En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le
nouveau-né couché dans une mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui
leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient
les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait
dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour
tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand
fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de
Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
Piste de réflexion
Luc 2, 16-21
En ce 1° janvier, fête de Marie, la Mère de Dieu, les
bergers prévenus par les anges viennent voir le nouveau-né de Bethléem (Lc 2,
16-21).
Marie a été définie comme la ``Mère [du Fils] de Dieu `` au
cours du Concile d’Éphèse en 431. Il est heureux que l’Église place ce premier
jour de l’année civile sous le patronage de la mère du Christ.
Voici quelques pistes de réflexion à partir de l’Évangile :
- Quels jeunes parents avec un nouveau-né ai-je rencontré
récemment?
- Qu’est-ce qui m’étonne ?
- Quels événement(s) et parole(s) personnels est-ce que je
retiens et médite dans mon coeur? Et de la vie de Jésus?
- Quelle attention est-ce que j’accorde à connaître et
retenir le prénom des personnes que je rencontre?
Pour les couples et les parents :
- Que disent nos amis et nos parents sur nos enfants? Qu’en
disent les enseignants et éducateurs qui les connaissent?
- Comment avons-nous choisi et donné un prénom à nos
enfants? Comment leur baptême fut-il une étape?
Pour ceux qui travaillent en entreprise ou à la maison :
- Qu’est-ce qui m’étonne dans ce que disent des personnes
nouvelles ou de passage sur l’entreprise où je suis?
- Quelles sont les personnes avec qui je travaille que
j’appelle par leur prénom? Pourquoi?
⇒
S'étonner comme les bergers Luc 2, 16-21
Sainte Marie, Mère de Dieu, en ce premier jour de l'année,
nous te demandons de nous faire un cadeau, celui de la grâce de l'étonnement !
Qu'avec toi nous puissions éloigner de nous ce qui nous rend parfois désabusés
ou blasés. Que tu nous fasses éprouver le même étonnement que les bergers qui
viennent adorer l'Enfant, et retenir dans nos cœurs, d'une manière toute
nouvelle, la grâce de la foi, dans l'émerveillement de la crèche. (Père Alexis
Helg)
Sainte Marie Mère de
Dieu
Si Marie occupe une place apparemment restreinte dans
l’évangile de ce jour, son rôle y est pourtant essentiel. Elle est
le centre autour duquel gravitent les bergers et les habitants de Bethléem qui
sont là pour lui donner plus de relief, comme par un jeu d’ombres et de
lumières.
L’évangéliste Luc prend manifestement plaisir à décrire ces
bergers remuants et loquaces : le message des anges les a mis en effervescence
; ils se répandent en paroles. Leur agitation et leurs discours n’en font que
mieux ressortir, par contraste, l’étonnement muet des bourgeois de Bethléem qui
ne bougent ni ne parlent.
Quant à Marie, immobile et silencieuse, elle fait contraste
tout ensemble avec les bergers et les gens de Bethléem. Elle aussi dut être
étonnée, mais sans que cela l’agite, au contraire. Nullement repliée sur
elle‐même, extrêmement attentive à ce qu’elle voit et entend, elle « retient »,
elle enregistre et surtout, elle intériorise, gardant soigneusement mémoire de
ce qui se passe, avec l’intime conviction que tout cela est capital pour elle.
Marie est en silence…C’est son état, c’est sa voie, c’est sa
vie. Vie de silence et adoration de la parole éternelle. Sa vie passe ainsi de
silence en silence, silence d’adoration en silence de transformation….
C’est une merveille de voir qu’en cet état de silence et
d’enfance de Jésus, tout le monde parle et Marie ne parle point … Les bergers
courent et parlent, Marie est en silence….
`` Marie méditait dans son coeur `` note St Luc. Le contexte
biblique d’une telle expression lui confère un sens précis : retenant et
repassant en elle ce que lui ont appris les bergers. Marie est là
qui se prépare à accueillir l’avenir : celui de son enfant, bien sûr, mais
aussi le sien : comment pourraient‐ils être dissociés ? Sans doute n’a‐t‐elle
bien compris tout qu’à la croix. Et mieux encore après la Résurrection.
Jésus –Yeshoua‐ signifie `` Dieu sauve ``. Heureuse la
mère qui a mis au monde cet enfant. Mais également heureux tous ceux qui, à
l’image de Marie, accueillent, dans la foi et la prière, le salut que Dieu leur
offre. Cette Parole est un beau thème de méditation au seuil d’une année
nouvelle ou Dieu sera avec nous… Apprenons à le reconnaître. Et à
rendre grâce.
D’après le Missel dominical de l’assemblée.
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