Guérison de la fille d'une Cananéenne. Dans cet épisode, la Cananéenne est un exemple de foi pour nous tous. Entre la Cananéenne et Jésus, il s'est passé une étonnante relation. À travers ce récit évangélique, par la foi de cette païenne, une grande espérance s'ouvre pour toute personne de bonne volonté : le message de Jésus et son salut sont destinés à tous sans exception ! (Michel Houyoux, diacre permanent)
La lecture peut se faire à plusieurs voix : un récitant, Jésus, la cananéenne, les disciples.
(Le récitant) Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait :
(La Cananéenne) "Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon."
(Le récitant) Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander :
(Les disciples) "Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris!"
(Le récitant) Jésus répondit :
(Jésus) "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël".
(Le récitant) Mais elle vint se prosterner devant lui :
(La Cananéenne) "Seigneur, viens à mon secours!"
(Le récitant) Il répondit :
(Jésus) "Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens".
(La Cananéenne) "C'est vrai, Seigneur (reprit-elle) ; mais justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leur maître".
(Le récitant) Jésus répondit :
(Jésus) "Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux !"
(Le récitant) Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.
Réflexion
La méditation des textes proposés impose un thème qui d’ailleurs revêt aujourd’hui une grande actualité : l’accueil de l’étranger. Cet accueil doit être vécu à tous les niveaux, aussi bien dans la vie sociale que dans la vie ecclésiale. Nous ne pouvons pas ignorer les difficultés qui se font jour, à différents plans, dans la société et, sans doute, chez certains membres de la communauté chrétienne. La rencontre des cultures n’est pas chose facile et il ne faut pas nier les difficultés. Nous sommes parfois sans élan dans notre vie avec le Seigneur et avec les autres. Cet évangile nous invite, à la suite de Jésus, à ouvrir plus large les espaces, les portes et fenêtres, de notre accueil social et ecclésial. Car toute personne, de toute culture, est en quête de vie, de guérison, pour soi et d’autres, et elle peut trouver place autour du Christ vivant. Alors, ouvrons les yeux et goûtons la joie de Dieu qui brille dans le cœur des autres. Elle nous réchauffera!
Source : liturgie pour les jeunes, Web, Prions en Église Junior.
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