« Que c’est dur que de n’avoir que de la soupe à
manger lorsque les autres mangent toutes sortes de bonnes choses ! » murmurait
tout bas le jeune Francis en tenant dans ses mains son assiette pleine.
« Que c’est dur aussi d’être obligé de se lever de
bonne heure par les froides matinées d’hiver et de devoir travailler lorsque
d’autres jouissent à l’aise de la vie sans rien faire ! »
« Et que c’est dur encore d’être forcé de piétiner
dans la neige lorsque tant d’autres ont des voitures à leur disposition pour
faire leurs courses ! … »
« Mais dis, au contraire, répartit sa grand- mère,
tout en s’asseyant, que c’est une grande bénédiction d’avoir quelque chose à
manger lorsqu’il y en a tant qui ont faim ; et une grande bénédiction aussi que
d’avoir des yeux qui voient, des oreilles qui entendent, et que d’avoir les
forces nécessaires pour le travail de chaque jour, lorsqu’il y en a tant
d’autres qui sont ou aveugles ou sourds ou infirmes ! »
« Alors rien ne te semble dur, grand-mère ? »
répliqua l’enfant d’un ton peu satisfait.
« Si, il y a, au contraire, quelque chose qui me
parait dur. »
« Ah, ah ! Et quoi donc ? » Ajouta le garçon qui
s’imaginait que sa grand-mère allait lui donner finalement raison.
« Ce qui est dur, mon enfant, et très dur, c’est le
cœur qui n’éprouve aucune reconnaissance envers Dieu pour les bénédictions si
grandes et si nombreuses qu’Il lui accorde… et auxquelles ce mauvais cœur ne
veut pas prendre garde ! ».
C’est… une grande source de gain que la piété avec
le contentement (I Tim. 6 :6). Rendez continuellement grâce à Dieu le Père pour
toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ (Eph 5 :20).
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