samedi 31 août 2013

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14, 1.7-14

Qui s’humilie sera élevé


  Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas. Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole : `` Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : 'Cède-lui ta place', et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira : 'Mon ami, avance plus haut', et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. `` Jésus disait aussi à celui qui l'avait invité : ``  Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue. Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. ``

Je réfléchis !

1- Chez qui Jésus est-il invité ?
2- Que remarque-t-il ?
3- Que conseille-t-il ?
4- Est-ce mal de vouloir être le premier ? Qu’en penses-tu ?
5- Quand, à ton tour, tu fais une fête, que te conseille-t-il ? Qu’en penses-tu ?
6- Qu’est-ce que Jésus voulait dire  en racontant cette parabole ? De quoi veut-il vraiment nous parler ?
7- A qui s’adressait-il ?

 Points de réflexion

1. Jésus nous apprend l’humilité. Dans ce passage, le Christ nous dit clairement quelle doit être notre conduite, au quotidien. En parcourant l’évangile, nous voyons que toute la vie de Jésus est une leçon d’humilité : la naissance dans la crèche, l’exil en Égypte, sa vie cachée de trente ans à Nazareth, son service auprès de tous pendant sa vie publique, son incapacité à se faire comprendre, la haine des juifs, la désertion des apôtres, toutes les souffrances et enfin sa passion et sa mort terrible. Maintenant encore, il se donne humblement à nous dans l’Eucharistie. L’humilité du Christ est belle. Il nous a montré par toute sa vie son grand amour pour les hommes, qui se traduit quotidiennement dans des actes de charité et d’humilité. Rappelons-nous le lavement des pieds ! Ce que Dieu nous a révélé en son Fils, nous est désormais demandé.

2. L’humilité est une loi du Royaume des Cieux. L’humilité est une vertu prêchée par Jésus tout au long de l’Évangile. Dans ce passage de saint Luc, Jésus nous invite à cesser de penser à nous-mêmes afin de pouvoir penser aux autres. Ceux qui cherchent à se mettre en avant pensent seulement à leurs propres intérêts et à ce que les gens pensent d’eux et disent d’eux. Cela s’appelle l’égoïsme. C’est un fruit du péché capital, l’orgueil. Et jamais une âme orgueilleuse ne pourra entrer dans le Royaume de Dieu parce que l’orgueil ne peut pas s’unir à Dieu. Plus nous nous viderons de nous-mêmes, plus nous donnerons de la place à Dieu pour qu’il nous emplisse.

3. La motivation pour vivre l’humilité. Pour grandir en humilité, Jésus nous apprend à exercer notre amour pour les autres. Au lieu d’occuper la première place, ou d’être le plus important, je donne la meilleure place à mon frère ou à ma sœur. Il s’agit d’un acte de charité caché que seul Dieu voit, et, certainement, ma récompense sera grande. Ceci est l’attitude que Jésus nous invite à vivre aujourd’hui. Laisser à mes frères les meilleures places par amour pour eux et pour Dieu. Comme le dit Sainte Teresa : ``Nous ne pouvons rien faire de grand, seulement de petites choses avec beaucoup d’amour. ``

Dialogue avec la Christ Seigneur Jésus, mon maître et mon ami, apprends-moi à vivre dès aujourd’hui la vertu d’humilité. Aide-moi à cesser de penser à moi-même et à mes désirs ou mes intérêts. Apprends-moi à donner la préférence à mon prochain et à chercher à mettre les autres en avant, surtout les plus pauvres et les plus petits que moi.

Résolution Aujourd’hui, choisir une manière concrète de ‘me mettre à la dernière place’, sans que personne ne s’en aperçoive, par amour pour Jésus.

samedi 24 août 2013

Évangile de Jésus‐Christ selon saint Luc 13, 22‐30

Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite.

 Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant.
 Quelqu'un lui demanda : `` Seigneur, n'y aura - til que peu de gens à être sauvés ? ``Jésus leur dit : `` Efforcezvous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : `'Seigneur, ouvre-nous', il vous répondra : '`Je ne sais pas d'où vous êtes. ``  Alors vous vous mettrez à dire : ``Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places. `` Il vous répondra : ``Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignezvous de moi, vous tous qui faites le mal. ``  Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.  Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.  Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. ``

Point de réflexion :

Nombreux sont ceux qui choisissent le  chemin qui mène à la perdition. Ils gaspillent les dons de Dieu, ils ne prennent pas le chemin où Jésus sera le maître. Jésus n’a jamais affirmé que tous seront sauvés mais Il a souvent rappelé que peu seront choisis parmi les nombreux appelés. Cela veut dire que parmi les nombreux appelés, peu d’entre eux feront l’expérience de la richesse de l’Évangile.

La porte est ouverte à tous. Mais elle est étroite.Mon sac à dos est rempli  de choses inutiles : savoirs préétablis, jugements de valeurs,  préjugés en tous genres. Ma personnalité  est gonflée d’orgueil, d’ambitions et d’égoïsmes.

Pour franchir la porte, j’ai besoin de me débarrasser de tout ce qui m’encombre, de suivre un régime d’amaigrissement. La tentation serait d’attendre  l’occasion propice, qui ne vient jamais,   pour passer  tranquillement, ``sans armes et bagages ``…

L’évangile est une Bonne Nouvelle : Dieu veut rassembler tous les hommes ``dans sa maison ``, mais à une condition : que chacun le veuille  vraiment,   en faisant  le bien et en  évitant le mal.



vendredi 23 août 2013

La pile AAA


En changeant les deux piles de la télécommande de mon téléviseur, je me rends compte qu’elles sont menues, du type AAA. Tiens! Trois `` A ``? Cela me fait penser que la joie, comme ma télécommande, est aussi alimentée par trois `` A ``.
A comme dans Aimer : avoir des gens à aimer, à qui se donner et se sentir aimé, c’est le fondement de la joie.
A aussi comme dans Accepter : s’accepter soi-même tel que l’on est, se sentir accepté des autres, accepter les autres et les événements heureux ou malheureux qui se produisent sans que nous les ayons choisis.
Enfin, A comme Avancer : continuer malgré les obstacles, ne jamais se croire arrivé, ne jamais tenir le bonheur pour acquis et surtout ne pas se résigner au malheur s’il survient. Voilà la pile AAA de la joie. Et ce qu’il y a de plus beau, c’est qu’elle est rechargeable. Quand nous déposons notre cœur sur celui du Christ, elle se recharge silencieusement. Elle tire de lui toute l’énergie nécessaire pour rendre le sourire et l’espérance.

dimanche 18 août 2013

Prière pour le dimanche 18 août 2013

PRIÈRE DE LA SEMAINE

LE FEU DE L’AMOUR


Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour ton Fils Jésus 
venu allumer sur la terre le grand feu de l'amour 
-
qui est loin de s'éteindre, même s'il est souvent fragile. 
Aide- nous 
à l'attiser et à le répandre partout,
en acceptant d'aimer et de nous faire proches
des membres de nos familles
et de ceux et celles qui nous entourent,
surtout des personnes démunies, malades et rejetées.

Nous te louons pour ton Fils Jésus, venu semer la paix, 
et qui nous a confié son vaste chantier.
Que nous soyons partout des artisans de paix,
- dans la société, nos familles et aussi notre Église.
Que le feu de ton amour détruise les causes de nos divisions, 
de nos incompréhensions et de nos ambitions démesurées, 
pour qu
'une paix courageuse et inventive
prenne place pour de bon dans notre monde et dans nos cœurs.


Normand Provencher

Prions En Église 

samedi 17 août 2013

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12, 49-53

Je suis venu jeter un feu sur la terre

Jésus disait à ses disciples : `` Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. ``
Commentaire

 En lisant cet extrait de l'évangile, nous avons envie de baisser les bras. En effet, que le Christ apporte la division sur la terre, voilà qui est vraiment décourageant. Il y a déjà bien assez des conflits dans le monde qui sont notre sujet quotidien dans les informations et même en ce moment  tout ce que nous voyons  en plusieurs points de notre planète se rallume des menaces de guerre. En plus, tout ce qui passe à l'intérieur de notre pays, de notre vie sociale, économique, tout ce qu'il y a  à l'intérieur de nos familles, dans notre naturel environnement dans lesquels nous vivons; tout le fait est que nous sommes tentés parfois de prendre pour une fatalité. 

       Et nous dirons que, d'une certaine manière, nous n'avons pas attendu Jésus pour dresser le fils contre son père ou la belle-fille contre sa belle-mère.

D’ailleurs, le Jeudi Saint Il a dit  à ses disciples: " Je vous donne la paix, je vous donne ma paix. "
       Et là, paradoxalement, Il semble affirmer le contraire: ``Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde? Non, je vous le dis, mais plutôt la division``.
Non seulement au niveau du monde mais même à celle de la famille:`` car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées``.
       En réalité, nous vivons déjà dans une situation de division. Mais le Christ n'est pas venu nous apporter une illusion de paix. En fait, c'est bien la paix que Jésus apporte, mais pas la paix du monde, pas la paix facile. "C’est ma paix que je vous donne, mais je ne vous la donne pas comme le monde la donne" (Jn 14,27). Il existe la paix trompeuse, la sécurité dangereuse, qui endort, qui est construite sur des compromis, qui ne font que masquer les vrais problèmes.
        Beaucoup de nos contemporains oublient qu’il ne faut jamais séparer l’amour de la vérité et qu’il ne faut pas confondre l’amour authentique avec l’affectif dominant, qui justement conduit à ne pas dire la vérité.

      Souvent on ne dit pas la vérité pour ne pas peiner, on néglige l'éducation religieuse  des enfants pour ne pas les contraindre, on ne rappelle pas les exigences morales pour ne pas blesser ceux qui ne les respectent pas.

      Renoncer à la  vérité,  adopter l’esprit du monde pour ne pas se faire d’ennemis,  c’est tout simplement  le contraire de l’amour authentique.

      Et c’est justement dans la famille, le lieu privilégié par Dieu pour l’exercice de l’amour authentique, qu’il faut avec le plus de courage aborder les questions  sur lesquelles l’Église s’est prononcée sans ambiguïté, qu’elles touchent l’enseignement doctrinal, la défense  de la vie, l’étique sexuelle, etc…

      Les images choisies par Jésus dans cet évangile sont très éclairantes.
La première c'est l'image du feu : "Je suis venu apporter un feu sur la terre".
Le feu dont parle Jésus désigne l’Esprit Saint: ``l’Esprit confondra le monde en matière de péché, de justice, de jugement`` (Jn 16,8). Jésus trahit son impatience: ``comme je voudrais que ce feu soit déjà allumé``!
      Jésus parle encore de sa passion comme d’un baptême particulier (littéralement, être plongé). ``Je suis venu recevoir un bap­tême...``. Le Christ vient pour être plongé dans sa passion, dans sa mort. Et comme Il en coûte d’attendre que ce baptême soit accompli! L’heure de son baptême approche; elle est déjà là: celle de sa passion. ``La coupe que je dois boire, vous la boirez, et le baptême dont je dois être baptisé, vous en serez baptisés``, dira Jésus à Jacques et à Jean, plus désireux de belles places que d’avoir part à la passion du Christ (Mc 10,39).

                                                                Votre prêtre, Stanislas Sokol






  

jeudi 15 août 2013

MARIE, MA JOIE

Je marche à côté de toi,
Ma mère, ma joie,
Qui es toujours là,
Gratuitement.

Mon cœur bondit
Avec son poids de vie
Lorsque tu me visites
Sur la route
Comme chez ta cousine Élisabeth.

Je chante ton nom dans la ville,
Je veille le feu avec toi,
Et la Parole épouse mon silence
A la table basse.

Tu me donnes du souffle,
Tu me conduis à Jésus,
Ainsi j’ai le fils et la mère,
Ô ma joie.

Jacques Gauthier

(Extrait du livre Prières de toutes les saisons,
Éditions Bellarmin, 2007) Mai 2013
Revue Notre Dame Du Cap Juin 2013


lundi 12 août 2013

À vous de jouer

Les associations

Reliez chaque interprète à un de ses grands succès.

1- Laurence Jalbert              A) Sur la même longueur d’ondes
2- Marie Carmen                  B) Il y a de L’amour dans l’air
3- Julie Masse                      C)  Un amour qui ne veut pas mourir
4- Marie Denise Pelletier     D) C’est zéro
5- Diane Dufresne                 E) L’essentiel
6- Marjo                                F) Au nom de la raison
7- Renée Martel                    G) Ce matin
8- Ginette Reno                     H) Les filles comme moi
9- Martine St-Clair                I) L’aigle noir
10- Fabienne Thibault           J) Celle qui va

Méli-Mélo

Repositionnez les lettres dans le bon ordre afin de former des noms d’ensectes.

1. CEHMOU __________
2. CEPU ______________
3. ANOT _____________
4. CEIQRTU ___________
5. ACEGIL _____________
6. EEMIRTT ______________
7. ABELTT ________________
8. EFLNOR _______________
9. EEGPU _____________
10. AILLNOPP _______________

 Solutions

Les Associations: 1- F; 2. I ; 3. D; 4. G 5. A; 6. J;  7. C; 8. E; 9. B; 10. H
Méli-Mélo: 1- Mouche; 2- Puce; 3- Taon; 4- Criquet; 5- Cigale; 6- Termite; 7- Blatte ; 8- Frelon; 9- Guêpe; 10- Papillon


Source : Virage été 2013

samedi 10 août 2013

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12, 32-48

Se tenir prêt pour le retour du Seigneur

Jésus disait à ses disciples : ``Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. Faites-vous une bourse qui ne s’use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne ronge pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils! Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra ". Pierre dit alors : ``Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? `` Le Seigneur répond : `` Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. ``

 Petit commentaire

N’est-ce pas tout simplement notre vie de chrétien qui est évoquée dans l’évangile d’aujourd’hui ? Parce que nous croyons en Dieu,  nous sommes appelés à la manifester par la prière, par notre espérance et par l’amour des autres.

Nous sommes invités à rester vigilants et à pratiquer cela au quotidien : la Parole de Dieu vient nous réveiller et nous sortir de la routine.

Il y a du bonheur à recevoir ! Si Jésus déclare heureux les serviteurs qui veillent  et qui sont prêts à servir, c’est parce qu’ils vont bénéficier d’un privilège  extraordinaire : au lieu de servir, ce sont eux qui seront servis, et qui plus est, par  leur Maître. Le fait de veiller renverse totalement la situation.

Jésus recommande de veiller parce que c’est l’attitude de celui qui attend et qui manifeste ainsi que la personne attendue a du prix à ses yeux.

Au moment où Luc écrit son évangile, les chrétiens semblent s’être un peu assoupis et ils trouvent que le Maître tarde à revenir, comme il l’avait promis. Ont-ils oublié qu’il avait annoncé son retour à l’improviste ? Leur bonheur dépend de  leur attente active. Il en est de même pour nous.

Bernard Vollerin

mercredi 7 août 2013

Prière

Seigneur,
Certains jours
Mon cœur est distrait
Et je me laisse séduire
Par tout ce qui s’agite
Autour de moi.
Merci de me permettre
Cette période de repos
Afin de pouvoir me
Ressourcer davantage
En ta présence
Durant ce temps

De vacances.

mardi 6 août 2013

Légendes Chansons de Filasse et de Filerie Noèls Ballades Les enfantines du "Bon pays de France" ... Par Philippe Kuhff


Chanson Il n'y a qu'un seul Dieu
 
Il n’y a qu’un seul Dieu
Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi deux
Dis-moi pourquoi deux
Il y a deux Testaments
 Il n’y a qu’un seul Dieu
 Il n’y a qu’un seul Dieu

 Dis-moi pourquoi trois
Dis-moi pourquoi trois
Il y a trois grands patriarches
Il y a deux Testaments
Il n’y a qu’un seul Dieu
 Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi quatre
Dis-moi pourquoi quatre
 Il y a quatre évangélistes
 Il y a trois grands patriarches
 Il y a deux Testaments
 Il n’y a qu’un seul Dieu
 Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi cinq
Dis-moi pourquoi cinq
 Il y a cinq livres de Moïse
Il y a quatre évangélistes
Il y a trois grands patriarches
 Il y a deux Testaments
 Il n’y a qu’un seul Dieu
Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi six
 Dis-moi pourquoi six
Six urnes de vin remplies
 A Cana en Galilée
 Il y a cinq livres de Moïse
 Il y a quatre évangélistes
Il y a trois  grands patriarches
Il y a deux Testaments
Il n’y a qu’un seul Dieu
Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi sept
Dis-moi pourquoi sept
Il y’a sept sacrements
Six urnes de vin  remplies
À Cana en Galilée
Il y a cinq livres de Moïse
Il  y a quatre évangéliques
Il y a trois grands patriarches
Il y a deux Testaments
Il  n’y a quun seul Dieu
Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi huit
Dis-moi pourquoi huit
Il y a huit béatitudes
Il y a sept sacrements
Six urnes remplies de vin
À Cana en Galilée
II y a cinq livres de Moïse
Il y a quatre évangélistes
 Il y a trois grands patriarches
 Il y a deux Testaments
 Il n’y a qu’un seul Dieu
Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi neuf
 Dis-moi pourquoi neuf
 Il y a neuf chœurs des anges
 Il y a huit béatitudes
Il y a sept sacrements
Six urnes de vin remplies
A Cana en Galilée
Il y a cinq livres de Moïse
Il y a quatre évangélistes
 Il y a trois grands patriarches
Il y a deux Testaments
Il n’y a qu’un seul Dieu
 Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi dix
 Dis-moi pourquoi dix
Il y a dix commandements
 Il y a neuf chœurs des anges
 Il y a huit béatitudes
 Il y a sept sacrements
Six urnes de vin remplies
A Cana en Galilée
 Il y a cinq livres de Moïse
Il y a quatre évangélistes
Il y a trois grands patriarches
Il y a deux Testaments
 Il n’y a qu’un seul Dieu
Il n y a qu’un seul Dieu

 Dis-moi pourquoi onze
 Dis-moi pourquoi onze
 Il y a onze cent mille vierges
 Il y a dix commandements
Il y a neuf chœurs des anges
 Il y a huit béatitudes
Il y a sept sacrements
Six urnes de vin remplies
 A Cana en Galilée
Il y a cinq livres de Moïse
Il y a quatre évangélistes
Il y a trois patriarches
 Il y a deux Testaments
Il n’y a qu’un seul Dieu
 Il n’y a qu’un seul Dieu

Dis-moi pourquoi douze
 Dis-moi pourquoi douze
 Il y a douze apôtres
 Il y a onze cent mille vierges
Il y a dix commandements
Il y a neuf chœurs des anges
Il y a huit béatitudes
Il y a sept sacrements
Six urnes de vin remplies
A Cana en Galilée
Il y a cinq livres de Moïse
 Il y a quatre évangélistes
 Il y a trois patriarches
 Il y a deux Testaments
Il n’y a qu’un seul Dieu

Il n’y a qu’un seul Dieu

samedi 3 août 2013

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12, 13-21

LA PARABOLE DU RICHE INSENSÉ.

Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : " Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. " Jésus lui répondit : " Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ?" Puis, s'adressant à la foule : " Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. " Et il leur dit cette parabole : " Il y avait un homme riche dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : Que vais-je faire? Je ne sais pas où mettre ma récolte. Puis il se dit : Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence. Mais Dieu lui dit : Tu est fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et tout ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ?" Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu.

Accumuler pour rien
Par Daniel Cadrin, o.p.

L’évangile de ce dimanche offre une réflexion de sagesse sur nos rapports aux biens. C’est une question qui est bien développée en Luc. Dans son Évangile et dans les Actes, il souligne de diverses manières l’importance du partage des biens et de vivre l’aujourd’hui de la grâce de Dieu.

Le texte comprend un dialogue, puis une parabole. Un homme demande à Jésus de régler une affaire de famille : un conflit à propos d’un héritage. Jésus refuse de jouer un rôle de légiste, de servir d’arbitre dans ce litige. Son apport n’est pas de cet ordre. Il propose plutôt une perspective sur l’enjeu de fonds. L’abondance de biens n’assure pas la vie et le bonheur. Jésus appelle à voir autrement, à demeurer vigilants dans notre quête matérielle.
La parabole explicite son propos. Elle présente un homme qui a réussi mais qui entre tout-à-fait dans une logique d’accumulation et de sécurité afin de mieux profiter de la vie. Tout est centré sur lui-même : on peut noter dans ses paroles l’omniprésence du je, me, moi, mon, mes… Autrui est complètement absent de son horizon, ainsi que Dieu, source de tous les biens. Il a fait de lui-même son propre trésor, et tout cela pour rien, car la mort l’emporte et il perd tout.

Jésus le traite d’insensé : voici une manière de penser et de vivre qui n’a pas de sens. Elle ne prend pas en compte la précarité et des biens et de notre existence. Elle place l’essentiel de la vie dans l’acquisition de biens et non dans les relations, le vrai trésor qui demeure.

On ne peut vivre un détachement des biens, libéré de l’appât du gain, sans vivre d’abord un attachement premier. C’est à cause de celui-ci, de ce qui est vraiment important pour nous, qu’on peut alors être plus libre face à d’autres réalités. Ce trésor, dans l’évangile, est lié à l’amour de Dieu et du prochain et à la bonté de la création. Les biens sont bons, ils ne sont pas à rejeter, mais, comme Luc le souligne dans son œuvre, ils sont faits pour être partagés et non possédés de façon exclusive.

En écoutant l’homme de cette parabole, on a l’impression d’entendre une publicité dans un média. Je veux ceci, je l’aurai, j’assure ma sécurité, tout est prévu, je profiterai de la vie, etc. En fait, plusieurs publicités ressemblent étrangement à cette parabole mais dans un sens contraire à celui de l’évangile et des valeurs qu’il propose. Elles prennent le point de vue de l’homme riche. Insensés ! nous dirait Jésus. Réveillez-vous. Qu’est-ce qui est vraiment important dans vos vies ? Quel projet vous habite ? Pour qui ?
La vigilance à laquelle Jésus nous appelle ne demande pas de faire l’impossible. Il s'agit de changer le regard, de porter attention à ce qui inspire nos vies, à ce qui leur donne une qualité. Et de ne pas nous laisser embarquer dans ce qui n’est pas un vrai trésor. 

Questions pour la réflexion :

Quelle quête dans ma vie me semble insensée? Dans la vie de mon milieu ?
Quel est mon vrai trésor ? Qu'est-ce qui compte pour moi ?
Comment pourrais-je devenir un peu plus libre ?

Oeuvre de Eugène Burnand, Les Paraboles, Paris, Berger-Levrault, 1908 Image