Le mot Pentecôte signifie "cinquante
jours" en grec. Ce jour-là, les chrétiens se rappellent un évènement qui
est arrivé aux disciples de Jésus, cinquante jours après sa mort et sa
résurrection.
Les disciples s'étaient enfermés dans une salle pour
prier. Soudain, un grand vent s'est levé et a tout balayé sur son passage. Les
portes et les fenêtres qui étaient fermées se sont ouvertes. Des flammes, comme
des langues de feu, se sont alors posées sur chacun d'eux. C'était
l'Esprit-Saint, le souffle de Dieu.
A partir de ce moment-là n'ont plus eu peur de
sortir dans les rues de Jérusalem et ils se sont mis à annoncer la Bonne
Nouvelle de Jésus aux passants. Bizzarement, les disciples parlaient une
multitude de langues et tous les gens qui étaient dans la rue les comprenaient:
même les étrangers !
A partir de ce jour, les chrétiens sont partis dans
le monde entier pour répandre les paroles de Jésus. On dit que c'est la
naissance de l'Église !
Source : le Pèlerin
Pour expliquer l'Esprit-Saint, on peut dire que
l'Esprit c'est l'amour qui naît entre deux personnes qui s'aiment, c'est le
lien qui les unit. L'Esprit-Saint, ce serait le lien d'amour vivant entre Dieu
le Père et son Fils. L'Esprit, c'est aussi le signe que Dieu est bien présent
parmi nous, qu'il ne nous abandonne jamais.
Quand Jésus a annoncé son départ à ses apôtres, ils ont
eu très peur d'être abandonnés. Mais Jésus leur a promis l'Esprit-Saint, pour
se rendre présent à eux d'une autre manière.
L'Esprit, c'est enfin l'atmosphère de Dieu que nous
respirons pour vivre et le souffle qui fait de nous des enfants de Dieu. Dès la
première phrase de la Bible, l'Esprit est présent. C'est le souffle de Dieu,
l'atmosphère qui fait vivre l'homme. Avant ce souffle, la vie n'était pas
possible. De la même façon, tous les jours nous sommes amenés à nous laisser
recréer, à nous laisser renaître. C'est ce second souffle qui fait de nous des
chrétiens.
Source : le Pèlerin< Le Blog de Jackie>
Le conte des crayons soufflés
Il était une fois une
grand-mère et son petit-fils de cinq ans, Pierre, qui attendait avec impatience
son cadeau d’anniversaire…
Le jour venu, Pierre téléphone à sa grand-mère :
- Tu sais, Mammy, j’ai reçu des crayons soufflés !
Intriguée, la grand-mère ne comprend pas très bien.
- Mais, Mammy, ce sont des crayons magiques : on souffle, toutes les couleurs se mélangent, c’est très beau. Je vais t’envoyer un dessin !
La surprise de la grand-mère fut grande : des dessins aux couleurs multiples, comme dans un ciel, comme des nuages éclairés par le soleil couchant ou levant, des couleurs vives, des couleurs pastel, comme si le monde était un grand jardin plein de fleurs…
Et la grand-mère se mit à rêver : si c’était cela le Souffle ? Donner des couleurs à la vie, donner une profusion de couleurs pour que l’on sache saisir la diversité de la nature, des êtres, et cette grande liberté des enfants de Dieu qui, se laissant guider par le Souffle, deviennent à leur tour des artistes qui donnent couleur à la vie.
Elle se mit à rêver, la grand-mère, au petit Pierre attablé, soufflant sur des crayons pour faire naître une féerie de couleurs. N’est-il pas lui aussi animé par le Souffle de l’Esprit dans un geste libre pour créer quelque chose de beau qui réjouira le cœur des autres ?
Le jour venu, Pierre téléphone à sa grand-mère :
- Tu sais, Mammy, j’ai reçu des crayons soufflés !
Intriguée, la grand-mère ne comprend pas très bien.
- Mais, Mammy, ce sont des crayons magiques : on souffle, toutes les couleurs se mélangent, c’est très beau. Je vais t’envoyer un dessin !
La surprise de la grand-mère fut grande : des dessins aux couleurs multiples, comme dans un ciel, comme des nuages éclairés par le soleil couchant ou levant, des couleurs vives, des couleurs pastel, comme si le monde était un grand jardin plein de fleurs…
Et la grand-mère se mit à rêver : si c’était cela le Souffle ? Donner des couleurs à la vie, donner une profusion de couleurs pour que l’on sache saisir la diversité de la nature, des êtres, et cette grande liberté des enfants de Dieu qui, se laissant guider par le Souffle, deviennent à leur tour des artistes qui donnent couleur à la vie.
Elle se mit à rêver, la grand-mère, au petit Pierre attablé, soufflant sur des crayons pour faire naître une féerie de couleurs. N’est-il pas lui aussi animé par le Souffle de l’Esprit dans un geste libre pour créer quelque chose de beau qui réjouira le cœur des autres ?
Anne Géhot
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