lundi 19 juin 2023

QUELLE EST LA SIGNIFICATION SPIRITUELLE DE JUIN ? Par LAURA

 


Au mois de juin, la joie et l’espoir sont de rigueur. À tel point que le 21 de ce mois est le jour le plus long de l’année et que deux jours plus tard, dans la nuit du 23 au 24 juin, beaucoup célèbrent la fête de la Saint-Jean. Ainsi, la signification spirituelle de juin est étroitement liée à la lumière, au soleil, à la lune, mais aussi à l’amour. C’est pourquoi Juin est aussi appelé ``LE MOIS DU SOLEIL`` ``OU MOIS DE LA LIBERTÉ``

LA SIGNIFICATION SYMBOLIQUE DU MOIS DE JUIN

Le nom de juin est en l’honneur de la déesse romaine Juno. Héra est son équivalent dans la mythologie grecque et la déesse Danu dans la religion celtique. Elle est la déesse du mariage. Ainsi, beaucoup disent que le mois de juin est généralement un excellent mois pour convoler.

La signification spirituelle de juin est également liée à la numérologie. La puissance des nombres et leur symbolique ne doivent pas être négligées. Du côté des vibrations, juin correspond au nombre 6.

L’énergie du chiffre 6 lutte pour les idéaux et les principes des êtres humains qui se soucient du bien-être de chacun. Ici réside une émotion pure, une émotion qui augmente l’émotion au-delà de la normale.

Le chiffre 6 est aussi le chiffre de la famille et du ménage. Si vous le voyez apparaître fréquemment dans votre vie, cela signifie que les anges essaient de vous faire savoir que des changements pourraient bien se produire au sein de votre famille ou de votre foyer. N’ayez pas peur. Ils sont très instructifs et positifs.

L’ANIMAL TOTEM DE JUIN

PERSONNES NÉES ENTRE LE 1ER ET LE 20 JUIN : LES CERFS

Dans un environnement positif, la joie de vivre naturelle et la personnalité pétillante du cerf rayonnent encore plus autour de lui. Il existe une source d’inspiration pour toutes les relations positives et amoureuses. Laissé pour compte, le cerf peut être égoïste, impatient, paresseux et avoir des sautes d’humeur.

PERSONNES NÉES ENTRE 21 ET FIN JUIN : LE PIVERT

Le pivert est généralement le plus stimulant de tous les animaux emblématiques des Amérindiens. Auditeur accompli, totalement empathique et compréhensif, le pivert est le seul à être à vos côtés lorsque vous avez besoin de soutien.

FLEUR D’ANNIVERSAIRE DE JUIN : LA ROSE

La rose est synonyme d’amour et de beauté. Les gens l’offrent souvent à des moments romantiques comme la Saint-Valentin ou un anniversaire. Le rouge est la couleur de la passion !

 https://www.wemystic.fr/signification-spirituelle-juin/

dimanche 18 juin 2023

ÉVANGILE de Jésus-Christ selon saint Matthieu (9, 36 – 10, 8)

 « Jésus appela ses douze disciples et les envoya en mission »

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

«Royaume de prêtres, nation sainte»

Dieu a autrefois chargé Moïse d’aller libérer les Israélites accablés en Égypte. Il a ensuite établi une alliance avec eux, leur accordant ainsi le statut de «royaume de prêtres [et de] nation sainte» (1re lecture). Plus tard, dans le sang de son Fils, il a scellé une alliance éternelle avec un peuple nouveau, celui de tous les baptisés, membres de son Église.

Pistes de méditation 

- Le monde autour de moi me semble-t-il serein ou désemparé ? Suis-je en phase avec la société qui m’entoure, ou suis-je abattu par ses critères, ses actions, ses décisions ?
- Ai-je un référent pour mes questions, mes doutes, ma soif ? l’Église répond-elle à ma faim ? L’homélie dominicale est-elle ma seule source d’enseignement, de nourriture ?
 - Vais-je puiser dans des lectures, des sites chrétiens, des retraites, des enseignements, ce qui me manque ou m’interpelle ?
 - Y a-t-il d’autres personnes autour de moi en recherche d’une spiritualité intérieure ? Mon regard est-il fraternel et compatissant, prêt à les inclure dans ma propre recherche ?
 - Le Père m’a appelé à devenir disciple, suis-je conscient des charismes reçus lors des sacrements : expulser, guérir… par l’amour, la charité ?
- Jésus n’envoie pas ses disciples dans des terres lointaines, mais à fleurir là où ils sont, à parler, à témoigner, à agir… suis-je assez fort pour suivre leur traces ?
- Suis-je une brebis perdue ou une brebis qui suit le Chemin, la Vérité en proclamant que Christ est vivant aujourd’hui et toujours ?
- Les apôtres n’étaient que 12… et ont tenu bon, fermes dans la foi, quel obstacle me fait peur ?

  Commentaire

La moisson est disproportionnée à nos forces, c'est clair ; et évidemment le Seigneur ne nous demande pas d'être présents partout à la fois. Mais il nous demande d'être vraiment présents là où nous sommes, là où il nous a placés pour que nous portions du fruit. Là où nous sommes, il s'agit de vivre la solidarité du peuple de Dieu et la mission. Là où nous sommes, il s'agit de moissonner, sans attendre que les orages fassent pourrir la moisson sur pied.

Notez bien que Dieu demande seulement des moissonneurs. C'est lui-même qui a fait les semailles dans le cœur des hommes ; c'est lui qui peut faire grandir chez un homme l'espérance du salut et de la vraie liberté ; c'est lui seul qui sauve le monde. Ce qui nous est demandé, c'est de rentrer de bonne grâce dans le travail de Dieu, et de le prendre tellement à cœur que nous soyons toujours à réclamer de l'aide, de nouveaux bras, de nouveaux cœurs de missionnaires.

Dans cette immense entreprise, qui couvre tous les pays et tous les siècles, Dieu est à la fois le maître d'œuvre et le chef du personnel, et c'est par lui qu'il faut passer nécessairement :"Priez le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson !"

Quand nous prions ainsi le Maître de la moisson, nous lui demandons surtout des ouvriers/ères à plein temps, des hommes et des femmes dont la tâche principale sera de rassembler le peuple de Dieu, mais aussi de réveiller en nous tous les vrais réflexes de la foi et le souci de la moisson, de nous rendre ce cœur ouvert et généreux d’avant, de susciter en nous la joie et l'espérance des moissonneurs.

Car Dieu veut faire de nous non pas un troupeau anonyme, mais un peuple vivant, à la fois libre et organisé pour l'action, à la fois spontané, structuré et efficace. Jésus, de son vivant sur terre, y a pourvu pour l'essentiel en appelant auprès de lui douze responsables, dont la tâche est poursuivie maintenant par l'ensemble des évêques des cinq parties du monde, et par des dizaines de milliers de prêtres, confrontés à une tâche de plus en plus difficile et de plus en plus passionnante.

 Les premiers apôtres étaient des hommes bien différents les uns des autres, mais Jésus n'avait pas peur de la diversité. Il y avait Simon, chef d'une petite pêcherie sur le lac ; Matthieu, collecteur d'impôts, compromis malgré lui avec le pouvoir des occupants ; Judas, bon économe, mais près de ses sous ; Simon le Zélote, c'est-à-dire le résistant, l'homme des commandos anti-romains.

Une seule chose les réunissait, une chose essentielle, ils avaient tout quitté pour suivre Jésus. Et c'est à ces hommes-là, ni pires ni meilleurs que nous, que Jésus a confié sa mission.

Après la Pentecôte, leur mission ne connaîtra plus de frontières, et leur mission, c'est la nôtre : comme eux, nous sommes entrés dans le secret du plan de Dieu, comme eux nous savons que le Règne de Dieu est là, force de salut pour le monde, comme eux nous avons reçu gratuitement. (Père Ludovic)

https://www.paroissedefuveau.fr/fraternites/feuillehebdo.pdf



mercredi 14 juin 2023

Reconnaissance

 Ce texte résume les échanges partagés lors d’un ressourcement vécu par les membres bénévoles de la Halte St-Joseph. Cet organisme communautaire, né à Saint-Hyacinthe, a migré dans quelques autres villes de la province. Elle vient de s’installer au Saguenay; elle ouvre plusieurs jours par semaine un lieu d’accueil, pour toute personne qui en a besoin, au centre-ville du secteur Chicoutimi.

Merci

Naître, connaître, reconnaître puis… renaître.

Être reconnaissant pour un regard posé sur moi, un regard d’accueil inconditionnel, un regard positif qui me redonnera ma valeur et fera grandir en moi cette estime qui me permettra de m’épanouir pleinement.

Être reconnaissant pour une parole, une parole de réconfort, une parole porteuse d’espoir, une parole qui me redonnera ma dignité et me permettra de développer ma confiance, une parole qui me permettra d’avancer.

Être reconnaissant pour un accueil sans  jugement, par bonté, par amour. Un accueil qui me permettra de sentir que j’existe pour quelqu’un, que je compte vraiment et que j’ai de l’importance.

Être reconnaissant pour un parent, un père, une mère, un grand-père, une grand-mère. Pour sa bonté, pour sa douceur, pour son dévouement, pour sa justesse, pour son amour, pour sa présence dans ma vie et pour le modèle qu’il ou qu’elle a été pour moi.

Être reconnaissant pour ces trésors vivants sur notre route, ceux qui sont lumière, ceux qui laisseront leur trace même après le grand départ.

Être reconnaissant pour un ami qui m’aura fait découvrir l’amour d’un frère, l’amour d’un père. Être reconnaissant pour le temps qu’il m’aura donné et pour le don de lui-même.

Être reconnaissant pour un soignant, un thérapeute, qui m’aura permis de retrouver mes valeurs profondes, mon essence et permis de me remettre sur le chemin et d’avancer.

Être reconnaissant pour les enfants que Dieu m’a donnés, pour mes petits- enfants, pour un travail honnête et régulier.

Être reconnaissant pour Jésus, vivant, ressuscité. Pour son omniprésence, pour sa protection, pour son amour, pour m’avoir sauvé.

À nous maintenant de redonner aux autres pour tant de richesses reçues. À nous d’accueillir chaleureusement, de regarder avec amour, de prononcer des paroles de réconfort et d’encouragement.

À nous d’être sel de la terre et  lumière du monde.

À nous de redonner au Christ qui nous a rachetés en se mettant au service des pauvres et des petits.

À nous d’avancer, de vivre, de grandir…

À nous d’être des modèles pour les autres.

France Verreault

 
Le Messager de Saint-Antoine Juin 2023.

samedi 10 juin 2023

Ce dimanche, nous allons fêter la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, c’est la fête de l’Eucharistie… c’est-à-dire la fête de la messe !


Insolite : la légende du haricot du Saint-Sacrement

« On m’a offert des graines de haricots sur lesquelles on distingue un curieux dessin, de couleur brunâtre, qui ressemble à un ostensoir. J’aimerais en savoir plus au sujet de ces graines insolites. »

Le Républicain Lorrain - 16 mai 2023 à 17:42 | mis à jour le 17 mai 2023 à 09:45 - Temps de lecture : 2 min

Ces graines sont celles d’un haricot à rames (Phaseolus Vulgaris L.) appelé “haricot du Saint-Sacrement” en raison d’une marque brune évoquant la forme d’un ostensoir. 

La légende la plus répandue remonte à la Révolution française, lorsque l’Église subissait pillages et persécutions.

Le curé d’un village alsacien, se sentant menacé par “les brigands de la République”, décida de cacher l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement. Une paroissienne lui proposa de l’enfouir sous ses plants de haricots. Le stratagème fonctionna et l’objet liturgique fut sauvé. En récoltant ses haricots à l’automne, la paysanne constata avec surprise qu’ils portaient tous une marque brune surmontée d’une auréole blanche. Le curé aussitôt alerté y vit le signe de la reconnaissance divine. La tourmente de la Révolution passée, cette légende des haricots miraculeux se répandit rapidement car le phénomène se reproduisait à chaque plantation.

Une autre histoire est racontée dans la région canadienne de Kamouraska. Lors d’une Fête-Dieu, des vaches ayant barré le chemin de la procession, les fidèles ont dû contourner l’obstacle en traversant un champ de haricots qui ont ainsi été sanctifiés. 

Bon à savoir


Ce haricot se sème de début mai à mi-juin, de préférence en poquet (plusieurs graines dans un trou). Les gousses contiennent entre 4 et 10 graines de type coco. Elles se cuisinent de nombreuses façons, en soupe, en purée, en salade, etc.
 
La coutume veut que les haricots du Saint-Sacrement ne se transmettent que “de la main à la main”.

https://www.republicain-lorrain.fr/insolite/2023/05/16/la-legende-du-haricot-du-saint-sacrement


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,51-58

Le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs : ``Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »

 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.

 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.

  Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.  De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.

 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

11 juin 2023

Le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ A

Nous fêtons aujourd’hui la fête du saint Sacrement, du corps et du sang du Christ.

Le pain de notre unité

Le saint sacrement: mystère d’union avec Dieu et avec les autres, dans l’Église, Corps du Christ, qui est appelée à devenir pain rompu pour la vie du monde.

Jésus s'est donné à nous corps et sang. Donnons-nous donc au service des autres. Nous ne recevons pas Jésus pour nous-mêmes, mais nous devons suivre ses commandements et ses exemples. Si le Christ vit vraiment en nous, que les autres le voient par notre amour sacrificiel pour l'humanité.

 Le pain que Jésus nous offre n’est pas ce dont nous avons besoin pour manger tous les jours et pour survivre. Même celui donné aux Juifs dans le désert était temporaire, il ne leur a pas donné l’immortalité. Jésus nous offre lui-même comme nourriture immortelle. Sa mort sur la croix est le sacrifice que Jésus nous donne pour toujours, le signe de son amour pour nous. “Le manger” signifie faire partie de lui pour toujours, même si nous sommes des pécheurs. Le faire à chaque fois dans l’Eucharistie signifie continuer à s’engager dans la foi envers lui, avoir la vraie vie. Cela signifie que nous ne sommes pas seuls et que nous ne pouvons pas faire seuls au monde. Et l’ayant en nous, nous vivons pour Lui. Accueillir des enfants abandonnés, c’est vivre pour Lui, partager le vrai pain qu’il nous a donné avec ceux qui ont besoin d’espérance, de vraie vie et d’amour. Les enfants abandonnés ont besoin d’amour, de vrai pain, ainsi que de nourriture quotidienne. Pour eux, redevenir des enfants signifie faire partie du plan de Dieu sur eux. Les accueillir, c’est rompre le pain et leur donner aussi la vraie vie.


Les questions suivantes sont destinées à la réflexion personnelle et/ou de groupe.

1. Observation pour la réflexion - Quel mot ou quelle phrase l'Esprit incite-t-il dans mon cœur ? Quel mot ou expression dit : « Je suis pour toi aujourd'hui » ? 

2. Interprétation - Que signifie le mot ou la phrase que l'Esprit me donne ? 

3. Application- Quel est le mot ou la phrase qui m'appelle à être ou à faire ?

mardi 6 juin 2023

 L’amour est une foi, et une foi appelle l’autre. Cette foi est une  félicité, une lumière et une force. On n’entre que par-là dans la chaîne des vivants, des réveillés, des heureux rachetés, des vrais hommes qui savent ce que vaut l’existence et qui travaillent à la gloire de Dieu et de la vérité. (Henri-m  Frédéric Amiel, Journal intime, 2 septembre 1863)


Je crois en toi

Croire. Sans voir. Sans savoir. Sans preuve. Comme l’aveugle qui marche à tâtons dans son éternelle nuit et qui ne fait que pressentir et anticiper l’existence de la lumière.

Croire. Comme le charbonnier dont la foi enfantine apparaît si simpliste.

Croire. Comme le simple d’esprit dont le cœur innocent ne sait pas s’encombrer de savants raisonnements, de tournements existentiels, de calculs alambiqués, d’analyses des probabilités du pour et du contre, de l’être et du non-être.

Croire. Malgré les tsunamis tranchants du doute devant tant d’injustices, de haine, de guerres fratricides, de famines, de maladies, de souffrances.

Croire. Malgré la vieillesse, les départs, la mort. Oui, croire même en la vie au-delà de la mort.

Croire. Malgré la longue traversée sur les mers déchaînées du temps qui passe.

Croire. En dépit de tout. Croire. En dépit de tous. Douter de ses doutes, croire en la foi. Surtout les nuits de tentation, lorsque le néant m’écrase.

Croire  que j’ai été créé et conçu par amour. Croire. Parce que sans la foi, l’amour ne serait pas. Parce que sans l’amour, l’espérance serait vaine. Parce que sans l’espérance, j’errerais sur la terre comme au royaume des morts-vivants.

<<Je le crois, dit l’enfant qui ne sait rien, parce qu c’est mon père qui me l’a dit. Et mon père ne ment jamais.>>

André Bisaillon Le Messager de Saint Antoine Juin 2023


samedi 3 juin 2023

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,16-18

 Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde...


Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde, non pas pour  juger le monde, mais pour que, par lui,  le monde soit sauvé.  Celui qui croit en lui échappe  au Jugement;  celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

 Et le jugement, le voici: quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière: il ne vient pas à la lumière, de peur que ses oeuvres ne lui soient reprochées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient reconnues comme des oeuvres de Dieu."

 4 juin 2023

La Sainte Trinité A

Amour, grâce et communion

Du Dieu trinitaire, nous recevons l’amour, la grâce et la communion pour le salut.

Le Dieu du don

Le Dieu auquel nous sommes invités à croire est le Dieu du don. Il donne au monde son amour inconditionnel, sa vérité, son Fils. Un Dieu qui se donne lui-même pour que le monde soit sauvé est une si grande annonce, qu’il me semble assez souvent « trop grand pour y croire, trop beau pour être vrai ». Et si j’étais déjà sauvée ?

Croire en ce don de Dieu pour le monde suppose que je lui réserve aussi un accueil dans ma vie et une ouverture de mon cœur. Si je crois que Dieu a envoyé son fils unique pour nous sauver, comment alors expliquer que je joue, à maintes reprises, moi-même au sauveur ?  Il m’apparait que mes actions traduisent si souvent une toute-puissance, où j’agis comme si tout dépendait de moi, comme si c’était à moi de sauver le monde, et de me sauver avec !

Si ce fils a été donné au monde pour le sauver, si je le reçois comme un « présent », j’aurai une attitude de reconnaissance infinie, de profonde gratitude… et aurai envie d’être à mon tour, un don pour les autres. Croire en Dieu, c’est croire à un Père agissant au cœur du monde, c’est Le voir vivre à travers chaque être humain, saisir qu’Il s’y révèle à chaque instant. Alors à moi, aujourd’hui, à la suite de son Fils, d’être Sa Parole vivante pour le monde qui est celui dans lequel je suis insérée.

Et cela ne sera possible que si je me laisse habiter de cette Vie que le Père a mise en moi, (comme en chacun de ses enfants bien-aimés), en mettant ma toute-puissance de côté, et laissant la place libre à l’Esprit. Ainsi, ce que je suis pourra être offert à ceux et celles qui croisent ma route, sous le signe de Son amour et de Sa paix. Ne sommes-nous pas tous appelés à être dons les uns pour les autres, porteurs de Sa vie ?

Martine Lebeau
Accompagnatrice spirituelle au Centre le Pèlerin

 https://www.officedecatechese.qc.ca/sens/evangile/2023/a_SteTrinite.html

 PAROLES DU SAINT PÈRE

Si nous nous fermons à l’amour de Jésus, c’est nous-mêmes qui nous condamnons. Le salut est de s’ouvrir à Jésus, et Lui nous sauve ; si nous sommes pécheurs — et nous le sommes tous — nous lui demandons pardon et si nous allons à Lui avec cette envie d’être bons, le Seigneur nous pardonne. Mais pour cela, nous devons nous ouvrir à l’amour de Jésus, qui est plus fort que toutes les autres choses. L’amour de Jésus est grand, l’amour de Jésus est miséricordieux, l’amour de Jésus pardonne ; mais tu dois t’ouvrir et s’ouvrir signifie se repentir, s’accuser des choses qui ne sont pas bonnes et que nous avons faites. C’est ainsi que nous embrasse Jésus. Si nous pensons au jugement dernier dans cette perspective, toute peur et hésitation disparaît et laisse place à l’attente et à une joie profonde : ce sera précisément le moment où nous serons finalement jugés prêts pour être revêtus de la gloire du Christ, comme d’un vêtement nuptial, et être conduits au banquet, image de la communion pleine et définitive avec Dieu. (Audience générale, 11 décembre 2013)

 https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour/2023/06/04.html

 Jean rappelle à ceux qui l’écoutent que Dieu a envoyé son Fils Jésus par amour, gratuitement, parce qu’il veut que toute la Création, tout l’univers et tous les hommes aient la vie éternelle. Dieu est la source, l’origine, de la vie et de l’amour. Dieu nous aime, et il veut que nous soyons proches de lui pour annoncer la Bonne Nouvelle. Nous sommes libres et nous pouvons choisir d’y participer.

 Questions réflexions

  1. Qui Dieu nous a-t-il donné ? Pourquoi ?

2. Cela veut dire quoi que “le monde soit sauvé” ?

     3. Comment faire pour se rapprocher de Dieu ?

La parabole du soleil pour expliquer la Trinité

 

C’est l’été, le début des vacances. Imaginez que vous êtes sur la plage et que juste à côté de vous se trouve une personne qui s’expose au soleil tout habillée. Cela vous surprendrait sans doute. Car si nous n’avons pas de problèmes de santé, nous aimons sentir le soleil raviver notre corps blanchi par les longues journées d’hiver.

Ce qui est vrai pour notre corps est vrai pour notre âme. Nous devons retirer ce qui nous empêche de sentir le soleil de Dieu réchauffer notre vie spirituelle.

À l’occasion de ces vacances, je vous invite, dans un premier point, à méditer la parabole du soleil qui nous vient des Pères de l’Église. Puis, dans un second point, je vous invite à identifier, à partir de cet évangile, deux types de vêtements que nous devrons enlever pour mieux suivre le Christ.

Commençons par la parabole du soleil. Elle est à ma connaissance la meilleure image qui permet d’expliquer le mystère de la Trinité : Un seul Dieu en trois personnes. Le soleil, c’est le Père. Personne ne peut le voir, ni même l’imaginer, comme il est impossible pour l’homme de regarder en face le soleil. Le rayon de soleil, c’est le Fils. Nous pouvons voir facilement un rayon de soleil lorsqu’il traverse une pièce et que le ménage n’a pas été bien fait (sourire !). On voit la poussière qui danse dans le rayon de soleil. La poussière représente notre humanité : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière ». Jésus a pris notre humanité, il s’est donné à voir. Mais, comme le rayon disparaît de notre pièce au bout d’un moment, de même, Jésus est retourné vers le Père. Il reste le Saint-Esprit. C’est la lumière et la chaleur. Même au cœur de l’hiver le plus glacial, lorsque nous avons l’impression que le soleil a disparu depuis des mois, il continue, en fait, d’agir au-delà des nuages par sa lumière et sa chaleur sinon, nous deviendrions un immense champ de glace polaire ! Ainsi, même lorsque nous avons l’impression que Dieu est bien loin au-delà des nuages, l’Esprit Saint ne cesse, en réalité, de nous réchauffer et de nous éclairer par sa discrète présence.

Nous pouvons donc distinguer le soleil, le rayon, la lumière et la chaleur, tout en sachant qu’ils sont en fait une seule réalité. Ainsi, nous pouvons distinguer les trois personnes de la Trinité, tout en sachant qu’elles ne sont qu’un seul Dieu. Pendant vos heures de bronzage, vous pourrez continuer à méditer sur cette belle parabole du soleil.

Venons-en maintenant à ces habits que nous pouvons retirer pour profiter pleinement du soleil de Dieu.

Beaucoup d’obstacles nous empêchent d’être en pleine communion avec Dieu. À partir de l’Évangile de ce jour, je voudrais en relever au moins deux : Jésus nous invite tout d’abord à renoncer au vêtement de ce que nous pourrions appeler : « le zèle démesuré ! » Il interpelle vivement ses apôtres qui veulent faire descendre le feu du ciel sur les samaritains. Ils étaient pourtant animés d’un zèle admirable pour leur Seigneur : ils ne supportaient pas que certain refuse de recevoir celui qu’ils aiment plus que tout. Alors, ils pensent que leur attachement inconditionnel au Christ justifie une certaine violence à l’égard de ceux qui le rejettent. Parmi eux se trouve l’apôtre Pierre. Visiblement, il n’a pas compris la leçon, puisque, quelques mois plus tard, au moment de l’arrestation du Jésus, il sortira l’épée de son fourreau et tranchera l’oreille d’un soldat. Jésus le reprendra vivement en lui disant : « Remets ton épée à sa place, car ceux qui prennent le glaive périssent par le glaive ». La violence, quelle qu’elle soit, et même pour une bonne cause, est un vêtement qui nous empêchera toujours de percevoir l’amour de Dieu.

Jésus nous invite aussi à renoncer au vêtement de « l’installation ». Lorsque cet homme lui manifeste son désir de le suivre partout où il ira, Jésus lui fait remarquer qu’il n’a même pas « un endroit pour reposer sa tête ». Dans cette période de vacances, certains se contenteront du strict nécessaire pour goûter une certaine liberté par rapport à nos besoins matériels habituels. D’autres, au contraire, ne pourront s’empêcher d’emporter avec eux tout ce qu’il faut pour ne manquer de rien. Cela me fait penser à un dessin humoristique qui montre un couple en maillot de bain au bord de l’eau. Le mari tient un téléphone portable dégoulinant dans sa main et dit à sa femme : « Mon smartphone est tombé à l’eau, nos vacances sont fichues ! »

Au moment de conclure, je vous propose deux petits devoirs de vacances : prendre un peu de temps pour faire le point sur votre zèle, est-il bien dans la juste mesure ? Et profiter de vos vacances pour vous désinstaller un peu, en laissant à la maison ce qui vous paraît indispensable et dont vous pourriez vous passer : votre télé ? Votre tablette numérique ?

Enfin, je pense à ceux qui, parmi vous, chers téléspectateurs, ne pourront pas ni partir en vacances, ni même sortir prendre un simple bain de soleil à cause de la maladie ou de votre âge avancé : n’oubliez pas la parabole du soleil : l’Amour de Dieu brille en permanence à vos côtés ! Amen !

Source : Père René-Luc https://www.lejourduseigneur.com

http://laviedesparoisses.over-blog.com/2017/06/la-parabole-du-soeil.html