samedi 8 juin 2013

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc  7, 11-17

La Résurrection du fils de la veuve, à Naïn
 
Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : `` Ne pleure pas. `` Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : `` Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. `` Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : `` Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. `` Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

Questions

1) Combien de morts Jésus a-t-il ressuscités?
2) Pourquoi ce jeune homme, alors qu'il y avait tant d'autres défunts en Galilée?
3) Qu'atteste-t-il en ressuscitant des morts?
4) Quel est, selon vous, le sens de funérailles chrétiennes et que convient-il d'y proclamer?

Petit commentaire

L'Évangile montre que le Seigneur ne nous abandonne pas dans l'épreuve. Le miracle réalisé par Jésus-Christ, notre Sauveur, est une oeuvre de Dieu, un secours et une vie rendue par miséricorde révélant la présence de Dieu qui est Jésus-Christ, en fait, le Fils du Dieu éternel qui s'est fait homme pour l'amour des hommes et pour leur salut. Jésus-Christ nous enseigne à être proche de ceux qui sont tristes, peinés, pleurant car ils ont perdu un enfant, un parent, un ami ou une personne qu'ils ont beaucoup aimée. En effet, l'homme qui souffre d'avoir perdu un être cher est très souvent écrasé par le sentiment d'impuissance et d'abandon: le sentiment d'abandon de Dieu et de ses propres forces, ne pouvant faire quoi que ce soit, tandis qu'il doit faire face aux épreuves ou à la souffrance. Consoler ou réconforter autrui dans les moments de grande peine, est une preuve d'amour charitable, et d'aide donnée à nos semblables. C'est pourquoi l'oeuvre de Jésus-Christ, comme berger des âmes, guérisseur du chagrin et de la peine est un devoir de l'Église.
L'Évangile nous appelle à avoir de la compassion pour les affligés et à honorer les défunts. L'hommage rendu aux morts ou la mémoire des défunts est tout d'abord un acte de foi; à savoir la foi que l'âme humaine est éternelle parce qu'elle a été créé à l'image du Dieu éternel, vivant pour toujours. L'Évangile nous montre aussi que nous devons soutenir, réconforter, consoler les affligés et rendre honneur aux défunts, et aussi nous occuper des jeunes.

 Source:WEB

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