lundi 5 mars 2018

QUIZ-La-confession-sept-questions.


À l’occasion du Carême et de la sortie du film "La confession", révisez vos connaissances sur le sacrement de pénitence et de réconciliation.

La Carême est une période privilégiée pour découvrir ou redécouvrir la confession. Mais que savez-vous de cette pratique sacramentelle ? Sept questions, entre foi, culture  et histoire : à vous de répondre.

1- "La confession" est le nouveau film tiré du livre "Léon Morin, prêtre" . Les acteurs principaux de la précédente adaptation de ce roman était...
Robin Renucci et Nicole Garcia
Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva
Alain Delon et Romy Schneider

2- L’Église catholique autorise-t-elle la pratique de la confession par internet ?
Jamais
Seulement dans certains cas d’extrême urgence.
Cela dépend des conférences épiscopales

3- Durant les premiers siècle du christianisme, être pardonné de péchés graves (homicide, adultère, trahison…) demandait d’entrer dans…
L’ordre des pénitents
L’ordre des repentants
L’ordre des catéchumènes

4- En France, le secret de la confession est-il reconnu comme un "secret professionnel" ?
Oui
Non, la jurisprudence s'y est opposée

5- A partir de quand a-t-on installé des confessionnaux dans les églises ?
Après le Concile de Trente
Depuis le 19è siècle, sous l’impulsion du curé d’Ars
Au 6e siècle, lors de la création des monastères bénédictins

6- Depuis quand, pour la confession, parle-t-on de "sacrement de réconciliation » ?
Depuis la publication d’un nouveau rituel en 1973
Depuis la fin du Concile Vatican II en 1965
Depuis le Concile de Trente en 1563

7- Dans l’Église orthodoxe, les prêtres partagent-ils avec les moines le pouvoir de remettre les péchés ?
Non, plus maintenant
Oui

Réponses : 1- Il s'agit de Robin Renucci et Nicole Garcia, dans une adaptation pour la télévision en 1991. Mais le premier film "Léon Morin, prêtre", sorti en salles en 1961 est réalisé par Jean-Pierre Melville, et interprété par Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva. 2- L’Église n'autorise en aucun cas la pratique de la confession par Internet. En 2002, le Vatican a souligné que «la réalité virtuelle ne peut remplacer la présence réelle du Christ» et que «la confession en ligne» ne peut avoir de valeur sacramentelle. Mais il est vrai que des Églises dans le monde ont été confronté à des chrétiens qui ont pratiqué des «confessions cybernétiques». Les évêques du Pérou ont du prendre position en 2005, le patriarche d'Égypte en 2008, et les évêques de Corée du Sud en 2011.3- Il s'agit de l'ordre des pénitents. Durant les premiers siècles, pour être réconcilié à la suite de péchés graves commis après le baptême (idolâtrie, homicide, trahison, adultère), il faut entrer dans « l’ordre des pénitents ». Cette célébration de la pénitence revêtait toujours un caractère communautaire.  C'est à partir du VIIème siècle que les missionnaires irlandais apportent en Europe continentale la pratique de la pénitence privée. Les catéchumènes désignent aujourd'hui ceux qui se préparent au baptême. 4- Il est vrai que la jurisprudence française admet que la confession est couverte par le secret professionnel. La Cour de cassation a ainsi rappelé en 2002 « l’obligation imposée aux ministres du culte de garder le secret des faits dont ils ont connaissance dans l’exercice de leur ministère ». Mais l’article 434-3 du nouveau code pénal oblige aussi tout responsable d’institution, publique ou privée, à dénoncer des actes pédophiles. Ce qui peut poser problème à ceux qui sont également tenus au secret professionnel.
En l’absence de jurisprudence claire, les spécialistes du droit estiment que la décision de dénoncer est laissée, en conscience, au for interne des personnes soumises au secret. 5- C'est lors du Concile de Trente que l'usage du confessionnal, meuble avec deux compartiments séparés par un rideau, a été promu par le théologien et archevêque de Milan, Charles Borromée. Le concile de Trente insiste sur l'intimité de la confession, sans contact visuel ou physique entre le confesseur et le pénitent. Il conduit aussi à ce qu'elle devienne plus fréquente : on ne se confesse plus seulement une fois l'an mais tout au long de l'année. 6- C'est depuis la publication d’un nouveau rituel en 1973 que la confession est désignée comme "sacrement de pénitence et de réconciliation". Le nouveau rituel a été promulgé dans la foulée du Concile Vatican II clôt en 1965. Ce rituel met l'accent sur la réconciliation avec Dieu, les hommes et soi-même que permet ce sacrement. L'Église insistait davantage avant Vatican II, sur « l’aveu » des péchés. 7- Aujourd'hui, cette affirmation est fausse. Elle était vraie au Xème siècle où le pénitent pouvait se confesser à un moine non ordonné. La confession, dans ce cas, était sans doute un événement exceptionnel. Elle devait concerner un postulant à la vie monastique. Celui-ci devait alors se repentir de tous les péchés commis dans sa vie antérieure et les confesser à son "parrain" qui n'était pas nécessairement un prêtre.


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