Il était une fois un homme
riche. Riche mais démesurément riche. Riche mais désespérément riche car, comme
disent... surtout les riches, l'argent ne fait pas le bonheur.
Cet homme riche avait cinq palais plus magnifiques les uns que les autres, avec des écuries pleines de pur- sang de toutes les couleurs, et des myriades de serviteurs. Il avait des collections de bijoux, de meubles, de timbres rares, un parc plein d'animaux, un garage rempli de voitures de collection. Il avait à son service des comédiens et des musiciens qui jouaient où et quand il le voulait, et un harem plein de femmes les plus belles qu'on puisse imaginer. Mais pourtant il s'ennuyait. Alors il aimait aller se promener dans les rues de sa ville, et chiner sur les marchés pour agrandir sa collection.
Un jour, il a vu sur un étal une coupe, d'un or si fin qu'il s'est dit qu'elle était faite pour lui.
Cet homme riche avait cinq palais plus magnifiques les uns que les autres, avec des écuries pleines de pur- sang de toutes les couleurs, et des myriades de serviteurs. Il avait des collections de bijoux, de meubles, de timbres rares, un parc plein d'animaux, un garage rempli de voitures de collection. Il avait à son service des comédiens et des musiciens qui jouaient où et quand il le voulait, et un harem plein de femmes les plus belles qu'on puisse imaginer. Mais pourtant il s'ennuyait. Alors il aimait aller se promener dans les rues de sa ville, et chiner sur les marchés pour agrandir sa collection.
Un jour, il a vu sur un étal une coupe, d'un or si fin qu'il s'est dit qu'elle était faite pour lui.
- Combien pour cette coupe,
marchand ? Je la prends !
Le marchand, un vieil
homme, l'a regardé de bas en haut :
- Je suis désolé mais
elle n'est pas à vendre.
- Je t'en offre 10 pièces
d'or... 20 pièces d'or même...
- Je vous dis qu'elle
n'est pas à vendre !
- 100 pièces d'or ! ....
500 et n'en parlons plus ...
- Je suis désolé c'est un
cadeau qu'on m'a fait je ne la vends pas.
- Je vous l'échange
contre des bijoux... des meubles !... un pur- sang ! ... une rolls ! .... un
palais ! ... un harem !
- Vraiment désolé
monsieur, je pourrais vous la donner si vous étiez vraiment dans le besoin,
mais il n'est pas question que je l'échange.
Le riche est rentré chez
lui, ne cessant de penser à la coupe. Il a essayé de se distraire, avec ses
comédiens, ses musiciens, son harem, mais toujours il repensait à elle. Il
n'avait jamais manqué de rien, alors ce qui lui manquait lui manquait plus que
tout. Vraiment, il ne désirait rien d'autre.
"Le vieil homme a
dit qu'il me donnerait cette coupe si j'étais vraiment dans le besoin... Je
n'ai qu'à abandonner mes biens, je deviendrai pauvre !"
Alors le riche a vendu
ses bijoux, ses meubles, ses timbres rares, ses voitures, ses palais avec
musiciens, comédiens et harem en prime, donnant tout l'or qu'il récoltait aux
bonnes oeuvres. Et plus il se débarassait de choses plus il se sentait léger,
léger... Finalement il n'a gardé que ses habits de riche, car il était tout de
même attaché à un certain standing, et il a descendu les rues de sa ville en
chantant : "Je suis pauvre ! Je suis pauvre ! Je vais avoir la coupe ! Je
suis pauvre", bousculant sans même y faire attention un mendiant en
arrivant sur le marché.
Il est arrivé devant le
marchand :
- Ca y est, je suis
pauvre, je peux avoir la coupe ?
Le vieil homme l'a
regardé de bas en haut...
- Hum, tout d'abord jeune
homme vous ne m'avez pas l'air bien pauvre... Ensuite, je suis vraiment désolé,
mais cette coupe je ne l'ai plus.
- Comment ça vous ne
l'avez plus ? Vous aviez dit que vous ne la vendriez pas !
- Oui... Je l'ai donné à
un pauvre hère, l'homme que vous venez de bousculer.
- Quoi ? Comment avez-vous
osé !? Vous l'avez donnée à n’importe quelle mendiant alors que moi j'ai tout
sacrifié, abandonné toutes mes richesses pour elle !!
L'homme riche, enfin
l'ex-homme riche a manqué de frapper le vieillard, puis se ravisant est parti
en courant, essayer de rattraper le mendiant.
Il l'a cherché toute la
journée dans les rues de la ville, mais ne l'a pas trouvé. Alors il s'est dit
qu'il n'avait plus de choix que d'essayer d'oublier cette coupe en or si fin.
Rentrer chez lui, essayer de se distraire, convoquer ses comédiens, son harem
et ses musiciens... Mais quand il est rentré à son palais, ses propres
serviteurs l'ont jeté dehors, il avait vendu son palais. Et il n'y avait
personne pour vouloir le distraire, il ne pouvait pas payer.
Il a essayé d'emprunter à
ses amis, de l'argent pour repartir dans la vie. Mais iriez- vous prêter de
l'argent à quelqu'un qui le jette par les fenêtres ? L'ancien homme riche s'est
vite rendu compte qu'il n'avait que des anciens amis de riche, qu'il ne pouvait
compter sur personne.
Alors il a quitté la
ville. Il est parti sur les routes. Il a dû survivre, apprendre à travailler de
ses mains. Faire toutes sortes de travaux d'autant plus rudes qu'il n'y était
pas habitué. Et finalement, le dos rompu, les muscles déchiré, il en a été
réduit à mendier. A aller de ville en ville tendre la main aux passants...
Et c'est comme ça qu'un
jour il est revenu dans sa ville natale, et qu'il a vu sur un étal... La coupe,
qui semblait ne pas avoir bougé. Toujours aussi brillante, qui le narguait de
son or si fin. Décidément, comme elle était belle. Mais l'homme n'était plus
qu'un pauvre mendiant alors, quand le marchand lui a demandé ce qu'il voulait
il a simplement dit :
"Donne- moi ce que
tu voudras bien me donner."
Le marchand qui a vu
qu'il regardait la coupe avec convoitise la lui a tendu.
Et l'ancien riche s'est
senti plus riche qu'il ne l'avait jamais été. Vraiment il n'avait jamais désiré
qu'elle. Il a serré la coupe contre son coeur, a remercié le marchand, et est
parti en gambadant. Tellement heureux qu'il n'a pas fait attention à un homme
habillé richement qui l'a bousculé en chantant : "Je suis pauvre ! Je suis
pauvre ! Je suis pauvre !".
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