jeudi 31 janvier 2013


Prier un art qui s’apprend!
La prière des familles, Églises domestiques
L’amour de Dieu 10/10

L’amour de Dieu est simple! La foi n’est pas une illusion, ni un produit de notre imagination lorsque l’on prie. Dieu, avec son amour, est tout entier à nous. Si vraiment nous voulons nous acheminer vers Dieu, il nous faut commencer par croire qu’il nous aime. Il faut demander cette grâce de nous savoir aimés.

Comment se manifeste-t-il? C’est là une chose mystérieuse. Il est certain que dans la réponse d’amour que nous devons lui donner, nous avons besoin de pouvoir tout de même constater quelquefois au moins, que nous sommes aimés de lui. Probablement que nous ne le sentons que rarement; c’est d’ailleurs une question de foi, non de sentiment, car aimer  Dieu, ce n’est pas comme aimer une autre personne.

Jésus nous a dit qu’aimer le Père consistait à faire sa volonté.  Il a aussi défini de cette manière l’amour qu’il portait à son Père :`` Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour.``(JN 15, 10) L’amour que nous portons à Dieu et l’amour que nous portons à Jésus doit absolument être accompagné ou bien de la contemplation, ou bien d’une immense tendresse envers les autres, ainsi par sa grâce, dans notre état de vie, le Seigneur nous conduit au-delà de nous-mêmes.

Cette action de l’Esprit Saint se traduira donc ou par des grâces de contemplation, ou par des grâces de tendresse dans un don admirable au prochain. L’un n’empêche pas l’autre, mais à des degrés différents selon notre appel. Il me semble que nous ne pouvons pas faire autrement que de suivre l’un ou l’autre chemin : et alors nous saurons ce qu’est l’amour de Dieu. Nous serons envahis par le bonheur de le servir, par la joie d’être à lui, par cette paix que donne Dieu-Abba-Père. Il est le seul à pouvoir nous donner une telle joie.

Cette joie, donnée et accueillie demeure en nous malgré la croix, malgré les difficultés, malgré les faiblesses. Persévérer dans cette fidélité à l’amour de Dieu développe en nous l’espérance. Quelle que soit notre situation, il est à notre portée de grandir en union à Dieu, car il dépend toujours de nous de réaliser ce rythme de prières et d’action, de contemplation et d’activités dans lesquelles notre vie trouvera non seulement son équilibre, mais sa possibilité de croître dans la grâce de Dieu, l’Esprit Saint. Il n’y a que Dieu qui peut me fortifier. Pour ma part, je n’ai qu’à acquérir une disposition du cœur``pour Lui.``

Source : Le Messager de Saint-Antoine. Janvier-Février 2013

mercredi 30 janvier 2013


Quiz Biblique

Réal Gingras C. Ss. R.

1- Isaac, le fils d’Abraham, devient vieux et aveugle, voulait bénir son fils aîné Esaü avant de mourir. Avant de le bénir, il demanda :

a- va me tuer du gibier, apprête-le comme je l’aime et je te bénirai.
b- va au village voisin, choisis-toi une femme et revenez vous faire bénir.
c- va chercher ta mère Rébecca et fais-lui me préparer un bon plat et je te bénirai.

2- Isaac bénit son fils Jacob au lieu d’Esaü  parce que :

a- Esaü n’a pas trouvé de gibier est revenu bredouille.
b- Jacob était plus rusé et s’était même mis des peaux pour paraître poilu comme son frère.
c- Rébecca a tout organisé pour que Jacob soit béni, en préparant le repas à sa place et en l’habillant pour qu’Isaac le prenne pour Isaü.

3- Au mont Carmel, le prophète Élie se trouva confronter 450 prophètes de Baal. Pour montrer qu’il était l’envoyé de Dieu, il prit deux jeunes taureaux, l’un pour lui, l’autre pour les prophètes et les plaça sur le bois sans y mettre le feu. Ensuite,

a- il pria Dieu d’allumer le feu pour consumer tout ce qui était sur l’autel.
b- il creuse un canal autour de l’autel et y fit jeter quatre jarres d’eau et pria Dieu d’allumer le feu.
c- il fit doubler et tripler la quantité d’eau et pria Dieu d’allumer le feu.

4- Au mon Carmel, à la prière d’Élie, le feu de Dieu tomba et dévora l’holocauste et le bois, les pierres et la terre et absorba l’eau qui était dans le canal. Élie décida du sort des prophètes :

a- il les chassa en leur disant de ne plus prophétiser au nom de Baal.
b- il les exhorta à se joindre à lui.
c- il les fit descendre près du torrent et les égorgea.

5- L’histoire de Samson est remplie de merveilleux. Sa naissance est annoncée par un ange et sa mère doit remplir des conditions.

a- elle doit promettre de faire un pèlerinage à chaque année.
b- elle ne doit pas boire de vin, ni boisson fermentée et ne rien manger d’impur.
c- elle doit jeûner durant quarante jours avec son mari.

6- Samson est un ``nazir de Dieu``. Cela veut dire :

a- qu’il a droit d’avoir plusieurs femmes.
b- qu’il ne passera pas le rasoir sur sa tête
c- qu’il accompagnera un prophète dans sa prédication

7- Des dix jeunes filles invitées à la noce, cinq étaient prévoyantes et cinq étaient insensés. Ce qui caractérise les prévoyantes est :

a- comme l’époux tardait à venir, elles s’assoupirent et s’endormirent en paix.
b- elles préparaient leur lampe.
c- elles avaient de l’huile en réserve.

8- Après avoir proclamé que Jésus était le Messie, le Fils du Dieu vivant et qu’il reçu les clefs du Royaume, Pierre s’est fait rabrouer par Jésus :

a- comme d’habitude, il a voulu aller trop vite en affaire.
b- il a parlé de la passion à la légère.
c- il n’a pas accepté la prédication de son reniement par Jésus.

9- Lorsqu’une Cananéenne s’est présentée devant Jésus pour intercéder pour sa fille tourmentée par un démon :

a- Jésus, dans sa bonté l’a accueillie et guéri sa fille.
b- Jésus n’a pas dit un mot et a refusé de la guérir.
c- Jésus a admiré sa grande foi après l’avoir rabrouée et a libéré sa fille.

10- à la Transfiguration, Pierre, Jacques et Jean ont accompagné Jésus sur la montagne. Lorsqu’ils ont entendu une voix qui disait ``celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le,`` leur réaction fut :

a- aussitôt, Pierre prit la parole et offrit de bâtir trois tentes.
b- ils s’émerveillèrent devant le visage brillant de Jésus.
c- ils tombèrent la farce contre terre et furent saisis d’une grande frayeur.

Réponses Quiz biblique :

1 = a (Gen 27, 1-5); 2 = c (Gen 27, 6-29); 3 = c (1R 18, 20-40); 4 = c (1R 18,40); 5 = b (JG 13,4); 6 = b (JG 13,5); 7 = c (MT 25, 1-13); 8 = b (Mt 16, 22); 9 = c (MT 15, 21-28); 10 = c (Mt 17,6)

Source: revue Sainte Anne Février 2013








lundi 28 janvier 2013


Petit jeu

1- Mon Pays- de Gilles Vigneault  Quiz

1- Comment est-ce que le chanteur s'appelle?
  A) Jaques Brel
  B) Michel Rivard
  C) Gilles Vigneault
  D)  Gilles Servat

2- Sur quel pays est-ce qu'il chante?
  A)  la France
  B)  la Réunion
  C) le Sénégal
D)  le Canada

3- De quelle année date la chanson?
A)  2004
 B) 1987
C) 1972
D) 1964

4- Quelle est la capitale du Québec?
  A)  Montréal
B) Québec
 C) Toronto
 D) Toulouse

5- Quelle langue est-ce qu'on parle au Québec?
 A) Espagnol
 B) Canadien
C) Français
 D) Italien

6- Avec quelle saison est-ce que le chanteur compare son pays?
  A)  Printemps
 B)  Été
  C)  Automne
D)  Hiver

7- Avec quel aspect géographique est-ce que le chanteur compare sa maison?
A) Froidure
B) Hiver
C)  Neige
D)  Rafale

8- Pour qui est-ce que le chanteur prépare le feu?
  A) Son père
B) Les humains de l'horizon
C) Tous les hommes de la terre
D) Ses amis québécois

9- Terminez le vers "De mon grand pays..."
 A) Fidèle
B)  Froid
 C)  Plaine
D)  Solitaire

10- Qu'est-ce que le chanteur veut posséder?
  A) De l'argent
  B) Une maison
 C) Son espace
D) Sa patrie

2- Placez les lettres ou les mots dans le bon ordre. Gilles Vigneault, Mon Pays

 et les humains sont de ma race  -    pour les humains de l'horizon  -   la place

à préparer le feu  -  et mon espace -  je mets mon temps -  entre mes quatre murs de glace

3- Gilles Vigneault, Mon Pays, Exercice d'association

Mon pays ce n'est pas un pays, ________________ c’est la neige
Mon jardin ce n'est pas un jardin, ______________ c’est l’hiver
Mon chemin ce n'est pas un chemin, ____________ c’est la plaine
Mon pays ce n'est pas un pays, __________ c’est l’hiver

Mon pays ce n'est pas un pays, _________ c’est  ma vie
D'un pays qui n'était ___________ je veux posséder mes hivers
Ma chanson ce n'est pas une chanson___________ ni pays ni patrie
C'est pour toi que ___________ c’est l’envers

 Réponse 1- : 1-  C) Gilles Vigneault; 2- D)  le Canada; 3- D) 1964; 4- B) Québec; 5- C) Français; 6- D)  Hiver; 7 A) Froidure; 8- B) Les humains de l'horizon; 9- D)  Solitaire; 10- D) Sa patrie

Réponse 2- : -  entre mes quatre murs de glace - je mets mon temps-  et mon espace - à préparer le feu  -    la place - pour les humains de l'horizon  - et les humains sont de ma race  

Réponse 3- : c’est la neige – c’est l’hiver – c’est l’hiver- c’est la plaine.
                      C’est l’envers - ni pays ni patrie - c’est  ma vie - je veux posséder mes hivers

samedi 26 janvier 2013


Évangile Saint Luc 1 1-4 ; 4, 14-21

Aujourd’hui, s’accomplit la Parole
 
Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole. C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout depuis les origines, d’en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des renseignements que tu as reçus.

Lorsque Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : “Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.”

Commentaire du texte

Désirer la Parole, c’est désirer Jésus. Entendre la Parole, c’est entendre Jésus. Nous voulons rencontrer Jésus : lisons sa Parole, méditons-la pour qu’elle devienne prière et contemplation dans nos vies. La Parole s’accomplit toujours dans le corps du Christ que nous formons. Elle est là pour nous aujourd’hui. Cependant, il faut tout mettre en œuvre pour être davantage au service et à l’écoute de la Parole.

La Parole de Dieu est une Parole très actuelle.

Quand nous encourageons et félicitons un collègue pour son beau travail.
Quand nous prenons le temps d’écouter un ami qui vit des difficultés dans sa vie familiale
Quand nous sommes patients avec nos enfants, malgré une journée fatigante…
Quand nous accueillons les idées des autres, même s’ils ne pensent pas comme nous…
Quand nous cherchons, à l’approche de Pâques, les moyens de nous faire les plus proches des personnes seules malades ou démunies.
Quand nous disons aux membres de notre famille que nous les aimons…
Quand nous sommes généreux envers les démunis…
Quand nous donnons de notre temps pour rendre service…
Quand nous ouvrons notre maison et notre coeur à quelqu’un qui vit douloureusement la perte d’un être cher…
Quand nous cherchons, à l’approche de Pâques, à poser des gestes simples et fraternels pour faire naître la joie dans nos milieux de vie…
  Quand nous accordons le pardon à quelqu’un qui nous as blessé…
Quand nous acceptons avec nos forces et non notre faiblesse…
Quand nous prenons du temps dans la prière…
Quand nous refusons de répéter des paroles mensongères qui pourraient faire du mal à quelqu’un…
Quand nous cherchons à l’approche de Pâques, à nous engager dans une action pour semer le pardon de Dieu dans la vie d’une personne…

À toi de jouer!

BALISE  BALÈZE

La parole de Dieu envoie des signaux pour vivre en harmonie avec Dieu et les hommes.
Place les mots suivants au bon endroit.

Panneau- balises- bouée -ligne- phare-

En mer, la _____________ aide les marins à rester dans le couloir de navigation.
La nuit, ils sont guidés par un ___________. Le commandant de l’avion peut se fier aux ______________ lumineuses de la piste d’atterrissage. Le conducteur de la voiture, lui, prend garde à la ____________ blanche et au ______________ de signalisation.

Source: WEB + Prions En Église Junior



vendredi 25 janvier 2013


PETIT JEU : FEU, FEU, JOLI FEU…

ASSOCIEZ CHACUNE DES EXPRESSIONS OU LOCUTIONS À LA SIGNIFICATION QUI LUI CONVIENT.

EXPRESSIONS ET LOCUTIONS
       
1. Faire long feu. ________
2. Un feu de paille. _______
3. Mettre sa main au feu. ____
4. Faire la part du feu. _______
5. Faire feu qui dure. ______
6. Faire feu de tout bois. ______
7. Ne pas faire long feu. _______
8. Être entre deux feux. ________
9. Être tout feu tout flamme. _________
10. N’y voir que du feu. ________

SIGNIFICATIONS

(a) Jurer, être certain de quelque chose.
(b) Employer tous les arguments, tous les moyens en son pouvoir pour atteindre son but.
(c) Être pris entre deux dangers.
(d) Sentiment vif et passager.
(e) Être passionné, enthousiaste.
(f) Ne rien y voir, n’y rien comprendre.
(g) Ne pas durer longtemps.
(h) Se résigner à perdre ce qui ne peut plus être sauvé pour préserver le reste.
(i) Ménager son bien, sa santé.
(j) Ne pas atteindre son but.

Solutions

1. Faire long feu. (j) Ne pas atteindre son but.
2. Un feu de paille. (d) Sentiment vif et passager.
3. Mettre sa main au feu. (a) Jurer, être certain de quelque chose.
4. Faire la part du feu. (h) Se résigner à perdre ce qui ne peut plus être sauvé pour préserver le reste.
5. Faire feu qui dure. (i) Ménager son bien, sa santé.
6. Faire feu de tout bois. (b) Employer tous les arguments, tous les moyens possibles pour atteindre son but.
7. Ne pas faire long feu. (g) Ne pas durer longtemps.
8. Être entre deux feux. (c) Être pris entre deux dangers.
9. Être tout feu tout flamme. (e) Être passionné, enthousiaste.
10. N’y voir que du feu. (f) Ne rien y voir, n’y rien comprendre.

Source: WEB

mardi 22 janvier 2013


Semaine de prière pour l’unité des chrétiens
18 au 25 janvier 2013

Nous vous proposons ici un extrait de la cérémonie de prière prévue pour cette semaine.

PRIÈRE DE LOUANGE ET D’ACTION DE GRÂCE

Nous te rendons grâce, Dieu notre père aimant, pour nous avoir créés dans toute notre  diversité. Pour nos nombreuses cultures, langues, croyances religieuses, coutumes, traditions et ethnies, grâce te soit rendue! Nous te rendons grâce pour les nombreuses traditions religieuses qui ont su garder nos Églises fortes et actives, même là où elles sont en minorité. Enseigne-nous à célébrer la diversité d’identités et de traditions qui enrichit nos communautés, nous permettant ainsi de forger des liens d’amitié et de fraternité capables de consolider notre unité.


Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis!

Nous te rendons grâce, Jésus-Christ, pour nous avoir réconciliés avec Dieu et avec notre prochain par ta mort et ta résurrection et pour nous avoir enseigné à respecter la dignité et la valeur de tous les humains. Nous te remercions de pénétrer chaque jour dans notre vie,  nous invitant à nous montrer solidaires de ceux dont la dignité est violée par des structures  politiques, sociales et économiques. Enseigne-nous à célébrer le message d’espoir, afin qu’en toi nous puissions triompher de tous les maux de notre monde.

Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis!

Nous te louons, Esprit Saint, pour le don d’interdépendance et de solidarité qui nous a été  laissé en héritage en tant que peuples et Églises. Enseigne-nous à conserver précieusement  les liens d’unité que nous chérissons, en ces moments où nous sollicitons ta constante  présence parmi nous. Inspire-nous dans notre chemin vers une parfaite et visible unité entre nous et avec tous ces peuples et ces mouvements qui prennent part aux luttes pour la vie.

Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis!

Source : www.councilofchurches.ca/fr

lundi 21 janvier 2013


TEXTE BIBLIQUE POUR 2013 (Michée 6,6-8)

Que nous demande le Seigneur ? 

Avec quoi me présenter devant le Seigneur, m’incliner devant le Dieu de là-haut ?
Me présenterai-je devant lui avec des holocaustes ? Avec des veaux d’un an ? Le
Seigneur voudra-t-il des milliers de béliers ? Des quantités de torrents d’huile ?
Donnerai-je mon premier-né pour prix de ma révolte ? Et l’enfant de ma chair pour
mon propre péché ? On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien, ce que le Seigneur exige de toi : Rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité et
t’appliquer à marcher avec ton Dieu.

La Bible – Traduction œcuménique – TOB



Marchons tous avec Jésus-Christ

Nous croyons en Jésus-Christ
Que le Dieu-Père a envoyé dans le monde,
Pour marcher sur des chemins
Où personne n’allait plus,
Pour trouver des hommes et des femmes
Que personne ne regardait plus,
Pour parler à des hommes et des femmes
À qui  personne ne parlait plus.
Pour donner la main là où en fermant le poing.

Nous croyons que nous sommes ces gens
Vers lesquels il est venu, qu’il regarde,
Auxquels il parle, auxquels il donne la paix.
Nous croyons en Jésus-Christ
Que nous avons rencontré
Et qui à présent nous envoie.

Par son Esprit, nous sommes
Ses pieds pour marcher sur des chemins de
Rencontre, ses yeux pour regarder les
Hommes et les femmes, sa bouche pour dire
La Parole qui relève, ses mains pour apporter
La paix.

Amen.

dimanche 20 janvier 2013


Quiz : Les Noces de Cana

1- Combien y avait-t-il de jarres ?
 A) 5   
 B) 6   
 C) 40 
 D) 7x77
           
2- Qui était avec Jésus au banquet de Cana ?
A) ses frères et ses soeurs    
B) le sacristain de PSN, toujours là quand on peu boire un coup  
C) sa mère     
 D) ses disciples        
 E) sa mère et ses disciples
           
3- Que dit Marie à Jésus ?
 A) Ils n'ont plus de vin        
 B) Ils sont ivres        
 C) Tu ferais bien d'aller voir là-bas
 D) Ils n'ont plus de pain
           
4- A Cana, Jésus a accompli son quantième signe ?
 A) premier    
 B) deuxième 
 C) quarantième        
 D) dernier
           
5- Que répondit Jésus à Marie?
 A) Femme de peu de foi      
 B) Mon heure n'est pas encore venue         
 C) Va plutôt voir le sacristain         
 D) Ce n'est pas mon problème        
 E) Il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus
           
6- Jésus dit de remplir les jarres
 A) d'eau        
 B) de lait et de miel 
 C) de vin       
 D) de boue    
 E) des restes de pain
 F) de bière

7- Que fit Marie à Cana ?
A- Elle assista au mariage de son fils
B- Elle but un verre avec le sacristain
C- Elle poussa Jésus à accomplir son premier miracle
D- Elle rendit visite à ses parents
E- Elle chercha une épouse pour Jésus

8- Que se passa-t-il de particulier à  Cana ?
A) Jésus recruta Pierre comme son premier disciple.
B) Jésus fit le premier miracle de son ministère.
C) Jésus chassa le démon du fils que son père vint lui présenter.

9- Les noces de Cana durèrent sept jours.
1 - Vrai
2 – Faux

10-  Où eu lieu le premier miracle de Jésus? 
A) Aux noces de Cana  
B) À  la multiplication des pains
C) À la pêche miraculeuse

11- Le premier miracle accompli par Jésus fut :
A) La transformation de l'eau en vin
B)  La guérison d'un lépreux
C) La pêche miraculeuse


Solution du quiz sur Jean, chapitre 2
Q1- B)  6
Q 2- E) sa mère et ses disciples
Q 3- A)  Ils n’ont plus de vin
Q 4- A)   premier
Q 5- B)  mon heure n’est pas encore venue
Q 6-  A) d'eau Jean
Q 7- C- Elle poussa Jésus à accomplir son premier miracle
Q 8- B) Jésus fit le premier miracle de son ministère.
Q 9-  1- Vrai
Q 10- A) Aux noces de Cana
Q 11- A) La transformation de l'eau en vin

samedi 19 janvier 2013


Évangile selon saint Jean 2,1-11
Les Noces de CANA Premier miracle

Il  y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin; la mère de Jésus lui dit: "Ils n'ont plus de vin." Jésus lui répond: "Femme, que me veux-tu? Mon heure n'est pas encore venue." Sa mère dit aux serviteurs: "Faites tout ce qu'il vous dira." Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs: "Remplissez d'eau les cuves." Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit: "Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas." Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit: "Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant."
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. 

Je réfléchis !

      Qui était invité à ces noces ?
      Que découvre Marie ?
      Que dit Marie à Jésus, aux servants ?
      Que répond Jésus à sa mère ? Est-ce sympa ?
      Où versent-ils l'eau ? A quoi servaient les cuves de pierres ?
      Combien y en avait-il ? En quelle matière étaient-elles ?
      Quel ordre Jésus donne-t-il ? Est-ce surprenant ?
      Pourquoi les serviteurs obéissent-ils à Jésus ?
      Comment est le vin ?
      Pourquoi le maître du repas est-il étonné ? Que dit-il ?
      En quoi, ce miracle est-il important dans la vie de Jésus ?

Petit commentaire

C'est jour de fête à Cana!
C'est jour de joie!
C'est jour d'Alliance!
On rit, on parle, on se sent bien.
On est en communion les uns avec les autres.

Marie est invitée à cette fête.
Avant les autres, elle voit ce qui va manquer pour que le bonheur des convives se poursuive. Elle en parle à Jésus. Puis, elle se tourne vers les serviteurs: "Faites tout ce qu'il vous dira!"

Voilà, Seigneur. Nous sommes là, tous invités.
Ouvre nos oreilles, éclaire nos yeux et nous verrons que tu es là toi aussi.
Alors, ton repas deviendra une fête immense où l’on prie, où l’on chante, où l’on écoute, où l’on mange.
Nous sommes bien avec toi !

Les noces de Cana

Seigneur
Tu m’apprends à être attentif à mes frères,
Comme Marie l’a été à Cana.
Fais-moi la grâce d’un coeur disponible,
D’un regard compatissant
Et d’un amour désintéressé.
Raffermis en moi l’alliance qui nous unit depuis le baptême.
Donne-moi d’être un témoin lumineux
De ta présence et de trouver les mots
Pour dire la confiance que j’ai en toi.
Mais surtout, Seigneur,
Qu’à l’exemple de Marie, je sois chaque jour
Davantage un disciple qui sache discerner
Les traces de ta Gloire en ce monde,
Afin d’y révéler ta présence

SOURCE:WEB



jeudi 17 janvier 2013


L’espérance 

La foi que j’aime le mieux,  dit Dieu, c’est l’espérance. La foi, ça ne m’étonne pas, ça  n’est pas étonnant. J’éclate tellement dans ma création.

Mais l’espérance, dit Dieu,  voilà ce qui m’étonne. Ça c’est étonnant, que ces pauvres enfants voient comment tout ça se passe et qu’ils croient que demain ça ira mieux, qu’ils voient comment ça se passe  aujourd’hui et qu’ils croient  que ça ira mieux demain  matin. Ça c’est étonnant et c’est bien la plus grande merveille de notre grâce. Et  j’en suis étonné moi-même.

Il faut, en effet, que ma grâce soit d’une force incroyable, et qu’elle coule d’une source et comme un fleuve inépuisable.

La petite espérance s’avance entre ses deux grandes sœurs, et on ne prend seulement pas garde à elle. Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route entre ses deux sœurs, la petite espérance s’avance. C’est elle, cette petite, qui entraîne tout. Car la foi ne voit que ce qui est.

Et elle, elle voit ce qui sera. La charité n’aime que ce qui est, Et elle, elle voit ce qui  sera.

La foi voit ce qui est dans le temps et l’éternité.

L’espérance voit ce qui sera dans le temps et l’éternité. Pour ainsi dire dans le futur de l’éternité même.

Charles Péguy

SOURCE:WEB

mardi 15 janvier 2013


Réflexion

Miséricordieux Jésus

Un texte de Mgr Albert Decourtray

Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme!

Pour lui, l’autre est toujours plus et mieux que ce à quoi les idées reçues, même  des Sages et des Docteurs de la Loi, tendent à le réduire. Il voit toujours en celui  ou celle qu’il rencontre un lieu d’espérance, une promesse vivante, un  extraordinaire possible, un être appelé, par-delà et malgré ses limites, ses péchés  et parfois ses crimes, à un avenir tout neuf. Il lui arrive même d’y discerner  quelque merveille secrète dont la contemplation le plonge dans l’action de grâces.

Il ne dit pas : cette femme est volage, légère, sotte; elle est marquée par  l’atavisme de son milieu; ce n’est qu’une femme… Il lui demande un verre d’eau  et il engage la conversation.

Il ne dit pas : voilà une pécheresse publique, une prostituée à tout jamais enlisée  dans son vice… Il dit : elle a plus de chance pour le Royaume de Dieu que ceux qui  tiennent à leur richesse ou se drapent dans leur vertu et leur savoir.

Il ne dit pas : celle-ci n’est qu’adultère… Il dit : je ne te condamne pas. Va et ne  pèche plus!

Il ne dit pas : celle-là qui cherche à toucher mon manteau n’est qu’une hystérique… Il l’écoute, lui parle et la guérit.

Il ne dit pas : cette vieille qui met son obole dans le tronc pour les œuvres du
Temple est une superstitieuse… Il dit : qu’elle est extraordinaire et qu’on ferait  bien d’imiter son désintéressement!

Il ne dit pas : ces enfants ne sont que des garnements… Il dit : laissez-les venir à moi et tâchez de leur ressembler!

Il ne dit pas : cet homme n’est qu’un fonctionnaire véreux qui s’enrichit en  flattant le pouvoir et en saignant les pauvres… Il s’invite à sa table et assure que  sa maison a reçu le salut.

Il ne dit pas, comme son entourage : cet aveugle paie sûrement ses fautes ou  celles de ses ancêtres… Il dit que l’on se trompe complètement à ce sujet et il  stupéfie tout le monde – les apôtres, les scribes et les pharisiens – en montrant  avec éclat combien cet homme jouit de la faveur de Dieu.

Il ne dit pas : ce centurion n’est qu’un occupant, un envahisseur… Il dit : je n’ai  jamais vu pareille foi en Israël.

Il ne dit pas : ce savant n’est qu’un intellectuel… Il lui ouvre la voie vers une  renaissance spirituelle.

Il ne dit pas : cet individu n’est qu’un hors-la-loi… Il lui dit : aujourd’hui, tu seras  avec moi dans le paradis.

Il ne dit pas: ce Judas ne sera jamais qu’un traître… Il l’embrasse et lui dit : mon ami!

Il ne dit pas : ce fanfaron n’est qu’un renégat… Il lui dit : Pierre, m’aimes-tu?

Il ne dit pas : ces grands prêtres ne sont que des juges iniques, ce roi n’est qu’un   pantin, ce procurateur romain n’est qu’un lâche, cette foule qui me conspue n’est  qu’une plèbe, ces soldats qui me maltraitent ne sont que des tortionnaires… Il dit : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font!

Jésus n’a jamais dit : il n’y a rien de bon dans celui-ci, dans celle-là, dans ce milieu-ci ou celui-là. De nos jours, il n’aurait jamais dit : ce n’est qu’un intégriste, qu’un  moderniste, qu’un gauchiste, qu’un mécréant, qu’un bigot… Pour lui, les autres,  quels qu’ils soient, quels que soient leurs actes, leur statut social, leur réputation,  sont toujours des êtres aimés de Dieu.

Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme. Il est unique. Il est le
Fils unique de Celui qui fait briller son soleil sur les bons et sur les méchants.

Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur

Source:WEB

lundi 14 janvier 2013


Prière pour le dimanche 13 janvier 2013

PRIÈRE DE LA SEMAINE


Seigneur, une nouvelle année commence 
et je veux me mettre en route avec toi.

La splendeur de la nature et l'immensité du monde 
ne cessent de chanter la grandeur de ton nom.
Quelle beauté dans tes œuvres Seigneur!
Que de vie et de mystère dans chaque détail de la création! 
Les eaux des mers scintillent de ton amour
Et les poissons des fleuves grouillent de ta vie.

Chaque flocon de neige
- unique et merveilleux-
Est une signature de ton amour.
Ta fécondité déborde et nous invite à la joie!

Prends ma main, Seigneur, et sois mon guide sur le chemin. 
Éveille l
'intelligence de mon cœur,
Que j'entende ta voix qui m'appelle à aimer.
Enseigne- moi la tolérance, la patience et le partage.

Apprends- moi à témoigner, dans l'écoute et le respect, 
du don de ta vie qui nous sauve et nous relève.

Purifie tout mon être dans le feu de mon baptême
Que brûle toujours en moi la flamme vivante de l'espérance, 
et que sur les ravins asséchés de mon désir
Coulent en abondance les torrents de ton Esprit.

Pierre Charland

samedi 12 janvier 2013


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3, 15-16. 21-22
Baptême du Seigneur

Le peuple venu auprès de Jean Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie. Jean s’adressa alors à tous : “Moi, je vous baptise avec de l’eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu.”
Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : “C’est toi mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.”

Piste de réflexion Baptême du Christ C Luc 3, 15-16.21-22

Voici quelques pistes pour l’Évangile de ce dimanche :
- Qu’est-ce que j’attends de ceux qui préparent la venue de Jésus et qui me le présentent?
- Quelle(s) question(s) me pose-t-on parfois?
- Quel(s) feu(x) brûle(nt) en moi?
- Comment le baptême que j’ai reçu se déploie-t-il dans toute ma vie, jour après jour?
- Qu’est-ce que j’aimerais que la voix du Père me dise au creux de l’oreille?

Petit commentaire

Dans l'Église catholique, nous célébrons ce jour, le baptême de Jésus qui termine la période de Noël et qui marque le début de la vie publique de Jésus : désormais il va prêcher le salut, guérir les malades, enseigner les foules.

Jésus, pur et sans péché, se présente au baptême, comme un pêcheur parmi les pêcheurs, lui qui vient pour nous sauver du péché. Mais Dieu le Père, vient élever celui qui s'est abaissé, Il ouvre les cieux et vient reconnaître son Fils en faisant descendre sur Lui, son Esprit.

Nous aussi par notre baptême, nous sommes devenus, fils et fille de Dieu alors rendons grâce à notre Père, qui nous a tant aimé, qu'Il nous a donné son fils unique, celui en qui Il a mis tout son amour, l'amour d'un père  pour son enfant ou  (l’amour de Dieu pour  chacun de ses enfants), cet amour qu'Il nous offre aussi par notre baptême. Notre baptême marque l’entrée dans l’Église : j’appartiens à cette grande famille humaine qui, à la suite de Jésus-Christ, cherche à vivre dans la foi, l’espérance et l’amour.

Alors faisons, nous aussi, mémoire de notre baptême aujourd'hui et remercions notre Père de nous avoir donné son Fils unique et bien aimé, en lui offrant notre coeur, un coeur prêt  à écouter et à suivre les enseignements du Christ Jésus.      

 SOURCE: WEB


vendredi 11 janvier 2013


Marguerite Bourgeoys La Grande Recrue de Montréal

Parfois, les gens mis sur notre route influenceront le cours de notre destinée, c’est le cas de Marguerite Bourgeoys. Sa rencontre avec Louise Chomedey, une religieuse de la Congrégation de Notre-Dame de Troyes et directrice d’une communauté externe de femmes, a été déterminante. Lorsque le frère de Louise, Paul de Chomedey de Maisonneuve, gouverneur de Montréal au Nouveau-Monde, demande à sa sœur de l’aider à trouver une enseignante pour la petite colonie, celle-ci suggère Marguerite qui est alors à la tête de ce groupe de jeunes femmes qui enseignent aux enfants pauvres.

Ses origines

Marguerite est née en 1620 à Troyes située dans la région champenoise de la France. À l’âge de 20 ans, elle se sent transformée à la suite d’une procession et abandonne par la suite les frivolités de la vie. Lors de sa rencontre avec Monsieur de Maisonneuve, ses qualités de leader et ses habiletés à rassembler les gens autour d’une cause commune sont bien reconnues.

L’appel du Canada

Marguerite Bourgeoys accepte l’offre de Maisonneuve et se joint à la grande recrue de 1653 qui devait sauver Ville-Marie et sa cinquantaine d’habitants et l’aider à se défendre des attaques des Iroquois. Durant la longue et difficile traversée, elle devient l’infirmière, la confidente et l’amie des hommes et des femmes dont l’arrivée va faire tripler la population montréalaise.

                       
Une femme de vision et de compassion

Marguerite Bourgeoys se joint à Maisonneuve et à Jeanne Mance, l’administratrice de l’hôpital, en tant que partenaire dans l’administration de la colonie. Elle comprend que les femmes jouent un rôle important dans le futur du pays. Elle met sur pied des ateliers de travaux pratiques où les femmes de toutes conditions peuvent y acquérir des connaissances et des savoir-faire essentiels à leur nouveau mode de vie. Elle accueille également les filles du roi dont l’arrivée va permettre l’établissement de familles et ainsi garantir la survie de la colonie. Elle vit avec ces jeunes femmes, les prépare à leur nouveau rôle et les aide à prendre mari.
Une chapelle, une école et une communauté religieuse

En 1655, elle demande aux colons de se joindre à elle pour la réalisation de son rêve : la construction d’une chapelle de pèlerinage facilement accessible à pied. Après des délais et des imprévus, la première chapelle de pierre de Montréal voit le jour en 1675.
Les enfants de la colonie apprennent à lire, à compter, à écrire et à découvrir la foi dans l’école-étable ouverte en 1658. Les filles plus âgées acquièrent des compétences qui les prépareront à leurs responsabilités futures d’épouses et de mères. Comme le veut la tradition, les enfants préparent de la tire pour souligner la Sainte-Catherine fêtée en novembre!
Après l’ouverture de l’école, Marguerite Bourgeoys retourne en France pour y recruter d’autres compagnes partageant sa vision. Ensemble, elles formeront le noyau d’une communauté de femmes non-cloîtrées, la Congrégation de Notre-Dame et ce, même si les autorités ecclésiastiques n’approuvent pas ce type de communauté religieuse. Sa communauté ne sera donc reconnue officiellement que deux ans avant sa mort survenue en 1700.

                       
Un retour aux sources

Sainte Marguerite Bourgeoys a été canonisée en 1982. Cette pionnière a construit des maisons, établi une ferme, ouvert des écoles pour les Amérindiens comme pour les enfants de la colonie. Femme déterminée, nul ne pouvait la détourner de ses projets, pas même des évêques ou des rois. L’Église la présente maintenant comme un modèle. Lors d’une cérémonie émouvante en avril 2005, les religieuses de sa communauté et les Montréalais ont ramené ses restes mortels à Notre-Dame-de-Bon-Secours, au cœur même du quartier qui l’a vu vivre, travailler et mourir. Cette femme de courage, de vision et de compassion demeure un exemple et une inspiration pour nous tous.

Pour en connaître davantage sur Marguerite Bourgeoys, consultez le site de la Congrégation de Notre-Dame.

Petits jeux

Place les mots suivants à la bonne définition.

 Un colon, Les  Iroquois,  Une procession, Le scorbut, Un cloître, Une paillasse, Une recrue, La Sainte Vierge, Les filles du roi, Une congrégation,  Une religieuse, Une chapelle,  

1- ____________ : Petite église. C’est un lieu de prière.
2- ___________: Partie d’un monastère où seuls les religieux ont accès. Un monastère est le lieu où habitent les religieux et les religieuses. On dit que les religieux qui habitent un cloître sont cloîtrés.
3- ___________ : Habitant d’une colonie. Une colonie est un lieu éloigné où les colons sont envoyés pour s’établir et la développer. La Nouvelle-France est une colonie de la France.
4- _________: Communauté, ou groupe, de religieux. Marguerite Bourgeoys a fondé la Congrégation de Notre-Dame, un groupe de religieuses enseignantes.
5- ___________: Jeunes filles, souvent sans famille, envoyées par le roi de France pour se  marier en Nouvelle-France.
6- __________ : Groupe d’Amérindiens.  Les  Amérindiens sont les premiers habitants de l’Amérique. Ils étaient là bien avant que les Français n’arrivent.
7- _________: Grande enveloppe remplie de paille sèche, qui sert de matelas pour dormir.
8-  ______________: Défilé religieux qui se fait en chantant et en priant.
9- ___________: Pour les chrétiens, il s’agit de la mère de Jésus. On l’appelle aussi `` Vierge Marie `` ou `` Notre-Dame ``.
10- _________ : Personne engagée pour  aller vivre dans la colonie. Quand on parle de la
`` Grande Recrue ``, on parle de toutes les personnes engagées au même moment, en 1653.
11-_____________ : Femme qui donne sa vie pour aider les autres, au nom de Dieu, et qui vit dans une communauté, comme la Congrégation de Notre-Dame, par exemple. On dit `` Ma sœur `` aux religieuses.
12- _________: Maladie causée par le manque de vitamines C dans l’alimentation. Les gens qui l’attrapaient pouvaient en mourir.

Les métiers des recrues

Les colons arrivés en 1653, en même temps que Marguerite Bourgeoys, avaient des métiers différents. À l’aide du dictionnaire, associe les noms des métiers avec leur définition.

Le défricheur   Le jardinier   Le cordonnier Le chapelier   Le meunier
Le boulanger   Le chirurgien    Le bûcheron   Le charpentier   Le menuisier

Qui suis-je?

A) Je fabrique des meubles de bois :__________
B) Je travaille au moulin, je transforme le grain en farine :__________
C) Je construis des maisons de bois :_________
D) Je fais pousser des légumes et des fleurs : __________
E) Je fabrique des chapeaux : ____________
F) Je soigne les gens qui en ont besoin, et je travaille parfois à l’hôpital : _________
G) J’enlève les roches et les souches pour arriver à cultiver la terre : _________
H) Je fabrique des souliers : __________
I) Je coupe les arbres sur les terres : __________
J) Je fais du pain :___________

Texte à compléter

En 1653, Monsieur de Maisonneuve arrive de France, avec la _________________________.
Il amène 92 hommes et environ 10 femmes, dont __________________________________.
Le voyage a été difficile et plusieurs personnes sont tombées ___________________. Une fois arrivés à Ville-Marie, les ____________ devaient vite se construire une maison. Les maisons, qui étaient faites en _______________, étaient petites et mal chauffées. Les colons passaient plus de temps à ________________________ la terre qu’à pratiquer leur métier.
Quant à Marguerite Bourgeoys, elle a réussi à ouvrir une ________________ 5 ans après son arrivée.


Voici les choix de mots : École;  Grande Recrue; colons; Marguerite Bourgeoys; bois; malades; défricher;


Réponse : Place les mots suivants à la bonne définition. 1- Une chapelle : 2- Un cloître : 3- Un colon : 4- Une congrégation : 5- Les filles du roi : 6- Les  Iroquois : 7- Une paillasse : 8- Une procession : 9- La Sainte Vierge : 10- Une recrue : 11- Une religieuse : 12- Le scorbut :

Réponse : Qui suis-je : A) menuisier; B) meunier; C) charpentier; D) jardinier; E) chapelier; F) chirurgien; G) défricheur; H) cordonnier; I) bûcheron; J) boulanger

Réponse : texte à compléter : Grande recrue, Marguerite Bourgeoys, malades, colons, bois, défricher, école


SOURCE:WEB

jeudi 10 janvier 2013


Quiz biblique Réal Gingras C. Ss. R

1- Dans le livre de la Genèse (chapitre 18), on voit Abraham oser confronter Dieu pour marchander sur le nombre de justes à trouver afin de sauver Sodome et Gomorrhe. (VRAI OU FAUX)

2- Lorsque Abraham partit pour immoler son fils Isaac, il avait tout prévu au cas où Dieu changerait d’idée. (VRAI OU FAUX)

3- Selon la Genèse, Sarah vécut 127 ans et Abraham vécut 175 ans. Sarah mourut la dernière et ils furent enterrés dans le même tombeau, dans la grotte de Makpéla. (VRAI OU FAUX)

4- Tout le monde connaît l’histoire de Joseph vendu par ses frères. Ils avaient besoin d’argent et c’est pour cela qu’ils l’ont vendu. (VRAI OU FAUX)

5- La mère de Moïse L’avait caché durant trois mois. Ensuite, elle le porta dans une corbeille étanche à la fille de Pharaon qui se baignait afin qu’elle l’adopte. (VRAI OU FAUX)

6- Lorsque Jésus guérit un paralysé sur une civière, il entend montrer qu’il était capable de pardonner les péchés. (VRAI OU FAUX)

7- La mère de Jacques et jean, fils de Zébédée, fit une demande intéressante à Jésus. Elle voulait ni plus ni moins qu’ils aient tous les deux un poste important dans son Royaume. (VRAI OU FAUX)

8- Enlever l’ivraie qui pousse avec la bonne semence dans un champ est une bonne chose selon Jésus. (VRAI OU FAUX)

9- Lorsque Jésus envoie ses disciples en mission il leur recommande d’apporter beaucoup de choses pour réussir : sac pour la route, tunique de rechange, sandales, bâton et les rouleaux de la Torah. (VRAI OU FAUX)

10- Pour s Paul, la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste son seul orgueil. Pour lui, tout ce qui compte est la récréation nouvelle en Jésus Christ. (VRAI OU FAUX)

Réponses Quiz biblique

1= VRAI ( Genèse 18); 2= Faux (Genèse 22); 3= FAUX (Genèse 23 et 24); 4= FAUX (Genèse 37); 5= FAUX ( Exode 2); 6= VRAI (MARC 2, 1-12; Luc 5, 17-26, Matthieu 9, 1-8); 7= VRAI ( Matthieu 20, 20-28); 8= FAUX (Matthieu 13, 24-30); 9= FAUX ( Matthieu 10, 7-15); 10= VRAI (Galates 6, 14-18)

La revue Sainte Anne De Beaupré Janvier 2013


lundi 7 janvier 2013


Frère André

Le frère André appartient à la grande famille de ces ``tout-petits`` qui, mieux que les sages et les gens instruits, ont compris le message de Jésus. Son cœur parlait plus fort que sa tête et c’est ce qui  lui a permis de devenir le ``petit-frère`` des malades et des personnes en détresse.

Le Seigneur Dieu, amis des humbles, tu as suscité en saint Frère André, ton serviteur, une grande dévotion à saint Joseph et un dévouement singulier envers les pauvres et les affligés. Il est un modèle à suivre en prière, en charité et en amour. À ton exemple Seigneur et à l’exemple du saint frère André de t’aimer et aimer notre prochain d’un cœur généreux.

PRIONS EN ÉGLISE

dimanche 6 janvier 2013


Réflexion

Dans la peau d’un Mage…

La belle histoire des Mages a tant de choses à nous apprendre. Quand ils partent à la recherche d’un roi, avant de découvrir la clarté de l’aurore, les Mages connaissent la fatigue et la nuit du doute. Au terme du voyage, le roi attendu prend le visage déconcertant d’un fragile enfant couché dans une mangeoire. Et pourtant le petit Enfant de Bethléem avec sa mère les comblent de joie. À leur manière, les Mages nous disent que l’aventure de la foi est une marche, un pèlerinage, une expérience à vivre sous le signe de la liberté. Leur histoire est celle d’une patiente quête de la lumière.

Nous ne sommes pas tous appelés à quitter le pays qui nous a vus naître. Cependant la vie se charge souvent de nous rappeler qu’elle a, elle aussi, des allures de pèlerinage où sans trop l’avoir cherché nous nous retrouvons comme dans la peau d’un Mage. Leur joyeuse confiance devient alors un cadeau tout aussi précieux que l’or, l’encens et la myrrhe. C’est elle qui donne de se mettre en route, de continuer la marche et le courage d’accueillir l’inédit. Une belle histoire que celle des Mages et tout mystérieux qu’ils soient, ils ne nous sont pas si étrangers. Et ils ont tant à offrir. Se laissant guider par l’étoile, les Mages relativisent leur science et leurs richesses et nous révèlent un autre ordre de valeurs et de grandeurs.

Jacques Houle, c.s.v.

samedi 5 janvier 2013


Évangile selon saint Matthieu 2, 1-12

Épiphanie du Seigneur

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : ‘’ Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. ‘’ En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent : `` A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète: Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. `` Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : `` Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. `` Sur ces paroles du roi, ils partirent.
Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant.  Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

• Observation :

Repérer les mots et expressions  qui reviennent plusieurs fois ou  qui attirent notre attention.

Noter les lieux, les personnages : ce que l’on dit d’eux, ce qu’ils font, ce qu’ils disent.
- Qui cherche ? Quoi ? - Qu’est-ce qui va aider dans cette recherche ?
- Qu’est-ce qui va être un obstacle ?
- Suivre le parcours des mages et celui d’Hérode : noter les ressemblances et les différences.

• Synthèse :
- Que découvrons-nous du désir de Dieu ?
- Que découvrons-nous au sujet de Jésus ? Quels titres lui sont donnés ? Par qui ?
- Que découvrons-nous au sujet de la vie chrétienne, à travers la recherche des mages et celle d’Hérode ?
Qu’est-ce qui met en route ? Qu’est-ce qui fait signe ?

• Actualisation :
-        Comment tout cela résonne- t-il pour nous aujourd’hui ?

Petit commentaire

  Aujourd'hui, c'est l'Épiphanie pour chacun d'entre nous... L'Épiphanie, c'est lire la manifestation de Dieu dans nos vies bien concrètes, dans l'épaisseur de notre humanité. Ça n'est pas dans de hautes sphères qu'il faut la trouver. C'est bien au coeur de nos occupations quotidiennes aussi petites soient-elles. Cela peut être un évènement heureux comme la naissance d'un enfant dans notre famille, chez nos amis, mais aussi, un jeune qui est venu dire bonjour, ça peut être cet homme que l'on voit tous les jours dans la rue à qui nous disons bonjour, avec qui nous prenons quelques instants pour parler. Ça peut être aussi le décès d'un proche, d'un ami.... C'est bien cela l'Épiphanie. C'est Dieu qui vient en nous. C'est cette étoile qui vient nous manifester sa présence... Ce sont ces signes de tous les jours, dans notre vie ordinaire.
                                      Regardons notre vie, regardons celle de ceux qui nous entourent sans aucun voyeurisme et alors, nous verrons Dieu présent, nous verrons Dieu se manifester... C'est cela l'Incarnation, c'est cela l'Épiphanie... Ne cherchons pas Dieu dans des sphères lointaines au risque de devenir des "mystico-gazeux" mais cherchons Dieu à travers nos rencontres... Et lisons les signes de sa présence.
                                      Oh tout seul, nous aurons peut-être un peu de mal à les lire parce que trop préoccupés par nous mêmes et notre "sur-moi". Sachons les lire en équipe, sachons nous mettre en silence, en prière, en adoration devant le Tout Autre, devant la puissance infinie d'Amour.

Épiphanie jeu

En France, on fête l’Épiphanie selon une tradition bien précise. Voici une activité grammaticale pour découvrir un aspect culturel de la France…

Choisis la bonne définition
premier, première, premiers, premières
janvier, février, mars
où, ou
mage, mages
venu, venus
suivi, suivis
cet, cette, ces
cet, cette, ces
le, la
dois, doit
le, la, les
tout, toute, tous, toutes
son, sa, ses
un, une


En France, nous fêtons l’Épiphanie tous les__________ (1)  dimanches de __________ (2). L'Épiphanie, (3)__________  fête des rois, commémore la visite des trois rois (4)_____________ , Melchior, Gaspard et Balthazar venus (5)________  des présents à l'enfant Jésus : de la myrrhe, de l’encens et de l’or. Pour arriver jusqu'à la crèche dans laquelle Jésus est né, les mages ont (6) __________  l’étoile du berger. Aujourd’hui, en France, on commémore (7)___________    tradition en mangeant la « galette des rois ». Dans cette galette est (8)___________  une fève. Il s’agit d’une figurine en porcelaine ou en plastique représentant généralement un roi. Toute la famille se (9) _________ autour de la table. Le plus jeune (10) ___________ se  placer sous (11) __________  table et désigner à qui doivent être données les parts. Lorsque (12) __________  les parts de galette ont été distribuées, chacun mange la sienne. Celui qui trouve la ``fève `` devient le roi de la journée et peut choisir (13)___________  reine en déposant (14)__________  baiser sur sa joue !!!


La bonne réponse:

Dimanches, janvier, ou, mages, venus, suivi, cette, cachée, réunit, doit, la, toutes, sa, un


SOURCE: WEB +