Ceci est mon corps, ceci est mon sang
Le premier jour de la fête des
pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui
disent: « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour
que tu manges la Pâque? »
Il envoie deux de ses disciples
en leur disant: « Allez à la ville; un homme portant une cruche
d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au
propriétaire: ‘Le Maître te fait dire: Où est la salle où je pourrai manger la
Pâque avec mes disciples?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce
aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent
à la ville; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent
la Pâque.
Pendant le repas, Jésus, ayant
pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et
dit: « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une
coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur
dit: « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis: je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où
je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
- Qu'est-ce que la fête de la Pâque et comment cela se
rapporte-t-il au Corps du Christ?
- Comment Jésus se donne-t-il à nous avant d'être mis à
mort?
- Pourquoi répétons-nous ce repas avec les paroles de Jésus
chaque fois que nous allons à la messe?
-Comment puis-je être «pain» pour quelqu'un qui a besoin
d'aide?
- Quand je dis AMEN
au Corps et au Sang de Christ, est-ce que j'accueille aussi ceux que je n'aime
pas?
- Quel aspect du Corps du Christ Marc m'invite-t-il à
approfondir?
-De quelle manière puis-je participer davantage au Corps du
Christ?
Petit commentaire
Jésus avait déjà annoncé à ses disciples, par trois fois, sa
passion et sa mort. Il va maintenant les annoncer dans le cadre rituel du repas
pascal où se mêlent paroles et gestes. Jésus reprend la tradition juive : bénir
le pain et le distribuer, bénir la coupe et la partager. Mais il donne à ces
gestes un sens radicalement nouveau : en rompant et en donnant le pain, il dit
: « ceci est mon corps », annonçant
ainsi que son corps sera « brisé ». En donnant la coupe à boire à ses
disciples, il dit : « ceci est mon sang… versé pour la multitude ». Il annonce
ainsi le don de sa vie et en fait connaître le sens : créer une alliance
(nouvelle) entre Dieu et toute l’humanité. Au Sinaï, c’est l’aspersion du sang
des animaux sur l’autel et sur le peuple qui avait scellé l’alliance. Ici Jésus
dit que c’est lui-même, sa personne, désignée par son « corps », qui va
s’offrir en sacrifice pour rétablir, après la rupture du péché, le lien de vie,
désigné par son « sang », entre Dieu et l’humanité. Jésus est mort pour nous
comme il a vécu pour nous depuis son entrée dans le monde. La mort a été pour
lui le sommet et le couronnement d’une vie toute donnée. De ce don
l’eucharistie est pour nous le mémorial vivant.
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