dimanche 31 décembre 2017

Fête de la Sainte Famille

La fête de la Sainte Famille nous encourage à vivre, comme Marie, Joseph et Jésus, sous le regard de Dieu. Nous faisons partie de Sa famille, nous sommes Ses enfants bien-aimés, et nous pouvons vivre en accueillant et en partageant Son Amour.


En cette fête de la Sainte Famille, bonne fête à toutes vos familles !

samedi 30 décembre 2017

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 2, 22-40

Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,  demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.  Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.  L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. 

Réponds aux questions:

*Quels sont les quatre personnages de l'histoire?
*Que peux-tu raconter sur chacun d'eux?
*Dans quelle ville se situe l'histoire?
*Que s'est-il passé pour Jésus dans cette ville?
*Pourquoi Joseph et Marie vont-ils au Temple?
*Siméon prend Jésus dans ses bras et remercie Dieu. Que dit-il de Jésus?
*A quoi sert une lumière?
*Jésus est-il ta lumière?
 *Syméon, reconnaît Jésus, c’est le Sauveur, celui qui va éclairer le monde. Comment Jésus éclaire-t-il ta vie?
*Et nous, comment sommes-nous des porteurs de lumière dans notre famille et notre milieu de vie?

Petit commentaire

FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE DE NAZARETH (PAPE FRANÇOIS «(2013))

Ce premier dimanche après Noël, la liturgie nous invite à célébrer la fête de la Sainte Famille de Nazareth. En effet, chaque scène de la nativité nous montre Jésus avec Notre-Dame et St Joseph dans la grotte de Bethléem. Dieu voulait naître dans une famille humaine, il voulait avoir une mère et un père comme nous.

Et aujourd'hui l'Évangile nous présente la Sainte Famille sur la triste route de l'exil, cherchant refuge en Égypte. Joseph, Marie et Jésus ont vécu le destin tragique des réfugiés, marqué par la peur, l'incertitude et le malaise (Mt 2, 13-15, 19-23). Malheureusement, à notre époque, des millions de familles peuvent s'identifier à cette triste réalité. Presque tous les jours, la télévision et les journaux racontent que des réfugiés fuient la faim, la guerre et d'autres dangers graves, en quête de sécurité et d'une vie digne pour eux-mêmes et pour leurs familles.

Dans des pays lointains, même lorsqu'ils trouvent du travail, les réfugiés et les immigrants ne trouvent pas toujours un véritable accueil, le respect et l'appréciation des valeurs qu'ils apportent. Leurs attentes légitimes se heurtent à des situations complexes et difficiles qui semblent parfois insurmontables. Par conséquent, alors que nous fixons notre regard sur la Sainte Famille de Nazareth alors qu'ils étaient obligés de devenir des réfugiés, pensons à la tragédie des migrants et des réfugiés victimes du rejet et de l'exploitation, victimes de la traite humaine et du travail forcé. . Mais pensons aussi aux autres «exilés»: je les appellerais «exilés cachés», ces exilés que l'on peut retrouver au sein de leur propre famille: les personnes âgées par exemple qui sont parfois traitées comme une présence pesante. Je pense souvent qu'un bon indicateur pour savoir comment une famille est en train de faire est de voir comment leurs enfants et leurs aînés sont traités.
Jésus voulait appartenir à une famille qui a connu ces épreuves, afin que personne ne se sente exclu de la proximité amoureuse de Dieu. La fuite en Égypte causée par la menace d'Hérode nous montre que Dieu est présent là où l'homme est en danger, où l'homme souffre, où il fuit, où il expérimente le rejet et l'abandon; mais Dieu est aussi présent là où l'homme rêve, où il espère retourner en liberté dans sa patrie et planifie et choisit la vie pour sa famille et la dignité pour lui et ses proches.

Aujourd'hui, notre regard sur la Sainte Famille nous permet aussi d'être attirés par la simplicité de la vie qu'ils ont menée à Nazareth. C'est un exemple qui fait grand bien à nos familles, en les aidant de plus en plus à devenir des communautés d'amour et de réconciliation, dans lesquelles la tendresse, l'entraide et le pardon mutuel sont vécus. Rappelons-nous les trois mots clés pour vivre dans la paix et la joie dans la famille: "je peux", "merci" et "désolé". Dans notre famille, quand nous ne sommes pas intrusifs et demandons "je peux", dans notre famille quand nous ne sommes pas égoïstes et apprenons à dire "merci", et quand dans une famille on se rend compte qu'il a fait quelque chose de mal et sait comment dire "Désolé", dans cette famille il y a la paix et la joie. Souvenons-nous de ces trois mots. Pouvons-nous les répéter tous ensemble? Puis-je, merci, désolé. (Tout le monde: puis-je, merci, désolé!) Je voudrais également encourager les familles à prendre conscience de l'importance qu'elles ont dans l'Église et dans la société. En effet, la proclamation de l'Évangile passe d'abord par la famille pour atteindre les diverses sphères de la vie quotidienne.

Appelons avec ferveur Marie la Très Sainte, la Mère de Jésus et notre Mère, et St Joseph son épouse. Demandons-leur d'éclairer, de consoler et de guider chaque famille dans le monde, afin qu'ils puissent accomplir avec dignité et paix la mission que Dieu leur a confiée.

dimanche 24 décembre 2017

MICHAËLO, LE PLUS PETIT DES ANGES DE DIEU QUI NE POUVAIT PAS CHANTER.

Cette charmante histoire, inspirée de la religion chrétienne, nous transporte aux côtés de Michaëlo, dans un environnement serein, loin des violences quotidiennes. Un très beau livre pour les plus jeunes. Un très beau cadeau de Noël.

Vous voulez connaître l'histoire de Michaëlo?

Michaëlo est un petit ange, le plus petit des anges de Dieu, il ressemble à un tout petit enfant.
Il n'appartient pas au chœur des séraphins et des chérubins, il n'est pas non plus un magnifique archange comme Saint-Michel ou Saint-Gabriel, ou encore Saint-Raphaël qui sont très connus dans le ciel et sur la terre.

Il fait partie simplement de ces myriades d’anges chargés d'aimer et de protéger chaque petit enfant qui nait sur la terre, et de l'accompagner tout au long de sa vie.
Michaëlo  est très heureux car il sait qu’un jour il sera l’Ange gardien d’un nouveau- né. Mais pour le moment il ne le connaît pas encore… Cependant, depuis quelque temps, Michaëlo est songeur. Il semble même très préoccupé…  Michaëlo est triste, mais pas du tout comme les petits enfants qui se mettent à pleurer parce qu’ils n’ont pas ce qu’ils veulent. Non ! Michaëlo est triste parce qu’il ne sait pas chanter…C’est incroyable, mais c’est vrai.

Alors que tous les anges savent chanter des hymnes splendides qui embrasent les cieux, lui, il n'y arrive jamais, même quand il y met toute sa bonne volonté !
Un jour, il va trouver l'archange Michel et lui demande :
-  Prince des cieux, « sais-tu pourquoi je ne peux pas chanter mon chant d'amour au bon Dieu comme vous le faites tous ? Est-ce parce que je suis le plus petit ? ».
L'archange répondit :
- « C'est que, petit frère, notre Seigneur désire que tu gardes ta voix pour un jour béni entre tous, où tu devras le servir de façon particulière ».
«  Un jour béni ? Quand cela arrivera-t-il ? »
« Bientôt Michaëlo, bientôt… »
Michaelo repartit tout joyeux à cette nouvelle, un jour il chanterait de toutes ses forces.

Il se mit à repenser à ce qui c’était passé peu de temps après la création des anges.
Il revit cet instant solennel où le Dieu de l’univers les avait tous réunis et leur avait révélé un secret extraordinaire : «  Un jour, j’enverrai sur la terre mon fils bien aimé, Jésus et je lui donnerai une maman qui sera une Vierge si belle, si pure et si sainte que jamais il n’en a existé de semblable et que jamais il n’en existera dans les siècle avenir.

Mon fils Jésus est la Lumière du monde. Il sera pour les hommes que je vais créer le Chemin, la Vérité et la Vie. »

Mais aussitôt le ciel fut ébranlé. Le plus beau des esprits célestes, Lucifer ; dont le nom signifie Porteur de la lumière, se révolta avec un orgueil effroyable contre ce Divin fils qui devait se faire semblable aux hommes.

-Lucifer « Moi je ne servirai pas »
-Archange Michel « Qui est comme Dieu ? »

Alors tout à coup, les rebelles ne purent supporter la Lumière éclatante du ciel, car elle les brulait comme un feu. Et ce feu devint pour eux un enfer éternel. « Ce jour- la, j’ai choisi sans hésiter de rester aux côtés du Dieu d’Amour, mon créateur ». Maintenant il attendait que se réalise la venue de Jésus sur la terre.

Un jour passa, ou dix peut-être ou bien mille car au ciel on ne compte pas comme sur la terre. Le Seigneur Dieu choisit un de ses plus beaux archanges, Saint Gabriel et lui confit une mission extraordinaire.

Dieu : «  va jusqu’à Nazareth, dans la maison de Marie car c’est elle le vierge belle, pure et sainte qui deviendra la mère du divin enfant. »

-A Gabriel : «  Je vous salue Marie, pleine de grâce, n’ayez pas peur. Voici que l’Esprit Saint va vous envelopper de son amour, vous allez avoir un enfant. C’est le fils du très-Haut. » Marie surprise et émerveillée écouta, elle aimait le bon Dieu de toute son âme et faisait toujours sa volonté.
Marie : elle répondit : «  Je suis la servante du Seigneur que sa volonté soit faite.
En entendant le « oui » de la vierge, les anges furent remplis du chant de louange qui montait de tous leurs chœurs.

Michaëlo voulut une fois de plus se joindre au chant des autres, pensant que le grand jour était arrivé, mais aucun son ne sortit de sa bouche alors il pria.

Le temps passa encore, mais cette fois, les anges comptèrent les jours, exactement comme le font les hommes sur la terre. Ils comptèrent les jours, les semaines et les mois.

Au bout de neuf mois, le temps ou la Vierge Marie devait enfanter arriva.

Avec Joseph, son époux, elle prépara un berceau de paille dans une étable de Bethléem ou ils avaient trouvé refuge à la tombée du jour. Bientôt retentit l’heure solennelle de minuit.

Alors, comme un rayon de soleil qui traverse un cristal très pur, Jésus, le fils de Dieu, vient au monde.

Et Marie l’enveloppe de lange et le couche dans la crèche de leur pauvre étable.

Archange Michel – « Comment dire ce qui se passa au ciel à ce moment- la ? Ah si les hommes sur terre avaient pu entendre la joie des Anges. »

C’est à ce moment- là que Michaëlo vit l’Archange Michel s’approcher de lui. Son visage était radieux et Michaëlo comprit, le cœur battant, qu’il avait quelque chose de très important à lui dire.
 « Petit frère, c’est aujourd’hui le grand jour, le jour béni entre tous. Va toi aussi à Bethléem pour adorer le Nouveau-né, notre Roi, le Prince de la Paix, et porte- lui l’hommage de ton cœur. »
Tout joyeux Michaëlo part aussitôt. Et l’Enfant qui repose dans la crèche est si beau, si plein de grâce et de majesté que le petit Ange n’ose pas approcher davantage. Il ne sait pas s’il faut tomber à genou ou bien courir pour l’embrasser comme un petit frère.

Michaëlo s’approche de Jésus. «  Mon Petit Seigneur, voulez- vous que je sois votre ange gardien pendant le temps que vous serez dans votre petite étable ? Je veillerai sur vous aux cotés de vitre Papa, et je vous protégerai »

Le Divin Enfant lui sourit en gazouillant. « Ah mon petit Seigneur, si seulement je pouvais, je vous chanterai de jolies chansons pendant que votre Maman se reposerait ! Mais vous savez, je ne peux pas, je suis désolé, je n’y arrive pas ! »

Jésus continu de sourire, alors Michaëlo sent une douce chaleur qui l’envahit. Michaëlo chante : les anges dans nos campagnes.

Et Jésus, tout heureux et ravi, agite ses petites mains comme le font tous les bébés. Michaëlo est comblé de bonheur. Alors pour remercier le Seigneur du cadeau qu’il vient de lui faire le petit Ange gardien offre à son tour sa voix charmante au Nouveau-né qui s’endort en souriant.

Dans la nuit constellée d’étoiles…le ciel tout entier reprend avec lui « Glo00ria in excelsis Deo ! » et les anges viennent s’agenouiller en chantant devant la crèche.


Nous aussi les enfants nous avons chacun un ange gardien qui veille sur nous.

samedi 23 décembre 2017

ÉVANGILE DE JÉSUS Christ selon saint Luc 2, 1- 14 - 20


UN ENFANT NOUS EST NÉ

En ces jours-là, parut  un édit de l’empereur Auguste, ordonnant  de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque  Quirinius était gouverneur de la Syrie.  Et tous  allaient se faire recenser, chacun  dans sa ville d'origine.  Joseph, lui aussi,  monta  de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet  de la maison et de la lignée de David. Il venait  se faire recenser  avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle  mit au monde son fils,  premier-né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car, il n’y avait pas de  place pour eux, dans la salle commune.

 Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange  leur dit: ``Ne craignez  pas,   car voici je  vous annonce une bonne nouvelle,  qui sera une grande joie pour tout le peuple: Aujourd'hui, dans la ville de David vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.   Et voici  le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.``


Et  soudain il y eut avec l’ange une troupe   céleste innombrable, qui louait Dieu en disant:`` Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, aux hommes qu’IL aime.

Questions sur le texte

1- Où est né Jésus ?
2- Qui annonce aux bergers la naissance de Jésus-Sauveur ?
3- Quel est le signe donné par les anges aux bergers ?
4- Que veut dire Bethléem en hébreu ? (Beth = Maison et Léem = Pain)
 5- Où est couché l'enfant ? Pourquoi ?
6- Pourquoi Jésus est-il enveloppé de bandelettes ?

Petit commentaire

4ème dimanche de l'Avent - 24 décembre 2017 ...

La joie de Noël est déjà là, dans ce temps de partage et d’échanges.

Noël, c’est le temps des solidarités.
Noël c’est ce temps où nous sommes invités à ouvrir nos cœurs pour les plus faibles, fragiles…
Noël est ce temps où nous rêvons que le mal sous toutes ses formes puisse disparaître ; être vaincu. 

Noël c’est d’abord Jésus qui vient : il frappe discrètement à notre porte et il attend notre réponse. Il faut le dire et le redire à ceux qui ne le savent pas : le plus beau cadeau de Noël c’est Jésus qui vient habiter en nous. Accueillir Dieu et le donner au monde c’est quelque chose d’extraordinaire. Nous y trouvons une joie que personne ne peut nous enlever.

Ce cadeau que Dieu nous fait, nous ne pouvons pas le garder pour nous. À la suite de Marie, nous sommes choisis et appelés par Dieu pour incarner sa bonté, sa tendresse et sa justice. Il a besoin de nos mains pour continuer les siennes. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Quelle que soit la question qu’il nous pose, il nous invite à lui dire OUI.

Comme la Vierge Marie, Dieu nous confie une mission. Le Seigneur compte sur nous tous pour témoigner de sa présence et de son amour auprès de tous ceux et celles qui ne le connaissent pas.

Noël est appel pour chacun à accueillir la nouveauté en sa vie, quel que soit son âge, quelle que soit sa condition… Le Dieu qui ne cesse de faire surgir le neuf en chacun de nous, Il vient à nous, sous le sceau de la fragilité, de « l’enfant nouveau-né emmailloté ». Il nous appelle à quitter ce que nous possédons, pouvons recenser, mesurer pour nous tourner vers ce qui advient, surgit… Allons contempler l’enfant nouveau-né. Ouvrons-nous, comme un petit pauvre, à la joie qu’Il transmet, accueillons l’espérance… Donnons-lui place…

Luc 2: 1-20 Quiz vrai-faux 


____ 1. Marie et Joseph sont allés à Bethléem pour payer leurs impôts.

____ 2. Marie et Joseph devaient parcourir 27 miles (44 kilomètres) de Nazareth à Bethléem.

____ 3. Marie a mis l'enfant Jésus dans une crèche parce que l'auberge était pleine.

____ 4. Les bergers ont suivi l'étoile jusqu'à la mangeoire où Jésus était étendu.

____ 5. Outre Marie et Joseph, les premières personnes à avoir vu Jésus étaient les bergers.

____ 6. L'ange a dit aux bergers de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu.

jeudi 21 décembre 2017

LE NOËL DE GOTITA

Il était une fois, une goutte d'eau qui avait manqué son nuage. C'est du moins ce que devait penser ses amies parties la veille. Chaque automne, avec son groupe aquatique, elle s'embarquait sur un nuage en partance pour le sud et ne revenait qu'aux beaux jours du printemps.

Mais voilà…, cette fois, Gotita (ainsi l'appelaient ses amies), était restée. Il y a longtemps qu'elle y pensait. Chaque année, au moment du départ, elle se redisait : "Et si je restais!" En ce mois de novembre, son rêve s'était fait plus insistant et dans l'euphorie du départ elle en avait profité pour se cacher.

Suspendue à sa feuille dorée elle admirait le soleil qui disparaissait à l'horizon tout auréolé de rouge. Elle se sentait un peu seule mais aussi toute excitée à l'idée de cette aventure. Les coloris de l'automne miroitaient sur la petite goutte et des vagues de joie ravissaient notre amie. Puis, une à une, l'automne éteignit ses lumières colorées, laissant la place aux froides lueurs bleutées des glaces.
Un beau matin après une nuit particulièrement froide et agitée, Gotita fut réveillée par une clarté inhabituelle. Elle ouvrit un oeil, éblouie le referma aussitôt. Puis, tout doucement elle en ouvrit un et ensuite l'autre. WOW! Tout était blanc, si étincelant qu'il lui fallait plisser les yeux pour mieux voir.
"Qu'est-ce que c'est?" s'exclama Gotita.

Pour toute réponse elle entendit une cascade de rires, comme tout un orchestre de petites clochettes. En y regardant bien, elle vit que cette couverture blanche était peuplée de centaines et centaines de petites boules de dentelle aux formes variées.

"Qui êtes-vous?" demanda-t-elle.
"Des cristaux!" répondit timidement une des petites boulettes blanches.
"Des cristaux de neige" ajouta un autre.
"De la neige...!" s'exclama Gotita toute excitée, "de la neige...! Enfin! il y a si longtemps que je désirais vous connaître." ajouta-elle ravie.
"Bienvenue en hiver petite soeur!" dit en riant un mignon cristal.
"Petite soeur...!" dit Gotita étonnée.
"Suis-nous" répondirent-elles en choeur.

Elles s'approchèrent du lac figé sous son miroir gelé.
"Regarde-toi", dit un tout petit flocon.
Gotita se pencha vers la surface gelée et, oh surprise, elle y vit le reflet d'un joli cristal tout brillant.
"C'est moi?" demanda-t-elle incrédule.
"Mais bien sûr! Durant la nuit, le vent et le froid ont fait de nous et de toi de fragiles sculptures de beauté."
"Que je suis belle et tellement légère!" dit Gotita en riant aux éclats.

Toute à son enthousiasme, elle s'approcha un peu trop près d'un tourbillon de vent qui l'attrapa au passage. "Attention!" lui crièrent ses soeurs de neige mais il était trop tard. Et ça valse, et ça tourne, tourne, tourne! Rien à faire… malgré tout ses efforts elle se rendit bien vite à l'évidence qu'elle ne pouvait pas lutter contre la force qui l'entraînait. Elle n'avait d'autre choix que de s'abandonner et faire confiance au vent qui la menait loin, de plus en plus loin.

Après ce qui parut à Gotita un bien long et pénible voyage, le vent la laissa enfin s'échapper.
"Où suis-je?" se demanda Gotita encore toute étourdie.
"En ville!" lui répondirent quelques flocons qui avaient fait le trajet grâce au même transport.
"En ville?"
"Oui, en ville. Tu sais les édifices, le ciment, le bruit et beaucoup de monde. Ici, nous sommes sur la rue des grands magasins."

Notre petite goutte d'eau, maintenant flocon de neige, s'aperçut qu'elle avait atterri tout en haut d'une vitrine de magasin. On y voyait des hommes et des femmes même des enfants mais tous en plastique et vêtus chaudement pour affronter les tempêtes. Il y avait aussi une table dressée pour un festin.
Sur les trottoirs et dans les magasins des lumières, de la musique et des gens beaucoup de gens qui couraient comme si le temps allait leur manquer.

"Tout cela est bien étourdissant" dit Gotita à ses nouveaux amis.

"C'est que Noël arrive bientôt alors il y a les cadeaux qu'il faut acheter, la visite que l'on attend et tant de choses à préparer."

Pendants qu'ils parlaient de la ville, du temps des fêtes de ses joies mais aussi ses lourdeurs et ses larmes, Gotita vit s'approcher une jolie fillette chaudement vêtue et accompagnée de ses parents. Ils étaient tellement tout chaud de bonheur que Gotita sentit fondre son coeur de cristal. Elle se glissa vers l'autre coin de la vitrine craignant de voir s'évanouir son habit tout neuf. C'est alors qu'elle vit un autre couple avec leur petit garçon. Le petit collait son nez à la vitrine, les yeux fixés sur la table couverte de mets appétissants et l'arbre de Noël qui disparaissait sous les cadeaux. Ses parents le regardaient, bien triste de ne pouvoir réaliser ses souhaits, Le petit garçon frottait ses mains nues pour les réchauffer.

Gotita regardait ses deux familles à la fois si semblables et si différentes. C'est alors qu'il lui vint une idée un peu farfelue mais, pensa-t-elle, ça pourrait peut-être marcher. Elle s'approcha de la petite fille aux cheveux bouclés, cherchant à attirer son attention. Que faire pour qu'elle remarque le petit garçon? Je pourrais… ah mais non! je perdrais mon bel habit de dentelle. Il n'en est pas question... dit-elle tout en chassant cette idée. Mais son bon coeur finit par céder. Elle se laissa tout doucement glisser pour atterrir sur le nez tout chaud de la fillette où bien entendu elle fondit aussitôt. C'est alors que la petite fille en voulant essuyer de sa mitaine son nez mouillé, tourna un peu la tête et aperçut le petit garçon.

Sans dire un mot elle s'approcha de lui, retira ses jolies mitaines et les lui donna. Un peu gêné et surpris le garçonnet sourit et après un merci tout sourire, se dépêcha d'y enfiler ses petits doigts si froids. Les deux couples se regardèrent tout émus par ce geste spontané. Les parents de la petite fille s'approchèrent alors du pauvre couple. Ils parlèrent longtemps et en ce soir de réveillon, deux familles unies par la générosité d'une enfant partagèrent la même table. Une toute nouvelle amitié naquit au coeur de ces gens en ce beau soir de Noël. L'Amour prenait place chez eux.

Un petit flocon de neige redevenu goutte d'eau, du bout de sa mitaine en pleurait de joie.

Tante Monique

mardi 19 décembre 2017

LE VRAI NOËL."

Si tu le veux, le vrai Noël, C’est toi qui le feras !
Le vrai Noël, Il sera dans ton regard,
Il sera dans ton sourire, Il sera dans ton geste.

Le vrai Noël, Il sera dans ton accueil, Il sera dans ton partage.
Il sera dans ton espérance et dans ton abandon.
Il sera dans ta souffrance donnée... comme une offrande.

Le vrai Noël, Il sera dans ton activité, Et dans ton silence,
il sera dans ta vie au plus profond de ton cœur,
il sera dans ton amour, il sera dans ta prière.

Le vrai Noël, Il sera, si tu veux,
 Dans l’oubli de toi pour te donner aux autres.
Le vrai Noël, c’est chaque fois que tu aimes.

Noël est une fête familiale: moment privilégié pour se rassembler en famille,  toutes générations confondues. Cette fête, par toutes ses formes d’expression, crée des souvenirs communs et entretient le sentiment d’appartenance à une famille.

Chacun trouve, à sa manière, cette façon de construire ce lien : en partageant un repas, une veillée, écoutant des histoires, se réunissant autour de la table.  Avec la place grandissante de l’enfant dans la famille, Noël est devenu la fête des enfants : nuit magique où leurs désirs sont réalisés, pour le plus grand bonheur des adultes.


Encore une fois, en cette fête de Noël, notre coeur d'enfant s'émerveille comme lorsque nos enfants étaient petits, à l'exception que cette joie grandit avec nos merveilleux petits-enfants! Je souhaite à tous un merveilleux Noël remplie de j oie, de partage et de sérénité

dimanche 17 décembre 2017

Conte de Noël

Une nuit profonde planait sur le monde depuis la faute originelle, opprimant l’humanité entière…En cette Sainte Nuit, tout le monde dormait : à Rome, à Antioche, à Alexandrie et à Jérusalem, personne ne se doutait de ce qui allait se passer. On dormait aussi à Bethléem, bondé de monde venu pour le recensement de César Auguste. Seuls quelques bergers veillaient. Tout à coup, dans la nuit, on aperçut les silhouettes d’un homme et d’une femme au pas chancelant. Ils avaient l’air fatigués ; En regardant mieux, la femme semblait attendre un heureux événement.

Mais, que font-ils ? Ils frappent partout où il y a une faible lueur à l’intérieur des maisons, mais en vain, personne ne veut les accueillir. Mais, qui sont-ils ? Pourtant ils sont bien connus, et tous les ans – ou plutôt, en tout temps- il me semble les voir aller et venir dans la nuit de ce monde qui refuse la lumière. Oui, on les aperçoit même à Paris, surtout en cette période…J’imagine Marie et Joseph, errants, solitaires, à la lumière blafarde des réverbères. La ville est parée comme pour une fête. Les rares passants se hâtent de rentrer. Ils ont sans aucun doute quelque chose d’important à faire. En traversant les rues, on entend de la musique, parfois des rires. Partout il est écrit : Joyeux Noël. Joseph se réjouit, c’est bien eux qu’on attend !

Imaginons alors Marie et Joseph frappant aux portes d’une humanité aux multiples facettes.  Ils passent devant l’Assemblée Nationale ; c’est là que les lois sont faites. Il doit bien y avoir une place pour Jésus, puisqu’Il est la Vérité : « Faites la charité d’une place pour que le Roi du Ciel puisse naître sur terre». Las, tout est fermé, pas une lumière ! Un clochard à l’haleine avinée, mais au regard conservant encore un peu d’humanité, s’approche : « Je sais qui vous êtes ; je me souviens quand j’étais enfant….moi j’ai fait du catéchisme ! Vous cherchez une place pour Jésus ? Peine perdue » dit-il « Jésus n’est plus reconnu au nom de la laïcité et, d’ailleurs, l’État a pris la place de Dieu… ». Déçus, ils continuent leur chemin, puis, par hasard, ils voient écrit : «  Planning Familial ». « Ah, c’est donc là qu’on aide les familles ! », se dit Joseph confiant. Ils entrent, mais on leur  propose, en  insistant, de se débarrasser de cet enfant qui dérange tant de monde. Marie et Joseph sortent en hâte, horrifiés. Hérode n’est pas loin…Joseph frappe alors à la porte des cinémas, des théâtres, des cafés. Il y entre seul, mais il voit et entend des choses horribles que la Vierge Marie ne saurait supporter. Dégoûté, il éloigne son épouse et ensemble, ils continuent leur inlassable quête. Ils aperçoivent les magasins rutilant de lumières avec leurs vitrines pleines de bonnes et belles choses. Ils entrent, mais personne ne s’occupe d’eux. Ils sont bousculés ; certains les prennent mêmes pour des clochards. Tout  le monde court  frénétiquement pour acheter les derniers cadeaux. « Vous savez » leur dit humblement Joseph «  celui que vous allez fêter est ici ; Noël, c’est la naissance de Jésus ». Mais on lui répond : «  Si vous n’avez rien à acheter, allez-vous en ! ». « Mais quel Noël fêtez-vous sans Jésus ? C’est lui qui est venu nous racheter tous par son sang ! ». « Comment ! Du sang ? Les banques n’acceptent pas ce genre de crédit ! ». Joseph et Marie s’en vont tout tristes : « Essayons chez les particuliers. Quelqu’un nous ouvrira peut-être ! ». Devant une porte, on entend des rires, des voix enfantines ; Ils frappent encore et, justement, c’est un petit enfant souriant qui ouvre. « Avez-vous une place pour Jésus ? » demande Joseph,  mais l’enfant semble déçu : « Jésus ? Nous, on attendait le Père Noël ! ». De l’intérieur son papa lui crie : « Fiston, ferme la porte, ne t’ai-je pas dit que Jésus n’existe pas ! ». L’enfant referme la porte, tout malheureux.

De porte en porte, Joseph et Marie se font tour à tour insulter, chasser, moquer. Sans savoir qui ils sont, quelqu’un leur fait l’aumône par la porte entrebâillée, juste pour se donner bonne conscience…et  pour ne pas laisser refroidir la dinde dans son assiette. D’autres ne leur ouvrent même pas. « Où aller maintenant ? » se disent-ils l’un l’autre. Ils sont devenus des sans domicile fixe. Seuls les pauvres qui les aperçoivent, semblent avoir un peu de compassion. Comme l’avait dit Saint Jean dans  le Prologue de son Évangile, les « siens » ne l’ont pas reçu.

Certes, ce conte est triste, tout comme ce monde sans Dieu. Pourtant ne ressentons-nous pas en nous une grande joie ? Marie et Joseph frappent à une dernière porte,  celle de notre cœur : sommes-nous prêts à ouvrir à Jésus, pour qu’il entre et y fasse sa demeure ? « Soudainement » dit la liturgie de Noël «  Tandis que toutes choses étaient dans le plus profond silence et que la nuit atteignait dans sa course le milieu de sa route, Votre Verbe tout puissant, ô Seigneur, s’élança de son trône royal des cieux » (Sg  18, 14-15). Et voici qu’alors l’obscurité se déchire et du ciel descendent des fleuves de lumière et des milliers et des milliers d’anges chantent des paroles jamais entendues sur terre : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qui L’aiment ». Oui, que le doux sourire de l’Enfant-Dieu puisse réjouir ce monde malade et triste. Qu’en cette Sainte Nuit, les haines s’apaisent, que la Paix et l’Espérance reviennent. Que ceux qui souffrent, les malades, les pauvres, les persécutés, soient consolés.

La Bienheureuse Élisabeth de la Trinité illustre si poétiquement ce mystère :

« J’ai vu briller l’étoile lumineuse qui m’indiquait le berceau de mon roi.

Et dans la nuit calme et mystérieuse, elle semblait s’orienter vers moi.

Puis j’entendis pleine de charme la voix de l’Ange qui me dit :

Recueille-toi, c’est en ton âme que le mystère s’accomplit ».


Saint et Joyeux Noël à vous tous et à vos familles.

samedi 16 décembre 2017

Évangile de Jésus- Christ selon saint Jean 1, 6-8. 19-28

JEAN-BAPTISTE TÉMOIN DE LA LUMIÈRE.

Il y eut un homme envoyé par Dieu; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour  rendre témoignage à la Lumière. Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : “ Qui es-tu ? ” Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement: “ Je ne suis pas le Christ. ”  Ils lui demandèrent : “Alors qu’en est-il? Es-tu le prophète Élie ? ” Il répondit : “Je ne le suis pas. — Es-tu le Prophète annoncé ? ” Il répondit : “Non. ”  Alors ils lui dirent : “ Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? ”  Il répondit : “ Je suis la voix qui crie à travers le désert : Redressez  le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. ”  Or, ils avaient été  envoyés de la part des pharisiens.  Ils lui posèrent encore cette question : “ Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? ”  Jean leur répondit : “ Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. ”  Cela s'est passé à Béthanie de l’autre côté du Jourdain, à l'endroit où Jean baptisait.

Piste de réflexion

1. Pourquoi l’Évangile donne-t-il de l’importance à la personne de Jean le baptiste?
2. Comment le baptiste est-il le témoin de la lumière?
3. Que signifie les allusions à Élie et au prophète?
4. Comment comprendre la différence entre le baptême de Jean et celui du messie?
5. Comment faire l’expérience dans notre vie quotidienne de cette phrase de la lettre de Jean: Quiconque aime est né de Dieu et parvient à la connaissance de Dieu?
6. Jésus est-il ta lumière?

Petit commentaire

Pour reconnaitre la lumière (Jésus) qui devait arriver, Dieu a envoyé un témoin de la lumière. Il n’était pas lui-même la lumière, mais sa mission était d’être le  témoin de la lumière. Afin que par lui, les hommes reconnaissent et apprécient la lumière. Jean était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui."

Comme Jean-Baptiste, nous ne sommes pas la Lumière, et nous le savons que trop (!), mais il nous faut rendre témoignage – comme lui – afin que tous découvrent que Jésus, lui, est la Lumière.

Aujourd'hui c'est à chacun de nous, que Dieu appelle à témoigner de celui qui par amour pour nous a donné sa vie. Nous sommes appelé à faire connaitre Jésus Christ notre sauveur, notre seul maitre.

Quelle belle mission était la sienne à ce Jean-Baptiste!  Quelle est grande la bienveillance de Dieu qui va jusqu’à lui faire confiance à ce point.  C’est comme si Jean s’était fait demander : Acceptes-tu de devenir « passeur de lumière »?

À toi de jouer!

Jean Baptiste en quiz

Retrouve ce qui est vrai au sujet de ce grand saint.

A) Sa mère s’appelait :
1- Ève
2- Cléopâtre
3- Élisabeth

B) Il est né :
1- 500ans avant Jésus
2- 6 mois avant Jésus.
3- Sous Louis X1V

C) Il est habillé :
1- D’une cuirasse
2- D’une tunique en poil de chameau
3- D’un habit rouge brodé

D) Il mangeait :
1- des œufs de vautour
2- Des légumes verts.
3- Des sauterelles.

E) Son rôle était :
1- D’annoncer l’Arrivée de Jésus.
2- De commander les soldats romains.
3- De vendre des épices de l’Inde.

F) Il invitait les gens à se plonger dans le fleuve Jourdain pour :
1- Guérir de la lèpre.
2- Se rafraîchir avec la canicule.
3- Demander pardon à Dieu

G) Le jour de sa fête :
1- On stoppe tous les bateaux.
2- On allume de grands feux dans la nuit.
3- ON repeint ses murs.

Solutions : A) 3- Élisabeth  B) 2-6 mois avant Jésus. C) 2- D’une tunique en poil de chameau D) Des sauterelles.  E) 1- D’annoncer l’Arrivée de Jésus. F) Demander pardon à Dieu G) 2- On allume de grands feux dans la nuit.



mercredi 13 décembre 2017

Un conte pour la Fête de la Lumière (Sainte Lucie)

Voici le conte de la Fête de la Lumière, que je dirai à l'occasion de la Sainte Lucie le 13 décembre :
Il y a de cela bien longtemps, dans un lointain pays, une jeune fille se fit rejeter par les siens, parce qu'elle ne partageait pas leurs croyances et leur vision de la vie. Ils décidèrent de l'abandonner en pleine mer, comme sacrifice, la barque remplie de victuailles. Mais Lucie avait confiance en la vie et savait que rien n'arrivait sans raison. Elle pria Dieu de lui donner la force d'affronter courageusement son destin. Or, Dieu avait un plan pour elle. Il permit au vent de pousser sa barque vers un rivage. Sur la berge, des villageois se lamentaient. Ils étaient affamés par la famine qui les frappait. Ils étaient venus au bord du rivage pour prier. Tout à coup, ils virent une lueur au loin et entendirent une douce voix chanter dans le lointain. La lumière s'approchait et ils aperçurent une jeune fille vêtue de blanc, la tête illuminée de clarté. Ils crurent à l'arrivée d'un ange. On aurait dit qu'elle flottait, comme en suspens entre une eau sombre et un ciel sans étoiles. Ils n'avaient pas vraiment tort, car elle apportait de quoi apaiser la faim des villageois. Lucie fut donc adoptée par le village, qui lui fut reconnaissant. Sa venue avait apporté suffisamment d'espoir aux villageois pour leur donner la force de lutter contre la famine.


Aujourd'hui, l'histoire de Sainte Lucie nous rappelle que la lumière finit toujours par triompher des ténèbres, même aux heures les plus sombres.

samedi 9 décembre 2017

La poupée de Noël

Dans une grande surface, quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer. "Je vais passer un temps interminable ici et j'ai encore tant de choses à faire". Noël commence vraiment à devenir une corvée. Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après. Mais je me suis fait un chemin jusqu'au stand des jouets et là, j'ai commencé à maugréer contre le prix des jouets en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec.

Du coin de l’œil, j'ai remarqué un petit bonhomme d’origine africaine d'environ 6 ans qui tenait une jolie petite poupée blanche contre lui. Il n'arrêtait pas de caresser les cheveux blonds et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais comment un petit garçon pouvait choisir une poupée pour jouet. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui : "Tantine, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? " Elle lui répondit avec un peu d'impatience : "Tu sais que tu n'avais pas assez avec les sous que tu as pris de ta tirelire pour l'acheter". Puis sa tante lui demanda "Reste-là, je reviens de suite. " Puis elle partit rapidement.

Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui. "Tu t’appelles comment ? " lui demandais-je. "Je m’appelle Bonaventure." "Pourquoi veux-tu une poupée ? " "Mais, c'est la poupée que ma petite sœur Sandrine désirait plus que tout pour Noël. Elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait". Je lui dis alors qu'il allait peut-être la lui apporter. Il me répondit tristement : "Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite sœur se trouve maintenant. Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle lui apporte". Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. "Elle est partie rejoindre Jésus, m’a-t-on dit. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi. Alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur".

Mon cœur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit : "J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin". Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin il y a quelque temps sur laquelle il tenait la poupée qui lui plaisait et qu’il désirait avoir, en me disant : "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite sœur". Puis il baissa la tête et resta silencieux. 

Je fouillai dans mon sac à mains, en cherchant mes pièces d’euros et demandai au petit garçon : "Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ?" "Ok" dit-il. "Il faut que j'en aie assez". Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et un peu plus.

Doucement, le petit garçon murmura : "Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous". Puis il me regarda et dit : "J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'aie assez de sous dans ma tirelire pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma sœur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir encore assez de sous pour acheter aussi une belle fleur à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter et la poupée et une belle fleur. Vous savez, ma maman aime tellement les fleurs."

Quelques minutes plus tard, sa tante revint et je m'éloignai en poussant mon caddie. Je terminai mon marché dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.


P. Pierre Féderlé M.Afr

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1, 1-8

Préparez le chemin du Seigneur

Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.

Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

Commentaire

Aujourd’hui, en ce deuxième dimanche de l’Avent, les chrétiens sont conviés à devenir en ce monde des « Jean Baptiste ». Être Jean Baptiste, c’est être porteur d’une Bonne Nouvelle inouïe : Jésus Christ lui-même.

Nous sommes tous appelés à prêcher l'Évangile de Jésus, à déclarer sa seconde venue et à encourager les gens à se repentir et à entrer en relation avec Lui. Ce n'est pas pour notre gloire, mais pour la sienne. Nous n'avons pas besoin d'être quelqu'un de spécial, nous n'avons pas besoin d'avoir des vêtements luxueux ou d'utiliser un langage fleuri, nous devons simplement être nous-mêmes et permettre à Dieu de travailler à travers nous.

Dans deux semaines, nous célébrerons Noël… Noël est une fête de famille, une fête de la générosité, du partage, une fête de la fraternité. Il faut prendre le temps de préparer cette fête, ce banquet…
Il faut penser à ce qui peut faire plaisir à ceux qu’on aime, les plats, les biscuits, les treize desserts, les branches de sapin et les boules qui brillent. Noël est une fête où nous essayons de faire de la place aux autres dans nos vies et dans nos cœurs, au nom de Jésus.
Devons-nous choisir entre fêter Noël, ou rencontrer Jésus ? L’un n’exclut pas l’autre, heureusement ! Mais soyons lucide sur nous-mêmes. Parfois on est tellement occupé par les préparatifs matériels qu’on oublie de préparer son cœur. Et un cœur mal préparé a du mal à goûter toute la fête.
Alors, voilà, préparons notre cœur à accueillir Celui qui doit venir – Préparons le chemin que le Seigneur pourra prendre pour aller jusqu’à votre cœur. Prenons le temps, selon nos possibilités, à la suite de Jean, de laisser le silence envahir votre cœur. Dans le silence de notre prière préparons ce chemin pour le Seigneur. Au besoin, nous pouvons décharger quelques fardeaux au bord de ce Jourdain de nos prières : amertume, soucis…
Question
Qu'est-ce que Jésus change dans / à travers vous? Comment Dieu vous prépare-t-il "pendant que vous attendez?"
Qu’est-ce que j'accueille comme Bonne Nouvelle pour moi, pour ma vie ?

jeudi 7 décembre 2017

LES MOTS ONT UN POUVOIR IMMENSE SUR NOS VIES. CE CONTE DE JACQUES SALOMÉ DANS LEQUEL VOUS POUVEZ AISÉMENT REMPLACER FILLE PAR GARÇON, PARLERA À TOUS.

Il était une fois une petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour dire ce qu’elle ressentait.
Chaque fois qu’elle tentait de s’exprimer, de traduire ce qui se passait à l’intérieur d’elle, elle éprouvait comme une sorte de vide. Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée. Ils avaient l’air de se bousculer dans sa bouche mais n’arrivaient  pas à se mettre ensemble pour faire une phrase.
Dans ces moments- là, elle devenait agressive, violente, presque méchante. Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche. Elles lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer :
– De toute façon tu ne peux me comprendre. 
– Ça sert à rien de dire. 
– C’est des bêtises de croire qu’il faut tout dire ! 
D’autres fois, elle préférait s’enfermer dans le silence, avec ce sentiment douloureux  que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu’elle ressentait, qu’elle n’y arriverait jamais. Que les mots ne sont que des mots.
Mais tout au fond d’elle- même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage. Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio:
– Il y a chez tout être humain un Chemin des Mots qu’il appartient à chacun de trouver.
Et dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le Chemin des Mots qui était à l’intérieur d’elle. 
La première fois où elle s’aventura sur le Chemin des Mots, elle ne vit rien. Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties et quelques fleurs piquantes. Les mots du Chemin des Mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir.
La seconde fois où elle chemina sur le Chemin des Mots, le premier mot qu’elle vit sur la pente d’un talus fut le mot « Oser ». Quand elle s’approcha, ce mot osa lui parler. Il lui dit d’une voix exténuée :
– Veux tu me pousser un peu plus haut sur le talus ?
Elle lui répondit :
– Je crois que je vais t’emmener très loin dans ma vie.
Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord du chemin et que chacun avait une forme et un sens particulier.
Le deuxième mot qu’elle rencontra fut le mot « Vie ». Elle le ramassa, le mit contre son oreille. Tout d’abord, elle n’entendit rien mais en retenant sa respiration, elle perçut comme un petit chuchotement:
– Je suis en toi, je suis en toi.
Et plus bas encore:
– Prends soin de moi.
Mais là, elle ne fut pas très sûre d’avoir bien entendu.
Un peu plus loin sur le Chemin des Mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui-même, tout frileux comme s’il avait froid. Il avait vraiment l’air malheureux, ce mot -là. Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l’approcha de son cœur et entendit un grand silence.
Elle le caressa et lui dit:
– Comment tu t’appelles, toi ? 
Et le petit mot qu’elle avait ramassé lui dit d’une voix nouée :
– Moi, je suis le mot « Seul ». Je suis vraiment tout seul. Je suis perdu, personne ne s’intéresse à moi, ni ne s’occupe de moi.
Elle serra le petit mot contre elle, l’embrassa doucement et poursuivit sa route. Près d’un fossé, sur le Chemin des Mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus. Elle s’arrêta, le regarda et c’est le mot qui s’adressa à elle : 
– Je m’appelle  » Toi », lui dit-il. Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres. 
La petite fille le prit en disant :
– J’ai envie de t’adopter,  » Toi », tu seras un bon compagnon pour moi.
Sur le Chemin des Mots elle rencontra d’autres mots qu’elle laissa à leur place. Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant. Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences. Elle le trouva au creux d’une petite clairière. Il était allongé de tout son long, paraissant détendu, les yeux grands ouverts.
Il avait l’air d’un mot tout à fait heureux d’être là. Elle s’approcha de lui, lui sourit et dit :
– C’est vraiment toi que je cherchais, je suis ravie de t’avoir trouvé. Veux- tu venir avec moi ?
Il répondit:
– Bien sûr, moi aussi je t’attendais…
 Ce mot qu’elle avait trouvé était le mot  » Vivra ».
Quand elle rassembla tous les mots qu’elle avait recueillis sur le Chemin des Mots, elle découvrit avec stupéfaction qu’ils pouvaient faire la phrase suivante : « Ose ta vie, toi seule la vivras. »
Elle répéta plus lentement :  « Ose ta vie, toi seule la vivras. »
Depuis ce jour, la petite fille prit l’habitude d’aller se promener sur le Chemin des Mots. Elle fit ainsi des découvertes étonnantes et ceux qui la connaissaient furent très surpris d’entendre tout ce que cette petite fille avait à l’intérieur d’elle. Ils furent étonnés de toute la richesse qu’il y avait dans une petite fille très silencieuse.
Ainsi se termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour se dire.