mardi 30 avril 2013


1 Mai
O.D.M. pinxit

La fête de saint Joseph Artisan, fixée au 1er mai par le pape Pie XII, succède à la solennité de saint Joseph qui se célébra jusqu'en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale: fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier. En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux?

La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

``N'est-il pas le fils du charpentier?`` disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le Coeur de Dieu.

Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit: «Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front,» animait l'âme de Joseph artisan.

Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.

Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.



Prière de saint Pie X

Au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs:
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'oeuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Ainsi soit-il.

Tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902 -- Dom Guéranger, L'Année Liturgique, p. 386 -- Méditations A.M.D.G., Année Sainte 1950 -- Supplément aux missels de Dom Lefebvre et du Missel quotidien des fidèles, par le P. J. Feder, S. J., p. 1115


lundi 29 avril 2013


Prière à Sainte Anne (Gérard Desrochers)

Pour aimer Jésus et Marie

Chère sainte Anne, je veux durant ma vie, aimer beaucoup Jésus et Marie; je veux les aimer de plus en plus.

Jésus est mon sauveur; Jésus est mon Dieu. Jésus est venu sur terre expier nos péchés et nous procurer le bonheur du ciel. Jésus est venu nous enseigner la paix, la fraternité et l’amour vrai. Jésus est mon ami, le meilleur qui soit. Je l’aime et je veux lui demeurer fidèle.

Marie, la Maman de Jésus, est aussi ma Maman. C’est Jésus qui l’a voulu, Marie nous a donné Jésus et, en nous donnant Jésus, elle nous a donné le bonheur et la vie. Je la remercie. Je veux toujours la prier. Je veux lui faire plaisir en aimant beaucoup le Seigneur Jésus.

Toi, sainte Anne, maman de Marie et grand-maman de Jésus, aide-moi à les aimer de tout mon cœur. Avec Jésus, avec Marie, avec toi, sainte Anne, je vivrai bien ma vie sur terre et, un jour, je serai éternellement heureux dans le ciel. Sainte Anne, secours-moi sans cesse! Amen.

Cum Permissu

Revue Sainte Anne Mai 2013

samedi 27 avril 2013


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (13,31-33,34-35)

Aimer comme Jésus

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : `` Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.  Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps. Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. ``

Petit commentaire

Qui a envie d’être aimé ? Comment vivre l’amour à la manière de Jésus ?

Aimer, ça ne veut pas dire seulement être amoureux, avoir le cœur qui bat pour quelqu’un. Aimer, c’est accueillir l’autre tel qu’il est, offrir un regard bon sur toute personne humaine, dire des paroles qui font du bien, pardonner, se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, compatir avec ceux qui pleurent,  ceux  qui souffrent, servir, donner sa vie. Aimer c’est permettre à l’autre d’exister... en lui donnant toute sa place. S’aimer les uns les autres, c’est aussi avoir besoin, accueillir, recevoir... de Dieu, des autres. Cet amour-là qui nous fait ressembler à Dieu; c’est l’Amour qui nous identifie au Christ ressuscité. Cet amour-là te rappelle sûrement quelqu’un ! Eh oui, Jésus a vécu toute sa vie dans cet amour-là. Il nous demande de le répandre autour de nous, comme une bonne maladie contagieuse.  Car tout le monde, bien sûr, a envie d’être aimé.

 SOURCE: PRIONS EN ÉGLISE JUNIOR +



lundi 22 avril 2013


Journée de la terre 22 avril 2013

Extrait  Gislain Bédard La revue Sainte Anne Avril 2013

 Il y a quelques années comme animateur d’un organisme d’éducation à la citoyenneté et à l’environnement pour les enfants, j’ai écrit cette prière  intitulée J’ai mal pour la Terre en pensant à ces gamins que j’aime, aux adultes que nous sommes et à ce que nous leur léguerons

Nous polluons l’atmosphère,
Nous émettons des gaz à effet de serre,
Nous maltraitons les animaux,
Nous consommons trop d’eau.

Nous détruisons la nature,
Nous enfouissons les ordures,
Nous achetons à l’infini,
Nous dilapidons l’énergie.

Nous nous pensons malins.
Nous ne pensons pas à demain!
Pourtant notre belle planète
Est notre unique maisonnette.

Si elle s’échauffe autant, notre Terre,
C’est bien parce qu’elle est en colère.
Et moi, je ne veux plus me taire!

Elle nous fait tant de bien!
Et depuis fort longtemps,
Elle prend soin des humains…

Dieu aujourd’hui et de demain,
Apprends-nous à en faire autant
Pour elle et tous nos copains!

Dans le cadre du projet Nature en tête (une activité éducative organisée en lien avec le grand rassemblement du 22 avril pour souligner le jour de la Terre), un concours invitait les élèves à composer les paroles d’une chanson.  Sur une musique de Sébastien Langlois, celle-ci serait interprétée par Mes Aïeux… 

Les enfants de la Terre

Les enfants de la Terre
S'uniront tous comme des frères
Iront assainir mers et rivières
Les enfants de la terre
Pleins d'espoirs et pleins d'envies
Ont décidé d'agir pour la vie

Tout commence ici
Mettons tout
Tout à lʼespoir
Pour que l'avenir brille
Partageons la Terre
Pour lʼoiseau
Qui vole en haut
Qui espère
Encore de lʼair
Pur et bon, Protégeons!

Les enfants de la Terre
S'uniront tous comme des frères
Iront assainir mers et rivières
Les enfants de la Terre
Pleins d'espoirs et pleins d'envies
Ont décidé d'agir pour la vie

Faune et flore
Plus de couleurs
Sous les chaleurs
Les débats
Sont géants
Enjeux de grands
Rien nʼest mort
Levez-vous
Lʼavenir
Est déjà là !

Les enfants de la Terre
S'uniront tous comme des frères
Iront assainir mers et rivières Les enfants de la terre
Pleins d'espoirs et pleins d'envies
Ont décidé d'agir pour la vie


Aussi, pour nous, pour eux, forts de toutes nos initiatives remplies d’espoir, célébrons cette Terre que Dieu, dans sa bienveillance, nous a confiée pour le bien-être de nos enfants… et des leurs.

samedi 20 avril 2013


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (10,27-30)

Je suis le Bon Pasteur

Jésus avait dit aux Juifs : “Je suis le Bon Pasteur (le vrai berger).” Il leur dit encore : “Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes Un.”

Questions

1- Connaissez-vous d'autres bergers dans la Bible ? Ont-ils été de bons bergers ? Où ont-ils conduit leur troupeau ?
2-Qui est le bon Berger dans cet évangile ?
3- Qu'a-t-il de plus que les autres bergers que vous connaissez ?
4- Quand est-ce que Jésus-Christ va chercher la brebis perdue ? Est-ce encore vrai aujourd'hui ?
5-  est-ce que Jésus-Christ soigne ses brebis ?
6- Quand est-ce que Jésus-Christ nourrit ses brebis ?
7- Est-ce que Jésus-Christ sauve ses brebis ? De quoi ?

Petit commentaire

Jésus est le BON PASTEUR. Il ne faut pas minimiser cette expression que Dieu emploie pour nous faire comprendre qu’IL nous conduit vers le ROYAUME. Mes brebis, dit-il écoutent ma voix. Cette voix nous parle à travers les Saintes Écritures. Comme un bon PÈRE. Il connaît chacune de ses brebis. Il leur donne même un NOM, ce NOM qui nous distinguera de tous pendant toute l’éternité. Ses brebis le suivent. SUIVRE, signifie s’attacher aux pas de quelqu’un. Ici, c’est Jésus que nous voulons connaître et aimer pour entrer dans ses voies et arriver à sa suite au ROYAUME où, comme Lui qui annonce qu’IL est UN avec le Père du ciel, nous serons tous UN en LUI, le Bon Pasteur qui aura rassemblé toutes ces brebis. Écoutons-nous la voix du Bon Pasteur ?... Réalisons-nous le NOM qu’IL nous a donné en établissant pour nous un plan de vie ? … L’aimons-nous assez pour LE suivre envers et contre tout ? … nous sommes tous appelés à la SAINTETÉ selon notre état de vie et chaque jour, nous réalisons cette vocation en percevant les appels de Dieu qui demande notre collaboration pour construire son ROYAUME.

Source: feuillet paroissial Baie Saint-Paul 



jeudi 18 avril 2013


Sainte Kateri Tekakwitha : seconde patronne de l’Église des missions par Christophe Albert

Kateri Tekakwitha, "la plus belle fleur épanouie au bord du Saint-Laurent", telle est l' inscription en iroquois qu'on peut lire sur la tombe de cette jeune Indienne, morte à 24 ans. Preuve que Dieu aime "ce qui est petit" et qu'il choisit souvent des enfants ou des gens très simples.

La vie de Kateri Tekakwitha est tout entière un message de simplicité évangélique, de générosité, de confiance et d'amour ardent pour le Christ.

C'est au cœur de la Nouvelle-France, futur Québec, qu'est née en 1656 Tekakwitha, d'une mère algonquine chrétienne et d'un père iroquois. A quatre ans, elle se retrouve orpheline, seule survivante de sa famille, emportée par une terrible épidémie de petite vérole. Son visage est marqué et sa vue en ressort affaiblie, d'où le nom de Tekakwitha, "celle-qui-avance-en-hésitant". Miracle vivant que cette enfant, désormais revêtue d'un grand châle qui protège ses yeux du soleil, et qui n'aura pourtant de cesse de réaliser sans hésiter sa vocation : être pleinement unie à Dieu, alors qu'elle ne connaît pas encore le baptême. Mystère que cette humble présence de Dieu dans le cœur d'une fillette, isolée au milieu d'un peuple encore sauvage qui vit dans la forêt. Car, de sa petite enfance, Tekakwitha a gardé en mémoire les chants et les prières que lui a appris sa mère "Fleur-de-la-prairie". Dans le silence de la forêt, elle aime la retrouver, grâce au "Grand-Esprit", et prier sans cesse. Les Iroquois eux-mêmes sont bien en peine de la comprendre. Certes, elle participe aux travaux de la tribu, elle charme tout le village par sa gentillesse et sa docilité, mais ses refus successifs de toute proposition de mariage choquent les mœurs des Indiens et provoquent mépris et jalousie. A plusieurs reprises, elle est même obligée de s'enfuir, ce qui ne l'empêche pas, au retour, de pardonner à tous ceux qui la font souffrir.

Un jour, des missionnaires jésuites décident de s'installer pour quelques années au village. A leur contact, Tekakwitha prend conscience du désir qui l'anime : elle aspire, par le baptême, à devenir véritablement chrétienne. De sorte qu'en 1673, après que trente Iroquois adultes ont reçu le baptême, un des pères jésuites, Jacques de Lamberville, la remarque. Très vite, il est touché par la pureté et le courage de cette jeune fille. Tekakwitha a dix-sept ans ; grâce à lui, elle devient catéchumène et se passionne pour l'histoire sainte. Trois ans plus tard, enfin, elle réalise son vœu le plus cher : elle est baptisée le dimanche de Pâques 1676 en adoptant le nom de Kateri (Catherine, en iroquois). Sa simplicité, sa joie modeste, sa douceur foncière font l'émerveillement de tous les assistants et lui gagnent l'affection d'une partie de la population.

Kateri réalise des progrès étonnants et rapides : ainsi elle manifeste une ferveur particulière devant le Saint-Sacrement qu'elle vient adorer une grande partie de la journée. Elle aime aussi retrouver sa chère forêt et prier devant une croix qu'elle a elle-même tracée sur l'écorce d'un arbre. Elle prie régulièrement pour le salut de ses frères, les Indiens, malgré la méchanceté, les calomnies et les persécutions de bon nombre d'entre eux qui n'acceptent pas la singularité et l'originalité de sa foi. Pour la protéger, le P. de Lamberville l'aide à se réfugier à la Mission Saint François-Xavier, sur le Saint-Laurent. "Vous connaîtrez bientôt le trésor que nous vous donnons, écrit-il au P. Frémin. Gardez-le donc bien ! Qu'entre vos mains il profite à la gloire de Dieu…"

Kateri, à la Mission, semble avoir trouvé sa vraie famille. Des Indiens de tous les clans, en général ennemis (Algonquins, Hurons, Iroquois), y vivent en frères et s'aiment profondément. C'est dans ce milieu si favorable qu'elle s'épanouit, et qu'elle se prépare à la première communion pour Noël 1677 en se confiant à Marie, "la Mère du Grand-Esprit" comme l'appellent les Indiens. Le P. Cholenec écrit : "Cette jeune fille, toute sauvage qu'elle était, se trouvait si pleine de Dieu, et elle goûtait tant de douceurs, dans cette possession, que tout son extérieur s'en ressentait… Il ne fallait pas être longtemps avec elle pour en être ému et pour être réchauffé de ce feu divin." La jeune Amérindienne, illettrée, parvient même à ce que les théologiens appellent "l'union divine". Avec quelques amies, elle songe alors à fonder une communauté de religieuses indigènes, mais son directeur spirituel, l'estimant encore trop jeune dans la foi, l'en dissuade. Son désir d'être consacrée à Dieu seul, de ne vivre plus que pour Lui ne cesse de grandir ; elle soupire après la vie consacrée des "femmes blanches", les religieuses au service du Seigneur. Or, chez les Indiens, cela n'existe pas ; même les chrétiens du village ne peuvent admettre une telle démarche. Mais, le 25 mars 1679, le P. Frémin permet enfin à Kateri de prononcer officiellement le vœu de virginité. A partir de là, sa vie n'est plus qu'action de grâce ; elle s'impose des mortifications de plus en plus pénibles, pour s'unir plus intimement, par amour, aux souffrances du Christ. L'église devient presque son unique demeure. Été comme hiver, avant le soleil, elle se lève à quatre heures du matin et vient s'agenouiller sur le seuil, immobile, en adoration ; elle assiste à toutes les messes et reste longtemps en prière devant le tabernacle ; elle visite les malades, rassemble autour d'elle les enfants, aide les missionnaires…

Mais à un tel rythme, sa santé décline au point qu'elle est bientôt contrainte de s'aliter. Les enfants et les jeunes du village viennent la voir. Tous veulent l'écouter parler de Marie, de Jésus, du "Père qui est dans le ciel", des saints. Son visage est lumineux, les missionnaires le verront même transfiguré, au soir de sa mort, le mercredi saint de l'année 1680.

En cette fin de XVIIème siècle, où s'épanouissent le règne de Louis XIV et la grande spiritualité française, une petite âme infiniment discrète, à l'autre bout du monde, s'en va rejoindre le ciel à la rencontre du Seigneur. Une petite âme, dont la vie effacée, empreinte de réserve et de modestie, était toute tournée vers Dieu et vers son peuple pour lequel elle priait sans cesse, suppliant qu'il daigne accueillir pleinement la Bonne Nouvelle. "Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu, afin que je le fasse ?", avait-elle coutume de dire. Trois siècles plus tard, en 1980, le Pape Jean-Paul II élève Kateri au rang des Bienheureux, puis la nomme seconde patronne de l'Église des Missions en 1983. Dieu, vraiment, aime "ce qui est petit"…

Elle est canonisée par le Pape Benoît XVI le 21 octobre 2012 et devient la première sainte amérindienne

mercredi 17 avril 2013


Témoin de la foi

Sainte Marie L’Égyptienne, Pénitente


Il semblerait que, dès le XIème siècle, notre Église tint à commémorer, le 5ème dimanche de Carême, la mémoire de Marie l’Égyptienne, cette grande pénitente, pour exhorter, par son exemple, les pécheurs à la pénitence.

             Notre sainte Mère Marie était native d’Égypte. Dès l’âge de douze ans elle quitta ses parents pour se rendre à Alexandrie où elle mena pendant dix-sept ans une vie de débauche. Puis un jour, poussée par la curiosité, elle s’embarqua pour Jérusalem avec une foule de Lybiens et d’Égyptiens, offrant son corps pour prix de la traversée et entraînant beaucoup d’hommes dans l’abîme de perdition. Quand ils parvinrent à la Ville Sainte, elle suivit la foule qui se pressait vers la basilique de la Résurrection, le jour de l’Exaltation de la Croix. Mais lorsqu’elle parvint sur le seuil de l’église, une force invisible l’empêcha d’y entrer malgré ses efforts réitérés, alors que les autres pèlerins franchissaient aisément la porte. Son cœur en fut frappé et, face à l’icône de la Mère de Dieu, il lui apparut qu’elle devait changer de vie pour apaiser Dieu par sa pénitence. Dans ces sentiments, elle revint à l’église et y pénétra facilement. Quand elle eut adoré la vénérable Croix, elle quitta le jour même Jérusalem, traversa le Jourdain et se rendit dans le désert intérieur, où elle mena pendant 47 ans une vie d’extrême austérité, au-dessus du pouvoir de l’homme, priant seule le seul Dieu, sans rencontrer personne, ni homme, ni animal.
             Après tant d’années, elle rencontra un ermite du nom de Zosime. Après lui avoir raconté sa vie depuis le début, elle le pria de lui apporter en communion les Mystères Immaculés, le Grand Jeudi de l’année suivante. Ce que Zosime accomplit fidèlement. L’année d’après, Zosime revint, et découvrit la sainte couchée sur le sol, morte, la tête tournée vers Jérusalem. Près d'elle se trouvait un message lui demandant de l'ensevelir à la place où elle était. Mais le sol du désert était trop sec et trop dur, et Zosime ne put creuser la tombe. Un lion s'approcha, le saint lui demanda de l'aide, et tous deux purent creuser une fosse et enterrer Marie. (Morte vers 450).

Ensuite, le lion s'éloigna, et Zosime rentra dans son cloître où il vécut encore de nombreuses années.

Marie l’Égyptienne demeure dans toute la chrétienté, mais surtout chez les orthodoxes, le symbole par excellence de la pénitence. Son histoire rappelle combien immense est la miséricorde du Seigneur. Sa mémoire est rappelée le 1er avril par les orthodoxes, le 2 avril par les catholiques, et le 14 avril par l’Église copte, en Égypte.

Source WEB +Prions en Église avril 2013 

mardi 16 avril 2013


François (Pape).   Quiz

 
Q1. Quel est son nom ?
   A) Jorge Mario Bergoglio
   B) Jorge Bergoglio
   C) Mario Bergoglio

Q2. Quand est-il né ?
  A)  Le 17 décembre 1936.
  B)  Le 28 juillet 1938.
  C)  Le 4 septembre 1939.

Q 3.  Quel est l'âge du pape ?
A) 76 ans
B) 78 ans
C) 82 ans

Q4. Quelle est sa nationalité ?
  A)  Argentine
 B)   Espagnole
  C)  Portugaise

Q5. De quel pays le nouveau pape est-il originaire ?
A) D'Argentine
B) D'Italie
C) Du Chili

Q 6. À quel ordre religieux appartient-il ?
A) Aux dominicains
B) Aux bénédictins
C) Aux jésuites

Q7. Quel jour a-t-il été élu pape ?
  A)  Le 24 février 2013.
  B)  Le 13 mars 2013.
  C)  Le 2 janvier 2013.

Q8. En quelle année a-t-il été nommé cardinal ?
  A)  1999
   B) 2000
   C) 2001

Q9. Par qui a-t-il été nommé cardinal ?
  A)  Jean-Paul II
 B)   Jean-Paul 1er
  C)  Benoît XVI

Q10. De quelle ville était-il archevêque ?
   A) Buenos Aires
   B) Madrid
  C)  Lisbonne

Q11. François est le . . . . . . . ème pape.
  A)  248
  B)  266
   C) 289

Q12. Quelle est la particularité de ce pape ?
  A)  C'est le pape le plus jeune, à son élection.
  B)  C'est le seul pape qui ne prit pas le même nom que son vrai nom.
  C)  C'est le premier pape Jésuite.

Q13. Depuis quel âge vit-il avec un seul poumon ?
  A)  20 ans
  B)  25 ans
  C)  30 ans

Q14. À quel âge a-t-il été nommé prêtre ?
  A)  33 ans
   B) 36 ans
  C)  39 ans

Q15. En quelle année a-t-il été nommé évêque ?
  A)  En 1992
  B)  En 1994
  C)  En 1996

Q 16 : Qu'est-ce qu'un ascète ?
A) Un moine qui officie dans les campagnes
B) Le prêtre d'un village
C) Une personne qui vit avec très peu de choses

Q17.  Qu'est-ce que "San Lorenzo" ?
A) La cathédrale de Buenos Aires
B) Le saint protecteur de Buenos Aires
C) Le club de foot de Buenos Aires

Q 18. Dans sa jeunesse, Jorge Mario Bergoglio, devenu le pape François, a suivi une formation d’ingénieur...
A. aéronautique
B. biomédical
C. chimiste

 +

Solutions : 1- A) Jorge Mario Bergoglio: 2-  A)  Le 17 décembre 1936 : 3- A) 76 ans
4-  A)  Argentine : 5- B) D'Italie : 6- C) Aux jésuites : 7- B)  Le 13 mars 2013. : 8- C) 2001 : 9-  A)  Jean-Paul II : 10-   A) Buenos Aires : 11-  B)  266 : 12-  C)  C'est le premier pape Jésuite. : 13-  A)  20 ans : 14- B) 36 ans : 15-  A)  En 1992 : 16- C) Une personne qui vit avec très peu de choses : 17- C) Le club de foot de Buenos Aires : 18-  C. chimiste




dimanche 14 avril 2013


Seigneur, tu sais bien que je t’aime!

Tu sais toutes choses,
Tu sais bien que je t'aime !
 Oui, Seigneur,
Toi qui sondes les reins et les cœurs,
Tu connais mon désir le plus profond.

JE T'AIME avec ce que je suis,
Je t'aime autant que je le puis.
 Mais, mon cœur est encore si souvent
Partagé, et je t'aime si mal !

Viens, Toi-même, AIMER en moi.
Seigneur, comme Pierre, je veux te suivre,
J'accepte d'aller là où je ne voudrais pas
Par amour pour Toi et pour mes frères...

Il n'y a pas de plus grand Amour
Que de donner sa vie
Pour ceux que l'on aime.

C'est de cet AMOUR
Que tu veux que nous nous aimions,
Car ce n'est que par Amour
Que l'on peut donner sa vie.

Seigneur,
Fais grandir en moi
L'amour qui bannit toute crainte
Et ma vie sera offrande
D'agréable odeur devant TOI.

(D'après EPHATA)

Source : Feuillet Paroissial Baie Saint-Paul

samedi 13 avril 2013


ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN 21,1-19

 C’est le Seigneur


Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment. Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Simon- Pierre leur dit : `` Je m'en vais à la pêche. `` Ils lui répondent : `` Nous allons avec toi. `` Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre. Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui. Jésus les appelle : `` Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? `` Ils lui répondent : `` Non. `` Il leur dit : `` Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. `` Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : ``C'est le Seigneur ! `` Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau. Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres. En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : `` Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. `` Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré. Jésus dit alors : `` Venez déjeuner. `` Aucun des disciples n'osait lui demander : `` Qui es-tu ? `` Ils savaient que c'était le Seigneur. Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson. C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples. Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : `` Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? `` Il lui répond : `` Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. `` Jésus lui dit : `` Sois le berger de mes agneaux. Il lui dit une deuxième fois : `` Simon, fils de Jean, Sois le pasteur de mes brebis. `` Il lui dit, pour la troisième fois : `` Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? `` Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : `` Est-ce que tu m'aimes ? `` et il répondit : `` Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. `` Jésus lui dit : `` Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. `` Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : `` Suis-moi. ``

Je réfléchis !

1- A quel endroit Jésus apparut cette fois-ci aux apôtres ?
2- Dans quel état d’esprit est Pierre ? Comment comprends-tu : ``  je m’en vais à la pêche `` ? Et la réponse des autres disciples `` nous allons avec toi ``.
3- Pourquoi ne reconnaissent-ils pas Jésus ?
4- Pourquoi Jésus s’adresse-t-il à eux en les appelant  `` les enfants``?
5- Pourquoi les disciples jettent-ils de nouveau leurs filets sachant qu’ils viennent juste de revenir bredouillent de la pêche ?
6- Que fait Pierre quand il reconnaît Jésus ? Pourquoi ?
7- Que veut montrer Jésus en mangeant du poisson avec eux ?


Qui est l’inconnu au bord du lac?

Après la mort de Jésus, ses compagnons sont tristes et déçus. Ils ont repris leur ancien métier : la pêche. Il fait nuit. Le poisson ne mord pas. Au matin, un homme, debout sur le rivage, leur dit de lancer le filet à la droite de la barque. Surprise : le filet se remplit de poissons. Qui est donc cet inconnu?

Qui est l’inconnu du bord du lac?

En débarquant sur le rivage, les disciples voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez donc, ce poisson, que vous venez de prendre. Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu’à terre le filet plein de gros  poissons : il y en avait cent cinquante trois. Malgré cette quantité, le filet  ne s’était pas déchiré. Jésus dit : Venez déjeuner. Aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu? Ils savaient bien que c’était la troisième fois que Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

Pourquoi dit-on qu’il y a cent 153 poissons?

Dire qu’il y a 153 poissons, c’est dire qu’il y en a beaucoup et d’une grande variété. En effet, on raconte qu’à l’époque des premiers chrétiens, il y avait peut-être 153 espèces de poissons connus! Jésus a souvent parlé de sa présence au milieu des hommes, son Royaume,  comme d’une grande pêche, d’un immense filet rempli de poissons à ras bord : tous les hommes de la terre pourront s’y rassembler.

Comment savaient-ils que c’était le Seigneur?

L’inconnu a préparé un feu, du poisson et du pain pour un repas. Aussitôt, les disciples se souviennent de tous les repas que Jésus a pris avec eux. Ils se rappellent surtout le dernier repas d’adieu avec lui avant sa mort. Il leur avait dit, en leur partageant le pain, qu’il ne les abandonnerait pas. La mémoire leur revient : ils reconnaissent  Jésus à tous ses gestes. C’est bien leur ami mais maintenant, ils l’appellent ``Le Seigneur``. C’est le nom de Dieu, de celui qui est plus fort que la mort.

Pourquoi les disciples n’osent-ils pas interroger Jésus?

Cet homme, c’est le compagnon qu’ils ont vu mourir mais il est là, avec une vie entièrement nouvelle. Ils en sont si étonnés qu’ils n’osent pas lui poser des questions. Mais peu à peu, ils en  sont sûrs : cet inconnu, c’est celui qui leur avait déjà donné du pain et du poisson en abondance avant sa mort. C’est Jésus! Ce n’est même pas la peine de lui demander son nom.

Pourquoi cette rencontre  se passent-elle à Tibériade?

Les disciples vivent du matin au soir, avec leurs bateaux et leurs filets, au bord du Lac Tibériade, en Galilée. C’est leur pays et celui de Jésus. C’est là qu’ils l’ont rencontré la première fois. Après sa mort, ils retournent chez eux. Jésus ressuscité   les rejoint ici, dans leur vie de tous les jours.

Claude Piettner a présenté ce texte D’après Grain de soleil no7

À toi de jouer!

Poisson mystère

Simon-Pierre a compté 153 poissons dans ses filets! Et toi, trouveras-tu les 12 qui se cachent dans ses mots mélangés.

RAB  _______________    
PRCEA  _____________
EEINLGF  ___________
EIUL   ______________
UOEMR ____________ 
UELRM  ____________
NMLREA ___________
IAER _______________
NDSREIA____________
NMSOUA ___________
LSEO ______________
TTRIEU ___________

Solution : BAR, CARPE, EGLEFIN, LIEU, MORUE, MERLU,
MERLAN, RAIE, SARDINE, SAUMON, SOLE, TRUITE

 Source : Prions en Église Junior





vendredi 12 avril 2013


Brève biographie du pape François Ier

Né à Buenos Aires (Argentine) le 17 décembre 1936, (76 ans), est un homme d'Église,  Jorge Mario Bergoglio est d'abord  diplômé en chimie avant de choisir la prêtrise et d'entrer dans la Compagnie de Jésus en  1958. Il a poursuivi ses études au Chili avant de rentrer en Argentine et d'obtenir la licence  en philosophie près le Collège St. Joseph de San Miguel. En 1964 - 1965 il a été professeur de littérature et de psychologie près le Collège de l'Immaculée à Santa Fe, puis en 1966 au Collège St. Sauveur de Buenos Aires. De 1967 à 1970 il a poursuivi le cursus universitaire et obtenu le doctorat. Le 13 décembre 1969 il a été ordonné prêtre puis a gagné l'Espagne pour suivre la troisième probation à Alcalá de Hernares et prononcer ses voeux perpétuels le 22 avril 1973. Il fut ensuite maître des novices à Villa Barilari (San Miguel 1972 - 1973),  professeur près la Faculté de théologie, consulteur de la Province et recteur du grand  séminaire des jésuites. Le 31 juillet 1973, il est élu provincial d'Argentine, charge qu'il a  exercée pendant six ans. Entre 1980 et 1986, il a été recteur du grand séminaire des  jésuites et des Facultés de philosophie et théologie de la même maison, et curé de la  paroisse St. Joseph, dans le même diocèse. En mars 1986, il est allé en Allemagne pour  terminer sa thèse de doctorat. Après la direction du collège du Sauveur, il a été affecté à  l'église de la Compagnie à Cordoba comme directeur spirituel et confesseur.

Le 20 mai 1992, Jean-Paul II l'a nommé Auxiliaire de l'Archevêque Buenos Aires. Le 27  juin de la même année, en la cathédrale de Buenos Aires, il a reçu l'ordination épiscopale  des mains du Cardinal Antonio Quarracino, du Nonce apostolique Mgr. Ubaldo Calabresi et  de l'évêque de Mercedes-Lujan, Mgr. Emilio Ognenovich. Le 3 juin 1997, il fut nommé  Coadjuteur de Buenos Aires puis le 28 février 1998, Archevêque de Buenos Aires à la mort  du Cardinal Quarracino. Il est auteur des livres Meditaciones para religiosos (1982), Reflexiones sobre la vida apostólica (1986) et Reflexiones de esperanza (1992). Il était  également jusqu'ici ordinaire pour les fidèles de rite oriental résidant en Argentine démunis  d'un ordinaire de leur rite, Grand Chancelier de l'Université catholique d'Argentine. Il a été  Rapporteur général adjoint à la 10 Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques  (octobre 2001), et de novembre 2005 à novembre 2011, Président de la Conférence  épiscopale argentine. Il a été créé Cardinal de l'ordre des prêtres par Jean-Paul II lors du  consistoire du 21 février 2001, avec le titre de St. Robert Bellarmin. Et était aussi membre de  la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de la Congrégation pour  le clergé, de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie  apostolique, du Conseil pontifical pour la Famille et de la Commission pontificale pour  l'Amérique latine.

Élu 266e successeur de saint Pierre le 13 mars 2013, le cardinal Bergoglio prend le nom de François d’Assise. Il est le premier pape européen de l’histoire moderne et le tout premier en provenance des Amériques.


jeudi 11 avril 2013


Pour la famille

Saint Père, nous Te remercions du don de notre
Famille. Illumine nos cœurs et nos esprits pour
Que nous puissions vivre plus pleinement cette
Vocation d’aimer.

Dans notre vie quotidienne et notre travail,
Puissions-nous répandre l’amour don de soi que
Toi, O Saint Père, Tu manifestes éternellement avec
Ton fils et le Saint Esprit.

Que Ton amour soit évident dans la paix qui règne
Chez-nous et dans la foi que nous professons et
Vivons. Que le coeur de notre famille soit
Toujours un havre de générosité, de
Compréhension, de pardon et de joie.

Donne-nous la sagesse et le courage d’être témoins
De Ton dessein éternel pour la famille; et fais en
Sorte que la Sainte Famille de Nazareth
Nous guide en tout temps sur notre chemin
Vers la sainteté en famille.

Nous te le demandons par notre Seigneur Jésus
Christ, Ton Fils, qui vit et règne avec Toi
Dans l’unité du Saint-Esprit, un seul Dieu pour des
Siècles et des siècles.
Amen.

Prière composée par William E. lori, archevêque de Baltimore et Aumônier suprême. L’image de la Sainte Famille, est tirée d’un dessin de Giovanni Balestra, basé sur un  tableau de Sassoferrato. Le tirage original se trouve à l’institut pontifical Jean-Paul 11 pour les études sur le mariage et la famille à Rome. Avec l’aimable autorisation des ayants droit.

 Source: Columbia Avril 2013 

mardi 9 avril 2013


TE CONTEMPLER

Seigneur, les saints, les humbles de cœur,
Toute l’assemblée des bienheureux
Te chantent, T’adorent sans fin.
Moi, je ne suis qu’un pécheur,
Mais je n’éprouve pas moins
Le désir de te louer, de T’aimer.
Toi seul. Mon Dieu, ma vie, ma force,
Tu mérites ma louange.
Envahis de Ta clarté mon cœur
Et mets ta Parole sur mes lèvres,
Rends-moi digne de Te chanter.
Accueille le sacrifice de ma louange,
Comme l’expression de mon amour.
Que je sache passer du visible à l’invisible,
De la Terre au Ciel, du temps à l’éternité,
Pour te contempler un jour face à face.

SAINT AUGUSTIN

Revue Notre Dame Du Cap Avril 2013 

samedi 6 avril 2013


Évangile de Jésus christ selon saint Jean 20, 19-31

Apparition du Christ huit jours après Pâques.

C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : " La paix soit avec vous ! " Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit à nouveau : " La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. " Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et leur dit : " Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. "
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie jumeau) n'était pas avec eux, quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : " Nous avons vu le Seigneur ! " Mais il leur déclara : " Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je n'y croirai pas. "
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, alors que les portes étaient verrouillées, et il était au milieu d'eux. Il dit : " La paix soit avec vous ! " Puis il dit à Thomas : "Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. " Thomas lui dit alors : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " Jésus lui dit : " Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! "
Il y a encore beaucoup de signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.

Questions sur le texte


1- Quel jour Jésus est-il ressuscité ? Est-ce qu'on fête toujours cet anniversaire ?
2- Quel jour Jésus est-il apparu aux apôtres ?
3- Quelle est la première parole de Jésus ressuscité à ses apôtres ?
4- Comment a-t-on l'habitude de représenter la paix ? Pourquoi par une colombe ?
5- Pourquoi Jésus souffle-t-il sur ses apôtres ? Qu'est-ce que cela rappelle ?
6- Qui n'était pas là ce jour-là ? Que lui disent les autres ? Que veut faire Thomas ?
7- Que dit Thomas quand il voit Jésus ?

Le chemin de ``après-Pâques``

Le récit évangélique de Saint Jean est comme une maison lumineuse construite avec des pierres brillantes de la Parole Vivante. Une maison de la Parole qui nous invite au silence dans l’écoute profonde des mystères de notre foi et plus particulièrement du mystère de Pâques. Pour nous aider à y arriver, Jean nous raconte une véritable litanie des événements ``d’après- Pâques``, les événements qui se déroulent après la résurrection de Jésus. On regarde l’un de ces moments importants de son récit.

Touchez et croyez!

L’histoire de Thomas ``l’incrédule`` est un événement incontournable d’après-Pâques. Par le récit sur l’incrédulité de l’apôtre, l’évangéliste nous invite à toucher le ressuscité pour croire à la vérité de sa résurrection.

``Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison…Avance ton doigt ici, et vois mers mains; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant.`` (Jn 20, 26-27)

Jésus invite d’abord Thomas non seulement à le regarder, mais à le toucher et ainsi à devenir croyant pour toujours :`` Mon Seigneur et mon Dieu!`` Toucher pour croire! Toucher le Ressuscité pour vibrer à la grâce de la résurrection.

Toucher! Voilà! Un chemin inévitablement corporel, donc profondément humain, pour vivre cette nouvelle réalité de la résurrection. À la lumière de Pâques, le corps humain retrouve toute sa splendeur originelle pour redevenir le lieu sacré de la rencontre de son Dieu. Maintenant, il peut oser toucher le corps glorieux de son Dieu, un privilège qu’il avait perdu au jardin d’Éden. Touchez et croyez! Le mystère de Pâques est la réalité spirituelle qu’on doit toucher personnellement avec son être. Souvent, ce n’est pas l’absence de notre foi, mais son insuffisance qui nous empêche de vivre une telle expérience. Comme les apôtres, nous demandons au Seigneur :``Augmente en nous la foi!`` (Lc 17,5)

Frère Benny Punnassery Vincent  capucin Le Messager de Saint Antoine Avril 2013





vendredi 5 avril 2013


Bénir le repas, c’est évangéliser

Bénir le repas est une façon simple de redécouvrir un chemin de prière en famille. Ce geste nous unit devant Dieu. Il nous rappelle que tout est don, jusqu’au pain partagé.

La bénédiction du repas porte aussi une immense force d’évangélisation, comme en témoigne cette histoire. Des amis proches ont accueilli un jeune couple très <> et loin de Dieu, qui venait travailler quelques mois sur leur ferme. À chaque repas, nos amis cultivateurs prenaient le temps de remettre brièvement leur vie devant le Seigneur. Les deux jeunes ont regardé, ébahis et en retenant un fou rire, ces parents et leurs trois enfants fermer les yeux, faire silence, puis chanter un répons.

Le rituel s’est poursuivi plusieurs semaines, de repas en repas. La bénédiction a suscité une question chez les visiteurs : qu’est-ce qui rend cette famille si heureuse et paisible malgré  tout le travail, les exigences et les rudesses de la vie à la ferme? Fréquenter ces gens ancrés dans leur foi, témoignant plus par des petits gestes quotidiens que par de grandes paroles, a bousculé leurs certitudes. Les deux jeunes se sont mis à considérer autrement leur amour naissant.

Le dernier jour, les deux amoureux mangeaient seuls à table avant leur départ. La fermière les a surpris tous les deux, les mains jointes, les yeux fermés, bénissant ensemble leur repas et la vie qui les attendait. Dieu avait semé en eux une espérance.

Il est parfois difficile d’exprimer la foi qui nous habite, par crainte des jugements. Autour de la table, le geste de la bénédiction en famille donne l’Occasion d’un témoignage : Dieu est bien  plus proche de chacun qu’on ne le pense.

Louise Poirier et Laurent Fontaine. Prions En Église Avril 2013-04-02

jeudi 4 avril 2013


Bourgeons nouveaux
 

C’est toi, Seigneur mon printemps.
Tu fais reverdir mon espérance
Et fais réfléchir ma foi.
Tout étant d’un bleu profond,
Celui de Dieu, un bleu à laver les péchés,
Un bleu nuit qui enfante
L’aurore d’un nouveau jour.

Pierre Gagnon, Sentinelles du midi.

mardi 2 avril 2013


Chant Haïtien. Dieu est là

Tout bel amour en plein combat est battement du cœur de Dieu; toute bonne parole consolatrice est main de Dieu caressant tout doux.

On prétend que la demeure de Dieu est bien loin, loin, bien loin…
On insiste pour dire que le Bon Dieu habite bien loin, bien…
Pourtant c’est tout près de chez moi, tout près,
Tout près que vit le Bon Dieu.
Ses actions, là près de moi.
Tout près, tout près se passent sous mes yeux.
On entend``bing``, c’est une pièce de monnaie
Qui tinte au fond de l’écuelle du pauvre.
Ce tintement est le bruit de la porte chez le Bon Dieu,
Lui, la seule consolation de l’indigent.
En silence, en contemplant son petit bébé,
Une jeune maman sourit.
Ce sourire est le visage de Dieu,
Et ce silence est bruit de son cœur.
Quand un homme dévoué peine à son travail,
Pour son épouse et ses enfants,
Le bruit de cette sueur qui perle à son front,
C’est le bruit d’une activité de Dieu.

Missionnaire ensemble. Printemps 2013

lundi 1 avril 2013


Quiz Biblique

Réal Gingras C. Ss. R.

1- Lorsque Jésus se rendit au pays des Gadaréniens deux démoniaques vinrent à sa rencontre. Les démons se mirent à supplier de les envoyer dans un troupeau de porcs. Qu’arriva-t-il?

A) Jésus répliqua :``Sortez de ces hommes``’ et aussitôt, les démons se mirent à errer dans des lieux arides en quête de repos (MT 12,43)

B) Jésus dit :`` Allez`` et ils s’en allèrent dans les porcs, et tout le troupeau se précipita dans la mer. (MT 8,32)

2- Après avoir expulsé les démons des Gadaréniens, la population réagit ainsi :

A) Toute la foule rendit grâce à Dieu et demandait à Jésus de guérir leurs malades.

B) Toute la ville sortit au-devant de Jésus, et dès qu’ils le virent, ils le prièrent de quitter leur territoire.

3- `` Il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens.`` C’est la réponse de Jésus à la demande d’une femme qui le suppliait de guérir sa fille. La femme répliqua :

A) ``Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David : Ma fille est fort malmenée par un démon.`` (Mt 15,22)

B) ``Oui, Seigneur! Et justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent  de la table de leurs maîtres. (Mt 15, 27)

4- L’arrestation de Paul à Jérusalem avait été annoncée par un prophète nommé Agabus. Voici comment il fit sa prophétie :

A) ``Il prit le ceinture de Paul, il s’en lia les pieds et les mains en disant : ``Voici ce que dit l’Esprit-Saint : l’homme auquel appartient cette ceinture, les Juifs le lieront comme ceci à Jérusalem, et ils le livreront aux mains des païens.``

B) Agabus entra en transe, se mit à parler en langues, et finalement, il annonça que Paul, à la manière de Jésus, serait arrêté, jugé et condamné.

5- Ce qui a provoqué une émeute, et finalement, l’arrestation de Paul, c’est une accusation :

A) Les Juifs d’Asie ont aperçu Paul dans le Temple, et ameutèrent la foule en accusant Paul de prêcher contre le Peuple, la Loi et le Temple. Ils saisirent Paul. C’est le tribun de la cohorte qui sauva Paul de la mort en l’arrêtant.

B) Les Romains ne toléraient pas les chrétiens, et Paul, étant une personne très en vue, a été accusé de désobéir aux édits de l’empereur.

Réponses ``Quiz biblique``

1- B) Jésus dit :`` Allez`` et ils s’en allèrent dans les porcs, et tout le troupeau se précipita dans la mer. (MT 8,32)
2- B) Toute la ville sortit au-devant de Jésus, et dès qu’ils le virent, ils le prièrent de quitter leur territoire. (MT 8,34)
3- B) ``Oui, Seigneur! Et justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent  de la table de leurs maîtres. (Mt 15, 27)
4- A) ``Il prit le ceinture de Paul, il s’en lia les pieds et les mains en disant : ``Voici ce que dit l’Esprit-Saint : l’homme auquel appartient cette ceinture, les Juifs le lieront comme ceci à Jérusalem, et ils le livreront aux mains des païens.`` (Act 21,11)
5- A) Les Juifs d’Asie ont aperçu Paul dans le Temple, et ameutèrent la foule en accusant Paul de prêcher contre le Peuple, la Loi et le Temple. Ils saisirent Paul. C’est le tribun de la cohorte qui sauva Paul de la mort en l’arrêtant. (Act 21, 27-36)

 Source : La revue de Sainte Anne Avril 2013