Sa fête au calendrier liturgique est
fixée au 11 août.
Ce qui caractérise l’œuvre de Claire,
comme celle de François, c’est la fraternité. Elle a réussi à faire vivre
ensemble les gens les plus divers, issus de familles riches et nobles, ou issus
de familles très ordinaires. La vie au petit couvent de Saint-Damien, à Assise,
était pauvre, joyeuse, imprégnée de charité, dans la contemplation ardente du
Christ.
La personnalité forte de Claire
s’exprima dans le fait qu’elle eut beaucoup d’ascendant sur sa famille : sa
mère, ses deux sœurs, trois cousines sont devenues Clarisses. Au loin, la
Princesse Agnès de Prague, sa correspondante, ayant été demandée en mariage
cinq fois par l’Empereur d’Allemagne, le père et le fils, préféra se faire
Clarisse, et devenir la première des cinquante têtes couronnées (reines,
princesses et duchesses de son temps), qui sont devenues Clarisses. Sa forte
personnalité s’exprima encore dans le fait d’avoir été visitée par quatre Papes
et d’avoir obtenu du Pape régnant, sur son lit de mort, le privilège de la
pauvreté, c’est-à-dire d’être sans aucuns revenus assurés.
Elle a joué un rôle de premier plan pour
le Premier Ordre, après la mort de François, soit durant plus de 25 ans. Sainte
Claire est la seule femme dans l’Église catholique qui ait écrit et réussi à
faire accepter une Règle de vie pour ses sœurs. En 1253, elle est morte après
29 ans de maladie, en remerciant Dieu de l’avoir créée. Oui, Claire d’Assise
est encore une grande figure de l’avenir, à la fois pour l’Église et pour les
femmes en particulier, concernant l’égalité devant la loi civile et religieuse.
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