mardi 14 décembre 2021

 

Célébrons Noël dans l’espérance La fête de Noël nous rappelle la venue de notre Seigneur Jésus dans notre humanité : l’Amour qui s’est fait chair et qui a habité parmi nous. Cette fête de la nativité du Seigneur annonce déjà sa mort et sa résurrection. L’enfant qui nous est né est le sauveur de toute l’humanité. Il vient nous sauver non pas avec les armes, mais avec le pouvoir de son amour manifesté dans le sacrifice de la Croix. Espérer contre toute espérance montre la profondeur de notre foi en Jésus qui est né sur la paille et qui est mort sur la croix. Entre la paille et la croix, il y a le royaume de Dieu en construction. Jésus choisit des hommes et des femmes, des pauvres pécheurs, dans la construction de son règne : règne de paix et de justice, règne d’amour et de vérité. Ce règne de Dieu est encore en œuvre. Jésus continue d’appeler des femmes et des hommes de bonne volonté pour y travailler. C’est ce que nous essayons de faire en Église, grâce à l’appel que nous avons reçu de Lui. En vertu de cet appel auquel nous répondons, nous aspirons à un monde plus humain et fraternel. Au cœur de nos inquiétudes et de nos incertitudes, à cause de tout ce que nous vivons ces jours-ci, nous devons rendre compte à tous nos frères et sœurs de l’espérance qui nous habite. Notre espérance est fondée sur Jésus qui nous rassure, parce qu’il sera toujours présent à nos côtés, dans les beaux comme dans les pires moments de la vie. C’est avec Jésus, né dans notre cœur, que nous espérons. Quand le chagrin et les peurs nous assaillent, croyons en Jésus qui est là au cœur de nos vies. C’est lui qui nous fait vivre. Quand le mal fait beaucoup de bruit dans notre monde, n’oublions jamais que Jésus l’a vaincu sur le gibet de la Croix. Quand le désespoir envahit nos cœurs, ne perdons pas de vue que Jésus est ressuscité; il est vivant au milieu de nous. Accueillons, à Noël, le grand cadeau que Dieu fait à l’humanité. Ceux qui le reçoivent sont comblés de joie et de bonheur. Ne laissons pas voler notre espérance. Celui qui espère, c’est celui qui croit. Celui qui croit, c’est celui qui s’abandonne. Celui qui s’abandonne, c’est celui qui aime. Celui qui aime, c’est celui qui vit de Jésus, source d’amour et de paix. Je souhaite à chacun de vous, paroissiens et paroissiennes, un joyeux Noël ! Puisse le divin Enfant de Bethléem nous combler d’espérance. Laissons-le naître dans notre cœur pour dissiper nos peurs et nos doutes qui nous déshumanisent et qui empoisonnent le "vivre ensemble" que nous devons construire jour après jour.

Joël Depré, msc

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