dimanche 28 février 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9, 2-10

 

« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »


En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

Petit commentaire

« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »

Si nous voulions tracer un plan de carême, nous pourrions avancer celui-ci : Prenons le temps de nous mettre à l’écart de nos activités habituelles et prions, en demandant que notre existence se convertisse dans ses modes de vie, que nous nous allégions pour nous attacher davantage à la personne du Christ. Menons un combat qui nous ouvre à Dieu et à autrui ; marchons vers la Résurrection. Le Carême ouvre la porte du chemin vers le Bonheur.

Dans la solitude notre chambre contemplons Jésus transfiguré, Jésus métamorphosé, Jésus, miroir de Dieu. Il est totalement différent dans son être alors que son physique demeure. Son apparence, son visage changent. Ses vêtements deviennent d’une blancheur éclatante. Par ces mots, les évangélistes ont tenté de traduire l’expérience vécue par Pierre, Jacques et Jean. La blancheur éclatante, les vêtements resplendissants sont un des signes de la gloire céleste accordée aux élus. Cette lumière du transfiguré est un des signes, une anticipation de la résurrection glorieuse du Christ à laquelle nous sommes tous appelés. Y croyons-nous vraiment ?

Pour Pierre, Jacques et Jean, il fallait que tout cela soit vécu pour pouvoir affronter l’atroce condamnation, Passion et mort à Jérusalem. Dépassés, les disciples gardèrent le silence. Extrait (Michel Durand)

 Entrer en Carême

[…]

Entrer en Carême, c'est aussi se mettre à l'écoute
de la Parole, celle qui, au milieu des bavardages,
nous touche au cœur et nous arrache
non une larme, un billet de banque ou un chèque,
mais un geste de pardon, d'amour ou de paix.

Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute
de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure,
celle qui ne profite pas de l'échec du faible,
celle qui n'exploite pas la naïveté
ou la sueur du faible.

Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute
de l'amour de Dieu.
Pas un amour maquignon qui ne tient compte
que du tour de taille, de la beauté des yeux
ou du regard.
Un amour qui vous apprend à lire autrement,
à parler, à partager, à se rencontrer autrement.

Robert Riber

Vivre le Carême

Vivre le Carême, c’est gravir la montagne et se mettre à l’écoute de Jésus. On n’y parvient pas tout de suite. Il faut de la patience et du courage. Il faut monter pour contempler les choses. Gravir la montagne c’est prendre le temps de l’écoute, c’est se réserver chaque jour du temps pour la prière. Si nous ne gravissons pas cette montagne avec Jésus, nous manquerons quelque chose d’absolument essentiel. Comme pour les trois disciples, Jésus veut nous libérer du sommeil de l’individualisme et de la tristesse. Il est urgent que nous mettions le Christ au centre de notre vie.

samedi 20 février 2021

Un coeur à ouvrir

 Un temps nouveau s’ouvre… Nous sommes invités à prendre le chemin qui nous conduit à Pâques. Sur ce chemin Dieu nous invite à ouvrir nos coeurs à plus de bonté, de partage, d’écoute, de paix, d’amour… à nous laisser pénétrer par la lumière de l’Amour du Christ dans notre vie.

 Cette période de l’année qui nous conduit à la grande fête de Pâques : comme il est important d’ouvrir nos coeurs et de prendre conscience combien Dieu nous aime et veut le meilleur pour nous. A nous de savoir l’entendre en prenant le temps dans notre vie de tous les jours à faire attention aux autres. « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites »… Dieu aimerait bien que les hommes vivent en paix et écoutent sa parole, comme Noé …

 CIME-EON, l’arbre à cœur

 Il était une fois un bel arbre, planté au milieu de la forêt des « millefeuilles ». Cet arbre s’appelait «Cime-Eon ». Il était très grand, si grand que l’on pensait que ces plus hautes feuilles touchaient le ciel.

Son tronc était large, son écorce rugueuse, ses branches s’étendaient loin du tronc comme de très longs bras, et ses feuilles étaient magnifiques, dentelées, fines, et en forme de trèfle. Tous les jours il saluait ses amis, les arbres voisins : ses branches s’agitaient et ses feuilles venaient caresser les branches du bouleau, du châtaignier, du chêne, du sapin… tous disaient de lui : « quel bel arbre tu es, que tes feuilles sont jolies et douces », et les branches de tous ses voisins remuaient pour dire combien cet arbre était bon.

 Cime-Eon était très sensible : quand des promeneurs passaient à ses pieds, il ressentait toutes leurs émotions. Et là, aujourd’hui, le pauvre Cime-Eon n’avait pas beaucoup de chance. En ce dimanche ensoleillé, les promeneurs dans la forêt semblaient être de mauvaise humeur !! Quel dommage par une si belle journée…

D’abord, voilà que deux hommes se disputent sous ses branches ! Ouh la la en plus, ils montrent le poing ! Ils sont très menaçants… et ils crient de plus en plus fort. Le pauvre Cime-Eon en a les feuilles toutes secouées… Ouh la la Il ne supporte pas ces cris et cette violence !

Et voilà que maintenant arrivent deux dames portant chacune un panier rempli de champignons ;

- « c’est moi qui ai les plus beaux champignons !

- « non c’est moi, les tiens sont tout petits, regarde les miens comme ils sont beaux et gros ! »

- « les miens ils seront bons à manger au moins et pas vénéneux comme les tiens… »

Ca n’arrêtait pas…des cris, des mots méchants qui claquaient comme des coups de fouet. Aïe aïe aïe, ça faisait mal à Cime-Eon, comme si son tronc tremblait sous la violence de ces mots.

Et voilà maintenant que des enfants eux-mêmes s’y mettaient : un petit garçon avec une casquette sur la tête était tout rouge de colère. Il criait des injures très grossières contre un autre garçon qui avait relevé les manches de son T-shirt, refait les lacets de ses baskets et qui s’apprêtait à envoyer un coup de pied magistral à son copain !!

Oh la la ! Ça y est, le coup était parti ! D’une violence inouïe ! Le petit garçon à la casquette encaissa mais riposta aussitôt, et voilà maintenant qu’ils se bagarraient énergiquement.

Le pauvre Cime-Eon, en avait les branches qui s’abaissaient vers le sol, tellement il était désolé de toutes ces disputes. Il sentait sa résine à l’intérieur de lui, battre à grands coups.

Mais les hommes n’allaient-ils donc jamais arrêter de se battre ? Alors, Cime-Eon décida de réagir. Oh, bien sûr, il ne pouvait pas parler ; il ne pouvait pas protester et organiser une marche pour la paix. Non, il était seulement un arbre, et un arbre ne marche pas.

Mais, il décida quand même de mener une action. Quoi ? Ses feuilles… Il allait les transformer. Aujourd’hui, elles étaient dentelées, en forme de trèfle. Qu’à cela ne tienne, il allait modifier leur dessin.

Il travailla sa résine pour qu’elle tisse un nouveau modèle. Là… c’était pas mal.

Encore un peu ce coin à reprendre, et ce serait parfait. Et voilà, impeccable !

Exactement ce qu’il voulait. Des feuilles en forme de coeur. De vrais coeurs aux belles courbes arrondies, bien joufflus, tendres à souhait.

 Cime-Eon s’attendrit un instant devant ses belles feuilles devenues des coeurs. Tous ces coeurs autour de lui, ça faisait du bien après toutes ces disputes de la veille.

Là …qu’à cela ne tienne… la prochaine fois, il saurait quoi faire !

Or, 3 jours plus tard, deux vieillards passent sous son arbre et semblent ne pas être d’accord sur un souvenir de date :

-« C’était le 26 novembre 1950, je m’en souviens très bien, j’avais mis mon beau costume bleu tout neuf ! »

-« Tu radotes mon pauvre vieux ! C’était le 28 mai 1943, tu étais habillé en vert, et moi, je portais mon bel habit parisien… »

-« Parisien ? Et puis quoi encore, tu n’as jamais quitté Marseille ! Tu mens comme un serpent ! Et ton cerveau est ramolli comme de la soupe au chou! »

Le ton commençait vraiment à monter : Oh oh, il était temps de passer à l’action !

Cime-Eon lâcha son premier coeur. Il décrocha une feuille du haut, juste placée au-dessus de la tête d’un des grand-père.

Pfft, pfft, pfft… la feuille de Cime-Eon voleta doucement et descendit lentement, en planant. Elle se déposa doucement sur le crâne du vieux monsieur en colère.

Aussitôt, sa colère tomba. Mais l’autre semblait encore très mécontent, alors Cime-

Eon décrocha un nouveau coeur. Bien visé ! En plein dans le mille, cette feuille vint se planter au niveau du coeur du papi.

Cette fois, la guerre était bien finie. Les vieillards étaient redevenus les amis de longue date qui avaient partagé tant de moments agréables ensemble.

Efficaces, vraiment, ces feuilles ! Cime-Eon était très satisfait du résultat, et félicita ses deux feuilles-coeurs tombées, à ses pieds.

-« Chouette, les filles ! Vous avez été merveilleuses, je suis fier de vous ! »

Et Cime-Eon, qu’on appelait désormais « l’arbre à coeur » distribua ainsi de nombreuses feuilles à tous les hommes, toutes les femmes et tous les enfants qui en avaient bien besoin. Comme une caresse, elles calmaient les disputes et ouvraient le coeur des hommes. Chacun d’eux se disait « mais la vie est tellement plus belle quand on arrive à bien s’entendre entre nous »

Tous ces arbres, avec leurs jolies feuilles… Que de tendresse ! Que d’amitié partagée.

Mais, les hommes n’étant pas parfaits, il en faut encore et encore des feuilles de

Cime-Eon…pour que les hommes vivent dans la paix.

 D’après un conte de Valérie Bonenfant – 2006

 https://www.diocese-annecy.fr/services-et-pastorales/services-diocesains/catechese-et-catechumenat/eveil-a-la-foi/documents/careme-larche-de-noe.pdf


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1, 12-15

 La Tentation au Désert

En ce temps-là, Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Petit commentaire

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole venant de la bouche de Dieu. Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.

 Entrons dans le nouveau monde

 Dès le début du Carême, le Seigneur redit son projet de faire alliance avec toute l’humanité. Sa réalisation ne viendra pas sans que nous répondions à l’appel de nous convertir et de croire à l’Évangile.

 Dans le premier dimanche de Carême, l’évangéliste Marc nous pousse avec Jésus dans le désert des tentations. La tentation naît toujours où il y a une épreuve à vivre. Pour Jésus l’épreuve n’a jamais été question de courage, mais de confiance. Tout est ici! De quel côté sommes -nous face aux grands choix de la vie? Face à une mission sans frontières? Face à une injustice qui n’a pas de sens? Face à la méchanceté sans visage? Jésus face à la tentation d’exclure la croix de sa vocation de Fils aimé a choisi au contraire de faire confiance à Dieu. Faire confiance même lorsque les contradictions du chemin deviennent incompréhensibles. Le premier dimanche de Carême nous dit en d’autres mots n’importe quelle chose puisse t’arriver, AIE CONFIANCE! La forme la plus haute de l’amour vers Dieu est juste la confiance dans ses sentiers et dans ses choix. Dans le désert de l’épreuve adorons en silence le vrai Dieu.

Question :

1. Où Jésus est-il allé juste après son baptême?
2. Combien de temps Jésus est-il resté là-bas?
3. Comment le diable a-t-il demandé à Jésus de prouver qu'il était le Fils de Dieu?
4. Qu'est-ce que le diable a promis à Jésus s'il l'adorait?
5. Quelle était la deuxième façon dont le diable a demandé à Jésus de prouver qu'il était le Fils de Dieu?
6. Comment Jésus a-t-il répondu au diable?
7. Jésus a-t-il fait quelque chose que le diable lui avait demandé de faire?


jeudi 18 février 2021

Prière pour les enfants,

 


Voici, Seigneur, le sol pierreux de nos vies, qui ne prend pas toujours Ta Parole au sérieux.
Pourtant, tu nous confies des milliers de graines de bonheur.

Voici, Seigneur, les ronces qui nous encombrent chaque fois que les bruits de tous les jours nous envahissent, en particulier en écoutant des bêtises à la télévision ou en ouvrant internet.

Mais voici aussi, Seigneur, la bonne terre dont tu nous pétris.

Merci de nous donner toujours ta Parole, sans te lasser.
Notre cœur touché devient alors une bonne terre où, par nous,
tu peux faire de petites, et même de grandes choses.

Je veux me souvenir, Seigneur,
de ta Parole d’aujourd’hui.
Je veux être une bonne graine cette semaine,
pour que tu sois fier de moi. AMEN!

 

http://www.sainte-croix-des-lacs.fr/

mardi 16 février 2021

Évangile de Jésus Christ Saint Matthieu 6, 1-6 ; 16-18

 
Quand tu pries...Quand tu Jeûnes... Quand u fais l'aumône...

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.

Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »

Question

 Þ Et toi, t’arrives-t’il quelquefois de prier ? Avec qui ? Quand ? Où?
Þ T’arrive-t’il de partager ? Avec qui ? Quand ? Comment ?
Þ T’arrive-t’il de te priver, quelque fois, pour les autres ? A quelle occasion ?

Quarante jours pour vivre une rencontre avec Dieu

 Tout au long des 40 jours qui s’annoncent devant nous, nous allons entreprendre un chemin de conversion qui va se nourrir par la prière, le jeûne et le partage. Le Pape François nous appelle à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de notre planète. Ce chemin, chacun de nous, sommes interpellés pour y répondre par un geste, une parole, une action, qui soit un temps pour l’autre, et qu’ensemble nous trouvions le temps des solutions.

 Le Carême commence le mercredi des Cendres : période de quarante jours qui se termine par la Passion et la Résurrection de Jésus-Christ. Au cours de la célébration du mercredi des cendres, le prêtre trace une croix sur chaque fidèle en lui disant : "Convertis-toi et crois à l’Évangile".

 Les cendres, c’est gris, sans vie, ça ne réchauffe personne. Elles sont à l’image de notre cœur fermé, froid, égoïste, qui ne pense pas aux autres. En recevant les cendres, les chrétiens reconnaissent qu’ils se ferment souvent au Seigneur, aux autres. Ils veulent se convertir, changer de vie, faire plus de place à Dieu dans leur vie.

 Sur ce chemin vers Pâques, Jésus nous donne trois conseils pour que notre cœur soit disponible pour accueillir Dieu. * Prier, pour nous rapprocher de Dieu. * Partager, pour être avec les autres. * Jeûner, pour prendre soin de soi. Ces trois conseils, Jésus les a lui-même vécus. Dans le désert, il a jeûné. À l’écart, Jésus a souvent prié son Père. Et avant la Pâque, la fête juive qui célèbre la libération du peuple hébreu du pays d’Égypte, Jésus a partagé le pain avec ses amis. Quand on prie, quand on partage et quand on jeûne, on célèbre l’amour que Dieu nous donne. Nous aussi, comme Dieu, faisons des petits gestes discrets qui mettent de la joie dans la vie de ceux que nous aimons.

 Les trois signes du Carême, Trois logos ou symboles

La prière : Bougie
Le Jeûne : Une corbeille vide…
L’Aumône : Geste de partage

 Méditation 

40 Jours pour se préparer à recevoir la lumière de Jésus ressuscité qui éclatera la nuit de Pâques. Quelque soit notre âge, nous sommes tous aimés de Dieu et son amour nous invite à aimer à notre tour. Pourtant, chacun, nous avons des défauts, des limites qui nous empêchent de prendre le chemin qu’il nous propose. Aujourd’hui, en ce début de Carême reconnaissons nos faiblesses et pensons à Dieu qui nous aime malgré tout et nous ouvre le chemin de la vie.

 https://arrasmedia.keeo.com/238465.pdf

 COMMENTAIRE : « Ne fais pas ton cinéma ! »

 La fête des Cendres est le premier jour du temps du Carême. Le Carême est ce temps de 40 jours qui prépare à la fête de Pâques. Les dimanches ne comptant pas, les Cendres sont un mercredi. Ce jour-là après avoir entendu ce passage de l’Évangile, nous pouvons recevoir sur notre front ou dans nos mains un peu de cendre. Cette cendre est ce qui reste des rameaux de l’année passée qui ont été brûlés. Avec cette fête, commence un temps où on se prépare en faisant ce qui est juste à la manière de Jésus. C’est d’abord l’aumône ou le partage de nos richesses, de nos biens. Ce n’est pas juste que certains soient pauvres alors que j’ai des choses en abondance ! Puis c’est la prière, dans le silence, en écoutant Jésus me parler dans les Évangiles. Enfin, c’est le jeûne : c’est faire moins ce que l’on a l’habitude de faire trop. Ne pas trop manger par exemple, ne pas se mettre en colère ... Jésus nous conseille de faire cela de manière discrète, sans se faire remarquer, sans chercher les applaudissements des autres. Ne pas faire son cinéma ! Tout ce que nous faisons de bien, faisons-le avec le sourire. Dieu nous aime, nous pardonne et nous encourage à faire ce qui est juste : partager, faire la paix et donner de la joie.

https://pph33.org/FETE-DES-CENDRES/ABC-EVANGILE-PRIERE-FETE-DES-CENDRES.pdf/ 


lundi 15 février 2021

L'arbre qui chantait

 


Il y a très, très longtemps, un vieux sorcier entreprit un long voyage.
Un jour qu'il avait tant et tant marché qu'il ne sentait plus ses pieds, il décida de chercher un endroit pour se reposer.
C'est alors qu'il entendit soudain chanter. Ce n'était pas un chant comme celui des oiseaux, ni comme celui du vent à travers les feuilles, mais une voix claire, qui prononçait des mots qu'il ne comprenait point.
Poursuivant son chemin, il arriva dans une clairière. Juste au centre, se dressait un arbre majestueux, dont les feuilles brillaient au soleil. On eût dit qu'il était en or!
Alors, le sorcier entendit à nouveau le chant, mais, cette fois, plus fort que précédemment. Regardant tout autour de lui, il ne vit personne. Il n'y avait là que les branches dorées de l'arbre, plus quelques souris grises qui couraient dans l'herbe.
Le sorcier s'assit contre l'arbre pour souffler un peu. Il songea qu'il serait sage de piquer un petit somme avant de continuer sa route.
Mais le chant le tenait éveillé! Énervé, il regarda encore autour de lui, sans rien remarquer d'anormal.
"Il faut que je trouve ce chanteur! ", se dit-il. "J'aimerais bien qu'il se taise, pour que je puisse me reposer. "
Le vieux sorcier se leva et observa les alentours à travers le feuillage de l'arbre. Ce faisant, il posa ses mains sur le tronc et sentit l'écorce vibrer. Il comprit alors que le chant provenait de l'arbre lui-même!
-"Tiens ! Cela fait bien longtemps que je n'avais plus, entendu un arbre chanter!", grommela-t-il. "Mais, par chance, je connais encore le moyen de le faire cesser! "
Il sortit de la poche de son manteau long morceau de corde et le lança en l'air tout en marmonnant une formule. La corde se tortilla quelque peu, puis s'enroula deux fois autour du tronc. Le sorcier prononça ensuite d'autres mots magiques, puis il termina en faisant un gros nœud dans la corde. Aussitôt, le l'arbre d'or cessa de chanter.
-"Je vais enfin pouvoir me reposer", soupira le sorcier avant de s'allonger dans l'herbe.
Mais il découvrit alors des rubans de fumée, qui se dégageaient des racines de l'arbre. Peu à peu, la fumée s'épaissit, jusqu'à former un gros nuage gris, qui changea progressivement de couleur. Il devint d'abord gris foncé, et puis noir.
Tout à coup... il se mit à tournoyer sur lui-même et se transforma en un hideux génie aux longues oreilles, avec un gros nez bourgeonnant de verrues, des bras démesurés et des mains larges des pelles!
-"Hahaha! Hihihi! ", ricana le génie. "Quel stupide sorcier tu es! Il y a des années, un de tes confrères m'a enfermé dans cet arbre. Mais maintenant que tu lui as cloué le bec, je suis libre! Et j'ai fort envie de te dévorer! "
Ce disant, le génie saisit le vieux sorcier par la barbe.
Heureusement, ce dernier savait que les esprits des bois sont toujours idiots! Et celui-là semblait encore plus bête que les autres...
-"Vas-tu me faire mijoter ou rôtir?", demanda-t-il au génie. "Tu sais que les vieux sorciers ne se mangent pas crus. Tu aurais des crampes d'estomac! "
L'affreux génie réfléchit quelques instants.
"Je vais faire un grand feu et t'attacher à une branche. Ensuite, je te ferai rôtir au-dessus des flammes", déclara-t-il, tout content.
-"Mais je vais m'enfuir pendant que tu allumeras le feu", insinua le sorcier.
-"C'est vrai ... ", admit le génie. "Je vais... euh ... je vais ... "
-"Pourquoi ne me ligotes-tu pas? ", suggéra le sorcier. "Ainsi, je serai incapable de fuir. "
-"Très bonne idée! ", s'exclama le génie. "Mais à quoi donc vais-je t'attacher? "
-"A cet arbre, bien sûr! ", répondit le sorcier. "Utilise donc la corde que j'avais enroulée autour du tronc pour le faire taire! "
Convaincu, l'esprit des bois alla détacher la corde.
Il commença par défaire le nœud... tout comme le sorcier l'avait espéré. En effet, dès que la corde eut été dénouée, l'enchantement se trouva rompu!
L'arbre se remit à chanter et le génie, de violet qu'il était, vira au mauve foncé. Puis, très lentement, il se transforma en fumée noire, puis en fumée grise, pour disparaître enfin en minces rubans de vapeur blanche.
Le sorcier remit alors la corde dans la poche de son large manteau. Avant de se remettre en route, il prononça quelques mots magiques et ni bête ni homme -pas même un sorcier - ne revit jamais le génie des bois.

samedi 13 février 2021

L’histoire d’amour entre Psyché et Cupidon

 


A l’occasion de la Saint Valentin, nous allons évoquer une histoire d’amour! Et pas n’importe laquelle! Non, nous allons raconter l’histoire entre Psyché et Cupidon, le personnage symbolique de la Saint Valentin. En plus, c’est une histoire qui se finit bien…

La plus belle des princesses

Il était une fois une Princesse prénommée Psyché. Elle est la plus belle de toutes les princesses, tellement belle que personne n’ose lui demander sa main… Comment un prétendant pourrait-il lui arriver à la cheville?
Même Vénus, la déesse de la beauté, en est jalouse, c’est dire!

Afin de se venger de cette concurrente, Vénus envoie son fils, Cupidon, décocher une flèche à Psyché. Cette flèche est censée la faire tomber amoureuse d’un homme particulièrement laid! Mais tout ne se passe pas comme prévu. En voyant la princesse, Cupidon tombe amoureux! Au lieu d’envoyer sa flèche, il trouve un stratagème pour emmener Psyché dans son palais. Psyché ne sait d’ailleurs pas où elle a été emmenée. Tous les soirs, un mystérieux inconnu vient la rejoindre. Tous les matins, il s’éclipse pour ne revenir qu’une fois la nuit tombée.

La curiosité est un vilain défaut…

Psyché a interdiction de voir son visage. Mais, poussée par ses sœurs et par la curiosité, Psyché ne va pas résister longtemps et va braver l’interdiction.
Au milieu de la nuit, elle allume une lampe à huile et s’aperçoit que son amant n’est autre que Cupidon. Sous le choc, elle fait tomber une goutte d’huile brûlante sur Cupidon qui se réveille. Psyché a trahi la confiance de Cupidon. Vexé, il ne veut plus jamais la revoir.

La curiosité est toujours un vilain défaut…

Petit problème: Psyché a touché par inadvertance, une flèche qui l’a rendu folle amoureuse de Cupidon. Elle va donc tout mettre en œuvre pour retrouver son amant et elle va notamment relever les 4 défis que lui lance Vénus. Psyché parvient à réussir les trois premières épreuves, mais la dernière est particulièrement corsée. Vénus donne une boîte à Psyché et lui demande de se rendre en Enfer, un endroit dont nul ne revient. Elle doit ensuite demander à Proserpine de remplir la boîte avec un onguent de beauté. Psyché parvient à récupérer l’onguent et revient du bon côté de la rive. Sauf qu’à ce moment -là, Psyché fait une grosse bêtise… Sa curiosité la pousse à ouvrir la boîte! Elle n’a pas bien retenu la leçon de la lampe à huile… Lorsque Psyché ouvre la boîte, une vapeur s’échappe, une vapeur qui la fait s’évanouir…

Heureusement, Cupidon est là…

Heureusement, Cupidon arrive au secours de sa princesse. Il pique Psyché du bout d’une de ses flèches et la réveille. Il ne reste plus qu’à plaider leur cause auprès du Roi des Dieux, Jupiter. Cupidon et Psyché ont prouvé leur amour et Jupiter va consentir à leur union… Psyché est invitée à boire l’ambroisie, le fameux nectar qui rend immortel…

Psyché, la princesse est devenue déesse!

Tout est bien qui finit bien alors? Oui, ils vivent heureux et vont même avoir un enfant prénommé Volupté!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1, 40-45

Seigneur, touche mon coeur et guéris-moi.

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »  À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.  Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt  en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »  Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui..

 Oser

 Les merveilles du Seigneur dans notre vie doivent être annoncées. Le bien ne fait pas de bruit, mais les bénéficiaires de la gloire de Dieu ne peuvent se taire.

 La foi en l’Évangile : une force de transformation (14 février 2021)

Depuis un an, la pandémie mondiale a marqué la vie de la société, sans distinction entre les cultures, les origines, les croyances religieuses ou les classes sociales. À travers cette épreuve, les témoignages de compassion, de solidarité, d’amitié et d’amour ont mis en lumière les grandes souffrances que cette crise a causées, comme les gestes de guérison qu’elle a suscités. Comme Jésus dans l’évangile de Marc, plusieurs ont été saisis de compassion. La guérison physique des uns venait guérir tout autant le cœur et l’âme de leurs proches, de même que de ceux et celles qui ont pris soin d’eux.

La compassion de Jésus pour le lépreux qui est venu jusqu’à lui fait également écho au lien de confiance qui s’est établi entre eux :

Si tu le veux, tu peux me purifier,
lui dit le lépreux ; et Jésus de lui répondre :
Je le veux, sois purifié
.

Il s’agit d’une relation de confiance où le oui de chacun exprimé dans leur rencontre porte déjà des fruits.

Comme dans la vie d’un couple, le oui des époux se fait d’abord dans l’intimité d’une rencontre d’où naîtra quelque chose d’encore plus grand. Savoir témoigner de l’amour de Dieu pour notre humanité n’est pas une question de popularité ; c’est par nos gestes de compassion que nous reconnaîtrons qu’il est au cœur de nos vies.

René Laprise (Diacre permanent) (Gatineau)  

https://officedecatechese.qc.ca/

Marc 1, 40-45: Questions sur le texte:


Relis l'évangile une fois, puis referme-le avant de répondre aux questions. Barre les mauvaises réponses.

-1-Au début du texte:
-->Jésus va voir un lépreux.
-->Les disciples amènent un lépreux à Jésus.
-->Un lépreux vient trouver Jésus.

-2-Que fait le lépreux ensuite:
-->Le lépreux tombe à genoux et adore Jésus.
-->Le lépreux tombe à genoux et dit qu'il n'en peut plus.
-->Le lépreux tombe à genoux et supplie Jésus.

-3-Le lépreux dit:
-->Si tu le veux, tu peux me purifier.
-->Si tu le veux, tu peux me guérir.
-->Si tu le veux, je peux te suivre.

-4-Jésus est face au lépreux!
-->Devant cet homme, Jésus se détourne.
-->Devant cet homme, Jésus est pris de pitié.
-->Devant cet homme, Jésus prie.

-5-Jésus touche l'homme et dit une parole:
-->Aussitôt, l'homme retrouve des amis.
-->Aussitôt, l'homme est purifié.
-->Aussitôt, l'homme va voir un prêtre.

-6-Jésus renvoie l'homme et lui dit:
-->Va te montrer au prêtre.
-->Va annoncer la Bonne Nouvelle.
-->Va voir ta famille et réjouis-toi.

-7-Jésus dit aussi à l'homme de suivre les prescriptions d'une Loi. De quelle Loi?
-->La Loi d'Abraham
-->La Loi de Jésus.
-->La Loi de Moïse.
-->La Loi de David.

-8-Une fois parti:
-->L'homme répand la nouvelle.
-->L'homme va voir un prêtre.
-->L'homme rentre chez lui.

http://www.idees-cate.com/le_cate/lepreux.html



mercredi 10 février 2021

Un petit conte sur la présence:

 

Victor, le responsable de l'église est assez soucieux. Chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux, aux habits râpés, entre dans l'église. Il s'avance vers le chœur, ne reste que quelques minutes, puis ressort. Cela paraît bien mystérieux et inquiétant... Peut-être cet homme prépare-t-il un vol ou une dégradation?
Un jour, n'y tenant plus, Victor s'adresse au visiteur:
- Bonjour, lui dit-il, je vous vois venir très régulièrement à l'église. Savez-vous que vous êtes un des plus fidèles paroissiens?
- Je viens prier, dit tranquillement le vieil homme.
- Allons donc! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel puis vous repartez?
- C'est exact, reprend le vieil homme. Voyez-vous, je ne sais pas faire une longue prière mais je viens chaque jour à midi et je lui dis simplement: "Jésus... c'est Simon!" Puis j'attends une minute et je m'en retourne. C'est ma petite prière, , mais je crois qu'il m'entend.
Peu après, le pauvre Simon est renversé par un camion. On le transporte à l'hôpital.
Là, malgré les efforts du personnel, beaucoup de malades sont grincheux et irrités et se plaignent du matin au soir. Mais voilà qu'un jour, une infirmière entend un éclat de rire dans le couloir. Elle s'étonne, se dirige vers le rieur et lui demande:
- Qu'est-ce qui se passe? Vous voilà aujourd'hui de bonne humeur comme je ne vous ai jamais vu!
- Oh, c'est à cause du vieux Simon! Il souffre, il a mal, mais jamais il ne se plaint. Il est toujours joyeux, content, patient. Il parle à chacun de nous, il écoute, il nous donne du courage.
L'infirmière se dirige vers le lit de Simon: - Simon, vous êtes toujours heureux et joyeux, malgré vos douleurs. Vous semer de la joie autour de vous. C'est formidable, merci!
- Comment ne le serais-je pas, répond Simon, c'est grâce à mon visiteur, lui me rend heureux jour après jour.
- Votre visiteur? Mais, Simon, il n'y a jamais personne qui vient vous voir, vous êtes seul du matin au soir, je n'ai rencontré aucun membre de votre famille ni aucun ami. Alors quand vient-il ?
- Tous les jours à midi, répond Simon dans un élan joyeux. Il se tient, là, au pied de mon lit......Je le vois, il me dit: " Simon... c'est Jésus !"

samedi 6 février 2021

Pourquoi lire la Bible? : Conte envoyé par Roseline, Île Maurice.

 

Un vieil homme vivait dans une ferme dans les montagnes avec son petit -fils. Chaque matin, le grand père se réveillait tôt pour lire sa Bible.
Le petit fils admirait son grand père et essayait de l'imiter dans tous ses gestes. Un jour, le petit fils demanda: "Grand père! J'ai essayé de lire la Bible comme toi, mais je n'arrive pas à comprendre le sens des versets; et lorsque parfois je comprends, j'oublie tout aussitôt que je ferme le livre. Qu'est-ce qu'on retire de bien lorsque nous lisons la Bible?"
Le grand père silencieusement enleva le charbon d'une corbeille et dit à son petit- fils :
"Prends cette corbeille sale et va jusqu'à la rivière. Ramène-là moi remplie d'eau".
Le garçon fit comme son grand père lui demandait, mais la corbeille se vida de son eau avant qu'il ne revienne à la maison.
Le grand père rit et dit: "Tu devras être plus rapide la prochaine fois", et il renvoya son petit- fils avec la corbeille pour essayer une deuxième fois.
Cette fois-ci le jeune garçon courut, mais il rentra de nouveau avec une corbeille vide.
Essoufflé, il dit à son grand père qu'il était impossible de ramener de l'eau dans une corbeille, et qu'il allait prendre un seau à sa place. Le grand papa lui dit: "Je ne veux pas de l'eau dans un seau, mais dans une corbeille, c'est juste qu'il faut réessayer encore!"
L'enfant partit retenter sa chance. Il plongea encore la corbeille dans la rivière, courut, mais quand il arriva à la maison, la corbeille était encore vide. Essoufflé il dit à son grand père : "Tu as vu grand père, c'est inutile!"
Le vieil homme, regarda son petit fils et lui dit: "Regarde la corbeille". Le jeune garçon regarda la corbeille et pour la première fois réalisa qu'elle était différente. Elle était transformée! La corbeille sale du départ était devenue toute propre...
"Mon fils, c'est la même chose quand tu lis la Bible. Il se peut que tu ne comprennes pas ou que tu ne te rappelles pas de tout, mais quand tu lis la Bible, c'est ton âme qui change."

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1, 29-39

 

Jésus guérit la belle-mère de Simon et beaucoup d'autres aussi.


 En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.

Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.

 Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.  La ville entière se pressait à la porte.  Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

 Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.  Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.  Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »  Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »

 Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

Je réfléchis !

          Dans quelle ville Jésus se trouve-t-il ?

         Où se rend-il après avoir quitté la synagogue ?

         A ton avis, pourquoi faire ?

         Que fait la belle-mère de Pierre lorsqu’elle est guérie ?

         Qu’est-ce qui montre que la Parole de Jésus est efficace, qu’il fait vraiment ce qu’il vient de proclamer avec autorité à la synagogue ?

         Que fait Jésus après avoir guéri beaucoup de gens ?

         Pourquoi prend-il ce temps de silence ?

         Qu’aimeraient bien faire les habitants de la ville ? Jésus est-il d’accord ?

         Que fait-il, partout où il passe ?

         Qui l’accompagne partout dans sa mission ?

         Quel lien fais-tu entre cet évangile et notre vie ?

 Petit commentaire

 Résumé de l’évangile

« La belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s'approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. » (Mc 1,30-31)

 Marc raconte un récit de guérison où l’on voit Jésus s’approcher d’une femme fiévreuse et la faire lever en lui prenant la main. Ce récit montre le sens et les effets concrets de l’arrivée du Règne de Dieu. Jésus s’est fait proche de cette femme comme il se fait proche de nous. La proximité et la compassion qu’il a envers elles rendent manifeste l’amour qu’il a pour nous.

Il est important de remarquer que le verbe utilisé « il la fit lever » est le même que celui décrivant la résurrection de Jésus. Plus qu’une simple guérison; c’est une remise debout totale. Ainsi, « elle se mit à les servir » évoque donc un nouvel esprit de service envers les autres. Guérie, cette femme « se mit à servir ». Marc rappelle ainsi aux chrétiens qu’ils ont un rôle à jouer dans leur communauté selon leurs compétences et leurs possibilités.

Ce récit m’interpelle au sujet de ma relation avec Jésus Christ. Jusqu’où suis-je convaincu/e de sa proximité ? Jusqu’où suis-je convaincu/e de sa compassion face à ma souffrance et mes besoins ? Suis-je capable de le discerner quand il m’offre la possibilité de sortir de mon état de misère physique ou morale via un parent, un ami, un collègue, etc. Se laisser toucher par Jésus, développer ma confiance en lui.

Christiane Cloutier Dupuis, PhD Sc. Rel.


Quiz pour 'Chez Simon Pierre

1: A qui la maison Jésus a-t-il rendu visite?

  1. Marie, Marthe et Lazare
  2. Jean-Baptiste
  3. Le roi Salomon
  4. Simon Pierre

2: Quelle était la relation entre la femme malade et Simon Pierre?

  1. Belle-mère
  2. Sœur
  3. Tante
  4. Grand-mère

3: Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle?

  1. Elle avait la lèpre
  2. Elle avait une forte fièvre
  3. Elle était sourde
  4. Elle s'était cassé la jambe

4: Qu'est-ce que Jésus a dit à la fièvre de faire?

  1. Calmez-vous
  2. Soyez toujours
  3. Va-t-en
  4. Allez dans quelques cochons à proximité

Qu'est-ce que la femme était alors assez bien pour faire?

  1. S'allonger
  2. Se lever
  3. Sortir
  4. Reste assis

6: Qu'a fait alors la femme pour Jésus et Simon Pierre?

  1. Elle leur a fait un gâteau
  2. Elle leur a fait une boisson
  3. Elle leur a chanté une chanson
  4. Elle leur a servi un repas

7: Qui d'autre est venu voir Jésus?

  1. Les gens qui étaient malades
  2. Les gens qui étaient fatigués
  3. Les gens qui étaient perdus
  4. Les gens qui étaient inquiets

8: À quelle heure de la journée était-ce?

  1. Après midi
  2. Tôt le matin
  3. Après le coucher du soleil
  4. Minuit

9: Qu'est-ce que Jésus a fait pour eux?

  1. Il les a nourris
  2. Il les a lavés
  3. Il les a guéris
  4. Il leur a appris

10: Comment Jésus les a-t-il guéris?

  1. Il a mis de la boue sur leurs yeux
  2. Il a mis ses mains sur eux
  3. Il les a baptisés
  4. Il a prié pour eux

Réponses : 1- Simon Pierre, 2- A. Belle-mère, 3- B. Elle avait une forte fièvre, 4- C. Va-t'en, 5- B.se lever, 6- D. Elle leur a servi un repas, 7- A. Les personnes qui étaient malades, 8- C. Après le coucher du soleil, 9- C. Il les a guéris, 10- B. Il a mis les mains sur eux

mercredi 3 février 2021

Le petit tyran - Conte pour enfant Par Sabine D'Halluin

 


"Maman, mes chokopics!

Maman, il est où mon t-shirt rouge ?

Maman, mes lacets !

Maman, tu portes mon cartable ! "

Avec Nico, c'est comme ça : dès qu'il veut quelque chose, il appelle sa mère et son vœu est exaucé. Pratique.

Mais aujourd'hui, maman a dit non. Ils sont allés au square et Nico a absolument voulu prendre le vélo à roulettes en plus du ballon vert.

" D'accord, mais je te préviens, c'est toi qui le pousse, ton vélo, jusqu'au bout, et au retour aussi. Moi, je n'y touche pas.

- Oui, oui, a répondu Nico."

Résultat : A l'aller, ça allait, c'est en pente. Au retour, c'était beaucoup plus dur, ça montait et il faisait chaud, et Nico a joué toute l'après-midi au ballon, il est fatigué.

"Maman….il a commencé à couiner.

-Non, Nicolas.

-Maman, aide-moi… S'il te plait.

-Tu as voulu le prendre, maintenant, débrouille-toi !

-Tant pis, je le laisse là !"

Nico est sûr que maman va le ramasser, on ne laisse pas un beau vélo rouge tout neuf, comme ça, dans la rue !

"Eh bien, tu n'auras plus ton vélo et voilà tout !"

Là, Nico est soufflé: maman est prête à abandonner le vélo et elle ne se fâche même pas… Nico y tient à son vélo, il l'a eu du père Noël quand même; alors Nico pousse et souffle, souffle et pousse le vélo jusqu'à la maison !

Maintenant, il boude dans sa chambre. Elle exagère, maman !

"Nico, voilà ton copain Tonio !"

Tonio, c'est un grand, il est allé en "colo" cette année, pour la première fois.

"C'était super, on a fait de l'escalade, des randonnées, des veillées, on a même inventé une histoire et on a fait un livre, regarde : Cette histoire se passe chez les indiens. Élan-avisé aperçoit le tourbillon de la mort, terrible tempête, qui fonce droit sur une tribu voisine. Il faut vite prévenir tous ces pauvres indiens pour qu'ils fuient. Élan-avisé envoie son perroquet qui parle parfaitement bien et grâce à lui, les indiens évitent la catastrophe et se réfugient dans la tribu d'Élan-avisé. Quelques jours plus tard, les indiens qui s'étaient sauvés décident de retourner dans leur camp, prêts à tout reconstruire courageusement. Ils s'attendent à trouver des dégâts épouvantables, tous leurs biens détruits… A leur grand étonnement, le camp est encore plus beau qu'avant, avec de magnifiques tepees…Et un homme est là, debout, au milieu… Le chef demande :

"Qui es-tu ?…Comment as-tu fait cela ?…

-Je suis un génie, il m'a suffit de dire cette formule : "Souffle sur le malheur et la beauté apparaîtra" pour reconstruire votre campement.

La tribu décide d'en faire leur chef et lui donne le nom de OITITOU. Ils lui laissent le plus joli tepee. Les indiens profitent beaucoup du génie et lui demandent toutes sortes de choses :

"Tu peux nous amener la nourriture ?

- Tu peux créer un lac dans le camp : on aura de l'eau, des poissons…

- Construis-nous les plus belles flèches du monde avec les plus beaux arcs, et des lance-pierres géants et des catapultes pour nous défendre.

-Amène-nous les plus beaux chevaux…"

La vie est devenue très facile pour les indiens. Le génie, lui est débordé! Or, non loin de là vit une sorcière aux cheveux verts, la sorcière Mortadelle, elle déteste les indiens, son seul but est d'en faire ses esclaves. Il lui faut neutraliser ce génie qui les défend. Elle fabrique un chapeau maléfique qui enlève les pouvoirs magiques. Un matin, elle envoie son aigle, Diabolique, poser le chapeau sur la tête du génie pendant qu'il dort. Oititou le génie devient un homme normal, tout ce qu'il avait fait pour les indiens disparaît, les jolis tepees, les totems, le lac et ses poissons d'or…Tout triste, il pleure et s'en va du village… Les indiens le laissent partir, sans une parole réconfortante, sans essayer de le retenir, rien. Alors, Mortadelle, la sorcière, s'empare de la tribu et fait des indiens ses esclaves, elle ordonne : "Donnez-moi à manger ! Creusez-moi un lac, que j'aie de l'eau et des poissons ! Donnez-moi le plus beau cheval ! Défendez-moi, ce doit être le but de votre vie !" Et les indiens comprennent qu'eux aussi, ils ont mal agi avec le génie.

-Alors, demande Tonio, elle te plait notre histoire ?

-oui, elle est chouette, mais ça se termine comme ça, ils restent esclaves de Mortadelle ?

-Ben, oui !

-Parce qu'ils y ont été un peu forts avec Oititou ?

-Ben…Oui !

-Oui, maintenant, ils doivent tout faire eux-mêmes."

Nico baisse la tête et rajoute doucement: "

Comme moi, je dois pousser mon vélo moi-même. Mais c'est parce que j'ai été un peu fort avec Oititou-maman !"

FIN

https://www.magicmaman.com/,le-petit-tyran,125,6326.asp

lundi 1 février 2021

LA CHANDELEUR

 

Notre-Dame de Chandeleur,
Soyez clémente au laboureur
Qui met en vous son espérance.
Et si le soleil luit trop tôt
Abritez sous votre manteau
Les vignes, les blés, la semence.

Notre-Dame, je vous revois,
Obéissant aux saintes lois
Pour nous donner le bon exemple,
Quand, par les chemins printaniers,
Avec saint Joseph, vous veniez
Présenter votre Fils au Temple.

Voici mon cierge. Ce matin,
Le prêtre, d’un peu de latin,
A béni sa cire et sa flamme.
J’ai reçu ce cierge à genoux
Et je le rapporte chez nous
Pour nous protéger, Notre-Dame,
Contre l’orage et les fléaux,
Périls de la terre et des eaux,
Malice de Satan lui-même.


O Mère qui régner aux cieux,
Faites-nous purs, doux et pieux,
Afin que le bon Dieu nous aime.

Notre-Dame de Chandeleur,
À ceux qui souffrent, donnez-leur
Votre image, comme une étoile,
Et que, ce soir, tous les enfants
Fassent, joyeux et triomphants,
Sauter les crêpes dans la poêle.

Histoires à l’usage des parents, catéchistes et éducateurs.