et aidez-les offrir la Parole de Dieu.

 

samedi 12 juin 2021

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 4, 26-34.

La semence et la graine de moutarde

  En ce temps- là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque  le temps de la moisson est arrivé. »  

Il disait encore : « A quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »  

Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l'entendre. Il ne leur disait rien sans paraboles, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

Petit commentaire

Une petite semence… mais pleine d’avenir

Ce que le Seigneur attend de nous, c’est que nous fassions les semailles. La croissance et la récolte ne dépendent pas de nous: elles sont entre les mains de Dieu.

À partir d’une petite graine, une plante pousse et grandit. Il en est ainsi pour chaque fleur, chaque arbre et même la plus grande des forêts est partie d’un germe minuscule. Pour qu'une graine devienne une plante, il faut en prendre soin, lui offrir de la bonne terre et un pot suffisamment grand ainsi qu’un arrosage régulier.

La parabole biblique de la graine de moutarde montre encore plus clairement ce qui peut se développer à partir d'une petite graine. Ici, une petite graine devient un grand arbre qui offre un abri aux oiseaux. La parabole montre donc que quelque chose de grand peut surgir à partir de choses très petites. Fait intéressant, la parabole ne mentionne pas que les gens  peuvent récolter quelques choses de cet arbre : celui-ci sert  avant tout d'habitat pour les oiseaux. Il ne s'agit donc pas tant  du bénéfice économique de l’arbre que sa valeur écologique. La taille de l'arbre, qui devient plus grand que toutes les autres plantes, se révèle également importante.

Les choses simples que nous disons ou faisons peuvent avoir une grande influence. Une personne peut en affecter plusieurs, même sans le savoir. Le royaume de Dieu grandit de son propre élan dans le monde, et personne ne peut l'arrêter, comme une bonne semence qui pousse sous terre. Dieu est le Dieu d'ici, d'ailleurs et de partout. Les graines peuvent germer n'importe où dans le champ, et le royaume peut se frayer un chemin dans la vie des individus et des communautés d'une manière qui peut être surprenante. La graine de moutarde devient un arbre pour tous ; le royaume de Dieu est pour chaque homme, femme et enfant. Avez-vous déjà apporté quelque chose du royaume de Dieu – d'amour et de paix, de prière et de foi, de justice et d'espérance – quand vous ne l'avez pas reconnu ? Même si cela peut sembler être de petites choses à faire, si nous continuons à les faire régulièrement, l'amour, la lumière et la vie de Dieu grandiront en nous de manière considérable.

Et, si nous sommes remplis de l'amour, de la lumière et de la vie de Dieu, cela signifie que nous avons aussi l'amour, la lumière et la vie de Dieu à partager avec les gens autour de nous.

Laissez cela remplir votre esprit et votre cœur de gratitude pendant que vous priez.


Question


·                    
A qui s'adresse Jésus lorsqu'il raconte cette parabole?
·                     Pourquoi raconte-t-il cette parabole?
·                     Quel est le point central de cette parabole?
·                     Quelle est la conclusion?
·                     Qu'est-ce que cela veut dire pour nous aujourd'hui?

 

Autre question (enfant)

 

De quoi a besoin le tournesol pour pousser?

De quoi  la graine a-t-elle besoin pour devenir une fleur?
Que peut devenir le tournesol?

Les graines que deviennent-elles?

 

jeudi 10 juin 2021

Petit Cygne deviendra blanc

 


« Qu’elle est belle maman Cygne ! » Petit Cygne écarte les roseaux du bord de la rivière. Il se regarde dans l’eau : « Je suis tout gris. » Petit Cygne est très triste : « Pourquoi suis-je tout gris? au lieu d’être tout blanc comme mes parents ? Je ne serai jamais un vrai cygne étincelant ! » Il remonte sur la berge et part dans la campagne. - Qu’as-tu, Petit Cygne ?, dit la poule Patonne. - Je ne serai jamais un vrai cygne, je suis tout gris ! - Viens voir mes poussins, dit la poule. - Oh ! Ils sont tout jaunes ! - Mais ils deviendront Patons et Patonnes au plumage multicolore et à la crête écarlate. Pensif, petit Cygne continue son chemin. Au bord d’une mare, il aperçoit Grenouille. - Qu’as-tu, Petit Cygne ?, dit Grenouille. - Je ne serai jamais un vrai cygne, je suis tout gris ! - Viens voir mes bébés têtards. - Oh ! Ils sont tout noirs ! - Mais ils deviendront comme, grenouilles aussi vertes que les feuilles de nénuphar. Petit Cygne réfléchit. Tout pensif, il continue son chemin. Col vert se promène dans l’herbe de la berge. Cette cane et très fière. Derrière elle, à la queue leu leu, dix petits canetons se dandinent. Cahin-caha, ils suivent leur maman cane. - Qu’as-tu, Petit Cygne ?, dit Col Vert. - Je ne serai jamais un vrai cygne, je suis tout gris ! - Viens voir comme ils sont beaux, mes enfants. - Ils sont tous bruns !, dit Petit Cygne. - Mais ils grandiront, dit Col Vert, et ils seront aussi beaux que moi. ? Nous glisserons sur l’eau et nos plumes aux vives couleurs vous feront rêver arc-en-ciel ! Petit Cygne réfléchit. Il continue son chemin et aperçoit Le Paon qui fait la roue. - Qu’as-tu, Petit Cygne ?, dit Le Paon. - Je ne serai jamais un vrai cygne, je suis tout gris ! - Viens voir mes paonneaux. Ils sont avec maman paonne. - Oh ! Ils sont beige, jaune clair, marron et ils n’ont pas de belle queue ! - Non, dit Le Paon, ils sont trop petits. Quand ils grandiront, chacun aura une gorge brillante, une queue qui s’étalera comme un éventail. Sur chaque plume, un œil-de-paon vert, bleu et or sera de plus en plus beau pour dire à une petite paonne qu’il aime beaucoup. Petit Cygne réfléchit. Tiens, voilà u pied du chêne, Casse-Noisette Avec sa queue en panache. Que cherche-t-elle ? - Bonjour, Casse-Noisette. Que fais-tu ? - Je cherche de la nourriture pour mes petits qui sont dans leur nid là-haut. Qu’as-tu, Petit Cygne, tu es tout triste ? - Je ne serai jamais un vrai cygne, tu es tout triste ? - Mes petits sont tout nus actuellement, mais quand ils grandiront, ils seront comme moi, tout dorés. Leur belle queue toute rousse ravira les grands et les petits ! Toi aussi, tu grandiras et tu ne resteras pas tout gris ! Petit Cygne réfléchit, repart vers la rivière. Il écarte les roseaux et se laisse aller au fils de l’eau ; dans un rayon de soleil, la rivière lui renvoie son image. Il regarde ce reflet et se dit : « Un jour, moi aussi, je grandirai. Je ne serai plus tout gris. Je deviendrai blanc et étincelant comme mes parents. Tout le monde s’arrêtera pour m’admirer. » Et, depuis ce jour-là, Petit Cygne regarde souvent son image. Il grandit de plus en plus. Il joue avec l’eau et le soleil car il est tout joyeux.

Petit caillou blanc Eveil à la Foi pour les 5-6 ans

mardi 8 juin 2021

Princesse boudeuse

 


Il était une fois un roi et une reine qui s’aimaient de tout leur cœur et qui désiraient avoir un enfant. Ils eurent bientôt la joie de mettre au monde une très jolie petite fille répondant au doux prénom d’Agathe.

Tout le monde était aux petits soins pour la nouvelle princesse : on l’habillait de robes plus jolies les unes que les autres, ses cheveux soyeux étaient brossés chaque jour avec application, ses chaussures vernies brillaient de mille feux. Elle n’avait pas le temps de désirer quelque chose, la moindre de ses envies était satisfaite avant même qu’elle n’y pense.

Quand vint le temps pour elle d’apprendre à lire, le roi et la reine décidèrent de l’envoyer à l’école du village le plus proche ; ils désiraient lui faire connaître des enfants de son âge et l’habituer à un peu de discipline. Agathe était en effet une enfant solitaire et taciturne, souvent capricieuse et surtout boudeuse ! La moindre contrariété lui faisait baisser la tête, hausser les épaules et il n’était plus possible de lui adresser la parole pendant plusieurs jours.

Les écoliers du village furent très fiers d’accueillir une personnalité aussi importante dans leur classe. Une princesse !... Tout impressionnés, ils acceptèrent avec patience ses sautes d’humeur et firent tout leur possible pour qu’elle se sente heureuse parmi eux. Ils veillaient à choisir des jeux qui ne risquaient pas de froisser ses belles robes ou de salir ses chaussures vernies. Malheureusement, leur gentillesse ne semblait pas toucher le cœur d’Agathe qui boudait toujours autant et restait des journées entières seule dans son coin, le nez froncé et la tête rentrée dans les épaules. Plus personne n’osa lui adresser la parole.

Un beau matin de printemps, un nouvel élève arriva dans la classe. Jeannot était joyeux, dynamique et jouait merveilleusement au ballon. Il fut instantanément adopté par les autres enfants. Agathe, elle, boudait toujours. Intrigué, Jeannot s’approcha et lui demanda doucement :

— Bonjour, je m’appelle Jeannot, et toi ?
Pour toute réponse, la princesse lui tourna le dos.
— Elle boude depuis des mois, expliqua un autre élève, c’est la princesse boudeuse !
Jeannot n’était pas du genre à se laisser impressionner par une princesse, toute boudeuse soit-elle. Mais comment la faire sortir de son coin ?
— Veux-tu jouer à la balle aux prisonniers avec nous ? demanda-t-il simplement, sans obtenir de réponse.
— S’il te plaît, insista-t-il, viens jouer !
— Pourquoi ? daigna répondre Agathe qui lui tournait toujours le dos.
— Parce que j’ai besoin de toi.

Agathe le regarda droit dans les yeux. À la surprise de tous, elle le suivit dans la cour de récréation pour prendre place au milieu des élèves stupéfaits.

La partie fut longtemps indécise. La princesse ne ménageait pas sa peine, elle se révéla très habile et fit gagner des points à son équipe qui remporta la victoire. Ses coéquipiers la félicitèrent chaleureusement.

Ce soir-là, Agathe arriva au château dans un état pitoyable : ses cheveux étaient emmêlés, sa robe toute sale et ses chaussures vernies avaient perdu leur brillant mais... elle souriait !

À compter de ce jour, le roi et la reine s’habituèrent à voir leur fille rentrer de l’école couverte de boue, les genoux parfois écorchés mais la mine resplendissante. Ils étaient heureux de son nouveau bonheur.
La petite princesse trop choyée et dorlotée était métamorphosée. Agathe voulait être Agathe tout simplement.
Il fut décidé de la laisser s’habiller à sa convenance : en pantalon, tee-shirt et baskets. On lui permit même de faire couper ses longs cheveux.

À présent, en attendant de devenir reine, elle court chaque matin à l’école, impatiente de retrouver ses copains.

https://jeunesse.short-edition.com/oeuvre/jeunesse-moins-de-5-minutes/princesse-boudeuse-1

samedi 5 juin 2021

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 14,12-16,22-26

St Sacrement (Fête) du corps et du sang du Christ

Le repas du Seigneur


Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent: « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque? »

Il envoie deux de ses disciples en leur disant: « Allez à la ville; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire: ‘Le Maître te fait dire: Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »

Les disciples partirent, allèrent à la ville; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit: « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis: je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »

Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.

Question

Aujourd'hui, nous nous rappelons à nouveau le grand don que Jésus nous a fait dans l'Eucharistie. Est-ce que j'apprécie ce cadeau, ou est-il devenu si familier que j'ai perdu le sens de sa grandeur? Comme nous lisons dans l'Évangile d'aujourd'hui sur la première Eucharistie, nous voyons aussi qu'il y avait beaucoup de préparation impliquée. Un endroit convenable devait être trouvé, meublé et prêt, et à cet endroit il fallait se préparer pour recevoir Jésus.

Mon cœur est maintenant le lieu qui doit être préparé et préparé pour recevoir Jésus. Dois-je prendre le temps de faire ça? J'y réfléchis aujourd'hui et je demande à Jésus de me donner une prise de conscience du cadeau étonnant qui m'est donné chaque fois que je reçois la communion.

« Célébrer le Corps et le Sang du Christ ne consiste pas à justifier notre rituel eucharistique, mais à accueillir la grandeur de ce mystère en nous interrogeant sue la présence vivante du Christ dans nos vies, sur la puissance de sa parole dans nos cœurs et sur notre participation à ce mystère. Comment ma foi m’engage-t-elle à vivre cette communion fraternelle au corps du Christ dans ma vie, dans mes actes et auprès de mes frères ?

Petit commentaire

Ce passage de Marc nous rapporte le rituel de notre Pâque que nous célébrons à chaque Eucharistie en communauté dans nos églises. Les préparatifs pour manger la Pâque est importante parce que c’est le repas de la fête des pains sans levain où on  immolait l’agneau pascal. Mais voilà que Jésus donne à ses disciples un nouveau sens pour célébrer la Pâque. Après la résurrection, le symbolisme du pain sans levain devient le corps de Jésus et le vin, le sang de Jésus. Il est  l’agneau pascal, mort et ressuscité, qui a versé son sang pour sceller une nouvelle Alliance avec le peuple de Dieu. Désormais la loi de l’Amour sera inscrite dans le  cœur des disciples de Jésus parce que sa mort nous a rachetés et réconciliés avec son Père, notre Père Céleste. Le rituel du pain sans levain et la coupe de vin nous fait communier au corps et au sang du Christ. C’est le pain et le vin de la nouvelle Alliance où Jésus nous dit qu’Il est le Pain de vie. Celui qui vient à Lui et mange son corps et boit son sang n’aura jamais faim et soif. À chaque Eucharistie, nous allons à la rencontre de Jésus qui nous rassemble en un seul corps et un seul esprit pour faire advenir son royaume de justice et de paix. À chaque Eucharistie, nous faisons mémoire de ce rituel sacré où Jésus nous redit: « Prenez, ceci est mon corps qui donne la vie en abondance, la vie éternelle. Prenez, ceci est mon sang, le sang de la nouvelle Alliance versé pour la multitude. »  Jésus nous rassasie de son Amour et si nous demeurons dans son amour nous serons source d’amour, de paix et de joie.

Jésus, tu nous envoies faire les préparatifs du repas pascal.
Nous te prions, aide-nous à nous préparer le cœur,
Le corps, l’esprit et à trouver le lieu où
Tu puisses nous rencontrer et manger la Pâque avec nous.

Jésus, tu as donné ta vie au monde par amour et
Par ta croix, tu nous as sauvés de la mort.
Nous te prions, rassasie-nous par ton corps et ton sang et
Fais de nous les témoins de ton amour et de ta paix.

(Karine)

Quiz

 1- Qu’est-ce que la fête de la Pâque et en quoi concerne-t-elle le Corps du Christ ?
2- Pourquoi Jésus se donne-t-il à nous avant d’être exécuté ?
3- Pourquoi répétons-nous les mots et gestes de Jésus pendant ce repas chaque fois que nous allons à la messe ?

 4- La lecture de l'Évangile du 6 juin 2021 (Marc 14: 12-16, 22-26) parle de Jésus et des disciples célébrant la Pâque. Quel signal Jésus a-t-il dit aux disciples de chercher pour trouver l'endroit où ils organiseraient ensemble la fête de la Pâque?

 a) Une colombe descendant sur une maison
b) Un homme portant un pot d'eau
c) Une femme dans un puits
d) Un mendiant aveugle demandant l'aumône

 5. Qu’est-ce que la Fête-Dieu ?
a. Le jour où on montre les icônes
b. La fête du Saint-Sacrement, avec souvent  une procession dans la ville
c. Le jubilé de la naissance du Christ

 


jeudi 3 juin 2021

L’âne

 

Un  beau et bon jour, j’ai pris du temps qui m’était donné et j’ai vécu une fantaisie que j’aimerais vous partager.

Émerveillé, je regardais le ciel et dis :

<<Toi, firmament tout bleu, que dis-tu de ton Créateur?
- Moi? Me répondit le ciel, je te dis qu’il est infini.

-Toi soleil, que dis-tu de lui?
- Et l’astre  de me répondre : il est lumière et vie.

- Toi, lune, vous les étoiles, que pouvez-vous me révéler de Dieu?
- Qu’il est présence même dans tes jours les plus sombres.

-Toi, nuage léger, que peux-tu m’en dire quelque chose?
- Il est Esprit, Celui que tu adores.

- Brise légère, vent impétueux, dites-moi quelque chose de Celui à qui vous êtes soumis?
- Nous te dirons qu’il est insaisissable, mais qu’il te caresse  et qu’il veut parler à ton cœur.

- Vous, tonnerre et éclairs, que dites-vous de Lui?
- Sa toute -puissance, grondèrent-ils!>>

Un peu secoué, quittant les choses du ciel, je m’adressai tour à tour aux végétaux et animaux de la terre; voici ce qu’ils m’apprirent :

<< - Il est beauté, me dirent les fleurs.
- Majestueux, me dit le cèdre, ses branches battant gracieusement l’air comme pour acquiescer.
- Source d’eau vive, murmura le ruisseau.
- Il est ton roi, rugit le lion tapi dans l’herbe haute.
- Sagesse, renchérit la chouette dans un hululement fort sonore.
- IL est toute bonté, me chanta, tant bien que mal, l’oiseau un fruit sec à son bec.
- Éternel, cria la montagne dans un écho lointain et persistant. >>

J’entendis encore :<< Il est abri, cherchant un peu, je me rendis compte que ça venait d’une grotte du rocher.

- Il est le Bon Pasteur, me dit encore l’agneau dans un bêlement assuré. >>

Puis, tout à coup, je m’aperçus que toute la création criait, chacun à sa façon une facette de leur Père.

Bizarrement cependant, je remarquai qu’un seul animal très têtu ne disait rien et ne bougeait pas. Alors moi, avec mon orgueil d’homme, je l’interpellai :

<<Eh! Toi… Oui, toi, âne bête, n’as-tu rien à dire du Créateur? >>

L’âne, tête basse, de me répondre :

<< Un jour, je porterai sa Mère sur mon dos jusqu’au lieu où il se fit enfant pour toi; puis je le réchaufferai du mieux que j’ai pu du souffle de mes naseaux. Quand il fut devenu pleinement homme, je le porterai en une ville où vous l’avez acclamé comme étant l’Envoyé du Seigneur.

Aujourd’hui, si je suis têtu, c’est pour protester de ce que vous avez fait de lui sur cette croix, alors qu’il devenait votre Sauveur et priait son Père de vous pardonner. Si je suis bête, c’est afin de vous rappeler que parfois, ô homme, vous ne comprenez pas non plus! >> Luc

Le Messager de Saint- Antoine Juin 2021