samedi 28 mai 2022

LE COCON ET LE PAPILLON:

 


Un homme qui se promenait vit un cocon dans un petit trou.

 

Il s'arrêta de longues heures à observer la chrysalide, devenue papillon, qui s'efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, le papillon semblait faiblir et lui donnait l’impression qu’il allait abandonner. L’homme était convaincu que le jeune papillon avait fait tout ce qu'il pouvait pour sortir de ce trou, sans succès. Alors, il décida de l’aider : il prit un canif et ouvrit le cocon.

 

Le papillon sortit aussitôt mais son corps était maigre, faible et engourdi, ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine. L'homme continua à l'observer, pensant que d'un moment à l'autre, les ailes du papillon s'ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu'il puisse prendre son envol.

 

Il n'en fut rien !

 

Et le pauvre papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries.

 

Jamais il ne put voler.

 

Ce que l'homme, avec son geste de gentillesse et ses bonnes intentions, ne comprenait pas, c'est que le passage par le trou étroit du cocon un stade indispensable qui permet au papillon de se renforcer suffisamment pour sortir de façon autonome du cocon qui l’enveloppait. Cet effort est vital pour que le papillon puisse développer ses ailes pour pouvoir voler.

 

Il nous arrive à tous de nous trouver dans notre « cocon » ou de voir nos amis dans cette même situation symbolique. Enveloppé dans les « soucis », « épreuves » et « problèmes », nous pouvons tous en ressortir plus forts.

Il y a un deuxième axe dans cette histoire : Parfois nous voulons, avec toutes les bonnes intentions du monde, porter le fardeau des autres ou trouver les solutions pour les autres. Si, bien entendu, ceci est motivé par l’amour qui vous anime, l’épreuve devra quoi qu’il soit être surmontée par la personne que vous voulez aider ou soutenir. Vous ne pourrez jamais le faire pour l'autre. Vous ne pourrez jamais prendre la place de l'autre.
Au final, ce sont les personnes concernées qui vont devoir eux-mêmes se sortir de ce qui les touchent. Pensez à toutes vos adversités... C'est vous qui avez dû les surmonter, leur donner du sens, traverser un champs de diverses émotions et humeurs, surmonter le découragement,... Et au final, lorsque vous avez mené ce combat, vous en êtes sortis plus fort et parfois, avec le recul, une fois l'épreuve surmontée ne vous est-il jamais arrivé de penser "au fond... ce n'était pas si dur que ça..."
Ce qui vous a formés, rendus plus forts, c'est le travail que vous avez dû fournir pour vaincre, ou donner du sens à cette épreuve.
Au mieux, nous pouvons encourager, motiver, soutenir, offrir notre présence...

 

Aussi douloureuse que soit l’expérience, elle renforce toujours la ceux qui la surmonte ! Nous sommes tous témoins de ce principe fondamental : nous avons tous nos plaies de la vie et elles témoignent que nous avons gagné plusieurs batailles ! Nous sommes tous capables de sortir de notre cocon !

 

Belle journée à tous !

 

Votre partenaire dans l’optimisme,

 

Michel POULAERT.


https://www.sourcedoptimisme.com/article-metaphore-le-papillon-qui-n-arrive-pas-a-sortir-de-son-cocon-64966854.html

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,46-53.

Montée de Jésus au ciel : la fête de l’Ascension

En ce temps-là, Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur dit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. » Puis Jésus les emmena au-dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu. 

29 mai 2022

Ascension du Seigneur C : Parti pour demeurer avec nous

 «Enlevé au ciel» le jour de l’ascension, Jésus demeure avec nous autrement et bien plus profondément. Sa présence se manifeste désormais dans le quotidien de l’existence humaine, l’écoute de sa parole, l’attente de ce qui vient et advient, l’attention aux autres et les gestes sacramentels.

 
La fête de l’ascension nous invite à faire deux mouvements : d’abord à lever les yeux pour regarder plus loin, pour regarder le but : notre humanité glorifiée en Dieu et puis ensuite elle nous invite à regarder la terre, à regarder notre monde et sa réalité, là où le ressuscité nous envoie en mission, là où il est avec nous, tous les jours jusqu’à la fin du monde. (Il est venu,   Il est là,  Il reviendra.)

L’ascension est la fête de la terre et de l’espérance qui nous habite. Au milieu de l’injustice, de la misère et de la violence, nous sommes invités à devenir les mains, les yeux et le cœur de Dieu dans notre monde d’aujourd’hui. Notre famille, notre paroisse, notre lieu de travail et de loisirs, devraient être plus accueillants, plus fraternels, plus chaleureux, parce que nous sommes là pour répondre à l’invitation du Christ en ce jour de son ascension vers le Père. (« Ne restez pas là à regarder le ciel »)

L’Ascension doit nous plonger, comme les premiers disciples, dans une joie intense…, celle d’être bénis et avec lui jusqu’à la fin du monde. Il nous quitte sans nous abandonner, il sort pour nous faire entrer dans la communion trinitaire et la vie de Dieu.

L’Ascension est un souffle pour notre foi, un élargissement à la fraternité universelle qui nous convoque à renaître d’en-Haut (là où justement Jésus monte) ; car il s’agit, maintenant, de croire (sans voir, ni toucher) et d’annoncer.

Questions :

- A quoi sommes-nous appelés pour rendre témoignage ? Comment témoignons-nous dans notre propre vie ?
- Où est Jésus après son ascension ?
- La joie et la bénédiction sont la marque distinctive des disciples qui retournent à Jérusalem et au Temple. Comment vivons-nous cette joie et cette bénédiction ?


lundi 23 mai 2022

Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l'Église - (Jean 19, 27).

 


 Marie, Mère de l'Église! Marie notre Mère! Ce n'est pas quelque chose que quelqu’un a inventé de toute pièce! Il s’agit d’une proclamation de Jésus qui s’écrie du haut de la croix : « Femme, voici ton Fils. Fils, voici ta mère. »

 « Femme, voici ton Fils. », Jésus s’adresse à Jean qui se trouve au pied de la croix avec Marie et quelques autres femmes mais, à travers lui, il s’adresse à toute l'Église. L'Évangile nous présente le disciple au pied de la croix et Jésus qui lui parle : « Voici ta mère ». Par cette parole, c'est toute l'Église qui est présentée à Marie. Nous assistons en direct à un élargissement de la mission de Marie.

Cependant, il importe de notifier que l’appellation Mère de l’Église a pris tout son sens auprès des catholiques à partir de l’avènement du pape Paul VI. C’est celui-ci qui a proclamé La Sainte vierge comme étant Mère de l’Église. En clair, Marie est mère de ses fidèles et pasteurs.

À l'origine, Marie est une fille d'Israël, formée par la foi, l'espérance et la charité du peuple d'Israël. Elle est aussi celle qui a dit 'oui' au Seigneur. En ce sens, sa première vocation à laquelle elle est restée fidèle est d'être enfant de Dieu, la fille du Père. Elle est l'enfant de Dieu fidèle.

Au cœur de sa fidélité à être enfant de Dieu, sa mission s'élargit. Dieu l'appelle à devenir la mère de Jésus, vrai Dieu, vrai homme. La vie devient alors un pèlerinage de foi. Et, rendue au pied de la croix, Jésus lui-même élargit une fois encore sa mission. Elle était tout d’abord la fille du Père, ensuite la mère de Jésus, et, finalement, elle devient mère de l'Église. Pour cette raison, chacun et chacune d'entre nous en tant que baptisés, nous pouvons véritablement prier Marie en tant que notre Mère. Nous prions le chapelet de façon constante et nous le faisons avec raison parce que, grâce à lui, nous pouvons prier Marie notre Mère.

Et que fait Marie notre Mère? Que fait une mère? Que fait Marie en tant que notre Mère? Marie nous donne Jésus. Son premier désir est de nous donner Jésus.

Si, de son côté, Marie est une mère qui donne la vie, en retour notre vie est de recevoir Jésus qui est notre vie. Et Marie prie pour nous, elle intercède pour nous afin que nous soyons capables d’ouvrir notre cœur à Jésus.

Marie est de loin celle qui a le mieux reçu Jésus! Et comme le dit saint Augustin, avant de le recevoir dans sa chair, elle l'a d’abord reçu dans son cœur.

Dans toute l’histoire de l’humanité, Marie est la créature qui a le mieux reçu Jésus. Mais, en même temps, en mettant Jésus au monde, elle est aussi celle qui a le mieux donné Jésus au monde. En acceptant de devenir la mère de Jésus, en mettant Jésus au monde, Marie donne Jésus à toute l'humanité. Et en devenant la mère de Jésus et en lui demeurant fidèle, elle devient également notre Mère.

Ne cessons pas de prier Marie, car elle nous conduit à Jésus. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort disait : « on peut aller à Jésus sans Marie, mais avec Marie, ça va plus vite! » N'ayons pas peur de passer par Marie pour aller à Jésus parce que c'est la vocation même que Jésus lui-même a donné à Marie.

Et prions le Père afin que, par le 'oui' de Marie, Jésus vienne dans notre vie; par la prière de Marie, que notre cœur s'ouvre davantage à Jésus; que par la prière à Marie, l'Église naisse et grandisse; et que par la prière de Marie, nous grandissions comme enfants de Dieu.

Avec Marie nous pouvons prier pour l’Église : « Nous voulons te rendre grâce, Sainte Vierge Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée, pour ton intercession en faveur de l’Église. Toi qui, accueillant sans réserve la volonté divine, t’es consacrée de toutes tes forces à la personne et à l’œuvre de ton Fils, enseigne-nous à garder dans notre cœur et à méditer en silence, comme Tu l’as fait, les mystères de la vie du Christ. Toi qui as avancé jusqu’au Calvaire, toujours profondément unie à ton Fils qui, sur la croix, te donna comme mère au disciple Jean, fais que nous te sentions toujours plus proche de nous à chaque instant de notre existence, en particulier dans les moments sombres et d’épreuve, Toi, qui, le jour de la Pentecôte, avec les Apôtres en prière, as imploré le don de l’Esprit Saint pour l’Église naissante, aide-nous à persévérer en suivant fidèlement le Christ ». Benoit XVI, Cinq minutes avec Dieu

[QUIZ] Connaissez-vous bien l'histoire des Patriotes?

 


Le 23 mai est la journée nationale des Patriotes. Chaque année, des marches et des spectacles commémorent cet important mouvement politique qui continue de faire jaser.

La décision de Philippe Couillard de ne pas hisser leur drapeau des Patriotes au mat de l'Assemblée nationale a d'ailleurs bien fait réagir les partis d'opposition et bon nombre de Québécois.

Mais qui étaient les Patriotes? Quelle place prennent-ils dans l’histoire du Québec? En quoi leurs idées ont-elles influencées les courants politiques de la province?

Mettez vos connaissances à l’épreuve avec notre quiz sur les Patriotes.

Nous remercions David Milot, enseignant en histoire, pour ses précieux renseignements qui nous ont servi à concocter notre quiz.

À vous de jouer!

1- En quelle année ont eu lieu les rébellions des Patriotes?

A) 1917
B) 1837-1838
C) 1759-1760
D) 1970

2- Quelle constitution fut adoptée par le Royaume-Uni à la suite du rapport Durham?

A) L’Acte d’Union
B) L’Acte de Québec
C) Le traité de réciprocité
D) La Confédération

3- Quel est le nom des revendications adoptées par la Chambre d'assemblée du Parlement du Bas-Canada en 1834?

A) Les 92 résolutions
B) La haute résolution
C) Les résolutions Papineau
D) Les résolutions de l’année

4- Lequel de ces Pères de confédération a déjà milité avec les Patriotes?

A) Thomas D’Arcy McGee
B) Jean-Charles Chapais
C) George-Étienne Cartier
D) Hector Langevin

5- Qui était le commandant en chef des armées britanniques surnommé «Lord Satan» et le «Vieux brûlot» au Bas-Canada à l’époque de la rébellion des Patriotes?

A) Raymond Bourne
B) Harry Osbourne
C) John Colborne
D) Philippe Melbourne

6-  Lequel de ces films 15 février 1839

A)  (Pierre Falardeau)
B) Robe Noire (Bruce Beresford)
C) Quand je serai parti... vous vivrez encore (Michel Brault)
D) Quelques arpents de neige (Denis Héroux)

7- Dans quel pays s’est exilé Louis-Joseph Papineau après la rébellion des patriotes?

A) Les États-Unis et la France
B) L’Australie et Cuba
C) L’Espagne et le Portugal
D) L’Argentine et le Brésil

8- Laquelle de ces revendications ne figurait pas dans la déclaration d’indépendance du Bas-Canada publiée par les Patriotes le 28 février 1838?

A) Séparation de l’Église et de l’État et liberté de religion
B) Interdiction de toute consommation d’alcool sur le territoire du Bas-Canada
C) Les élections devront être tenues en un scrutin secret
D) La liberté et l’indépendance de la presse

9- Quel était le nom de l’organisation paramilitaire des Patriotes fondée en 1837?

A) Les Disciples de Papineau
B) La Société des Fils de la Liberté
C) Les Fils de l’anarchie
D) La Société des poètes disparus

10- Dans quelle prison furent exécutés les Patriotes?

A) La prison de Londres
B) La prison du Pied-du-Courant
C) La prison de Bordeaux
D) La prison de Sainte-Anne-des-Plaines

11- De quelles couleurs était le drapeau des Patriotes créé le en 1832?

A) Bleu, blanc et rouge
B) Rouge et blanc
C) Vert et jaune
D) Vert, blanc et rouge

12- Que célèbre-t-on dans les autres provinces canadiennes au cours de la Journée nationale des Patriotes?

A) La journée John A. MacDonald
B) La fête de la Reine
C) L’anniversaire de la conscription
D) Le jour Pierre-Elliott Trudeau

13- En quelle année la Journée nationale des Patriotes a-t-elle été célébrée la première fois?

A) 2003
B) 1980
C) 1995
D) 2010

14- Quel est le nom de l’autre groupe paramilitaire poursuivant le combat des Patriotes après l’échec de l’insurrection de 1837?

A) Les Frères chasseurs
B) Les coureurs de bois
C) La chasse-galerie

D) Les Martin-pêcheurs

15- Dans lequel de ces bâtiments les Patriotes se sont-ils réfugiés lors de la Bataille de Saint-Eustache?

A) L’église de Saint-Eustache
B) La mairie de Saint-Eustache
C) Le Palais de justice de Saint-Eustache
D) La mercerie Les Habits Saint-Eustache

Solutions : 1- B- 1837-1838 :   Les premiers affrontements se déroulèrent le 6 novembre 1837 à Montréal. La fin de l’insurrection a pour sa part eu lieu le 9 novembre 1838. 2-A- L’Acte d’Union : L’Acte d’Union proposait d’unir le Bas-Canada(le Québec) et le Haut-Canada(Ontario) en une seule colonie. La confédération de 1867 a remplacé l’Acte d’Union à titre de constitution canadienne. 3- A-  Les 92 résolutions  Ce document datant de 1834 traite de l’état général de la colonie du Bas-Canada. Plusieurs réformes y sont proposées sur le plan démocratique et politique. Après avoir été soumis au gouvernement britannique, ce dernier a adopté les «Résolutions Russell». 4- C- George-Étienne Cartier  En 1837, Cartier a même contribué à la bataille de Saint-Denis en transportant des munitions. 5- C- John Colborne  Ses pratiques employées au cours des affrontements avec les Patriotes sont à l’origine de sa réputation de sanguinaire. Il aurait mis le feu à des villages pour combattre les insurgés. 6- B- Robe noire Le film mettant en vedette Lothaire Bluteau raconte le périple d’un missionnaire venu en Nouvelle-France pour évangéliser les Hurons. 7- A-  Les États-Unis et la France. Papineau s’est enfui aux États-Unis d’abord et s’est dirigé vers la France en 1839. Il ne reviendra au Québec qu’en 1845. 8- B- Interdiction de toute consommation d’alcool sur le territoire du Bas-Canada. Les Patriotes étaient déjà préoccupés par des enjeux qui sont toujours à l’ordre du jour comme la laïcité et la liberté de presse. 9- D- La Société des Fils de la Liberté. La Société des Fils de la Liberté, fondée en septembre 1837. Les Fils de la Liberté disparaissent après l'affrontement avec le regroupement loyaliste le Doric Club. 10- B- La prison du Pied-du-Courant . Parmi les Patriotes pendus, on retrouve Charles Hindelang, François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier. Ils furent exécutés en public à l’extérieur de la prison. 11- D-  Vert, blanc et rouge. Bien qu’il existe plus d’un drapeau patriote, celui qui reste le plus connu à ce jour est celui avec les bandes vertes, rouges et blanches. Encore aujourd’hui, des historiens proposent diverses interprétations pour expliquer ce choix de couleurs. 12-  B- La fête de la Reine. Tout comme la Journée nationale des Patriotes, cette fête en l’honneur de la Reine Victoria a toujours lieu le lundi précédant le 25 mai. 13- A- 2003 Instaurée officiellement le 22 novembre 2002, elle fut célébrée le 19 mai suivant pour remplacer la Fête de Dollard en mémoire de Dollard-des-Ormeaux. 14- A- Les Frères Chasseurs. Robert Nelson a fondé les Frères Chasseurs en 1838 alors qu’il était réfugié aux États-Unis. 15- A-  L’église de Saint-Eustache. L’église a d’ailleurs été désignée «lieu historique national» en 2014. Des traces laissées par les boulets de canon des troupes anglaises y sont encore visibles sur les parois extérieures.

https://www.journaldemontreal.com/2017/05/20/quiz-connaissez-vous-bien-lhistoire-des-patriotes

samedi 21 mai 2022

« Le sourire de Ta paix »

 


SEIGNEUR JÉSUS, AUX JOURS DE TA VIE TERRESTRE, TU AS ÉTÉ LE VISAGE DE LA PAIX DE DIEU PARMI LES HOMMES.

MAINTENANT QUE TU T’ES RENDU INVISIBLE, C’EST À NOUS, TES DISCIPLES QU’IL INCOMBE DE MONTRER TON VISAGE DE LUMIÈRE, D’ESPÉRANCE ET DE PAIX.

A L’HEURE OÙ TU M’ENVOIES PRIER POUR TOUS CEUX QUI VIVENT LA FOLIE DE LA VIOLENCE, JE T’ADRESSE CETTE PRIÈRE :

HABITE-MOI, SEIGNEUR JÉSUS, EFFACE-MOI EN TOI, RENDS MOI TRANSPARENT À TA PRÉSENCE.

INSPIRE-MOI CONSTAMMENT L’ATTITUDE À PRENDRE, LES PAROLES À DIRE, LES SILENCES À OBSERVER.

APPRENDS-MOI À ÊTRE LE SOURIRE DE TA PAIX.

ALORS MA PRIÈRE DEVIENDRA POUR LES TORTURÉS, LES TUÉS, LES DISPARUS, LEURS FAMILLES AINSI QUE LES BOURREAUX UN CHEMIN QUI LES CONDUIT VERS TOI.

AMEN

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 23-29

 C’est ma paix que je vous donne


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes Paroles. Or, la Parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez ».

 Prière

Je te donne la paix.

Elle ne vient pas de moi.

 C’est Jésus qui la donne

 Pour la faire grandir autour de moi.

 Mon voisin, mon frère,

                       Prends la paix de Jésus

                       Et donne-là moi aussi

                       Pour que le Royaume de Dieu

                       Pousse en grand

                       Sur la terre !

6e dimanche de Pâques C : Le plus bel héritage

Jésus nous demeure présent par sa parole, son Esprit et sa paix.

 
« Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » (Jean 14, 23-29)

C’est une promesse de Dieu. Ça fait partie de la vérité même de Dieu. Par essence, nous savons qu’il est partout. Par le fait même qu’il est Dieu, il ne peut en être autrement. Il est esprit et l’Esprit de Dieu remplit l’univers. Autrement, il ne serait pas Dieu. Ce que nous avons appris en plus par la venue de Jésus qui s’est révélé comme étant la présence de Dieu en un temps et en un espace, c’est que Dieu est Amour.

Par la venue de Jésus dans notre monde, le Dieu créateur, est devenu le Dieu Amour. La création fut un geste d’amour et la providence de Dieu qui maintient la création est toujours un geste d’amour. Dieu n’est plus, il n’a jamais été d’ailleurs un despote et un pharaon qu’on doit craindre et à qui on doit offrir des sacrifices, mais il est une présence amoureuse qui a voulu des créatures tellement belles et bonnes qu’il les a faites à son image.

La présence de Dieu dans notre vie peut nous apporter une plus grande capacité d’aimer. Elle peut faire de nous des personnes qui aiment et qui font tout pour propager l’amour autour d’elles comme Dieu lui-même.

La présence de Dieu doit aussi être paix. « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. » Sans la paix, il est difficile de construire une communauté, une école, une famille. La paix est à la base de l’unité entre les gens, de l’entente entre les gens qui vivent ou travaillent ensemble. La Paix entre les nations. Deux nations sont en paix lorsque l’une et l’autre se respectent, respectent leurs frontières et vivent dans la concorde et l’amitié mutuelles.

La paix à l’intérieur d’une nation, lorsque tous ses habitants s’entendent entre eux malgré leurs différences et s’accordent les uns les autres les mêmes droits et les mêmes obligations. Quand l’un veut dominer l’autre, la paix devient si fragile que la moindre étincelle peut provoquer un incendie.

La paix à l’intérieur de la famille, lorsque tous ses membres vivent dans l’harmonie et s’acceptent les uns les autres. Les parents et les enfants, les grands et les petits, les jeunes et les plus vieux.

La paix devrait aller de soi, mais nous savons tous qu’elle n’est jamais facile. La présence de Dieu doit nous apporter la paix. La promesse du Seigneur est la garantie d’une assistance permanente auprès de tous ses enfants.

Il faut vivre de cette présence et croire à la Parole de Jésus. J’ai besoin de m’entendre dire, de m’entendre répéter : « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. » et « Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui vous enseignera tout. »

Rassurés par cette parole du Seigneur qui nous rejoint aujourd’hui, demandons-lui cette grâce de vivre dans la paix et d’être des artisans de paix dans notre milieu. (Jean Jacques Mireault, prêtre)

Finalement, c'est la paix qui nous est proposée. Proposée et donnée. La paix et la joie. Mais Jésus nous le précise : "pas à la manière du monde". C'est-à-dire pas comme une assurance tous risques, pas comme une exaltation, un enivrement qui fait oublier le réel. Mais sans doute est-ce plutôt la paix et la joie du Ressuscité qui porte aux mains et aux pieds la trace de la croix.

 

 

mardi 17 mai 2022

PAPE FRANÇOIS: LES 7 DONS DU SAINT-ESPRIT

 


L’Esprit-Saint est « le don de Dieu » par excellence (cf. Jn 4,10), un cadeau de Dieu et, à son tour, il communique divers dons spirituels à celui qui l’accueille.

L’Église en distingue sept

Don  sagesse. C’est la grâce de pouvoir voir toute chose avec les yeux de Dieu. …≠ Sagesse Humaine (Fruit de la connaissance et de l’expérience)

C’est simplement cela : voir le monde, voir les situations, les conjonctures, les problèmes, tout, avec les yeux de Dieu. Voilà la sagesse.

Parfois nous voyons les choses selon ce qui nous plaît ou selon l’état de notre cœur, avec de l’amour ou avec de la haine, avec de l’envie… Non, ce n’est pas l’œil de Dieu.

La sagesse, c’est ce que fait l’Esprit-Saint en nous afin que nous voyions toutes choses avec les yeux de Dieu. C’est cela, le don de la sagesse.

Don d’INTELLIGENCE Comprendre les choses comme Dieu les comprend ≠ Intelligence humaine (Capacité intellectuelle)

« C’est (…) une grâce que seul l’Esprit Saint peut répandre et qui suscite chez le chrétien la capacité d’aller au-delà de l’aspect extérieur de la réalité et de scruter les profondeurs de la pensée de Dieu et de son dessein de salut. »

« Demandons-le au Seigneur, qu’il nous donne, qu’il donne à chacun de nous de don pour que nous comprenions, comme il comprend, ce qui arrive et surtout pour que nous comprenions la parole de Dieu dans l’Évangile. »

Don de CONSEIL Dieu lui-même éclaire notre coeur en nous faisant comprendre la manière juste de parler et de nous comporter et la voie à suivre.

Le conseil est donc le don par lequel l’Esprit-Saint rend notre conscience capable de faire un choix concret en communion avec Dieu, selon la logique de Jésus et de son Évangile. De cette façon, l’Esprit nous fait grandir intérieurement, il nous fait grandir positivement, il nous fait grandir dans la communauté et nous aide à ne pas être à la merci de notre égoïsme et de nos façons de vie. Ainsi l’Esprit nous aide à grandir et à vivre en communauté.

La condition essentielle, pour conserver ce don, est la prière. »

Don de FORCE Dieu vient nous soutenir dans notre faiblesse

« Il ne faut pas penser que le don de force n’est nécessaire que dans certaines occasions ou situations particulières. Ce don doit constituer la note de fond de notre être chrétien, dans l’ordinaire de notre vie quotidienne.

Comme je l’ai dit, nous devons être forts tous les jours de notre vie, nous avons besoin de cette force pour mener notre vie, notre famille, pour vivre notre foi. »

 Don de SCIENCE Don particulier, qui nous porte à saisir, à travers la création, la grandeur et l’amour de Dieu et sa relation profonde avec toutes les créatures

« Quand nos yeux sont éclairés par l’Esprit, ils s’ouvrent à la contemplation de Dieu dans la beauté de la nature et dans l’immensité du cosmos et nous poussent à découvrir comme tout nous parle de lui et de son amour.

 Tout ceci suscite en nous un grand étonnement et un sentiment profond de gratitude !

(…) devant tout cela, l’Esprit nous pousse à louer le Seigneur du fond du coeur et à reconnaître, en tout ce que nous avons et ce que nous sommes, un don inestimable de Dieu et un signe de son amour infini pour nous. »

 Don de PIETE Indique notre appartenance à Dieu et notre lien profond avec lui, un lien qui donne sens à toute notre vie et qui nous garde fermes, en communion avec lui, même dans les moments plus difficiles et d’épreuve.

 « Ce lien avec le Seigneur ne doit pas être compris comme un devoir ou quelque chose d’imposé. C’est un lien qui vient du dedans. (…) La piété est donc synonyme d’un authentique esprit religieux, d’une confiance filiale en Dieu, de cette capacité à le prier avec amour et simplicité qui est propre aux personnes humbles de coeur. »

« Il y a un rapport très étroit entre le don de piété et la douceur. Le don de piété que nous donne l’Esprit-Saint nous rend doux, nous rend tranquilles, patients, en paix avec Dieu, au service des autres avec douceur. »

 Don de CRAINTE DE DIEU Abandon dans les bras du Père qui nous aime tellement ≠ Peur

« La crainte de Dieu, en revanche, est un don de l’Esprit qui nous rappelle combien nous sommes petits devant Dieu et devant son amour, et que notre bien se trouve dans l’abandon entre ses mains, avec humilité, respect et confiance. »

« La crainte Dieu nous fait prendre conscience que tout vient de la grâce et que notre véritable force réside uniquement dans le fait de suivre le Seigneur Jésus et de laisser le Père reverser sur nous sa bonté et sa miséricorde. »

« Il nous fait nous sentir comme des petits enfants dans bras de son papa. »

 https://www.paroissetresses.fr/8-paroisses-pour-1-secteur/notre-pape-francois/pape-francois-les-7-dons-du-saint-esprit

dimanche 15 mai 2022

Le médicament miracle de Jésus ...

Découvrez la belle histoire d'un petit garçon demandant à Jésus un miracle pour guérir sa mère malade.

 

Un jour, un petit garçon de cinq ans entre dans une pharmacie en courant et dit au pharmacien : « Monsieur, voici tout ce que j’ai comme argent. S’il vous plait donnez-moi un miracle ! ». 

Le pharmacien étonné lui demande quel miracle il souhaite et pourquoi. Il lui répond : « Le médecin nous a dit que ma mère avait besoin d’un miracle pour guérir. Voici tout l’argent que j’ai économisé pour m’acheter une bicyclette mais j’aime ma maman et je veux qu’elle guérisse. S’il vous plait monsieur aidez-moi ! Est-ce que l’argent est suffisant ? ».

Le pharmacien, très touché, lui répond qu’il n’a pas le médicament « miracle » pour soigner sa maman et que s’il l’avait eu, il lui aurait offert gratuitement. Il ajoute que seul Jésus a ce médicament spécial et l’invite à se rendre à l’église pour l’obtenir.

Le petit garçon se met alors à courir pour se rendre à l’église. Il se place devant le crucifix près de l’autel et dit : « Je sais que tu es crucifié, que tu souffres et que tu n’as pas beaucoup de temps pour moi mais le pharmacien m’a dit que le miracle de ma maman se trouvait chez toi. J’aime ma maman et voici tout l’argent que j’ai économisé pour avoir une bicyclette. Je te les donne et je te promets que je viendrai t’aider à descendre de la croix, mais s’il te plait aide-moi ! ».

Malheureusement, Jésus ne lui répond pas et le petit garçon se met alors à crier : « Si tu ne veux pas m’aider, je vais aller me plaindre auprès de ta maman la Vierge Marie ! Si toi aussi, tu aimes ta maman comme j’aime la mienne, aide-moi et donne-moi le médicament. Je te promets de revenir le plus tôt possible pour t’aider. » 

Le prêtre, qui entend les cris du petit garçon, s’approche de lui et l’invite à parler à voix basse à Jésus. Il lui explique que le Christ l’écoute même si il ne lui répond pas directement. 

Le prêtre, ému par ce petit garçon, décide alors de le suivre jusqu’à chez lui. Tout le long du chemin vers la maison, le garçon explique au prêtre à quel point il aime sa mère, qu’elle est tout pour lui et que seul Jésus possède le miracle qui pourra la sauver, comme lui a expliqué le pharmacien.

Une fois arrivé à la maison, le petit trouve le lit de sa mère vide. Il crie son nom et là voilà qui sort soudain de la cuisine et lui dit : « Le médecin qui est venu me voir m’a guérie et te salut. Il te dit que lui aussi il aime beaucoup sa maman. Comment connais-tu ce médecin ? ».

Alors le prêtre se tourne vers le petit garçon et lui dit : « Tu vois, il a fait ce que tu lui as demandé et il est même arrivé avant nous. »

 

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samedi 14 mai 2022

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (13,31-33a, 34-35)


`` Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. `` (Jn 13,34)

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : `` Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous 

5e dimanche de Pâques C : Un idéal à poursuivre

 Le Christ nous confie une belle et noble mission: manifester sa présence en nous aimant mutuellement. Le défi est grand, mais celui qui nous a aimés le premier est notre modèle. Avec lui, nous pouvons persévérer dans la poursuite de cet idéal.

Petit commentaire du texte : Signe particulier : l’amour

 À quoi reconnaît-on un proche de Jésus? Il va à la messe! Non! Il fait des prières? Non plus! Euh… il est baptisé et il a fait sa communion? Encore raté! Ce qui permet de le reconnaître, c’est l’amour qu’il a pour les autres. L’amour dont il est question dans l’évangile d’aujourd’hui, c’est l’amour miséricordieux, sans condition, l’amour qui respecte l’autre, qui veut que l’autre grandisse, qu’il devienne lui-même. Aimer, ça ne veut pas dire seulement être amoureux, avoir le cœur qui bat pour quelqu’un. Aimer, c’est regarder autour de soi pour aider celui qui en a besoin, c’est consoler celui qui pleure ou celui qui souffre. Aimer, c’est faire quelque chose pour les autres, c’est essayer de donner du bonheur autour de soi. Aimer c’est prolonger Dieu, c’est vivre à sa manière sans exclure personne, pas même l’ennemi, c’est pardonner, c’est se donner, c’est être attentif à ceux qui vivent autour de nous, c’est leur donner de la joie par nos actes et nos paroles C’est cela qui fait la valeur d’une vie. Que tous ceux qui regardent nos communautés chrétiennes de l’extérieur puissent dire : `` Voyez comme ils s’aiment ! `` 

 Frères et sœurs, en ce cinquième dimanche de Pâques, Jésus nous donne un commandement : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Resituons bien notre passage d’Évangile : nous sommes à la veille de la mort de Jésus, lors de son dernier repas avec ses disciples. Le commandement de Jésus est un véritable testament. Quel héritage ! Aimer ! Jésus fait de l’amour un commandement. Pourtant, on ne peut pas obliger personne à aimer.

L’amour est un don gratuit qui vient de Dieu. Un don qui doit être reçu pour être redonné constamment. Ce commandement de l’amour définit bien ce qu’est la vie chrétienne.

Aimer ! Un vaste programme et parfois « crucifiant » pour certaines relations. Il est plus facile quelques fois d’aimer des « étrangers » que les membres de sa propre famille. Nous connaissons les difficultés pour aimer…

Aimer demeure cependant une nécessité ! C’est ainsi que le monde nous reconnaîtra comme étant des disciples du Christ. C’est ainsi également que nous glorifions le Christ. En exerçant l’amour fraternel, c’est Dieu lui-même qui agit par nous. En nous aimant, nous faisons grandir le Règne de Dieu parmi nous.

Pour nous aimer les uns les autres comme le Christ nous a aimés, il y a trois « axes » à prendre en compte :

§  Il s’agit d’abord d’accueillir l’amour de Dieu en nous, nous laisser aimer par Dieu.

§  Accueillir cet amour de Dieu suppose de l’aimer en retour. C’est le premier des commandements : « Le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » (Dt 6, 4-5).

§  C’est ainsi que nous pourrons diffuser autour de nous cet amour que nous avons reçu de Dieu. Aimer notre prochain, tel est notre vocation chrétienne ! Chacun doit se rappeler que son premier prochain c’est lui-même : s’aimer déjà soi-même pour pouvoir aimer les autres. Comment aimer son prochain sans s’aimer soi-même ?

Laisser Dieu nous aimer, l’aimer en retour, s’aimer soi-même, aimer son prochain : voilà ce qu’est la vie chrétienne !

Aimer, un défi ! Les difficultés sont plus grandes lorsqu’on a été blessé. Le chemin peut être long si la blessure est profonde… Aimer va de pair avec pardonner. Tout comme l’amour, la miséricorde est un don de Dieu. Dieu seul est amour et miséricorde, de ce fait, sans lui, nous ne pouvons pas pardonner. Pardonner est bien une grâce à demander au Seigneur.

Tout comme l’acte d’aimer, celui de pardonner requiert aussi de prendre en compte deux « axes » :

§  D’abord, se laisser pardonner par Dieu, pour pouvoir vivre de sa miséricorde.

§  Savoir se pardonner pour pouvoir pardonner ou plus précisément, pour laisser Dieu faire son œuvre de pardon en nous et par nous.

Frères et sœurs, c’est bien la grâce que nous demandons au Seigneur au cours de cette Eucharistie : la grâce de pouvoir mettre en pratique le commandement de l’amour mutuel.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine nous fait bien percevoir que ce commandement de Jésus n’est pas reçu par toute l’humanité. La haine, la négation, le mépris du prochain sont d’obscures réalités. Le désamour habite aussi nos cœurs…

Que le Seigneur nous donne de croire en la force de l’amour et en celle du pardon. L’amour et le pardon du Christ peuvent renouveler les cœurs des hommes. Se savoir aimé de Dieu, en faire véritablement l’expérience, est une véritable force spirituelle.

C’est à chacun personnellement de s’impliquer pour que l’amour fraternel grandisse autour de lui. Que le Seigneur ressuscité nous donne son Esprit et sa force pour y parvenir. Amen.

Père Rodolphe Emard

Réfléchissez :


  • Comment puis-je mettre en pratique ce nouveau commandement de l'amour les uns pour les autres dans mes paroles et mes actions ?
  • Que puis-je faire pour rendre l'église d'aujourd'hui plus accueillante pour tous?