... sur La Flamme d'Amour du Coeur Immaculé de Marie
Dans toutes les missions
que le Père Marie Antoine de Lavaur a prêché, le jeudi était consacré aux
enfants. Pour eux, il a inventé de délicieux contes de fées, comme celui de la
petite voiture en or qui mène Henri au Paradis... chute aussi émouvante
qu'inattendue. Voici donc le texte de ce conte...
La petite voiture
d’or
Le
petit Henri est un enfant sage. Chaque matin, quand il se lève, il se met à
genoux au pied de son lit, il joint les mains, il ferme les yeux et aussitôt
voici qu'une petite voiture d'or est devant lui, et un ange pour lui ouvrir la
portière, puis la refermer. La voiture part, elle quitte la chambre, traverse
les rues où de petits enfants courent déjà pour jouer, pour aller à l'école.
Ils regardent émerveillés et disent: « Mais qu'y a-t-il dans cette petite
voiture d'or?» La voiture monte, monte, et les oiseaux qui chantent et les
fleurs des champs se disent en la voyant: «Qu'y a-t-il dans cette voiture
d'or?» EIle traverse les nuages qui se posent la même question. Mais les stores
sont baissés. On ne sait qui est dedans. Puis ce sont les étoiles du ciel, au
milieu desquelles passe la voiture plus brillante que la plus brillante d’entre
elles. Elles voudraient bien savoir qui se trouve dans cette belle voiture. La
voiture arrive au paradis. Les anges s'écartent: “Place à la petite voiture
d'or !” La Vierge Marie la reçoit, ouvre la portière, et les anges, les
étoiles, les nuages, les fleurs voient sortir.... l'âme du petit Henri. La
voilà maintenant aux pieds du bon Dieu qui l'embrasse et la bénit. Le petit
Henri est toujours agenouillé au pied de son lit; mais il n'y a que son corps.
Son âme est là-haut, au ciel. Dieu la comble de caresses et de cadeaux, dont la
voiture d'or est toute remplie. L'âme y rentre de nouveau et revient sur la
terre. Henri se relève. Il a fini sa prière.
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