vendredi 15 mars 2024

Célébrer la Saint-Patrick en 2024 :

 



Bien que l’histoire de la Saint-Patrick soit méconnue, chaque année, le 17 mars, le vert éclatant, les trèfles à trois feuilles et les défilés animés envahissent les rues du monde entier pour célébrer la fête nationale de l’Irlande. Mais qu’est-ce que la Saint-Patrick ? Chez Civitatis, nous vous dévoilons les origines de cette célébration empreinte de tradition et de folklore, ainsi que les destinations offrant des défilés et autres évènements autour de ce thème.

Histoire de la Saint-Patrick

 

Qui était saint Patrick ?

Saint Patrick est né à la fin du IVᵉ siècle et, contrairement à ce que l’on peut penser, il n’était pas irlandais, mais bien anglais. Cet homme d’Église catholique fut le prisonnier de pirates qui l’emmenèrent en Irlande en tant qu’esclave. Après une certaine période de captivité, il put leur échapper et quitter l’île. Ce n’est que quelques années plus tard, une fois qu’il fut nommé prêtre, qu’il décida de retourner en Irlande afin d’évangéliser ces terres. C’est donc lui qui a introduit le christianisme dans le pays.

Saint-Patrick, qui avait déjà connaissance de la langue irlandaise de par les
années qu’il y avait passé captif, décida de parcourir l’île émeraude pour y créer des écoles, des églises et des monastères. On dit qu’à cette époque, le missionnaire aurait éradiqué les serpents de l’île, même si, au fil des années, ces reptiles se sont trouvés être, non pas les animaux, mais plutôt une métaphore faisant référence aux druides païens.

Pourquoi célèbre-t-on la Saint-Patrick le 17 mars ?

Cette date correspond tout simplement au décès de saint Patrick, l’actuel saint patron de l’Irlande, le 17 mars 461.

Quel est le symbole de la Saint-Patrick ?

Tout le monde sait que le trèfle à trois feuilles est tout un symbole en Irlande, ce que l’on sait moins c’est pourquoi ? La réponse est également liée à l’histoire de saint Patrick qui, selon les croyances, utilisa cette plante pour expliquer la Sainte Trinité aux irlandais.

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit représentant chacun l’une des feuilles, forment ensemble le trèfle, symbole du dogme de la chrétienté : un Dieu unique existant sous trois formes différentes. Un exemple simple et pratique servant à l’évangélisation à une époque où prédominait l’analphabétisme.

Quelle est la tradition le jour de la Saint-Patrick ?

La coutume la plus répandue consiste à porter des vêtements verts en l’honneur du saint éponyme, symbolisant la chance et la fertilité. Les défilés de la Saint-Patrick, organisés dans de nombreuses villes à travers le monde, sont une autre tradition incontournable. Ces festivités spectaculaires mettent en avant des chars décorés, des danses traditionnelles et une atmosphère joviale. De plus, le trèfle est largement arboré. En bref, la tradition du jour de la Saint-Patrick est un mélange coloré de vêtements verts, de défilés animés et de symboles culturels, créant une célébration mémorable et festive.

Où célébrer la Saint-Patrick en 2024 ?

 

Saint-Patrick en Irlande

Même si à l’origine la fête de la Saint-Patrick était une célébration strictement religieuse dans le cadre du Carême, cet évènement a pris un tout autre tournant dans l’histoire. Aujourd’hui, il s’agit de la fête nationale de l’Irlande et qui est particulièrement célébrée dans sa capitale.

Cette année, le festival de la Saint-Patrick de Dublin aura lieu du 15 au 18 mars 2024. Il s’y déroule un gigantesque défilé, les bâtiments se teintent en vert, il y a des festivals de bière et de whisky et les rues se remplissent de vie et de fête. Vous pouvez obtenir plus d’informations et même achetez vos billets sur le site officiel du festival de la Saint-Patrick de Dublin. Ne manquez pas cet évènement à vivre au moins une fois dans une vie !

Fait curieux : la couleur verte représentant actuellement la Saint-Patrick n’est pas la couleur originale. À son époque, le saint était relié à la couleur bleue, couleur de l’ordre auquel il appartenait. La couleur verte actuelle pourrait être due au mouvement nationaliste irlandais, au trèfle ou même au fait que cette couleur porte chance.

https://www.civitatis.com/blog/fr/veritable-histoire-saint-patrick-ou-feter/

samedi 9 mars 2024

SAINTE FRANÇOISE ROMAINE, FONDATRICE DES OBLATES DE TOR DE’ SPECCHI

 

C’est une tunique de tissu grossier, couleur vert sombre, qui circule à travers les ruelles d’une Rome orpheline de son antique majesté. Elle passe à pas accélérés entre des pans de murs presqu’en ruines qui émergent çà et là comme des dents pourries, le long des rues où une fois s’étalait la gloire d’églises et de palais et qui, maintenant ,  en ce début du quatorzième siècle, cache la  misère la plus fétide. Pourtant  l’habit pauvre contraste avec l’allure de celle qui le porte, une dame, la trentaine, belle sans fard, élégante sans froideur. Car celle dont il est question, est une noble romaine, épouse de Lorenzo, jeune homme lui aussi d’une prestigieuse noble famille. La femme s’appelle Françoise Bussa in Ponziani et son attitude «originale» suscite  désormais des railleries des hommes, et des commérages féroces de leurs matrones; elle est étiquetée traitresse de son propre rang social.

Le Palais des pauvres

 Déjà, parce que, indifférente des cancans, et avec cette grâce désarmante qui

conquiert tout le monde, Françoise, non seulement, a  transformé le palais de Transtevere où elle vit en une «centrale» de secours pour les pauvres; même le clochard le plus rejeté sait qu’à la maison des Ponziani  il trouvera un morceau de pain , un verre de vin, un habit plus décent et un peu d’argent ; cependant, il est arrivé à Françoise de tendre la main en personne  à la sortie des églises ou de frapper à la porte des nobles ses égaux pour demander l’aumône  à la place de celui qui a honte de le faire. Cette énergie anticonformiste touche  aussi les membres de sa famille. Par exemple, lorsque le beau-père exaspéré par les « prélèvements» continuels en faveur des mendiants,  lui confisque les clés du garde-manger et vide le grenier de famille, mais quelque jour après , alors qu’ il ne devait être restée qu’une balle de blé , ce sont plutôt des quintaux de meilleur blé qu’on y retrouve  alors que personne n’avait fait un nouvel  achat de blé.

 

La noblesse est une autre chose

 


Françoise, une femme diversement riche, diversement  noble. Riche, mais aussi débordante de piété, qui se souvient de toute personne oubliée,  qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes de la servitude, elle s’en occupe comme ses propres frères et sœurs, eux-mêmes d’ailleurs, en rendront témoignage. Elle est noble sans que des habits de soie ou des bijoux n’en indiquent le statut ; ces signes de richesse, elle les a même tous vendus  pour nourrir et soigner. Sa joie est une joie qui n’est pas renfermée dans un coffre-fort à l’abri de tous les regards, mais elle se trouve dans un cœur totalement ouvert à tous, jour et nuit, comme le portail de maison, parce qu’elle ne renvoie pas les mains vides Jésus qui vient demander l’aumône sous l’habit d’un pauvre.

 

«La Sainte de Rome»

 

Françoise, devenue épouse et mère très jeune, est très affectueuse avec le mari et avec ses trois enfants dont elle perd deux trop tôt. Toute petite fille, elle rêvait se consacrer à Dieu; mais si le mariage est aussi fruit de l’un de ces arrangements classiques de l’époque entre des familles haut-placées, elle a trouvé la manière de vivre son rôle sans suffoquer son inclination au service qui lui vient d’une foi arrosée par la prière et renforcée, comme on avait l’habitude de le dire à cette époque, par une série de pénitences physiques. On a des preuves des assauts démoniaques contre sa personne, des faits de violence et de coups, et aussi de beaucoup d’autres signes et guérisons extraordinaires. En 1436, restée veuve, Françoise se retire au monastère où vivent les «Oblates de la Très Sainte Vierge» fondée par elle. Lorsque le 9 mars 1440 elle meurt, pendant trois jours, les gens font la file pour rendre un hommage ému à celle que tous appellent déjà la «Sainte de Rome».

 

https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/03/09/sainte-francoise-romaine--fondatrice-des-oblates-de-tor-de-specc.html


vendredi 1 mars 2024

Journée mondiale de prière 2024 Palestine

 

La Journée mondiale de prière

 La Journée mondiale de prière en Suisse fait partie d’un mouvement mondial de femmes issues de nombreuses traditions chrétiennes. Chaque année, le premier vendredi de mars, elles invitent tous à célébrer une journée de prière commune. Grâce à la communion dans la prière et l’action, des personnes de nombreux pays du monde entier sont ainsi reliées entre elles.

 Le Comité palestinien de la Journée mondiale de prière a rédigé cette prière supplémentaire pour la liturgie 2024 :

 Nous prions pour les femmes, qui, en ce moment même, perdent des enfants et des proches. Nous prions pour que leur force soit un signe de résilience et qu'elles supportent les souffrances et les douleurs avec dignité : Dieu, accordez-leur le courage de surmonter l'adversité.

 Nous prions pour que leurs efforts
pour la paix et le bien-être
soit une lueur d'espoir au milieu de cette détresse.

 En ce temps de guerre, nous prions
pour la guérison des coeurs et le rétablissement de la paix.
Que la compassion l'emporte sur la haine,
et que la souffrance de tous ceux qui sont touchés
par la guerre soit atténuée.
Dieu, donnez-leur la force, le réconfort et l'espoir
d’un avenir plus heureux et plus juste.

 Nous prions pour toutes les familles qui déplorent la mort de leurs proches, pour les personnes enlevées, les disparues et tous ceux et celles qui sont encore ensevelis sous les décombres : Que l'Esprit de Dieu leur accorde patience et force,
dans l'attente d'être à nouveau réunis.
Jésus, nous prions pour que toutes les guerres cessent,
en particulier dans le lieu que tu as appelé ta patrie.
Tu es notre Sauveur,
qui nous a enseigné le véritable sens de la paix.
Guide-nous et donne-nous la force,
de pratiquer la paix dans notre vie quotidienne.

 Amen.

 
https://wgt.ch/fr/zusatzgebet-wgt-2024-palaestina/

mercredi 28 février 2024

jeudi 22 février 2024

Carême

 


Marqués de cendres, Seigneur, nous prenons publiquement la décision de partir pour la conversion ! Quarante jours ne nous suffiront pas car le temps est long pour façonner le cœur et la face à la ressemblance de l'Evangile !
Nous partons, encore une fois, conscients de nos défaillances mais sûrs de ton appui, avec l'obstination de conformer nos comportements et nos décisions à l'amour que Tu as déposé en nous et que Tu nous demandes de semer dans l'Humanité.
Viens avec nous, Seigneur ! Sans Toi, comment pourrions-nous tenir dans notre lent redressement vers la Lumière ?
Entrer en Carême, c'est ouvrir sa porte et réapprendre à bouger, se déplacer, à vivre. C'est refuser de rester figé sur ses positions, ses dogmes ou ses certitudes absolues.
Entrer en Carême, c'est aussi changer de cap. Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger par les coutumes des autres, leurs idées, leurs habitudes, leurs langues.
Entrer en Carême, c'est aussi se mettre à l'écoute de la Parole, celle qui, au milieu des bavardages, nous touche au cœur et nous arrache non une larme, un billet de banque, un chèque, mais un geste de pardon, d'amour ou de paix.
Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure, celle qui ne profite pas de l'échec du faible, celle qui n'exploite pas la naïveté ou la sueur du faible.
Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute de l'Amour de Dieu, pas un amour qui ne tient compte que du tour de taille, de la beauté des yeux ou du regard, un Amour qui vous apprend à lire autrement, à parler, à partager, à se rencontrer autrement.

mercredi 14 février 2024

Mercredi des Cendres 2024 : quelle est cette fête qui tombe le jour de la Saint-Valentin ?



Cette année, le jour de la Saint-Valentin sera aussi le jour du mercredi des Cendres. Il s'agit d'un jour particulier dans la religion chrétienne. Voici l'essentiel à savoir sur cet événement et sur le Carême qui y est lié.

Le lendemain de Mardi gras a lieu le mercredi des Cendres, qui tombe cette année le même jour que la Saint-Valentin. Bien entendu, ce jour au nom assez particulier n'a rien à voir avec la fête des amoureux. Dans la religion chrétienne, le mercredi des Cendres marque le premier jour du Carême, une période de 40 jours pendant laquelle un jeûne et des restrictions sont respectés par les fidèles jusqu'à la fête de Pâques. Mais que célèbre-t-on au juste lors du mercredi des Cendres ? Voici 7 choses à savoir sur ce jour atypique et sur le Carême. 

Quelle est la date du mercredi des Cendres en 2024 ? 

Le mercredi des Cendres a lieu cette année le même jour que la Saint-Valentin, soit le 14 février 2024. Sa date est toujours fixée au lendemain de Mardi gras.

Qu'est-ce que le mercredi des Cendres ?

À l'origine, le nom "mercredi des Cendres" fait référence à une tradition qui aurait été mise en place par le pape Grégoire Ier, aux alentours de l'an 591. Lorsque les fidèles se rendent à l'église le jour du mercredi des Cendres, les cendres des rameaux de l'année dernière (brûlés pendant le Carême, une semaine avant Pâques) sont utilisées pendant la messe des Cendres et apposées par le prêtre sur les fronts des fidèles sous forme de croix, preuve qu'ils reconnaissent leurs fautes commises devant Dieu. 

Qu'est-ce que symbolise le mercredi des Cendres pour les croyants ?

Pour les croyants chrétiens, le mercredi des Cendres symbolise le premier jour de la "purification" du corps et de l'esprit pendant la période du Carême. Lors de cette journée, les chrétiens commencent leur jeûne du Carême, ils prient et ils font preuve de pénitence, en avouant leurs fautes avec la volonté de ne plus les refaire. 

Quand peut-on manger pendant le mercredi des Cendres ?

Pendant le mercredi des Cendres, les fidèles doivent se passer d'un repas au cours de la journée, généralement le repas du midi, et s'abstenir de manger de la viande, des œufs et des produits laitiers. Les pratiquants peuvent donc manger le matin et le soir pour le dîner, en respectant une alimentation frugale, avec des aliments simples (riz, pain, etc.) et des quantités peu abondantes.

C'est quoi le Carême ?

Le mercredi des Cendres et le Carême sont deux événements qui sont liés l'un à l'autre. Pour les chrétiens, le Carême est une période de préparation et de dévotion à Dieu avant Pâques. Pendant 40 jours, les fidèles vont observer un temps de conversion intérieure qu'ils réalisent par le jeûne, la prière et la charité envers les personnes les plus pauvres. La prière, le jeûne et l'aumône sont les trois piliers de la période du Carême. 

L'Église invite ses fidèles à jeûner pour qu'ils se détachent de leurs biens matériels, comme la nourriture, et qu'ils libèrent leur cœur pour Pâques. Ce temps de privation leur permet de se recentrer sur eux-mêmes et sur leurs proches, et ainsi d'être plus réceptifs à la parole de Dieu, loin de toutes les tentations. 

Quels sont les interdits pendant le Carême ?

Pourquoi le Carême dure 40 jours ?

Le Carême dure 40 jours, car dans la Bible, il renvoie aux quarante jours du Christ passés dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Cela fait référence aussi aux quarante années que le peuple Hébreux à passer dans le désert entre sa sortie d'Égypte et son retour sur sa terre promise. Cette durée symbolise ainsi "les temps de préparation à de nouveaux commencements", selon le site Église catholique en France. Par ailleurs, le mot "Carême" vient du latin quadragesima dies qui signifie "le quarantième jour".

https://www.journaldesfemmes.fr/maman/guide-sorties-et-fetes-en-famille/2894747-mercredi-des-cendres-debut-careme-pourquoi-jeuner/

samedi 10 février 2024

Journée mondiale du malade : DIMANCHE 11 FÉVRIER 2024:

«Il n'est pas bon que l'homme soit seul» : soigner le malade en soignant les relations. La Journée mondiale des malades (JMM) nous invite à la solidarité avec les personnes qui, autour de nous, expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée.

À l’occasion de la 32e édition de la Journée mondiale du malade, qui aura lieu le 11 février 2024, le Pape François rappelle l’importance de l’accompagnement et de la tendresse envers les personnes malades. Critiquant la culture du rejet des personnes fragiles qui se répand dans nos sociétés, le message de François s’articule autour de l’extrait du livre de la Genèse: «Il n’est pas bon que l’homme soit seul». (source: Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican )

Chaque 11 février, lors de la fête de Notre-Dame de Lourdes, se déroule la Journée mondiale du malade. En 1992, saint Jean-Paul II a créé cette journée spéciale pour les personnes dont la vie est bouleversée par la maladie et la souffrance.

Pour cette 32e édition, le Pape François a choisi d’évoquer l’importance des relations humaines dans le soin médical. S’appuyant sur le premier livre de la Bible, celui de la Genèse, le Saint-Père explique que «dès le début, Dieu, qui est amour, a créé l’être humain pour la communion, en inscrivant dans son être la dimension des relations». Ainsi, la vie humaine à l’image de la Trinité «est appelée à se réaliser pleinement dans le dynamisme des relations, de l’amitié et de l’amour réciproque».

Un besoin humain d’être en relation exacerbé lors de moments de fragilité ou de maladie

Pour illustrer son message, le Pape François revient sur les situations inhumaines rencontrées lors de la pandémie de Covid-19: les patients privés de visites, le personnel soignant isolé et les personnes décédées loin de leur famille.

Il commence par alerter sur les pays en guerre: «la guerre est la plus terrible des maladies sociales et les personnes les plus fragiles en paient le prix le plus élevé». Mais le Souverain pontife s’adresse surtout aux pays dans lesquels se développe la culture de l’individualisme «devenant indifférente et même impitoyable lorsque les personnes n’ont plus la force nécessaire pour suivre le rythme». Citant son encyclique Fratelli tutti, à propos des «personnes qui ne servent pas encore» ou celle «qui ne servent plus», le Pape s’inquiète de la culture du rejet qui se répand insidieusement. Pour lui, cette culture imprègne certains choix politiques qui limitent «le droit fondamental à la santé et à l’accès aux soins» et réduisent les soins aux seuls soins médicaux.

L’exemple du Bon Samaritain (cf. Lc 10, 25-37)

Le Saint-Père appelle ensuite à s’inspirer de l’image du Bon Samaritain, de «sa capacité à ralentir son rythme et à se faire proche, la tendresse avec laquelle il soulage les blessures de son frère souffrant». Chacun d’entre nous, explique François, doit le prendre pour modèle car «le premier soin dont nous avons besoin dans la maladie est une proximité pleine de compassion et de tendresse».

Il invite les malades à demander cette proximité humaine aux personnes qui les entourent: «n’ayez pas honte de votre désir de proximité et de tendresse! Ne le cachez pas et ne pensez jamais que vous êtes un fardeau pour les autres». Le Pape conclut son message en rappelant que les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l’Église, «ne l’oublions pas!». La Journée mondiale du malade se déroulera le 11 février 2024.

(source: Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican )

Posté le : 18 janvier 2024