dimanche 30 juillet 2017

LE TRÉSOR DU ROI (Conte sur l'honnêteté)

Quelqu'un a perdu son sac !

Un jour, un grand roi se promenait sur la route. Il portait un sac plein d'argent et était accompagné de son fils. A un moment, celui-ci lui demanda:
- "Où allons-nous ?"

- "Nous n'allons pas loin", répondit le roi. "En fait, nous nous sommes assez éloignés". Il s'arrêta donc, et déposa son sac au milieu de la route.

- "Que faisons-nous ici ?" demanda l'enfant.

- "Nous allons attendre ici jusqu'à ce que nous ayons trouvé un homme honnête", répondit le roi. "J'ai besoin d'un homme honnête pour en faire mon ministre des finances, et je crois que cet endroit est indiqué pour en trouver un".

L'enfant ne comprenait pas: "Mais, il n'y a personne à des kilomètres à la ronde", fit-il remarquer.

- "Ne t'en fais pas", rassura le roi. "Quelqu'un finira par passer".

- "Probablement un cultivateur", reprit l'enfant. "Il sera peut-être honnête, mais il n'aura aucune instruction".

- "Pourquoi te tracasses-tu ?" répondit le roi. "Il est plus facile d'instruire un homme honnête que de changer le coeur d'un voleur. Maintenant, cachons-nous dans les buissons".

- "Mais tu as laissé l'argent sur la route", fit remarquer l'enfant.

- "C'est vrai", répondit le roi. "Nous allons observer depuis les buissons, et nous verrons parmi les passants, lesquels sont honnêtes et lesquels ne le sont pas".

Peu après qu'ils se furent cachés dans les buissons, un homme vint à passer sur la route. Dès qu'il aperçut le sac d'argent, il s'écria: "Quelle chance! Quelqu'un a perdu son argent: Il m'appartient à présent".

Il s'empara du sac et voulut s'éloigner. C'est alors que le roi sortit du buisson. A la vue de ce dernier, l'homme devint tout troublé et effrayé; il laissa le sac s'échapper de ses mains et il tomba à ses pieds.

- "Qu'es-tu en train de faire ?" lui demanda le roi.

Tremblant de peur, l'homme bégaya: "je voulais...vous savez...c'est-à-dire..."

- "Oui ?" dit le roi.

L'homme sourit faiblement: "je voulais juste garder cet argent jusqu'à votre retour".

- "Oh", fit le roi, incrédule. "Je suis de retour, tu peux partir".

- "Bon roi", dit alors l'homme, "ne pourriez-vous me récompenser pour avoir si bien gardé votre argent ?"

Le roi lui donna une toute petite pièce et lui dit: "si tu l'avais mieux gardé, tu aurais reçu davantage ".

L'homme remercia, puis s'enfuit en se disant qu'il était très chanceux. Il pensait même que le roi avait cru à son mensonge. Le roi et son fils attendirent dans les buissons pendant le reste de la journée. Plusieurs hommes passèrent et virent le sac d'argent, mais tous étaient comme le premier. Pas un seul n'était honnête.

- "Il se fait déjà tard', dit alors le fils. "Pouvons-nous rentrer ?"

- "Une autre personne arrive", répondit le roi. "Attendons voir quel sera son comportement".

En effet, un homme et sa femme descendaient la route. Quand ils virent le sac, ils furent étonnés. "Quelqu'un a perdu son sac", dit la femme.

- "Oui", répliqua le mari. "Et s'il reste là, un voleur s'en emparera certainement. Restons ici et surveillons-le jusqu'au retour du propriétaire".

- "Mais tout le monde prétendra que c'est le sein", dit la femme

- "C'est vrai", reconnut le mari". Cachons-nous dans les buissons et si quelqu'un vient à passer avec l'air de chercher quelque chose et s'il peut nous dire de quoi il s'agit, nous saurons alors que c'est lui le propriétaire et nous lui remettrons le sac".

Juste à ce moment le roi sortit des buissons.
- "Oh! Le roi !" s'écria l'homme, très surpris.

- "N'aie pas peur", lui dit le roi, "car je suis très content. J'ai trouvé mon nouveau ministre".

Questions aux enfants:

1- Pourquoi le roi avait-il laissé le sac sur la route et s'était-il caché dans les buissons ?

2- Le premier homme qui trouva le sac était-il honnête? Que voulait-il faire? Savait-il qu'il était observé? Qui l'observait?

3- Le premier homme avait menti au roi, mais il pensait que le roi l'avait cru. Est-il exact que le roi l'avait cru?

4- L'homme et sa femme trouvèrent l'argent. Étaient-ils honnêtes? Pourquoi? Se savaient-ils observés? Que voulaient-ils faire de cet argent?

5- Lorsque le roi sortit des buissons, était-il fâché? Pourquoi? Quelle récompense fit-il à l'homme?

6- L'homme honnête et le voleur furent tous deux récompensés. Tous deux se disaient chanceux. Quelle fut la récompense de chacun ? Qui reçut la plus forte récompense ? Qui était le plus chanceux ?

7- Que nous enseigne ce conte ?

samedi 29 juillet 2017

ÉVANGILE de Jésus Christ selon saint Matthieu 13, 44 -52

Parabole du trésor caché

En ce temps-là. Jésus disait à la foule ces paraboles : ‘’ Le Royaume des cieux est comparable  à un trésor caché dans un champ ;  l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède,  et il achète ce champ.  Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable  à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur,  il va vendre tout ce qu'il possède,  et il achète la perle. 

Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer,  et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut  rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde: les anges sortiront pour  séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents.                 Avez-vous compris tout cela? Ils, lui répondent : <>. Jésus ajouta :`` C'est pourquoi  tout scribe devenu disciple du royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien.``

 Petit commentaire

Nous avons tous un trésor, plus précieux que la richesse, la beauté ou la gloire. Il s’appelle Dieu, c’est le plus grand des trésors! Mais il ne se voit pas du premier coup d’oeil. C’est à chacun de le découvrir…

Jésus nous dit que le Royaume de Dieu appartient à celui qui le découvre : il est plus précieux que tout ce qui l’a rendu heureux jusque-là. Ce n’est pas un bateau rempli de pièces d’or ni un château merveilleux, non ! C’est bien plus que cela. Grâce à ce trésor, nous devenons `` riches de Dieu``, c’est-à-dire capables de vivre un amour extrêmement fort à l’intérieur de soi et avec les autres.

Le Royaume de Dieu, c’est donc un monde rempli d’amour entre les hommes. Et c’est à nous de le réaliser ensemble, chaque jour. Comment ? En se remplissant de l’Amour de Dieu, comme on remplit nos poumons avec l’air que l’on respire, pour aimer, aider tous ceux qui vivent sur cette Terre.

Le Royaume de Dieu est comme une toute petite Présence en nous; il faut prendre conscience de son existence. Ne jamais oublier que plus on donne la petite présence du Royaume, plus elle grandit en nous et autour de nous. Lorsque Jésus parle en paraboles, ce n'est pas pour le plaisir de raconter une histoire inventée. C'est pour dire aux foules d'hier et d'aujourd'hui, quelque chose d'important : le Royaume de Dieu est merveilleux, fascinant! Il illumine et comble toutes ses aspirations... lorsqu'on le découvre, nos possessions, si grandes soient-elles, ne valent plus rien. On donne tout, on laisse tout, on abandonne tout pour ce Trésor.

Quelques questions:


A qui parle Jésus? De quoi parle-t-il? Comment s'y prend-il? Connais-tu une autre parabole? Pour toi, qu'est-ce que Le Royaume des Cieux? Qu'est-ce que le levain? A quoi sert-il?

jeudi 27 juillet 2017

Conte du petit grain d’énergie qui avait un projet fou

Il était une fois, un petit grain d’énergie qui était malade et qui rêvait de réaliser un projet un peu fou : venir en aide à des enfants d’Afrique exposés à la précarité.

Le petit grain d’énergie se disait à lui-même que si sa vie devait s’arrêter demain, le seul regret qu’il pouvait avoir, serait de ne pas avoir pris le temps d’aider les enfants d’Afrique.

« Comment pourrait-on faire ? » se dit-il.

Le petit grain malade alla parler à d’autres grains de son projet humanitaire.
Il alla voir un grain de blé, mais ce dernier lui expliqua qu’il n’avait pas le temps, et qu’il devait se faire du blé ! Il lui conseilla d’aller voir le grain noble.

Il alla alors voir le grain noble, mais celui-ci était bien trop riche pour s’intéresser aux problèmes du tiers monde. Il lui conseilla d’aller voir le grain de beauté.

Il alla donc voir un grain de beauté, mais ces priorités de vie à lui n’étaient pas de se rendre utile, mais d’être beau. Il l’envoya chez le grain de riz, qui lui rit jaune.

C’est ainsi qu’il en croisa des tas de grains, des silos entiers !
Devant sa taille insignifiante, le petit grain s’entendit même dire : « Mais tu es malade, t’as un grain mon pauvre ! ». Ça oui, il l’avait son grain : son grain de vie, son grain d’énergie, son grain de folie ! Et justement comme il était déjà malade, qu’on le traite de malade ou bien même de fou, ça ne l’affectait guère !

Il lui avait d’ailleurs répondu qu’il avait beau avoir un grain, l’important c’était encore de réussir à en tirer de la graine qui portera du fruit.

Le projet semblait trop fou pour être réalisable, mais sa maladie lui fit pousser des ailes… Il avait d’ailleurs perdu du poids et était devenu tellement léger qu’il fut emporté par le vent. A travers sa maladie, il pouvait ressentir mieux que personne, le besoin de ces enfants qui avaient faim : faim de vie, faim d’envie de ne pas voir la vie prendre fin. Faim aussi de savoirs et de connaissances, faim de projets et de considération ; d’actions et d’affection.

Le vent amena notre grain malade à un grain de mil qui semblait sensible au projet.

Le grain de mil finit par lui dire : « tu as planté dans le mil ! »
 « Comme toi, je ne suis qu’un simple petit grain de poussière dans l’humanité ! 

Seul, je ne peux rien, mais ensemble, l’impossible peut devenir possible.
Car qui sait combien de grains peuvent rassasier quelqu’un qui a faim ?.
Qui sait combien de gouttes peuvent apaiser une soif ?

En conjuguant nos efforts, nous parviendrons à rassembler des gouttes et des grains qui permettront de faire germer ce projet qui n’appelle qu’à évoluer. 

Ensemble ils firent donc un appel à tous ceux et celles qui auraient plaisir à mettre leur grain de sel pour donner une touche de saveur au projet.
C’est aussi ce qui explique l’envoi de ce début de conte, en guise d’invitation.

Ainsi, si vous cherchez, vous aussi, à semer une graine et si vous êtes intéressé par ce projet, n’hésitez pas à prendre contact.

Car il en faut des grains et des graines pour réaliser une telle action…
Mais dirigé par le même souffle, les grains de sable peuvent parfois déplacer des montagnes, et ce, même en plein désert !...     




lundi 24 juillet 2017

Fête des saints Anne et Joachim, grands-parents de Jésus: 26 juillet

Joachim et Anne étaient le père et la mère de Marie, et les grands-parents de Jésus.

Bien qu'ils ne soient pas directement mentionnés dans la Bible, les traditions et les histoires qui les concernent conduisent les catholiques à célébrer l'impact important de ce couple sur notre foi.

Joachim et Anne servent de grands exemples de foi pour tous les couples mariés, parents et grands-parents. Comme plusieurs couples bibliques, ils avaient du mal à concevoir un enfant. À mesure que le temps s'écoulait, ils priaient désespérément à Dieu de leur accorder un enfant. Par la foi forte et la patience, Dieu leur a accordé leur fille, Marie.

En raison de son amour exemplaire, de son dévouement et de son obéissance à la Volonté du Père, saint Joachim a été nommé Patron des pères, des grands-pères, des grands-parents, des couples mariés, des ébénistes et des marchands de lin. Il est représenté dans les formes d'art en tant qu'homme plus âgé, souvent en compagnie de sa femme aimée, Sainte Anne, et parfois avec la Sainte Mère et Jésus.

Les images de Saint Joachim sont souvent identifiées par la présence de ses symboles associés. Un livre ou un défilement représente les fabricants de lin, un berger pour le mot chrétien, et un panier de colombes représente la paix. Il est presque toujours vêtu de vert, la couleur de l'espoir.

Saint Joachim Quiz 

1) Qui est le père de Marie, Mère de Jésus?
A) St. Siméon
B) St. Rufus
C) Saint Joachim
D) St. Jude
2) Qui est l'épouse de saint Joachim?
A) Sainte Anne
B) St. Agatha
C) Sainte Priscilla
D) St. Lydia
3) Quelle est la signification de Joachim?
A) Iahvé est ma force
B) Iahvé (Dieu) met debout
C) Don de Iahvé
D) Iahvé sauve
4) Quand était la fête de St. Joachim jusqu'en 1969?
A) 24 juin
B) 2 juillet
C) 16 août
D) 30 août
5) Où se trouve le tombeau de saint Joachim?
A) Nazareth
B) Hebron
C) Jéricho
D) Jérusalem
6) Quel livre apocryphe mentionne saint Joachim?
A) Évangile de Jacques
B) Évangile de Pierre
C) Évangile de Marie-Madeleine
D) Évangile de Thomas
7) St. Anne et St. Joachim sont les saints patrons de…
A) des parents
B) des couples mariés
C) des couples infertiles
B) des grands-parents
8) Où St. Joachim et St. Anne ont-ils vécu avant de déménager à Jérusalem?
A) Liban
B) Égypte
C) Éthiopie
D) Galilée
9) Quand est la Fête de Saint-Joachim?
A) 26 juillet
B) 14 octobre
C) 9 novembre
D) 28 décembre
10) Saint Joachim est le patron de quel territoire?
A) Sainte-Hélène
B) Gibraltard
C) Nouvelle-Calédonie
D) Porto Rico

St. Joachim  réponse

1- C) Saint Joachim
2- A) Sainte Anne
3- B) Iahvé (Dieu) met debout
 4- C) 16 août
5- D) Jérusalem
6- A) Évangile de Jacques
7-  les 4 réponses A, B, C, D,
8- D) Galilée
9- A) 26 juillet
10- D) Porto Rico


samedi 22 juillet 2017

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13, 24-43

Séparer le bon grain de l'ivraie

En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : " Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema l'ivraie au milieu du blé et s'en alla. Quand la tige poussa et produisit l'épi, l'ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur dit : C'est un ennemi qui a fait cela. Les serviteurs lui disent : Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ? Il répond : Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d'arracher  le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier ".

Il leur proposa une autre parabole : `` Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.  C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. ``  Il leur dit une autre parabole : `` Le Royaume des cieux est comparable au  levain qu'une femme a pris et qu’elle a enfouit dans trois  mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. ``

Tout cela, Jésus le dit aux foules  en paraboles, et il ne leur disait rien sans  parabole,  accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qu’il fut caché depuis la fondation du monde.


Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : `` Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. ``  Il leur répondit : `` Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ;  le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.  L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.  De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.  Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute ceux qui font le mal,   ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.  Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !

Petit commentaire

Séparer le bon grain de l'ivraie

Séparer les méchants et les bons, le mal et le bien.

Origine

L'ivraie est une graminée sauvage et nuisible qui est censée provoquer une sorte d'ivresse (le mot dérive indirectement du latin populaire 'ebriacus' qui signifiait 'ivresse').
Au début de sa pousse, son aspect est assez peu différent de celui du blé au milieu duquel elle peut croître.

On comprend alors que, selon Matthieu, Jésus ait pu désigner l'ivraie comme le symbole des méchants, car c'est bien là une "mauvaise graine".

Dans cette parabole [1], alors qu'un ennemi a semé de l'ivraie dans un champ de blé, le maître dit à ses serviteurs de ne surtout pas chercher à l'enlever tant que la moisson n'est pas prête, sinon ils risqueraient d'arracher également le bon grain.
Il leur demande donc d'attendre le bon moment, de ramasser alors l'ivraie pour la faire brûler puis de moissonner le blé pour le ranger dans le grenier.

Lorsque Jésus, à leur demande, explique à ses disciples le sens de cette parabole, il leur explique que :

Le champ représente le monde ;
Celui qui sème le blé est le Fils de l'homme (Jésus lui-même) ;
Les bons grains sont les sujets du Royaume ; (ce sont ceux qui suivent ma Parole ;)
L'ivraie représente les sujets du Mauvais ;
Celui qui la sème est le Diable ;
La moisson, c'est la fin du monde ;
Les moissonneurs sont les anges.

Ainsi, les bons et les méchants sont condamnés à vivre ensemble, mais au moment du Jugement Dernier, le Fils de l'homme enverra ses anges qui élimineront tous les méchants pour les jeter dans la fournaise ardente (l'enfer), alors que les justes iront dans le Royaume des cieux (le paradis).

Questions

Quelles semences je laisse grandir en moi ?
Comment je fais le discernement ?
Es-tu du bon grain ou de l’ivraie?

Pourquoi l’homme de la parabole veut-il attendre avant d’arracher l’ivraie ?
Qui a semé, ou planté, la bonne semence ?
Qui a semé, ou planté, l’ivraie ?


jeudi 20 juillet 2017

Le 22 juillet, nous célébrerons la fête de cette femme pleine de courage qui a suivi Jésus jusqu'au bout.

Guérie par « sept démons »

 Marie Madeleine est d'abord appelée Marie de Magdala, du nom du village où elle est née, au bord du lac de Tibériade. La Bible raconte qu'elle se débat avec « sept démons », sortes de maladies de l'esprit qui l'empêchent de vivre dans la paix. Jusqu'au jour où elle rencontre Jésus. Pris de compassion pour cette femme qui pleure à ses pieds, Il la guérit.

La grande amie de Jésus

Dès lors, Marie Madeleine suit le Christ partout... jusqu'à Jérusalem où Il doit être crucifié. À l'heure de sa mort, le Vendredi saint, elle reste au pied de la Croix, fidèle et aimante, alors que d'autres se sont enfuis.

Un tombeau vide...

Trois jours après, elle se rend au tombeau de Jésus. Surprise : la pierre qui obstruait l'entrée a été enlevée ! En pleurs, elle regarde à l'intérieur et découvre deux anges assis à la place du Christ. Elle se tourne et Le voit sans le reconnaître. Elle pense que c'est un jardinier, et lui demande où il a mis le corps du Christ. Alors Jésus lui dit : « Marie ! » Elle le reconnaît enfin et s'exclame « Rabbouni ! » (« Maître », en hébreu). Dans sa joie, elle tente de le toucher. Mais Il la repousse : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine court donc annoncer aux disciples la grande nouvelle : le Christ est ressuscité !

Le sais-tu ?

Puisque c'est elle qui est la première à revoir Jésus après sa mort, on la surnomme « l'Apôtre des apôtres ». Le chagrin de Marie Madeleine, qui a beaucoup pleuré en voyant le tombeau vide de Jésus, a donné naissance à l'expression « pleurer comme une madeleine », qui signifie sangloter abondamment.

Petit quiz Marie Madeleine

1- Marie-Madeleine. Elle est :
 a.  La cousine de Marie
b.  La femme de Jésus
c. La première à avoir vu Jésus ressuscité
d. La femme de Pierre

2- Que verse -t-elle sur les pieds de Jésus ?
a. De l’eau
b. De l’huile
 c. Du parfum
d. Une lotion apaisante

3- L’autre nom donné à Marie-Madeleine est :
 a. Pécheresse
b.  Parfumeuse
c. Embaumeuse
d. Femme de pêcheur

4- Laquelle de ces affirmations est juste ?
 a.  Manger une madeleine par les deux bouts
b.  Pleurer comme une madeleine
 c.  Croquer une madeleine
  d. Gagner une madeleine à la sueur de son front

5- Quel geste a fait la femme miraculeusement guérie dont Jésus déclare qu'elle a été sauvée par sa foi ?
a. Elle a touché la frange du manteau de Jésus
b. Elle a versé du parfum sur les pieds de Jésus
c. Elle a accueilli Jésus dans sa maison

6- De quoi de Marie de Magdala a-t-elle été libérée ?

7- Marie Madeleine est venue d'une ville appelée
a. Nazareth
b. Cana
c. 
Magdala
d. Jérusalem


Réponses : 1- c. La première à avoir vu Jésus ressuscité; 2-  c. Du parfum ; 3- a. Pécheresse; 4- b.  Pleurer comme une madeleine; 5- a. Elle a touché la frange du manteau de Jésus; 6- 7 démons (Luc 8:2); 7- c.  Magdala

mardi 18 juillet 2017

LA BELLE HISTOIRE DU PETIT GRAIN DE BLÉ AVEC ACTIVITÉ À FAIRE

Le petit grain de blé est heureux, tout heureux, bien au chaud dans un gros tas de blé, tout au fond du grenier, juste un petit courant d‘air qui permet de bien respirer; jamais une goutte de pluie pour mouiller le tas de blé. Les autres petits grains sont très gentils, très polis, ce sont de très bons amis. Aussi, quand il fait sa prière, le petit grain de blé remercie le Seigneur: Merci Jésus, je suis tellement heureux, que je ne voudrais que cela dure toujours.

 Mais un jour, il y a un grand bruit dans le grenier. Des hommes arrivent avec de grosses pelles, et notre petit grain de blé, avec tous ses copains, sont jetés dans une charrette. Et la charrette démarre comme pour une promenade. Au hazard des secousses, le petit grain de blé voit tantôt un coin de ciel bleu, tantôt des jolies fleurs, tantôt un papillon ou une coccinelle .... C‘est vraiment très joli, bien plus beau que le grenier. Bientôt, tout le monde s‘arrête, au bord d'un champ bien labouré. Sans ménagement, les hommes jettent le tas de blé dans un coin du champ. Cela fait un choc! Mais c‘est frais, c‘est bon .... Le grain de blé a le temps de faire une petite prière: ''Mon Dieu, je voudrais bien rester là dans la fraîcheur le plus longtemps possible...'

'Mais voici que le grain de blé s‘enfonce dans la terre ...C‘est tout noir .... C‘est froid! Le petit grain de blé fait une dernière prière  ''Mon Dieu, c‘est fini, je vais mourir ....''

 Mais voici qu‘il se passe quelque chose d‘extraordinaire!!!Le petit grain se sent traversé par une force immense ....Ça éclate en lui de partout .... Et voilà qu‘il devient une petite pousse de blé, puis une petite tige, elle monte la tige, elle monte .... Elle perce la croûte de la terre et elle devient un épi de blé magnifique avec au moins soixante petits grains de blé !  Et tous ensembles, ils disent leur prière: ''Merci, Jésus, c‘est Toi qui nous donnes la vie.''

D'après le poète danois JOERGENSEN

Conclusion : Un grain de blé... ça peut rester toute sa vie un grain de blé et ne servir à rien !!!
Pour qu’il serve, il faut...
 soit l’écraser pour en faire de la farine, puis du pain pour nourrir les hommes,
 soit le semer pour qu’il germe et donne beaucoup de grains.
Ce n’est alors plus un grain de blé mais une tige, des feuilles, une plante !

Quelques questions:

Au début de l‘histoire, le petit grain de blé dit qu‘il est très heureux ...

 Penses—tu qu‘il sert a quelque chose? ............................
Qu‘est-ce qu‘il n‘oublie pas de faire? ................................
Est-ce que c'est la place du grain de blé de rester dans le grenier? Pourquoi?...................................................................................................
Qu‘est-ce qui se passe un jour dans  sa vie? ……………………….
Le grain de blé est-il heureux dans la charrette? .......................................
Comment se trouve-t-il dans le champ? .................................
Que se passe-t-il ensuite? ....................................... .............................
Est-ce que le petit grain blé va mourir? ..................
Que va-t-il lui arriver? .......................................

Le petit grain de blé a été enterré. Amusons nous à voir comment nous pouvons ressembler à cette petite graine dans notre vie de tous les jours, avec Jésus notre ami.

Dans tous les trous de la petite histoire qui suit, vous allez écrire “JE” ou “ME”

 ..... suis heureux...... suis au chaud, ... respire bien et ....suis entouré d‘amis..... n‘oublie pas de remercier Dieu. Mais la vie ... déménage et m'entraine ailleurs..... me laisse faire et J‘ accueille le changement..... découvre alors d‘autres choses bien plus belles que le grenier, bien plus grandes..... n‘oublie pas de remercier Dieu pour ce nouveau bonheur. Un jour, la vie ...... conduit vers un endroit ou ...... dois .......donner tout entier. Dans l‘obscurité de la terre, j'ai un peu peur...... pense que.... vais mourir!!!Pourtant, une chose extraordinaire arrive. J‘éclate de partout,..... grandis vers le ciel, ... m'épanouis, ... fructifie........donne la vie à d‘autres grains de blé...... remercie Dieu pour cette abondance. Si ......  ne lâche jamais la main de Dieu, celui-ci me conduira vers un bel épanouissement!

SEMER

L'important, c'est de semer, un peu, beaucoup, sans cesse, les graines de l'espérance... Sème le sourire : qu'il resplendisse autour de toi. Sème ton courage : qu'il soutienne celui de l'autre. Sème ton enthousiasme, ta foi, ton amour, les plus petites choses, les riens. Aie confiance, chaque graine enrichira un petit coin de terre.

Avec les mots de la liste, reconstitue cette petite histoire.

rien,  farine, hommes, mourir, autrement, transformer, s'élève, milliers, fruits, petit, main,.

Un grain de blé, c’est tout;________ ça tient dans une_________, une toute petite main.
Un grain de blé, ça peut rester toute sa vie grain de blé. Mais ça ne sert à _______.

Un grain de blé, ça peut aussi rejoindre beaucoup d’autres grains de blé. Ensemble, ils se laissent_________. Ensemble, ils produisent la __________ qui nourrira les ________.

Un grain de blé, peut aussi tomber en terre, ____________. Il n’existe alors plus en tant que grain de blé, il existe ___________ différemment.

Dans la terre, ses racines se propagent … Vers le ciel, une tige ____________ jusqu’au jour où en haut de la tige apparaissent des________________ grains de blé.

Le petit grain de blé a donné beaucoup de ______________ qui nourriront les hommes.


Solution : petit- main- rien- transformer- farine—hommes- mourir- autrement- s’élève- milliers- fruits.

samedi 15 juillet 2017

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 13, 1-23

Parabole du semeur

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.  D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
 Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.  Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.

 Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.

  Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.

Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Petit commentaire

Dieu essaie toujours de nous rejoindre où que nous soyons

En ce dimanche, Jésus nous offre la Parabole du Semeur.

Tous nous connaissons cette parabole du semeur qui sème en tous lieux et, finalement, qui sème dans la bonne terre;  mais habituellement, ne cherchons-nous pas à savoir quelle sorte de terre nous sommes ? Si aujourd'hui nous nous arrêtions pour nous émerveiller du Semeur... Dieu qui sème sa Parole.  Pourquoi un semeur sèmerait-il dans le chemin, ou dans les ronces ? Que veut nous dire Jésus ? Je crois que nous voyons ici l'espérance de Dieu, sa bonté, sa patience et sa grande persévérance... il essaie toujours de nous rejoindre où que nous soyons. Il sème largement en espérant qu'une graine poussera... comme des parents qui répètent sans cesse la même chose, espérant qu'au moins une fois, sans savoir à quel moment, l'enfant comprendra. Dieu donne sa Parole dans la Liturgie, dans le cœur de l'homme, par un frère... Il la proclame de jour et de nuit. Mon Dieu, tu auras tout fait et tout dit pour ton ami, pour moi !

Questions

Comment est-ce que j’entends, j’accueille la parole de Dieu ?
Est-ce que j’ai saisi l’importance de la parole de Dieu dans la mission que Dieu m’a confiée ?
Que se passe-t-il ?
- Quels sont les personnages ? 
- Quels sont les divers lieux repérés ?
- Quels sont les éléments essentiels de la parabole ?
- Que représente le grain ?
- Que représente le sol ?
- Dieu me donne sa Parole ; quand et comment ?
- Quel terrain suis-je quand je reçois cette Parole ?
- Qu'est-ce que je fais de cette Parole ? 
- Que veut dire « cent, soixante, trente pour un »?
Où écoutons-nous la Parole de Dieu ?

Prière

Nous te rendons grâce, Seigneur Jésus, infatigable Semeur du Père! Tu nous connais depuis l’éternité, tu nous as créés par amour et pour aimer, et tu nous conduis vers le bien. Merci, car tu sèmes en nous ta Parole et tu nous fais pressentir la beauté de la collaboration à l’édification de ton Royaume d’amour. Merci, car tu nous rassembles en communauté autour de Toi, toujours présent, et tu nous appelles à accueillir le don de ta sainteté, à vivre au quotidien la «haute mesure de la vie chrétienne». Merci, car tu soutiens les amitiés et les relations fraternelles qui nous lient entre nous, en nous donnant de communier et de participer au mystérieux échange qui t’unit au Père dans l’Esprit saint. Nous te disons merci, Seigneur: à chacun de nous tu demandes de construire avec toi le projet de sa vie, de répondre à l’appel que tu lui proposes pour collaborer à un avenir d’espérance et de paix pour le monde. Amen 

mercredi 12 juillet 2017

LE SEMEUR DE RÊVES Bechir Houman

Il était une fois un homme qui exerçait un bien curieux métier. Un métier qu’il avait inventé au mitan d’une vie mouvementée et qu’il pratiquait au quotidien de ses rencontres. Un métier rare qui consistait à semer des rêves de vie chez les personnes qu’il croisait.
 Oh ! Ne croyez pas qu’il imposait quoi que ce soit, pas du tout ! Dans une rencontre, après quelques échanges, il déposait quelques mots, une phrase, une image ou une métaphore, et son interlocuteur repartait, ensemencé d’un rêve qui allait développer en lui dans les semaines, les mois ou les années à venir. Car il y a des rêves qui ont besoin de beaucoup de temps pour mûrir, se développer et un matin ou un soir éclore au grand jour de la vie d’un homme ou d’une femme.
 Vous allez me demander bien sûr comment il procédait, comment il arrivait à trouver ces mots, ces petites phrases qu’il déposait chez ceux qu’il rencontrait.
 De la façon la plus simple. Tout d’abord il écoutait. Tout simplement il écoutait. Il écoutait avec ses yeux, il regardait avec la totalité de son corps. Il appelait cela labourer le terrain, pour le préparer. Puis il disait :
– Dans ce que vous venez de dire, voici ce que j’ai entendu…
 Et à ce moment-là il répétait au plus près ce que vena
it d’énoncer l’autre devant lui.
 Il redonnait ainsi simplement, respectueusement, à la personne ce qu’elle venait de lui dire. Il appelait cela débroussailler, élaguer. Et le plus souvent il y avait, entre ce que la personne avait exprimé et ce qu’il renvoyait, un léger décalage, un espace ouvert pour une écoute nouvelle. L’homme qui semait des rêves de vie savait que la véritable écoute est celle qui permet à celui qui parle d’entendre enfin ce qu’il dit.
 Cet homme-là faisait peu de demandes, posait peu de questions, il y avait en lui comme une sorte de pudeur à dépendre de la réponse de l’autre. On sentait parfois en lui la trace, le souvenir de déceptions, et même de blessures anciennes. Dans les premiers contacts, sa vulnérabilité étonnait et peut-être cela permettait-il aussi à ceux qu’il rencontrait d’ose se dire en confiance, dans un lâcher-prise libérateur.
 J’en sais plus d’un et même plus d’une chez lesquels il a semé l’envie d’exister plus fort, plus pleinement. J’en connais qui lui doivent quelques-unes de leurs plus belles naissances. Je crois qu’ils sont nombreux à apprécier de ne se sentir en rien redevables de ces instants de liberté où un rêve s’éveilla en eux et commença de transformer leur vie;  si vous-mêmes êtes attentifs, présents à l’imprévisible d’une rencontre, vous allez certainement croiser le chemin d’un semeur de rêves. Ils sont plus nombreux que vous ne l’imaginez.

 Et peut-être vous qui me lisez à l’instant êtes-vous un semeur de rêves sans même le savoir.
 Extrait du livre de Jacques Salomé « Contes à aimer Contes à s’aimer »

dimanche 9 juillet 2017

Le Congé de Jésus: Une histoire comique et sage à la fois

Jésus pouvait faire des miracles. Personne ne comprenait comment ça marchait. Il racontait aussi des histoires merveilleuses, gratuitement. Tous les jours de la semaine, Jésus travaillait dur pour rendre le monde un tout petit peu meilleur.

 Un matin cependant, il s’éveilla moins en forme que d’habitude. Ce jour-là, les miracles ne marchèrent pas aussi bien. Les histoires non plus. Le matin suivant, il se rendit chez le docteur. Celui-ci l’examina et lui dit : « Prenez un jour de congé, Jésus. Reposez-vous. Distrayez-vous. Profitez du soleil ».

Jésus prévint ses amis, puis partit se promener. Il faisait un temps magnifique. Il commença par faire des cabrioles dans le désert. Après ça, il s’amusa à lancer et à rattraper son auréole. Puis il mangea son pique-nique. Ensuite, il piqua une tête pour se rafraîchir. Il termina par une de ces longues randonnées à dos d’âne qu’il aimait tellement.

 Quelle merveilleuse journée il avait passée !

Vers la fin, pourtant, il se sentit soudain très triste. En y repensant, il trouvait qu’il avait perdu son temps. Il n’avait aidé personne. Il se sentait tellement malheureux qu’il décida de tout raconter à son père.

Jésus aimait beaucoup son père. Il connaissait toutes choses et il avait réponse à tout. Quand Jésus lui eut raconté sa journée, son père prit la parole : « Regarde un peu en bas, fiston. »
 Et Jésus regarda. « Là où tu as fait des cabrioles, des sources ont jailli du sable. Là où tu as jonglé avec ton auréole et mangé ton pique-nique, les arbres ont porté des fruits. Là où tu as piqué une tête, les pêcheurs ont fait bonne pêche. Et partout où tu es passé avec ton âne, les gens se sont sentis heureux. Comme tu vois, quand toi tu vas mieux, le monde va mieux aussi. »

Jésus dut reconnaître qu’une fois de plus son père avait raison. De retour à la maison, il trouva un délicieux repas préparé en son honneur. Ses amis le félicitèrent pour sa bonne mine. Ce soir-là, après avoir dit ses prières, Jésus s’endormit profondément. Le lendemain matin, il était frais et dispos.


 Extrait de l'album « Le congé de Jésus », de Nicholas ALLAN, paru aux Éditions Mijade, 1998, proposé par Reinhilde Houtevels-Minet.

samedi 8 juillet 2017

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11, 25-30.


En ce temps-là, Jésus prit la parole : `` Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.  Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.  Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.  `` Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.  Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.  Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. ``

Petit commentaire

Accepter de porter le joug du Christ, c’est pouvoir compter sur un maître doux et humble; le fardeau donné et accepté dans l’amour mutuel semblera léger. Jésus invite ses auditeurs à « apprendre de Lui; en quelque sorte il dit « je suis votre modèle ».

Parfois les fardeaux de la vie peuvent nous submerger et nous pousser à vivre dans l'incertitude et la peur à tel point que nous nous sentons engloutis dans le désespoir et le manque de foi. Dans ce passage de l'Écriture, Jésus nous offre une bouée de sauvetage : "Venez à moi..." dit-Il. Cela paraît simple, n'est-ce pas? Et pourtant, nous trouvons cela difficile de croire qu'arriver jusqu'à lui, peut faire la différence.

Le Christ invite toutes les personnes à venir à lui. Le Christ n’a pas dit, "cette personne-là" ou "celle-ci" ou bien encore "vous, venez à moi," mais "tous." Son invitation est une invitation ouverte à chaque personne. Jésus "connaît" le coeur de l’homme et il voit le joug lourd du péché qui pèse sur nous tous. Tous ceux qui sont assez humbles pour reconnaître la tyrannie cruelle du péché dans leur vie sont invités à recevoir le repos pour leurs âmes fatiguées. Seulement la personne fière, peu disposée à admettre le lourd fardeau qu’il porte, manquera l’invitation du Christ.

Combien de fois nous cherchons le repos et la relaxation dans les choses temporelles de ce monde. Nous oublions que nos coeurs ne pourront se reposer qu’en Dieu. L’éternité a rejoint notre espace de temps pour que nous puissions trouver le repos infini dans Celui que nos coeurs cherchent. Le joug du Christ est facile parce qu’il nous libère des fausses promesses de ce monde, la voix séductrice de la fierté et l’indépendance. Il nous introduit dans la famille de son Père céleste comme des frères et des soeurs de Jésus- Christ.

Questions

1- Qui connaît le Père?
2- Que donne Jésus à ceux qui viennent à lui?
3- De quel genre de repos parle-t-il?
4- Puis-je trouver le repos par mes propres moyens ?
5. Qu'entend-on par les mots «joug» et «fardeau» ici dans cet enseignement de Jésus?
6- Quelle promesse nous fait Jésus dans son invitation à «Venir à moi» et à prendre son joug d'obéissance?
7- Comment expliqueriez-vous à quelqu'un qui ne le connait pas encore comment suivre Jésus?
8- Comment Jésus se reposait-il? Comment renouvelait-il ses forces?
9- Et moi, est ce que je crois que je peux mener ma vie sans Dieu, que je n’ai pas besoin de lui ?
10- Est-ce que pour moi, suivre le Christ signifie perdre sa vie, ou au contraire recevoir un surcroît de vie ?

jeudi 6 juillet 2017

AVEC MARIE, POUR LE TEMPS DES VACANCES (prière d'été)

O Marie, notre mère, 
Garde-nous près de ton Fils, 
Guide nos pas vers lui 
à travers ce temps de vacances. 
Mets en nos cœurs le désir de L’AIMER. 
Mets en nos cœurs le désir de LE SUIVRE. 
Mets en nos cœurs le désir de LE FAIRE AIMER. 

Et puisqu’il précède nos pas sur nos routes humaines, 
Apprends-nous à le reconnaître, 
Dans nos maisons et nos quartiers, 
Sur nos plages et au cœur des montagnes, 
Dans le désert ou au milieu de la foule. 
APPRENDS-NOUS À LE RECONNAITRE POUR L’AIMER. 

Apprends-nous à le rencontrer 
Dans l’étranger ou le rejeté, 
Dans celui qui passe et celui qui s’arrête, 
Dans la vie de mon conjoint ou de mes enfants. 
APPRENDS-NOUS À LE RENCONTRER POUR LE SUIVRE. 

Apprends-nous à le contempler, 
Dans les paysages ou les monuments, 
Dans le silence ou dans l’action de grâce de l’Église, 
Dans le Pain de Vie et l’amitié partagée. 
APPRENDS-NOUS À LE CONTEMPLER POUR LE FAIRE AIMER. 

O Marie, notre mère, 
Prie pour nous aujourd’hui, 
Toi qui nous garde près de ton Fils, 
Toi qui guide nos pas vers lui 
à travers ce temps de vacances. 

lundi 3 juillet 2017

Saint Thomas, un des 12 Apôtres du Christ (1er siècle). Fête le 03 Juillet.

Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres.

Il est "l'un des Douze" comme le précise saint Jean (Jean 20. 24). Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère.

Lorsque Jésus s'apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent:

"Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider."

Thomas dit alors aux autres disciples: "Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui." Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus.

Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c'est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?"

- "Je suis le chemin, la vérité et la vie", répond Jésus. Mais, c'est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité.

Le voici qui revient d'on ne sait où: "Nous avons vu le Seigneur!" - "Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas."

Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d'Incrédule.

C'est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu'il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite.

On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre: "Mon Seigneur et Mon Dieu."

...«Même dans ces jours-là, même quand tu seras dans la nuit, continue de croire. Heureux es-tu, si tu arrives à croire, même lorsque tu ne vois plus rien». «Ne renie pas dans les ténèbres ce que tu as vu dans la lumière»...