Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants
En ce temps-là, quelques
sadducéens - ceux qui soutiennent qu’il
n’y a pas de résurrection – s’approchèrent
de Jésus et l’interrogèrent:
"Maître, Moïse nous a donné cette loi: Si
un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve
pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères: le premier se maria et mourut
sans enfant; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous
les sept: ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut
aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque
les sept l’ont eue pour épouse?"
Jésus leur répondit : `` Les enfants de ce monde
prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au
monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni
mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont
enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait
comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le
Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de
Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en
effet, vivent pour lui. ``
Voici quelques questions pour l’Évangile de ce dimanche :
- Avec qui m’arrive-t-il de vouloir polémiquer ? Pourquoi ? Sur quels sujets ?
- Quels sont les liens que j’entretiens avec mes frères et sœurs ?
- Quel regard est-ce que je porte sur les couples qui n’ont pas d’enfant ?
- Quel regard est-ce que je porte sur les veufs et les veuves que je connais ?
- Quel regard est-ce que je porte sur les célibataires qui ne l’ont pas choisi ?
- Quelle(s) relation(s) avons-nous avec les frères et sœurs de notre conjoint ?
- Comment parlons-nous des différentes vocations au bonheur (mariage, célibat consacré) à nos (petits-) enfants ?
Commentaire
Aujourd’hui, l’évangile nous présente Jésus en prise avec les sadducéens. Ces derniers le mettent au défi de leur démontrer que la croyance en la résurrection n’est pas absurde. A cette fin, ils lui posent une sorte de cas d’école qui s’appuie sur la loi du lévirat. Cette dernière exigeait qu’un homme épouse sa belle-sœur veuve si celle-ci se retrouvait sans enfants afin de donner une descendance à son frère défunt (cf. Dt 25, 5-10). D’où la question des sadducéens : une femme qui aurait eu successivement sept maris, duquel serait-t-elle l’épouse au jour de la résurrection ?
Aujourd’hui, l’évangile nous présente Jésus en prise avec les sadducéens. Ces derniers le mettent au défi de leur démontrer que la croyance en la résurrection n’est pas absurde. A cette fin, ils lui posent une sorte de cas d’école qui s’appuie sur la loi du lévirat. Cette dernière exigeait qu’un homme épouse sa belle-sœur veuve si celle-ci se retrouvait sans enfants afin de donner une descendance à son frère défunt (cf. Dt 25, 5-10). D’où la question des sadducéens : une femme qui aurait eu successivement sept maris, duquel serait-t-elle l’épouse au jour de la résurrection ?
La réponse de Jésus va alors être aussi simple que la
question des sadducéens est compliquée : `` Le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac,
le Dieu de Jacob ; il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants, tous en
effet vivent pour lui ``. Jésus affirme ici que `` donner la vie `` est la
caractéristique essentielle de Dieu. Par ce fait, il nous invite à comprendre
que s’il en est ainsi du Dieu d’Israël, la vie après la résurrection, qui est
partage de la vie divine, ne peut être en rien comparable à la vie terrestre.
C’est bien ce qu’il explicite en utilisant l’expression ``
semblables aux anges `` pour qualifier les ressuscités. La résurrection des
morts nous fera naître à la condition céleste qui est celle des anges et elle
nous mettra en présence du Dieu vivant. Nous demeurerons des hommes mais les
relations que nous entretiendrons seront purement spirituelles. Ressuscités,
nous ne connaîtrons plus la mort. Il n’y aura ainsi plus besoin d’assurer la
survie de l’espèce pour que la vie puisse continuer. Le mariage, en tant
qu’institution pour perpétuer la vie n’aura donc plus de raison d’être. Nous
vivrons dans une relation d’amour parfait avec Dieu et entre nous, rendus ainsi
participants de la fécondité de sa vie divine. Tout ce qui ici-bas, dans notre
amour, aura été de l’ordre de la charité, c’est-à-dire de l’amour gratuit et
authentique, demeurera. C’est ainsi que l’époux et l’épouse connaîtront Dieu au
cœur même de la charité qui les unira pleinement l’un à l’autre dans une
étreinte éternelle.
Frère Elie
Prière du soir
Sous l’abri de ta miséricorde nous nous réfugions, sainte
Mère de Dieu, porte du ciel à jamais ouverte, porte de Jérusalem, porte qui
s’ouvrit pour notre Roi, porte du Paradis, porte de béatitude, porte par
laquelle nous entrons aux cieux, porte du berger et de ses agneaux, porte de
notre repos, porte qui ne se ferme pas aux pauvres, porte du Christ, de son
cœur et de ses plaies, porte de son amour d’où coule le parfum de pureté, porte
de la lumière de l’Esprit, porte d’où la joie rayonne, porte du soleil de
justice.
Connaissez-vous
les traditions du mariage ?
Au-delà des coutumes religieuses, la
célébration d'un mariage possède ses propres traditions, héritées d'un
patrimoine culturel commun. Connaissez-vous le sens de chacune d'entre elles ?
Pour le savoir, répondez à ce quiz !
1.
Les mariées n'ont pas toujours porté de robe blanche. A quelle époque la
couleur était-elle de mise ?
a) Au XIXème siècle
B) Au Moyen Age
C) Pendant l'Antiquité
B) Au Moyen Age
C) Pendant l'Antiquité
2.
De quel côté le marié doit-il se tenir pendant la cérémonie ?
A) Peu importe
B) A gauche de la mariée
C) A droite de la mariée
B) A gauche de la mariée
C) A droite de la mariée
3.
Pourquoi l'alliance se porte-t-elle à l'annulaire gauche ?
A) Pour prolonger la veine qui relie la main au
cœur
B) Pour ne pas gêner l'usage de la main droite au travail
C) Pour ne pas provoquer de jalousie
B) Pour ne pas gêner l'usage de la main droite au travail
C) Pour ne pas provoquer de jalousie
4.
L'erreur à ne pas commettre sur les faire-part...
A) Joindre un carton réponse
B) Écrire le texte en recto verso
C) Imprimer les adresses sur les enveloppes
B) Écrire le texte en recto verso
C) Imprimer les adresses sur les enveloppes
5.
Laquelle de ces coutumes provient du Nord de la France ?
A) Le nom du marié : l'homme peut prendre le nom de
famille de son épouse.
B) La jarretière : la mariée doit faire monter les enchères en soulevant son jupon.
C) Le pot de chambre : les mariés doivent boire un mélange de champagne, fruits broyés, pain dans un pot de chambre avant leur nuit de noces.
B) La jarretière : la mariée doit faire monter les enchères en soulevant son jupon.
C) Le pot de chambre : les mariés doivent boire un mélange de champagne, fruits broyés, pain dans un pot de chambre avant leur nuit de noces.
6. Le jour de son mariage, la mariée doit porter
dans sa tenue vestimentaire quelque chose de neuf, de vieux, d'emprunté et de :
A) Vert
B) Bleu C) Rose
7. Le riz, que les invités lancent
à la sortie de la cérémonie, symbolise :
A) La
longévité
B) La prospérité C) La fertilité
8. Les couples mariés fêtent chaque
année leur anniversaire de mariage. Quelles noces ne célèbreront-ils jamais ?
A) Les noces de
plume
B) Les noces de cuir C) Les noces de coton
9. Qui porte une couronne le jour
de son mariage ? Les mariées de confession :
A)
Bouddhiste
B) Juive C) Orthodoxe
10. La liste de mariage est une
invention :
A) Du XXe
siècle
B) De l'époque médiévale C) De l'époque romaine
Solutions : 1-
B) Au Moyen Age : Déjà, pendant
l'Égypte ancienne, les jeunes mariées étaient vêtues de lin tissé, très fin,
blanc ou écru. Pendant l'Antiquité grecque et romaine, elles se drapaient d'un
tissu blanc et souple retenu aux épaules par deux sortes d'agrafes. C'est au
Moyen Age que les mariées s'habillaient aux couleurs de leur région. Mais le
blanc, symbole de la virginité, est vite revenu, au XIXe siècle.
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2- C) A droite de la mariée : En se tenant à droite de sa future femme, le marié garde de l'aisance à sa propre droite, au cas où il devrait se défendre contre un prétendant tenace et brandir son épée. Ah les hommes !
3-
A) Pour prolonger la veine qui relie la main au cœur : Le
port de l'alliance à l'annulaire gauche provient d'une croyance égyptienne
selon laquelle ce doigt suit la " vena amoris ", la veine de l'amour
qui conduit directement au cœur. La bague de fiançailles obéit d'ailleurs à la
même coutume. Romantique, non ?
4- C)
Imprimer les adresses sur les enveloppes : Et oui, n'en déplaise aux
couples pressés et branchés nouvelles technologies, la tradition veut que les
adresses des invités soient écrites à la main ! Autant dire que si vous
souhaitez respecter cette règle, réservez un week-end entier
5- A) Le nom
du marié : l'homme peut prendre le nom de famille de son épouse. : La
région Nord n'a pas l'exclusivité des rites grivois... Le pot de chambre et la
jarretière sont restés des animations en vogue dans bien des campagnes
françaises. En revanche, inverser la tradition qui veut que la femme prenne le
nom de famille de l'homme le jour de son mariage reste une spécificité
nordique. Dommage, quand on sait que la loi autorise cet usage partout !
6- B) Bleu : " Something old, something new,
something borrowed, something blue ", le proverbe concernant la tenue de
la mariée, date de l'époque victorienne et sonne bien mieux en langue anglaise
! " Quelque chose de vieux " renvoie au passé de la mariée (un bijou
de famille par exemple), " quelque chose de neuf " symbolise la nouvelle
vie qui commence pour elle ce jour, " quelque chose d'emprunté "
désigne un accessoire déjà porté par une mariée heureuse et " quelque
chose de bleu ", souvent un ruban en ornement de la robe, évoque la pureté
et la fidélité associées à cette couleur dans la Bible.
7- C) La fertilité : Symbole de
fertilité, le riz lancé aux mariés à la sortie de la cérémonie date d'avant
l'ère chrétienne. Aujourd'hui, certaines voix s'élèvent contre cette pratique
qui encouragerait le gaspillage. Des confettis ou des pétales de rose
remplacent alors souvent les petits grains blancs.
8- A) Les noces de plume : La première année
de mariage est symbolisée par le coton et la deuxième par le cuir. Ces
traditions, certes désuètes, constituent des bases intéressantes pour qui
cherche une idée de cadeau original pour son conjoint. Quant aux plumes, elles
sont de plus en plus utilisées comme accessoire tendance pour décorer robes de
mariées, faire-part et salles de réception.
9- C)
Orthodoxe : Les femmes de confession juive mettent traditionnellement
des fleurs fraîches dans leurs cheveux ; les mariées bouddhistes, quant à
elles, portent la tiare. Enfin dans les Églises orthodoxes, la mariée se
présente avec une couronne retenant son voile. Encore une fois cet accessoire,
en théorie religieux, a été détourné par les créateurs de mode. Voilà pourquoi
les mariées couronnées abondent !
10- B) De l'époque médiévale : Dès le
Moyen Age, les invités viennent au mariage les bras chargés de cadeaux. Des
objets les plus utiles (marmite, draps, berceau) aux plus alimentaires
(volaille, vin, blé) en passant par quelques présents prestigieux (soupière en
faïence, meubles et même pièces d'or !), chacun contribue à l'installation du
jeune couple selon ses moyens. Rien n'a vraiment changé !
Le score
8 à 10 points
9.5% : Vous êtes la mariée
5 à 7 points
51.9% : Vous êtes la wedding planner
2 à 4 points
34.9% : Vous êtes le témoin
0 à 1 points
3.7% : Vous êtes une invitée
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