samedi 30 juillet 2022

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12, 13-21

 LA PARABOLE DU RICHE INSENSÉ.



En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus :

« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »

    Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »

    Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté.  Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.”  Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens.  Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”  Mais Dieu lui dit :

“Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”   Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

18e dimanche du temps ordinaire C : Agrandir son cœur

 Pour nous préparer un bel avenir et ne pas être victimes de nos rêves et de nos illusions, faisons tout, dès maintenant, pour nous familiariser avec les richesses du royaume de Dieu qui se fait proche. Portons toute notre attention sur l’essentiel, le reste est vanité.

 Petit commentaire :

 Je pense que la parabole qui vient de nous être racontée, est le rêve de tout un chacun, c’est le rêve de beaucoup de jeunes d’aujourd’hui ; avoir un travail qui rapporte bien, avoir une belle maison avec pourquoi pas un immense jardin, une belle voiture pour épater la galerie, avoir pourquoi pas un gros compte en banque un peu à la manière des stars du football ou du show business.

 Seulement voilà, lorsqu’on y regarde à deux fois on s’aperçoit qu’on a oublié deux choses essentielles :

 La première :

 Les amis, tous ceux qui vivent autour de nous. On aura vite fait de les évacuer. Un peu comme ce propriétaire. Eh oui, cette parabole pourrait être  le credo du parfait matérialiste qui ne compte que sur lui-même, la foi au bonheur par la matière. Il n’y a finalement que son moi personnel qui compte, apparemment tout le reste ne compte plus. Jésus souligne à gros trait, cette tentation que nous avons tous, dès que nous commençons à amasser, nous nous enfermons sur nous-mêmes, à en devenir presque sans cœur ; c’est le `` JE `` qui ressort et plus du tout le `` NOUS ``. `` que fais-je faire ? Je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grand, j’y entasserai tout mon blé, alors je me dirai à moi-même, te voilà avec des réserves, repose toi … ``.

 Il n’y a plus de place pour les autres, pour Dieu. Le danger est de croire que l’on peut se suffire à soi-même, plus besoin des autres et surtout plus besoin de Dieu parce qu’on a tout, et qu’il n’y a plus rien qui nous manque.

Et c’est un premier message qui se dégage pour nous :

 La vie d’un homme fût-il dans l’abondance ne dépend pas de ses richesses. Nous valons beaucoup plus que ce que nous possédons. Autrement dit, la valeur d’une vie `` réussie ``, ne se mesure pas à ce que l’on a ou même à ce qu’on laisse matériellement à ses enfants ou petits- enfants, la valeur d’une vie se mesure à l’amour qu’on aura transmis, partagé. Une vie réussie, une vie comblée dépend avant tout de notre capacité à donner aux autres et à Dieu et non à amasser pour son propre compte.

Dis d’une autre manière : on n’emportera rien au Paradis …

 La deuxième chose importante, le 2ème message que Jésus nous invite à entendre ce matin, c’est : L’argent n’achète pas le bonheur et, surtout l’argent n’achète pas le temps !!

   Fou !! Insensé !! Tous les calculs de cet homme se révèlent tragiquement faux, `` tu es fou, cette nuit même, on te redemande ta vie ``, il s’était complètement trompé ; la richesse ne donne pas le bonheur … il n’y a pas de lien entre l’abondance des biens temporels et la vraie sécurité. La vie d’un homme ne dépend pas de ses richesses … l’argent n’achète pas le temps.

La Bible ne cesse d’opposer le fou à l’insensé, Jésus aussi affirme que c’est manquer d’intelligence que de ne pas savoir discerner le vrai sens de la vie :

``fous `` les contemporains de Jésus qui ne savent pas lire les `` signes des temps `` Lc 12. `` Insensé`` l’aveugle qui se laisse conduire par un autre aveugle et risque de `` tomber dans le trou `` Lc 6 et, évidemment « fou » le riche qui réduit son horizon à la terre, à ses récoltes, ses greniers, son ventre.

 Pourquoi Jésus par ces quelques paraboles se permet-il de montrer du doigt certains de nos comportements en essayant de nous montrer que nous sommes « fous » ou « insensés » ?

Tout simplement parce que le message essentiel de Jésus est d’annoncer le royaume de Dieu, autrement dit : la part essentielle de la vie, si souvent oubliée, est infiniment plus que l’investissement exclusif du matérialisme. Elle vaut infiniment plus que tous les biens que nous amassons.

 Trop souvent nous passons notre temps à essayer de vivre le maximum, les bonnes bouffes, il faut se faire plaisir pour soi et les autres après, parce qu’on se dit que l’on va mourir et qu’il faut profiter de la vie, c’est une attitude très égoïste et de nouveau nous ressemblons à ce riche propriétaire qui s’enferme sur lui. Nous ne croyons pas assez en la vie éternelle promise à Chacun. Jésus nous redit avec cette parabole : ta vie ne se résume pas à ce que tu possèdes ou non, ta vie ne se résume pas à ton lopin de terre, ta vigne, tes greniers remplis de blé. Voilà pourquoi, Jésus ne prend pas position, il ne s’instaure pas juge dans nos petits différents matériels de la vie de tous les jours.

 Notre vie n’a de sens pour nous et pour Dieu, que si elle est donnée, partagée. Jésus n’est pas contre les riches, non il est pour tous ceux qui sont riche en vu de Dieu, tous ceux qui mettent leurs richesses, toutes leurs richesses, qu’elles soient matérielles, spirituelles, humaines au service des autres.

Que cette vie de Dieu, donnée par amour dans cette Eucharistie nous aide toujours non à être riche pour nous-même, mais riche en vue de Dieu. 

Un homme riche mais insensé Luc 12 : 13 - 21

Un homme riche mais insensé Luc 12 : 13 - 21

1. A ton avis, pourquoi y a-t-il autant de disputes concernant le partage de l’héritage, même dans les familles riches ou aisées?

2. Quel était le vrai problème de l’homme au verset 13?

·  Quelle aurait été la conséquence si Jésus avait fait ce que cet homme lui a demandé?

3. Étudie la parabole des versets 16 - 20. Pense à la vie que cet homme riche avait vécue. Cette vie était-elle heureuse ou non? Justifie ta réponse.
·  Voudrais-tu que tes enfants aient une vie où leur seul problème serait celui qui est décrit au verset 17?

4. Pourquoi Dieu a-t-il donné le soleil et la pluie sur les champs d’un homme qui ne l’a même jamais remercié pour cela?
·  Quelle était la religion (le dieu) de cet homme?

5. Qu’est- ce que nous apprenons des relations humaines de cet homme riche?
·  Quelle était la plus grave erreur commise par cet homme?

6. Applique cette parabole aux pays riches et aux pays pauvres. Lequel de nos péchés Jésus montre-t-il par cette parabole?
·  Comment devrais-tu utiliser l’argent et la propriété que tu possèdes?

7. Pourquoi l’homme riche n’a-t-il pas compris qu’il lui faut mourir un jour, avant qu’il soit trop tard?
·  Dans quelles situations penses-tu à ta mort et au jugement?

8. Qu’est-ce que le verset 21 veut dire? (Comment l’homme riche aurait-il pu amasser des trésors au ciel? Que veut dire être riche pour Dieu?)

9. Compare l’homme riche mais insensé à Jésus - quelles sont les différences?
·  Pourquoi Dieu a-t-il redemandé la vie à Jésus comme il l’a redemandé à l’homme riche (20)?
·  Qui est-ce qui a bénéficié de ce que Jésus a gagné quand il était sur la terre?

 


mardi 26 juillet 2022


 

Brin d’histoire d'Anne et Joachim

 

Le prénom Anne vient du mot hébreu hannah, qui signifie grâce. Elle est fêtée le 26 juillet. C’est la patronne de la Bretagne et du Canada, des États-Unis, des dentellières, des enseignants, des femmes enceintes, des gantiers, des menuisiers, des mineurs et des veuves.

Prénoms apparentés : Ana (espagnol), Aña (basque), Anaïs, Anicia, Anita, Ann (allemand et anglais), Annette, Annick (breton), Annie, Annouck, Anny, Anouchka (russe), Anouck, Anyse. Diminutif : Nancy (anglais).

Une existence très mal connue

Anne, mère de la Vierge Marie, n’est pas mentionnée dans la Bible. Son existence n’est décrite que dans un texte dont l’authenticité n’est pas prouvée et qui date du IIè siècle, Le Protoévangile de Jacques. Du reste, il est probable que celui-ci ne fait que reprendre, pour décrire la vie de la grand-mère du Christ, ce que dit la Bible au sujet de Hannah, la mère du prophète Samuel. L’existence de chacune de ces deux femmes, dont les noms possèdent la même racine, suit en effet un cours parallèle. Notamment pour ce qui concerne l’annonce qui est faite par Dieu, à l’une et à l’autre, concernant la fin de leur stérilité et la prochaine naissance d’un enfant qui sera consacré à Dieu. Selon la tradition, Anne se marie à l’âge de vingt ans avec Joachim, après qu’ils se sont rencontrés à la porte d’Or du Temple de Jérusalem. Vingt ans plus tard, Anne met, enfin, un enfant au monde : c’est Marie, la future mère du Christ. Joachim meurt sans doute peu de temps après la naissance de son petit-fils, Jésus.

Un culte né en Orient au VIè siècle

La vénération dont Anne fait l’objet apparaît en Orient au VIè siècle. L’empereur Justinien consacre à la sainte une église à Byzance. Au début du VIIIè, ce culte s’organise à Rome où une partie des reliques d’Anne ont été apportées. Au XIIè siècle, dans la continuité du culte rendu à sa fille Marie, la dévotion qu’Anne inspire se répand dans toute l’Europe, jusqu’en Angleterre et en Irlande. De nombreuses églises et des pèlerinages sont depuis dédiés à Anne.

Le culte rendu à Anne suscite l’indignation de Luther

La célébration de la fête d’Anne est instituée en 1382, en vertu d’une initiative prise par le pape Urbain VI. Mais, parce qu’il ne repose sur aucun fondement historique, le culte rendu à Anne suscite, à la Renaissance, l’irritation de nombreux chrétiens. Parmi ces derniers, le plus critique est, sans doute, le moine allemand Luther qui, en réaction contre les égarements supposés de l’Église romaine, va plus tard fonder la religion protestante. Il faut attendre la fin du XVIè siècle pour qu’Anne figure dans le calendrier romain.

Prénoms apparentés : Joakim, Joaquim, Joaquin, Joaquine, Yoachim.

Le prénom Joachim est tiré du mot hébraïque « Yehoyagim » signifiant « Dieu a établi » ou « Dieu met debout ».

Joachim, de la tribu de Juda et de l'antique famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne, lui donna sa pieuse fille en mariage. Les deux époux vécurent dans la crainte du Seigneur et dans la pratique des bonnes œuvres. Ils firent trois parts de leurs biens : l'une était destinée au temple et aux ministres de la religion ; ils répandaient la seconde dans le sein des pauvres ; la dernière servait aux besoins de la famille. Cependant le bonheur n'était pas dans ce ménage : l'épouse de Joachim était stérile.

Depuis vingt ans ils priaient Dieu de les délivrer d'un tel opprobre, lorsqu'ils se rendirent, suivant leur coutume, à la ville sainte pour la fête des Tabernacles. Les enfants d'Israël y venaient offrir des sacrifices à Jéhovah, et le grand-prêtre Ruben immolait leurs victimes. Joachim se présenta à son tour. Il portait un agneau ; Anne le suivait, la tête voilée, le cœur plein de soupirs et de larmes.

Le grand-prêtre, en les apercevant monter les degrés du temple, n'eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche : "Vous est-il permis, leur dit-il, de présenter votre offrande au Seigneur, vous qu'Il n'a pas jugés dignes d'avoir une postérité ? Ne savez-vous pas qu'en Israël l'époux qui n'a pas la gloire d'être père est maudit de Dieu ?" Et en présence du peuple il repoussa leur offrande.

Joachim ne voulut point revenir à Nazareth avec les témoins de son opprobre. Leur présence eût augmenté sa douleur. Anne retourna seule dans sa demeure. Pour lui, il se retira dans une campagne voisine de Jérusalem, où des bergers gardaient ses troupeaux. Le calme silencieux de la vie pastorale, le spectacle touchant de la nature, apportèrent quelque soulagement à la blessure de son cœur. Qui n'a jamais senti que la solitude le rapproche de Dieu ?

Un jour qu'il se trouvait seul dans les champs, l'Ange Gabriel se tint debout devant lui. Joachim se prosterna, tremblant de peur : "Ne crains pas, dit le messager céleste, je suis l'Ange du Seigneur, et c'est Dieu Lui-même qui m'envoie. Il a prêté l'oreille à ta prière, tes aumônes sont montées en Sa présence. Anne, ton épouse, mettra au monde une fille ; vous la nommerez Marie et vous la consacrerez à Dieu dans le temps ; le Saint-Esprit habitera dans son âme dès le sein de sa mère et Il opérera en elle de grandes choses. Après ces mots, l'Ange disparut.

 Joachim vit bientôt se réaliser la prédiction de l'Archange. De son côté, il fut fidèle aux ordres du Seigneur : sa fille reçut le nom de Marie, et, à trois ans, il la confia aux pieuses femmes qui élevaient dans le temple de Jérusalem les jeunes filles consacrées au Seigneur. Elle y vivait depuis huit ans sous le regard de Dieu lorsque Joachim mourut chargé de mérites et de vertus.

Anne, son épouse, le fit ensevelir dans la vallée de Josaphat, non loin du jardin de Gethsémani, où elle devait le rejoindre un an plus tard.

Source :  https://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_joachim.html  d'après Abbé Pradier, La Vie des Saints pour tous les jours de l'année.

http://laviedesparoisses.over-blog.com/2016/07/vies-d-anne-et-joachim.html

dimanche 24 juillet 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-13.


Celui qui demande reçoit

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.

Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda :

« Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »

Il leur répondit : « Quand vous priez, dites :

“Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.

Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »

Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! Je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un

serpent au lieu du poisson ? Ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
<<Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

Petit commentaire

« Demandez… cherchez… frappez...»  

Les disciples voient à quel point la prière est importante pour Jésus. Ils veulent être en mesure de prier comme lui. Ce que nous appelons la prière du Seigneur est le modèle de toute prière, car elle contient tout ce que les chrétiens ont besoin pour une prière authentique. Je la ferai lentement aujourd'hui, comme si je la disais pour la première fois.

Ce passage est aussi un appel à la persévérance dans la prière. Il est basé sur la conviction que le père attentionné, aimable et généreux de Jésus est toujours attentif aux besoins de tous ceux qui se tournent vers lui dans la prière. Seigneur Jésus, merci de nous enseigner à prier, comme vous priez. Aidez-nous à toujours persévérer dans la prière et à ne jamais perdre espoir.

 Ne pensons-nous pas souvent que la porte est fermée ? Que Jésus ne nous entend pas ? Ne répond pas à nos prières ? En prenant un temps de relecture, nous voyons combien il a été toujours à nos côtés, avec nous, nous accompagnant, nous portant dans nos difficultés. Avec tendresse et compassion. Un temps de relecture indispensable pour prendre conscience combien il nous aime et est toujours avec nous sans même que nous nous en rendions compte, enfermés dans nos difficultés. Cela peut apparaître assez simple ce que Jésus nous propose dans cet évangile : demander, chercher, frapper. Mais, en y réfléchissant bien, osons-nous demander ? Continuons-nous à chercher ? Osons frapper avec vigueur ? Un chemin d’humilité s’ouvre à nous car le Seigneur n’attend que cela pour nous ouvrir sa porte, donner ce qui est bon pour nous, et nous faire découvrir tous les trésors qui sont dans nos cœurs. 

 Question :

 1) Que faisait Jésus juste avant que ses disciples lui demandent de leur apprendre à prier? (Luc 11: 1)

2) Combien de pains l'homme a-t-il demandé à son ami la nuit et pourquoi? (Luc 11: 5-6)

3) Pourquoi l'homme n'a-t-il pas voulu être dérangé? (Luc 11: 7)

4) Pourquoi et pourquoi pas l'ami s'est-il levé pour donner du pain à l'homme? (Luc 11: 8)

5) Qu'est-ce que l'auteur dit qu'un homme ne donnerait pas à son fils s'il demandait du pain, du poisson et aussi un œuf? (Luc 11: 11-12)

6) Que donnera le Père à ceux qui le lui demandent? (Luc 11:13)


jeudi 21 juillet 2022

Vendredi 22 : Jésus l’aimé


 Nous fêtons aujourd’hui sainte Marie-Madeleine, disciple du Seigneur. Pour elle, Jésus est l’aimé. Témoin du Ressuscité dans le jardin, elle est la première à annoncer sa résurrection, mais les disciples ne l’ont pas crue ! Aujourd’hui, elle est reconnue comme « apôtre des apôtres ». Elle nous invite à être pleinement disciples-missionnaires sans craindre de ne pas être reçus. Gloire à toi, Seigneur Jésus, tu témoignes de ta miséricorde à tous les êtres humains sans distinction. Donne-moi de t’aimer en retour sans conditions.

Parmi les trois Marie que les évangiles mentionnent, en plus de la mère de Jésus, celle dont la liturgie fait mémoire aujourd’hui est la Magdaléenne que Jésus a libérée de maladies inexpliquées, selon Luc 8,2. Marie Madeleine devint dès lors disciple de Jésus. Elle resta, avec Marie, la mère de Jésus, et le disciple bien-aimé au pied de la croix. Elle fut la première à reconnaître le Ressuscité et ce dernier en fit un témoin et un apôtre de la résurrection.

samedi 16 juillet 2022

Prière en ma cuisine

Seigneur, Maître des pots, des brocs et des marmites,
Qui sont dans ma cuisine et dont j'ai le souci,
Je ne puis être, hélas !, la sainte qui médite,
Assise aux pieds du Maître, ou qui brode pour lui,
Avec des blanches mains, la chasuble bénite.
Alors, que je sois sainte en besognant ici !


Donnez-moi de vous plaire en ranimant la flamme,
En surveillant la soupe, en récurant l'évier.
De Marthe j'ai les mains, que de Marie j'aie l'âme !
Quand je lave le sol, à genoux sur la dure,
Je pense que vos mains ont touché nos souillures
Et se sont endurcies, exerçant un métier.

De prier longuement, je n'ai pas le loisir ;
Pourtant je dis encore : ''Réchauffez ma cuisine
Au feu de votre amour. Que votre paix Divine
Corrige les excès de mon humeur chagrine,
Et fasse taire aussi mes envies de gémir.''

Vous aimiez tant, Seigneur, à nourrir vos amis,
Sur la montagne, au bord du lac, ou dans la chambre
Quand je le servirai, le repas que voici,
Ce sera vous, Seigneur, qui daignerez le prendre,
Car c'est vous que je sers en les servant ici.

Ainsi soit-il.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10, 38-42

 Jésus rencontre Marthe et Marie

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.

Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »

Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.

Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

16e dimanche ordinaire C : Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire.

 Les rencontres de Jésus avec les femmes donnent toujours lieu à des scènes très délicates et très profondes. Il se passe et il se dit à ces moments des choses essentielles, notamment pour la vie spirituelle. L’épisode de l’accueil du Christ chez ses amies Marthe et Marie en est un bel exemple. On connaît bien cet épisode pittoresque et si féminin, peut-être trop bien. Malheureusement, on s’habitue à la beauté. Dans le réalisme de Marthe, on reconnaît tant de visages de femmes affairées au service de la maison, au service de la vie. Dans l’attention de Marie, on retrouve tant de cœurs de femmes tout ouverts à rencontrer la personne qu’elles accueillent, à écouter. Peut-être chacun, homme ou femme, peut se reconnaître plus ou moins dans l’une ou l’autre figure, trouver des sympathies, comprendre mieux une attitude ou une manière d’être.

Jésus ne fait pas de jugement de personnes, bien sûr. Il montre juste l’essentiel. Il indique l’invisible, qui ne dévalue en rien le visible. Il met les priorités, manifeste un ordre à garder dans les préoccupations, conduit vers ce qui fait le cœur du service. Il ne reproche rien à Marthe affolée par tant de monde en sa maison, et on la comprend, car Jésus n’était pas seul. Il ne veut rien reprocher non plus à Marie assise et buvant les paroles de l’hôte, qui fait ce qu’elle doit faire, ce vers quoi son cœur et peut-être son tempérament sont inclinés. Jésus rend en quelque sorte son service d’accompagnateur spirituel, orientant vers les choses du Ciel et l’attention Celui qui vient du Ciel.
Nous autres moines et moniales aimons beaucoup cette scène, et les deux protagonistes qui entourent le Christ. Sans y faire explicitement référence, St Benoît nous invite à vivre cette double dimension de l’accueil, en mettant les bonnes priorités : accueillir nos hôtes comme le Christ, prier et écouter la Parole de Dieu avec eux, et leur témoigner une grande humanité dans notre manière de les installer. Nous savons aussi que dans nos communautés, certains frères ou sœurs sont plutôt du tempérament de Marthe, et d’autres de celui de Marie, et nous connaissons bien le genre de tensions que cela peut créer parfois. Plus encore, chacun en nos cœurs, nous avons quelque chose de Marthe et quelque chose de Marie, et c’est pourquoi nous connaissons justement « par cœur » ce que ce genre de situation implique. Finalement sans cesse nous devons nous rappeler, comme tout chrétien, ce qui est le plus nécessaire, ce qui est la seule chose vraiment nécessaire et la meilleure part : se tenir en présence de Jésus, l’écouter, l’aimer
.

MARTHE ET MARIE: TEXTE A TROUS:

Complète avec les mots: accaparée, seule, souci, Seigneur, parole, Marie, meilleure, service, sœur, Marthe, t’agites, Jésus, m’aider.


Chemin faisant,.................. entra dans un village. Une femme nommée ................. le reçut.
Elle avait une sœur appelée ................... qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa ....................
Quant à Marthe, elle était ........................ par les multiples occupations du ....................... Elle intervint et dit : « ......................, cela ne te fait rien que ma ...................... m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de ........................ »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du ..................... et tu .................... pour bien des choses.
Une ...................... est nécessaire. Marie a choisi la ........................... part, elle ne lui sera pas enlevée. »

mercredi 13 juillet 2022

Prière pour notre terre

 Dieu Tout-Puissant, qui es présent dans tout l’univers et dans la plus petite de tes créatures, Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe, répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et soeurs sans causer de dommages à personne. Ô Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux. Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs, pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

Touche les coeurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière  infinie. Merci parce que tu es avec nous tous les jours.

Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.


samedi 9 juillet 2022

Le bon samaritain et le vieil homme. Textes marquants Gate Neil



Un vieil homme qui vivait depuis sa naissance dans l'obscurité, et convaincu qu'il était né ainsi, rencontra sur son chemin un bon samaritain qui l'aperçut se dirigeant vers une falaise qui provoquera inévitablement une chute mortelle à l'homme. Il décida donc de le prévenir du danger. Le vieil homme orgueilleux lui répliqua de façon colérique qu'il n'y avait pas de falaise à cet endroit et lui demanda de se mêler de ses affaires. Le bon samaritain insista une seconde fois en le suppliant de le laisser lui venir en aide afin de lui éviter une chute qui serait fatale.

Il remarqua que la raison pour laquelle le vieil homme se dirigeait ainsi vers le danger sans s'en rendre compte, était simplement parce qu'il avait les yeux fermés, il lui demanda donc pourquoi il avait les yeux fermé. Le vieil homme surpris par la question lui répondit qu'il en avait toujours été ainsi depuis sa naissance, puisqu'il était né non-voyant. Le bon samaritain intrigué par sa réponse lui demanda s'il avait déjà essayé d'ouvrir les yeux afin de s'assurer qu'il était bel et bien aveugle ; le vieil homme insulté se mis en colère et lui répondit qu'il ne servait à rien d'essayer puisqu'il était aveugle depuis sa naissance !
Il poursuit donc son chemin vers le danger.

Le bon samaritain inquiet de voir le vieil homme continuer son chemin vers sa chute, décida de venir malgré tout à son aide, et ce, peu importe qu'il le veuille ou non. Il se mit à analyser la situation afin de trouver une façon de faire ce sauvetage en évitant le plus possible des blessures au vieil homme, tout en  sachant très bien qu'il était colérique et qu'il n'y aurait aucune collaboration de sa part.

Il se dit que s'il déplaçait doucement le vieil homme entêté, afin de le faire simplement dévier de sa trajectoire, il était assuré de recevoir de violents coup canne en métal de la part du vieil homme en colère. Comprenant bien que s'il le laissait poursuivre son chemin ainsi, celui-ci ferait une chute mortelle. Il décida donc d'intervenir au dernier moment, juste avant que le vieil homme mettre le pied dans le vide. Il le bousculera brusquement afin qu'il tombe vers la gauche bien à l'abri du danger ! Quand bien même le vieil homme subirait assurément des blessures et qu'importe la gravité des blessures, au moins celui-ci survivrait, contrairement à la chute mortelle qui lui aurait était destinée, s'il restait là sans intervenir.

Le vieil homme se releva bien en vie mais blessé, ignorant ce qui s'était réellement passé étant donné qu'il avait toujours les deux yeux bien fermés, croyant toujours qu'il était aveugle. Il se dirigea insulté vers le bon samaritain et lui donna des bêtises en l'injuriant avant de poursuive difficilement son chemin ; mais bien en vie, grâce au geste du bon samaritain qui poursuivit également son chemin, satisfait de lui avoir sauvé la vie. Triste aussi de voir qu'il n'avait toujours pas réussi à  le convaincre d'ouvrir ses yeux, tout en étant convaincu qu'il est voyant, mais qu'il l'ignore tout simplement! Certain aussi qu'il retrouvera immédiatement la vue le jour où il décidera  de les ouvrir!

Ce bon samaritain était un Ange et le vieil homme était une âme sans Foi.
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Commentaires :

Vous aurez compris que les yeux représentaient La Foi, et que la chute et les blessures étaient les petits soucis quotidiens des hommes, et que l'ange essayait simplement de lui faire comprendre qu'il pourra voir clair et limiter les soucis uniquement en ayant la Foi en Dieu et en écoutant ses enseignements.

Nous avons malheureusement le réflexe de faire porter le blâme de tous nos malheurs à Dieu en l'injuriant comme le vieil homme l'a fait avec le bon samaritain, et en croyant qu'il est l'unique responsable de tous nos malheurs, plutôt que de comprendre qu'il s'agit plutôt d'épreuves provoquées afin d'en éviter d'autres beaucoup plus graves qui pourraient même être fatales pour notre âme comme l'exemple dans la petite histoire.

En refusant les enseignements de Dieu, nous somme comme un voyant qui pourrait voir mais, qui a, comme le vieil homme de l'histoire, les yeux fermés par choix.

https://www.lavictoiredelamour.org/prieres/le-bon-samaritain-et-le-vieil-homme
 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10, 25- 37

 La générosité du Bon Samaritain



 

 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

 

  Le bon Samaritain

Pour ce 15e  Dimanche de la Parole, notre choix s’est arrêté sur une parabole bien connue de l’Évangile de Luc, celle « du bon Samaritain » (Luc 10, 25-37). Il s’agit d’une parabole que Jésus raconte afin de répondre à la question d’un docteur de la Loi qui cherche à savoir qui est son prochain. Elle met en scène un homme attaqué par des bandits, laissé à moitié mort, ignoré par un prêtre et un lévite, avant d’être enfin secouru par un Samaritain qui le confie ensuite aux soins d’un aubergiste. Nous lisons souvent cette parabole comme si elle répondait fidèlement à la question du docteur de la Loi, à savoir : « qui est mon prochain? » mais Jésus renverse habilement la question de son interlocuteur et, à l’aide de sa parabole, montre qu’il importe davantage de « devenir le prochain de l’autre ». Il prend alors pour exemple la figure du Samaritain, considérée d’un très mauvais œil par les Juifs de Judée de son époque, qui, ô surprise, réagit et agit comme dieu, c’est-à-dire avec miséricorde, en se faisant proche de l’autre dans le besoin, sans chercher à savoir si celui-ci est son prochain ou non. Jésus pousse ainsi le docteur de la Loi, non pas à savoir reconnaître qui il doit aimer, mais à agir avec compassion envers toute personne, comme dieu le fait. C’est à une véritable transformation intérieure que Jésus convie ce spécialiste des Écritures qui cherche à mieux connaître la volonté de dieu. Et c’est à une profonde conversion du cœur qu’il nous invite encore aujourd’hui à agir comme dieu afin de goûter à la vie en plénitude.

Cet homme de la Loi est venu poser à Jésus une question-piège : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Jésus lui retourne alors la question. Et toi, qu’en penses-tu ? Dis-moi : toi qui es un docteur de la Loi, toi qui connais bien la Loi, « qu’est-il écrit dans la Loi ? Comment lis-tu ? ». Et la réponse vient, saisissante. Le légiste répondit : « Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée. Et ton prochain comme toi-même. » Jésus est d’accord, bien sûr. Mais plutôt que de se préoccuper d’hériter la vie éternelle, Jésus lui parlera tout simplement de vivre : « Tu as bien répondu : fais cela, et tu vivras. » Mais le légiste est troublé par la question de l’amour du prochain : « Et qui est mon prochain ? », demande-t-il. C’est en réponse à cette dernière question que Jésus a raconté la parabole du bon Samaritain. Il n’y a pas de Loi plus haute : aimer Dieu, aimer mon prochain. En mon prochain, je vois le mystère de la présence de Dieu. Chaque fois que deux êtres s’aiment et se regardent, ils sont en présence de la beauté de Dieu, de l’image de Dieu. « Qui est mon prochain ? », demandait le légiste. Derrière cette question, il y a aussi toutes nos questions. Comment organiser, comment équilibrer notre vie pour que notre amour soit efficace et concret ? Attention !, semble nous dire alors Jésus. Il ne faudrait pas que nos structures de vie, nos institutions, y compris celle de la famille ou celle de l’Église, en viennent un jour à se scléroser et à nous scléroser. La parabole du bon Samaritain illustre cela, en dénonçant l’hypocrisie et l’inconscience de nos systèmes de vie, fût-ce au sein de l’Église, du couple ou de la famille. Le prêtre et le Lévite avaient sans doute d’excellentes raisons pour passer outre devant cet homme blessé, abandonné à demi- mort sur la route. Ils sont pressés. Ils ont peur aussi. Les brigands peuvent s’attaquer à eux à leur tour. C’est trop brusque, trop soudain. Ils ont d’autres solidarités, d’autres engagements. L’argent et la peine qu’ils devraient dépenser pour ce blessé, ils doivent les garder pour d’autres. Ils doivent se préserver. Mais l’évangile de Jésus n’est pas là, justement. Il est dans cette arrivée soudaine d’un Samaritain, un homme qui ne cadre pas avec le système du légiste. Ce Samaritain, considéré sans doute par les deux religieux juifs trop pressés comme un paria, un impur, va s’arrêter devant l’homme blessé. Ce Samaritain est le seul qui a laissé son cœur s’ouvrir à la rencontre inattendue. Le seul qui a accepté de s’arrêter sur le chemin. Le seul qui a eu la liberté de modifier ses plans, de s’occuper de quelqu’un qui ne figurait pas dans ses projets. Il a été, lui, le prochain de l’homme blessé. La vraie question, nous rappelle la parabole de Jésus, n’est pas : « Qui est mon prochain ? », mais : « Ai-je aimé mon prochain blessé ? » Et Jésus dit alors au légiste, et à nous aussi : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Quiz Biblique : Le Bon Samaritain

 Le Bon Samaritain est une parabole de Jésus sur l'amour de nos voisins comme nous nous aimons nous-mêmes.

Pouvez-vous obtenir 10/10 pour le quiz biblique du bon samaritain ?

 QUESTION 1DE 10

 Dans quel livre de la Bible trouve-t-on l'histoire du Bon Samaritain ??

Jean
Marc
Luc
Matthieu

 QUESTION 2 DE 10

D'où venait le voyageur ?

Jérusalem
Jéricho
Jordan
Jaffa

 QUESTION 3 DE 10

Où allait le voyageur ?

Jéricho
Suède
Jaffa
Jérusalem

 QUESTION 4 DE 10

Qu'est-il arrivé au voyageur sur la route ?

Il a été attaqué par une meute de loups
Il était possédé par des esprits maléfiques
Il a été perdu et errant pendant 40 jours
Il a été volé et battu

 QUESTIOND 5 DE 10

Qui a été la première personne à voir le voyageur?

Un docteur
Un Samaritain
Un Lévite
Un prêtre

 QUESTION 6 DE 10

Qui était la deuxième personne à voir le voyageur ?

Un prêtre
Un Lévite
Un docteur
Un Samaritain

 QUESTION 7 DE 10

Qui était la troisième personne à voir le voyageur ?

Un prêtre
Un Lévite
Un médecin
Un Samaritain

 QUESTION 8 DE 10

Qui a aidé le voyageur ?

Le Samaritain
Le prêtre
Le Lévite
Le docteur

 QUESTION 9 DE 10

Où la gentille personne a-t-elle emmené le voyageur ?

Un hôpital
Une auberge
Une grange
Sa maison

QUESTION 10 DE 10

Comment la gentille personne a-t-elle aidé le voyageur ?

Lui a montré la bonne voie à suivre
Prié et chassé les démons
Chassé la meute de loups
A nettoyé ses blessures et l'a mis sur son âne


dimanche 3 juillet 2022

Prières pour les vacances

 


Se reposer

Jésus, tu nous dit :

« Venez à l’écart, dans un lieu désert, et reposer-vous un peu. »

Ouf ! Quelle joie !

Notre guide, notre premier de cordée, nous invite au repos...

Le travail est de plus en plus technique.

Les engagements sont de plus en plus prenants.

Nos agendas sont de plus en plus chargés.

Notre idéal est de plus en plus pressant : il vaudrait mieux, il faudrait, il faudra bien....

Ouf ! Tu nous invites au repos !

Se re-poser devant soi-même : que deviens-tu ?

Que veux-tu ? Que peux-tu ? Que décides-tu ?

Nous re-poser devant la nature,

premier livre que tu as écrit avec le Père et le Saint-Esprit.

Par la nature, tu nous dis tant de choses

sur la vie et les saisons,

sur la sève et les floraisons,

sur le soleil et les mûrissements,

sur le temps des labours et le temps des moissons....

Nous re-poser devant les autres.

Où en sont nos relations ? Où en est notre dialogue ?

Qu’est devenue notre joie d’être ensemble ?

Nous reposer devant Toi, nous re-poser devant Toi, le guide,

le premier de cordée, le premier des ressuscités...

Merci pour ce repos qui est consolation.

Merci pour ce repos qui renouvelle notre espérance.

Nous t’écoutons nous redire :

« Il en est du règne de Dieu comme d’un homme

qui jette le grain dans son champs :

nuit et jour qu’il dorme ou qui il se lève,

la semence germe et grandit, il ne sait comment.

D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,

puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.

Et dès que le grain le permet

on y met la faucille, car c’est le temps de la moisson. »

Dieu créateur, Dieu re-créateur,

sois loué pour ce temps de repos,

pour ce temps de tourisme et de loisirs.

Aide-nous à devenir tout neufs devant toi.

Pour mieux servir ton œuvre de création.

Mgr Marcel Perrier

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-12, 17-20


 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.

Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.

Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.

Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’

S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.

Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

 Fin de la lecture brève

  Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

1. Observation pour la réflexion Quel mot ou quelle phrase l'Esprit incite-t-il dans mon cœur ? Quel mot ou expression dit : « Je suis pour toi aujourd'hui » ? 
2. Interprétation - Que signifie le mot ou la phrase que l'Esprit me donne ? 
3. Application- Quel est le mot ou la phrase qui m'appelle à être ou à faire ?

14e dimanche du temps ordinaire C

 Heureux d’être d’abord disciples

 Être disciple de Jésus, c’est être témoin, c’est devenir messager ou messagère de la Bonne Nouvelle, artisan ou artisane de paix et de bonheur. L’important à ce propos est moins le succès apparent de nos entreprises que le fait d’être aimé de Dieu et de le suivre.

 Avec l’envoi en mission des 72 disciples, Jésus explique notre responsabilité de chrétiens. Souvent nous pensons que l’annonce de la Bonne Nouvelle est le travail des prêtres et des agents de pastorale. Aujourd’hui Jésus nous dit que chacun de nous a la responsabilité d’annoncer le royaume de Dieu…

 Dans l’esprit de Jésus et dans l’esprit des évangélistes, tous les disciples du Christ doivent annoncer la Bonne Nouvelle. Mais ils doivent l’annoncer beaucoup plus par leur mode de vie que par leur prédication. Nous devons transmettre le message dans nos familles, dans notre lieu de travail, dans le monde de l’économie, de la politique, de la culture. Il n’est pas facile d’agir chrétiennement dans un monde matérialiste où beaucoup de gens vivent comme si Dieu n’existait pas. Nous comprenons alors les paroles du Christ : « La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux ». Nous ne sommes pas envoyés pour convertir mais pour montrer aux gens que nous les aimons, que nous leur voulons du bien, que nous désirons leur apporter la paix. Nous allons vers les autres avec une mentalité d’agneau et non de loup. Nous devons savoir aimer, sans être agressif. « On saura que vous êtes mes disciples si vous vous aimez les uns les autres. » Ce n’est que dans la paix que nous pourrons nous rencontrer, nous apprécier, nous enrichir mutuellement et entrer en Alliance avec Dieu. Le contraire de la paix - les situations de tension, de méfiance, de lutte, de compétition, d'exclusions, d'isolement et d'indifférence - conduisent à la violence et aux conflits de toutes sortes. Le Christ nous rappelle que nous sommes envoyés en mission, non pas pour avoir du succès, mais parce que nous sommes aimés de Dieu : « Réjouissez-vous, parce que votre nom est inscrit dans les cieux ». … Notre mission est de préparer la venue du Seigneur par notre façon de vivre… et Dieu fera le reste.

https://www.diocese-annecy.fr/diocese/les-paroisses/doyenne-de-la-moyenne-vallee-de-larve/paroisse-sainte-marie-en-pays-rochois/paroisse/feuille-dominicale-du-3-juillet-2022-ls.pdf