Il était une fois, un petit grain d’énergie qui était malade et qui
rêvait de réaliser un projet un peu fou : venir en aide à des enfants
d’Afrique exposés à la précarité.
Le petit grain
d’énergie se disait à lui-même que si sa vie devait s’arrêter demain, le seul
regret qu’il pouvait avoir, serait de ne pas avoir pris le temps d’aider les
enfants d’Afrique.
« Comment pourrait-on faire ? » se dit-il.
Le petit grain malade alla parler à d’autres grains de son projet
humanitaire.
Il alla voir un grain de blé, mais ce dernier lui expliqua qu’il n’avait
pas le temps, et qu’il devait se faire du blé ! Il lui conseilla d’aller
voir le grain noble.
Il alla alors voir le grain noble, mais celui-ci était bien trop riche
pour s’intéresser aux problèmes du tiers monde. Il lui conseilla d’aller voir
le grain de beauté.
Il alla donc voir un grain de beauté, mais ces priorités de vie à lui
n’étaient pas de se rendre utile, mais d’être beau. Il l’envoya chez le grain
de riz, qui lui rit jaune.
C’est ainsi qu’il en croisa des tas de grains, des silos entiers !
Devant sa taille insignifiante, le petit grain s’entendit même
dire : « Mais tu es malade, t’as un grain mon pauvre ! ».
Ça oui, il l’avait son grain : son grain de vie, son grain d’énergie, son
grain de folie ! Et justement comme il était déjà malade, qu’on le traite
de malade ou bien même de fou, ça ne l’affectait guère !
Il lui avait d’ailleurs répondu qu’il avait beau avoir un grain,
l’important c’était encore de réussir à en tirer de la graine qui portera du
fruit.
Le projet semblait trop fou pour être réalisable, mais sa maladie lui
fit pousser des ailes… Il avait d’ailleurs perdu du poids et était devenu tellement
léger qu’il fut emporté par le vent. A travers sa maladie, il pouvait ressentir
mieux que personne, le besoin de ces enfants qui avaient faim : faim de
vie, faim d’envie de ne pas voir la vie prendre fin. Faim aussi de savoirs et
de connaissances, faim de projets et de considération ; d’actions et
d’affection.
Le vent amena notre grain malade à un grain de mil qui semblait sensible
au projet.
Le grain de mil finit par lui dire : « tu as planté dans
le mil ! »
« Comme toi, je ne suis qu’un simple petit grain de poussière
dans l’humanité !
Seul, je ne peux rien, mais ensemble, l’impossible peut devenir
possible.
Car qui sait combien de grains peuvent rassasier quelqu’un qui a
faim ?.
Qui sait combien de gouttes peuvent apaiser une soif ?
En conjuguant nos efforts, nous parviendrons à rassembler des gouttes et
des grains qui permettront de faire germer ce projet qui n’appelle qu’à
évoluer.
Ensemble ils firent donc un appel à tous ceux et celles qui auraient
plaisir à mettre leur grain de sel pour donner une touche de saveur au projet.
C’est aussi ce qui explique l’envoi de ce début de conte, en guise
d’invitation.
Ainsi, si vous cherchez, vous aussi, à semer une graine et si vous êtes
intéressé par ce projet, n’hésitez pas à prendre contact.
Car il en faut des grains et des graines pour réaliser une telle action…
Mais dirigé par le même souffle, les grains de sable peuvent parfois
déplacer des montagnes, et ce, même en plein
désert !...
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