La soupe au caillou est un conte populaire qui parle de
solidarité, partage et accueil de l’étranger.
La Soupe au caillou est un repas synonyme de
solidarité qui se partage entre différentes personnes de différents milieux.
L’objectif est de créer des liens entre ces dernières et défaire les préjugés
envers les personnes vivant la pauvreté et l’exclusion sociale.
Il était une fois… Une période de grande famine
régnait à travers le pays. Chaque personne gardait jalousement le peu de
denrées qu’elle pouvait trouver. Un jour, dans un petit village, arriva un
soldat demandant de l’aide pour préparer un repas. On lui dit : « il n’y a rien
à manger ici, tu ferais mieux de partir! » Le soldat répondit qu’il avait tout
ce qu’il lui fallait pour faire une soupe au caillou et qu’il aimerait la
partager avec tous les villageois. « Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un
chaudron ». Interloqué et curieux, un homme lui apporta un chaudron. Le soldat
commença par y faire chauffer de l’eau et y ajouta quelques cailloux. «Hum,
c’est délicieux, dit le soldat, si seulement il pouvait y en avoir pour tout le
monde! Quel dommage que nous n’ayons rien d’autre à mettre dedans! Elle serait
encore meilleure cette soupe!» C’est alors qu’une petite fille arriva et lui
tendit une carotte, puis petit à petit, tout le village finit par venir
apporter quelque chose à mettre dans la soupe : une pomme de terre, un navet,
des épices, des haricots, des choux, des oignons… Le soldat la goûta et dit : «
Cette soupe est vraiment très réussie et chacun de nous aura à manger, si
seulement… Si seulement on y apportait un peu de bœuf, elle serait digne d’un
roi!» C’est alors qu’une vieille dame apporta sa contribution, comme tous les
villageois, avec un beau morceau de viande. « La soupe est prête ! » dit le
soldat, et tout le village se réunit pour déguster cette soupe au caillou, un
repas chaud et inespéré pour chacun d’entre eux!
Morale de l’histoire?
Ce que l’on ne peut pas faire seul, on peut le réaliser à plusieurs.
Et en participant, en
partageant ce qu’on a avec les autres, loin de s’appauvrir, on s’enrichit.
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