Je suis le bon pasteur
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai
berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui
: s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en
empare et les disperse. Ce berger n’est
qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes
brebis, et mes brebis me connaissent, comme
le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes
brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui
ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles
écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir
de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la
donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement
que j’ai reçu de mon Père. »
Réflexion : Je
peux être un bon pasteur
1. Moi, je suis le bon pasteur.
Jésus est le bon pasteur qui a donné sa vie pour nous. Mais
il nous demande de faire de même : il nous demande d’être des bons pasteurs
pour nos frères. « Il ne faut pas faire de grands efforts pour découvrir les
signes de charité dans la passion du Christ, car elle n’est pas autre chose que
la preuve de son amour pour nous. Lui-même avait déjà dit d’avance que celui
qui aime vraiment ses frères donne sa vie pour eux. Saint Pierre…dit qu’il
avait passé son temps à faire toujours le bien, et l’Évangile apparaît plein de
grands et de petits signes de l’amour personnel avec lequel Jésus-Christ a aimé
tous les hommes. Sur sa façon d’être, il nous raconte beaucoup de détails qui
nous émeuvent par l’exquise délicatesse de son Cœur envers toute sorte de
personnes. (Lettre du Père Martial Maciel, L.C. de Pâques 1958)
2. Je donne ma vie pour mes brebis.
Autrement dit, pour imiter Dieu, il faut se convertir en bon
pasteur et prendre le temps nécessaire pour écouter notre prochain, même quand
nous avons beaucoup à faire. Interrompre un projet important pour aider un ami.
Donner à l’autre quelque chose à laquelle je tiens, quelque chose dont j’ai
besoin, parce que lui, il en a besoin. Chercher la brebis perdue signifie
d’accepter de « perdre son temps », de laisser les choses « importantes » de
côté pour aider quelqu’un qui s’est éloigné de Dieu, de la famille, ou de moi.
Ou bien tout simplement d’aider quelqu’un qui en a besoin. Généralement, nous
planifions tout ce qui est important : le travail, les réunions, les jours de
repos. Pensons-nous à prévoir un temps dans notre agenda pour venir en aide à
une « brebis » que Dieu a mise sur notre route ?
Questions pour la
réflexion cette semaine
1- Jésus dit que les brebis reconnaissent la voix de leur
berger et qu’elles vont le suivre plutôt qu’un étranger. Est-ce que je suis
vraiment à l’écoute de la voix du Bon Pasteur ? Où est-ce que je cherche à
l’entendre ? Est-ce que je suis la voie sur laquelle il me guide ?
2- Jésus dit qu’il est venu pour que nous puissions avoir la
vie, et la vie en abondance. Que veut-il dire ? Est-ce que je vis la vie
surabondante que Dieu a préparée pour moi ?
3- Jésus dit qu’il a encore d’autres brebis qui ne sont pas
de cette bergerie mais qu’il doit aussi conduire. Plusieurs exégètes pensent
que cette expression désigne les Gentils qui n’attendaient pas le Messie mais
qui accueilleraient la Bonne Nouvelle dans la joie. Quelles sont aujourd’hui
les brebis qui doivent encore entrer dans la bergerie de Dieu ? Que
faisons-nous pour les conduire au Christ ?
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