mardi 17 février 2009

La cuisine au temps de JÉSUS 2ième partie

LES LOIS ALIMENTAIRES DE DIEU


Quelques lois alimentaires du peuple d’Israël prescrites par la Thora sont célèbres :
- Tu ne cuiras pas le chevreau dans le lait de sa mère. (Deut.ch.XIV, 21)
- Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : comme déjà l’herbe verte, je vous donne tout. Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec sa vie, c’est-à-dire son sang. (Gen. 9 / 3-4).
LA VIANDE MAIS PAS LE SANG
On devrait donc vider la viande de son sang. C’est la cachérisation de la viande. Cette technique doit être appliquée pour se conformer aux lois du judaïsme concernant les aliments.
La cachérisation peut se faire selon deux méthodes :
1- par le sel
2- ou par grillade
1- La cachérisation par le sel se fait en trois étapes.
A- D'abord, il y a un premier rinçage d’une durée de trente minutes. Ceci consiste à plonger la viande dans une bassine d’eau spécialement réservée à cet effet.
B- Puis, vient le salage. La viande est d’abord égouttée sur une grille ou encore un plan incliné spécialement réservé à cet effet. Tous les côtés de la viande sont ensuite salés avec du gros sel. On laisse reposer pendant une heure.
C- La troisième et dernière étape consiste à un second rinçage. Le sel est enlevé et la viande est rincée trois fois. On utilise l’eau courante ou encore une bassine où l’eau est changée à chaque rinçage.
Cette méthode peut se faire au maximum 72 heures après l’abattage de l’animal. Par contre, si la viande est mouillée avant le délai prescrit, un nouveau délai de 72 heures est permis.
2- La cachérisation par la grillade consiste à poser la viande sur une grille. Cette grille est déposée directement en contact avec le feu ou la source de chaleur. On saupoudre la viande de gros sel. Celui-ci doit s’écouler librement.
UN ALIMENT CONVENABLE ?
La cachérisation de la viande se pratique bien sûr encore aujourd’hui. Le code alimentaire du Judaïsme se nomme la ``cacherout de la table et des aliments ``. Ces lois permettent de déterminer si un aliment est propre à la consommation ou non. Selon la bible hébraïque, il est formellement interdit de consommer des aliments impropres ou inconvenables, c'est-à-dire des aliments non kascher. Le mot Kascher veut dire en hébreu : convenable.
SE SOUMETTRE AUX LOIS ALIMENTAIRES
De nombreux exemples nous montrent que c’est en se soumettant aux lois alimentaires que le peuple hébreu doit prouver son obéissance à Dieu. La cause de l’expulsion du paradis n’est-elle pas due à un fruit ? Selon l’histoire, la série de lois alimentaires qui réglementait la vie du peuple d’Israël a été écrite par Moise et dictée par Dieu.
LA VIANDE MAIS PAS LE PORC
Si Dieu a permis de "manger tout ce qui remue", donc les animaux, pourquoi le peuple d’Israël ont-ils formellement exclu le porc des autres viandes ? Dans la culture juive, la viande de porc inspire la répulsion. C’est même un sacrilège que de la consommer. Pourtant, rien dans les lois bibliques ne mentionne le porc comme un interdit. Une hypothèse veut que la source de cette restriction alimentaire se retrouve plutôt dans l’histoire du peuple juif que dans les textes bibliques.

JÉSUS ÉTAIT-IL ESSÉNIEN ?
Les Esséniens étaient les membres d'une communauté juive, fondée vers le IIe siècle av. J.-C.
Ils se considéraient comme des gens de race sacerdotale, ou les alliés de ces derniers. Cela expliquerait leur fidélité fondamentale à la religion de leurs ancêtres juifs, et leur vénération extrême à l'égard du Temple de Jérusalem, dans lequel pourtant ils ne célébraient pas, parce qu'ils l'estimaient occuper par des usurpateurs.
Selon Les Manuscrits de la Mer Morte, c'est l'idéal d'un groupe qui s'est retiré du monde pour mener une existence de pureté et de discipline rigide. Le plus marquant dans cette communauté était la mise en commun et la répartition des biens de la collectivité selon les besoins de chaque membre. Tout appartenait à la communauté entière et servait aux besoins de chacun, comme par exemple: les logements, les vivres, les dépenses, les salaires, les troupeaux
Le sabbat était observé strictement, comme la pureté rituelle (bains à l'eau froide et port de vêtements blancs). Il était interdit de jurer, de prêter serment, de procéder à des sacrifices d'animaux, de fabriquer des armes, de faire des affaires ou de tenir un commerce.
Les membres, après un noviciat de trois ans, renonçaient aux plaisirs terrestres pour entrer dans une sorte de vie monacale. Leur alimentation était particulière en ce qu'elle ne devait pas subir de transformation, par la cuisson par exemple. ` Les produits laitiers fermentés tel le yogourt étaient parfois tolérés. Leur nourriture se composait essentiellement de pain (de galettes qu'ils séchaient au soleil), de racines sauvages, et de fruits crus, légumes crus, noix fraîches ou séchées, de céréales qu'ils faisaient germer. La consommation de viande était interdite. Ils vivaient selon des règles strictes.

Lors de la destruction du Temple et lors du chaos qui sévit en Judée à la fin du premier siècle, les Esséniens ne réussirent pas à conserver leur identité, tandis que la communauté juive de la Diaspora s'organisait autour des pharisiens survivants, donnant ainsi naissance à la tradition du judaïsme rabbinique. Il est probable que l'établissement de Qumrân représentait une survivance précaire du mouvement essénien. En 70, après la destruction de leur établissement par les légions romaines, puis la ruine de Jérusalem, les Esséniens disparurent complètement. Il demeure fort peu vraisemblable qu'ils se soient mêlés ou fondus dans la secte des pharisiens, fidèles du Temple, qui représentaient plutôt pour eux leurs ennemis.
JÉSUS ÉTAIT-IL ESSÉNIEN ? On ne le pense pas, mais il avait avec les Esséniens bien des points en commun.

Source: WEB

Aucun commentaire: