mardi 29 décembre 2020
lundi 28 décembre 2020
"Le quatrième Roi Mage" de Joannes Joergensen - Edition du Seuil, 1961, p.63-67
Les sages de l'Orient apportèrent l'or,
l'encens et la myrrhe pure. Une vieille légende raconte que lorsqu'ils
déposèrent leurs trésors, l'enfant ne voulut pas sourire. Marie était très
honorée par l'encens, qui brûlait comme elle l'avait vu brûler dans le temple
de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son
sein. Mais l'enfant ne tendit pas ses petites mains vers l'or éclatant ; la
fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa
les larmes dans les yeux de sa mère.
Les trois saints rois se relevèrent et prirent
congé, avec le sentiment de gens qui n'ont pas été appréciés selon leur mérite.
Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les
montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route
de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles
précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait
trop tard… et les mains vides… il n'avait plus de perles !
Il ouvrit lentement les portes de l'étable
sainte où se trouvaient le Fils de Dieu,
Lentement, en hésitant, le roi de Perse
s'avança puis il se jeta aux pieds de l'Enfant et de sa mère. Lentement, en
hésitant, il commença à parler.
" Seigneur, dit-il, j'avais une offrande
pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies
perles de
Je suis venu à part des trois autres rois. Ils
marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une
hôtellerie sur le bord du chemin. J'eus tort... Quand j'entrais dans la salle
des voyageurs, j'aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc
du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n'avait pas
d'argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires.
Seigneur, pardonne-moi, j'ai pris une perle de ma ceinture et l'ai donnée à
l'aubergiste, pour qu'il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et,
s'il mourait, une tombe en terre bénie.
Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne
autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j'entendis
des cris venant d'un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui
s'étaient emparés d'une jeune femme et s'apprêtaient à lui faire violence. Ils
étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur
pardonne-moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde
perle et achetai sa délivrance. A présent il ne me restait plus qu'une perle,
mais au moins je voulais te l'apporter, Seigneur !
Il était plus de midi. Avant le soir je
pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle
les soldats d'Hérode avaient mis le feu. Je m'approchai et trouvai les soldats
d'Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au-dessous. Près d'une maison en
feu, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu'il tenait par une jambe.
L'enfant criait et se débattait. Le soldat disait : " Maintenant, je le
lâche et il va tomber dans le feu. Il fera un bon rôti de cochon. " La
mère poussa un cri perçant. Seigneur, pardonne-moi ! Je pris ma dernière perle
et la donnai au soldat pour qu'il rendît l'enfant à sa mère. Seigneur, c'est
pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne-moi, pardonne. "
Le silence régna dans l'étable quand le roi
eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le
sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et
s'était approché. Marie regardait son fils qui était contre son sein.
Dormait-il ? Non. L'Enfant-Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers
le roi de Perse. Son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers
les mains vides. Et l'Enfant-Jésus sourit.
dimanche 27 décembre 2020
Prière à la sainte famille du pape François
Prière à la Sainte Famille
Jésus, Marie et Joseph
en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai,
en toute confiance nous nous adressons à vous.
Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
un lieu de communion et un cénacle de prière,
d’authentiques écoles de l’Évangile
et de petites Églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth,
que plus jamais il n’y ait dans les familles
des scènes de violence, d’isolement et de division ;
que celui qui a été blessé ou scandalisé
soit, bientôt, consolé et guéri.
Sainte Famille de
Nazareth,
fais prendre conscience à tous
du caractère sacré et inviolable de la famille,
de sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph,
Écoutez, exaucez notre prière
Amen !
samedi 26 décembre 2020
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 2, 22-40
Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph
Quand fut accompli le
temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus
l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit
dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi
du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton
serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que
tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne
gloire à ton peuple Israël. »
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du
Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
REPONDS AUX QUESTIONS: EVANGILE DE LUC 2, 41-52.
*Au début
de l'évangile, d'où partent Marie, Joseph et Jésus, et où vont-ils? Pourquoi?
*A la fin de la fête, qui reprend la route vers Nazareth?
*D'après Joseph et Marie, où est Jésus?
*Que font-ils quand ils le cherchent et qu'ils ne le trouvent pas?
*Où retrouvent-ils Jésus?
*Qu'est-ce que le Temple?
*Que fait Jésus au Temple?
*Comment réagissent Marie et Joseph lorsqu'ils retrouvent Jésus?
*Que répond Jésus à la question de Marie?
*Marie et Joseph comprennent-ils Jésus?
*Que font Marie, Joseph et Jésus ensuite?
Petit commentaire : Ah ! Quelle famille !
Cette
expression, nous l’entendons très souvent lorsque des tensions se font jour en
famille : les uns se plaignent de ceci, les autres de cela … bref,
personne n’est d’accord et le risque d’éclatement de la famille augmente
dangereusement.
Cependant,
avant de claquer la porte, chacun se remémore que sa famille représente tout de
même quelque chose de très spécial : c’est l’endroit où l’on a fait ses
premiers pas, où l’on a appris à aimer et à être aimé, où l’on a appris à faire
confiance et à mériter la confiance. Cette « cellule de base de la
société » est un peu une école à domicile où nous avons tous fait notre
apprentissage de la vie. Remettre en cause de la notion même de famille,
claquer la porte et tout quitter, c’est porter gravement atteinte à l’équilibre
souvent fragile de notre société.
Aussi,
quel grand souffle d’air frais ressentons-nous en regardant cette autre
famille, bien particulière, qu’il nous est donné de rencontrer dans le texte de
Luc d’aujourd’hui. Dans cette Sainte Famille, les parents sont d’une grande
bonté, respectueux du devoir et des coutumes. Ils viennent présenter Jésus au
Temple. Mais la présence de Jésus ne passe pas inaperçue : deux personnes
l’identifient comme étant le Messie ! Les parents s’en étonnent, comme ils
écoutent sans bien comprendre les paroles de Siméon : « Vois, ton
fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en
Israël. »
Cet
enfant « tout rempli de sagesse » a la Grâce de Dieu sur lui. Certes,
comme le prédit Siméon, il provoquera la chute de certains et il brisera le
monopole des prêtres juifs qui imposaient leur Loi. Mais il apportera également
tant au monde, en entrainant les foules derrière lui, en formant des disciples
venus du peuple et en nous laissant un enseignement que la grande famille des
chrétiens a su nous transmettre.
Honorons
Jésus comme nous honorons toute la Sainte Famille, car même à 2000 ans de
distance nous ressentons encore tout l’amour que Marie a porté à son enfant et
toute la rigueur de l’enseignement que Joseph a transmis à Jésus. Ah
oui !….Quelle Famille ! Quelle Sainte Famille, qui, avec l’aide de
Dieu, a préparé Jésus a son destin de Messie.
Bernard
Vollerin
vendredi 25 décembre 2020
Conte "Le Chant des Bergers" par Max Bolliger
Il était une fois un vieux berger qui aimait la
nuit. Il connaissait bien les étoiles et savait leur nom.
Appuyé sur son bâton, le regard levé vers le ciel,
le vieux berger se tenait en haut de la colline.
« Il va venir, disait-il.
- Quand viendra-t-il ? demandait son petit-fils.
- Bientôt ! »
Les autres bergers riaient.
« Bientôt ! … C'est ce que tu répètes depuis des
années ! »
Mais le vieux berger ne les écoutait pas. Une seule
chose le troublait : le doute qu'il voyait poindre dans les yeux de son
petit-fils.
Et quand lui mourrait, qui donc redirait aux plus
jeunes ce que les prophètes avaient annoncé depuis toujours ? Ah ! s'il pouvait
venir bientôt !
Son cœur était tout rempli de cette attente.
« Portera-t-il une couronne en or ? demanda soudain
le petit-fils, interrompant le vieux berger dans ses pensées.
- Oui !
- Et une épée d'argent ?
- Oui !
- Et un manteau de pourpre ?
- Oui, oui ! »
Et le petit-fils semblait heureux.
Le jeune garçon était assis sur un rocher et jouait
de la flûte. Le vieux écoutait attentivement. La mélodie s'élevait simple et
pure ; l'enfant s'exerçait jour après jour matin et soir. Il voulait être prêt
lorsque le roi viendrait.
« Voudrais-tu aussi jouer pour un roi sans couronne,
sans épée et sans manteau de pourpre ? demanda le berger.
- Non ! » répondit son petit-fils.
Comment un roi sans couronne pourrait-il le
récompenser pour son chant ? Il voulait de l'or et de l'argent ! Il voulait que
les autres ouvrent de grands yeux et le regardent avec envie.
Le vieux berger était triste. Pourquoi donc
promettait-il à son petit-fils ce que lui-même ne croyait pas ?
Sur les nuages, venant du ciel ? Depuis l'éternité ?
Comme un enfant ? Pauvre ou riche ? Certainement sans couronne, sans épée, sans
manteau de pourpre !
Et pourtant plus puissant que tous les autres rois.
Comment ferait-il comprendre cela à son petit-fils ?
Une nuit apparurent dans le ciel les signes que le
vieux berger attendait. Le ciel était plus lumineux que d'habitude et au-dessus
de Bethléem brillait une grosse étoile. Les bergers virent alors des anges tout
vêtus de lumière qui disaient : " N'ayez pas peur ! Aujourd'hui vous est
né le Sauveur ! "
Le jeune berger se mit à courir au-devant de la
lumière. Sous son manteau, tout contre sa poitrine, il sentait sa flûte.
Il arriva le premier et regarda l'enfant nouveau-né.
Il reposait, enveloppé de langes, dans une crèche, une mangeoire pour les
animaux. Un homme et une femme le contemplaient, tout heureux. Le grand-père et
les autres bergers arrivèrent bientôt et tombèrent à genoux devant l'enfant.
Était-ce là le roi qu'on lui avait promis ? Non ! Ce
n'était pas possible, ils se trompaient. Jamais il ne jouerait son chant ici !
Et déçu, tout rempli d'amertume, il s'en retourna et plongea dans la nuit. Il
ne vit même pas les anges qui volaient au-dessus de l'étable.
Mais bientôt, il entendit l'enfant pleurer. Il ne
voulait pas l'entendre, il se bouchait les oreilles et continuait sa route.
Pourtant, les pleurs le poursuivaient et lui perçaient le cœur. N'y tenant
plus, il rebroussa chemin.
Il vit alors Marie, Joseph et les bergers qui
s'efforçaient de consoler l'enfant qui pleurait. Il ne pouvait plus résister !
Tout doucement, il tira sa flûte de dessous son manteau et se mit à jouer pour
l'enfant. Et tandis que la mélodie s'élevait toute pure, l'enfant se calma et
le dernier sanglot s'arrêta dans sa gorge. Il regarda le jeune berger et se mit
à sourire. Et au même instant, celui-ci comprit dans son cœur que ce sourire
valait tout l'or et tout l'argent du monde.
mercredi 23 décembre 2020
Jésus, un vrai cadeau de Noël ! Par Roland Le GAL (abbé), Patrick BEGOS
Un cadeau ne se demande pas, on l’offre gratuitement
pour faire plaisir à quelqu’un. Même s’il ne plait pas, on le garde car il
traduit l’amour, la reconnaissance. Et, en contrepartie, celui qui a reçu
manifeste ses remerciements. Est-ce encore vrai aujourd’hui ? Pas si sûr. Dans
sa lettre au Père Noël, l’enfant détaille ce qu’il souhaite laissant peu de
place à la surprise. Et quand le cadeau ne convient pas, on le retrouve parfois
sur un site internet pour une revente ou un échange.
La vie peut aussi être un cadeau, comme le montre le
texte ci-dessous, même si ce n’est malheureusement pas vrai pour tous. Pour
beaucoup d’entre nous, il est possible de dire « je suis un cadeau pour
quelqu’un ou telle personne est un cadeau pour moi ». Avant d’attendre un
cadeau de l’autre, je dois me persuader que je suis déjà un cadeau pour
moi-même. J’accepte le cadeau que je suis. Que fais-je de ce cadeau ?
Qu’est-
ce que j’attends vraiment de Noël ?
Est-ce l’objet que je veux recevoir ou l’amour qui
est derrière, les efforts que la personne a mis en œuvre pour trouver le cadeau
qui me convienne ?
Et en tant que chrétien, qu’est-ce que j’attends de
Noël ?
Dieu nous fait cadeau de Jésus, son Fils. Un enfant
fragile. Le paquet n’est pas très joli, il a peu de place dans la société de
l’époque, puisqu’il doit trouver refuge dans une étable. Pourtant, c’est un
cadeau précieux, un cadeau d’amour que Marie et Joseph ont le souci de
présenter aux bergers, emmailloté dans la crèche.
Aujourd’hui, 2000 ans après, ce cadeau interroge
toujours.
Est-ce
que je continue de déballer le cadeau qu’est Jésus, de découvrir qui il est ?
Est-ce
qu’il me stimule pour donner un sens à ma vie ?
Le verset 25 de l’Évangile de Matthieu montre la
voie à suivre : « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger. J’avais soif, et
vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli.
J’étais nu, et vous m’avez habillé. J’étais malade, et vous m’avez visité.
J’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! ».
Un cadeau comme Jésus n’a de sens que s’il se
partage. Personne n’en est propriétaire. Jésus se donne mais chacun reste libre
de l’accueillir ou non, de mettre en pratique ou non ses préceptes résumés dans
cette phrase de Matthieu « Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de
tout son esprit » et « Aimer son prochain comme soi- même » (Mt 22,37-39).
Les
autres sont des cadeaux.
" Les gens sont des cadeaux que Dieu a
enveloppés pour nous les envoyer. Certains sont magnifiquement enveloppés. Ils
sont attrayants au premier abord. D’autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D’autres ont été malmenés par la poste. Certains sont des cadeaux dont
l’emballage laisse à désirer. D’autres dont l’emballage est bien fait. Mais
l’emballage n’est pas le cadeau ! C’est si facile de faire une erreur. Et nous
rions quand les enfants prennent l’un pour l’autre…
Je suis une personne et donc moi, je suis d’abord un
cadeau pour moi-même. Dieu m’a donné à moi-même. Ai-je regardé à l’intérieur de
l’emballage ? Ai-je peur de le faire ? Peut-être n’ai-je jamais accepté le
cadeau que je suis ? Y-a-t-il à l’intérieur quelque chose de différent de ce
que j’imagine ? Je n’ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Les cadeaux de Dieu pourraient-ils être autre chose que magnifiques ? J’aime
les cadeaux que je reçois de ceux qui m’aiment. Pourquoi pas les cadeaux de
Dieu, mon Père ? Je suis un cadeau pour les autres. Les gens sont des cadeaux
reçus ou donnés…. comme Jésus, le fils du Père, donné par amour pour la vie et
la joie du monde ".
lundi 21 décembre 2020
Un cadeau à Jésus
Que devenons-nous donner en cadeau à Jésus ?
Tous et chacun mérite son petit
moment de bonheur en cette sainte nuit !
dimanche 20 décembre 2020
Noël n'est-il qu'un joli conte ?
La réponse de Bertane Poitou
L’histoire de Noël a des aspects merveilleux, qui
pourraient faire sourire, ou mettre en doute la réalité de cette fête. Mais la
beauté de Noël est dans le sens de cette fête : Dieu qui vient à notre
rencontre.
« Il était une fois… »
Nombreux sont les contes qui débutent par ces mots.
Et dans ces histoires, la trame est presque toujours la même, on voit l’amour
triompher d’un mauvais sort ou l’intelligence vaincre la méchanceté. Qu’il
s’agisse de Cendrillon, de la Belle au bois dormant ou du Petit Poucet, le bien
est récompensé et l’histoire se finit par le châtiment des méchants et le
bonheur des gentils.
Noël, un joli conte… avec happy end ?
Essayons alors d’appliquer cette réalité à Noël.
Il était une fois, en Judée, un enfant né dans une
étable parce que Marie et Joseph, ses parents partis pour un recensement,
n’avaient pas trouvé de place dans une auberge. Heureusement, un bœuf et un âne
réchauffent la mère et l’enfant de leur souffle. Puis, ayant appris cela, des
bergers viennent à l’étable apportant qui un œuf, qui de la farine comme nous
le montrent les santons. Mieux encore, ce sont des mages venus d’Orient qui
arrivent pour offrir des cadeaux somptueux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
L’enfant est sauvé de la fureur du roi grâce à un rêve fait par Joseph qui
emmène la famille en Égypte.
Revenu à Nazareth, l’enfant grandit puis part sur
les routes en appelant des hommes à le suivre. Partout où il va, il soigne,
guérit, chasse les démons, fait le bien. Jusque-là, tout va bien… Mais voilà,
cela ne plaît pas aux autorités religieuses : il ne respecte pas la Loi. Alors
il va falloir le faire mourir avec l’aide de l’occupant romain ! Après un
simulacre de procès, il est cloué sur une croix et meurt. Si nous étions dans
un conte, cet enfant devenu adulte ne serait pas mort de cette mort
ignominieuse réservée aux bandits. Le Christ est ressuscité, et Il est vivant!
Mais cette Résurrection passe par une Passion douloureuse, loin des récits de conte.
Alors… ?
Peut-être faut-il revenir aux textes qui nous
parlent de Jésus, cet enfant né à Noël ?
Le récit de Noël
A Noël, Jésus vient à la rencontre de chacun
Noël n’est pas un joli conte, n’est pas virtuel,
mais la fête de la venue de Dieu sur terre, de son incarnation. A Noël, les
chrétiens célèbrent le mystère de Dieu qui se fait homme pour nous sauver, qui
entre dans l’histoire humaine et accepte d’aller jusqu’au bout de son amour
pour nous. Un joli conte nous parle de morale où les bons et les méchants sont
d’entrée de jeu bien identifiés. L’Évangile nous parle d’amour, d’amour offert
à tous ceux qui veulent l’accueillir quand ils le rencontrent, qui s’y
convertissent quelle qu’ait été leur vie avant cette rencontre. C’est ce message
qui est offert, dans les Écritures, et tout particulièrement dans ce récit de
la Nativité où le Christ vient à la rencontre de chacun.
Il est une foi !
Bertane Poitou, déléguée diocésaine à la
communication, diocèse de Saint-Claude
samedi 19 décembre 2020
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38
Rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37).
En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une
ville de Galilée, appelée Nazareth, à
une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit : `` Je te
salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. `` A cette parole, elle fut
toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette
salutation.
L'ange lui dit alors : `` Sois
sans crainte, Marie, car tu as trouvé
grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas
concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. L'Esprit Saint viendra sur toi, et la
puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va
naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta
cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son
sixième mois, alors qu’on appelait ``la femme stérile``. Car rien n’est
impossible à Dieu.`` Marie dit alors : `` Voici la servante du Seigneur ; que
tout se passe pour moi selon ta parole. ``Alors l'ange la quitta.
2) Comment l’ange salut-il Marie ?
3) Marie est toute bouleversée. Que lui dit alors l’ange et
pourquoi dit-il cette parole ? ``
4) Marie dit oui à cette grande mission d’amour à laquelle
Dieu l’appelle. Avec quels mots donne-t-elle son oui ?
5) Quels sont les personnages du récit du songe de Joseph ?
6) Quel est le lien qui unit Joseph à Marie ?
7) Pourquoi Joseph veut-il renvoyer Marie dans le secret ?
8) Un ange du Seigneur apparait à Joseph dans un songe (un
rêve). Quels sont ses premières paroles ?
9) Quel est le nom que Joseph devra donner à l’enfant qui va
naître ?
10) Joseph dit oui à ce que l’ange lui demande. Quel geste
exprime son oui ?
Petit Commentaire du
texte : 4ième Dimanche de l’avent.: Le consentement
L’annonce que l’ange Gabriel a faite à Marie dépasse
l’entendement: une vierge deviendra mère du Fils de Dieu. Elle y consent,
faisant pleinement confiance à Dieu et remettant humblement sa vie entre ses
mains: «Voici la servante du Seigneur.» Elle devient alors un modèle pour les
croyants et croyantes.
Naissance de Jésus
- Quel
ange a rendu visite à Marie? (Luc 1:26)
- Si
vous étiez Marie, comment répondriez-vous à «l'ange du Seigneur»?
- Qu'est-ce
qui vous impressionne dans la réponse de Marie à l'ange? (Luc 1:38)
- Pourquoi
est-il utile à Marie de découvrir qu'Élisabeth est enceinte?
- Que
se passe-t-il lorsque Marie accueille Élisabeth? (Luc 1:41)
- Qui
est le célèbre cousin de Jésus? (Luc 1:60; Matt 3: 1)
- Qui
était le mari de Marie? (Luc 2: 4-5)
- Pourquoi
Marie n'est-elle pas restée à la maison et a eu le bébé à
Nazareth? (Accomplissement de la prophétie: Michée 5: 2)
vendredi 18 décembre 2020
AVENT 2020 ESPÉRER SA PRÉSENCE CHEMIN D’ESPÉRANCE
Nous sommes en famille, un soir de Noël. Toute la maisonnée parle et rit pendant qu'un enfant se glisse dans la salle à manger et s'approche de la table décorée. Au milieu des décorations, l'enfant remarque quatre belles bougies dont les flammes brillantes dansent pleines de vie et semblent tenir conversation... « Moi, je suis la lumière de la paix, dit la première flamme, et je me demande pourquoi je brûle? Qui croit encore en la paix? Regardez ces guerres partout... Ces gens innocents qui meurent... Regardez ces violences à l'école... Regardez ces disputes à la maison... Je suis la lumière de la paix et je ne sers à rien! Personne ne désire plus m'accueillir ou me propager... » En disant ces mots, la première flamme, celle de la paix, s'éteignit.
La deuxième bougie de Noël prit la parole: « Moi, je
suis la lumière de la foi. Cela fait des années que je dis: "Ayez
confiance en Dieu! Il est là avec nous! Il peut nous accompagner, nous épauler,
nous porter..." Mais qui croit en ces paroles? Qui a confiance en Dieu?
Qui s'appuie sur lui? Je crois que je suis moi aussi inutile... Les gens n'ont
plus besoin de moi... » Et la troisième flamme, celle de la foi, s'éteignit.
La troisième bougie prit aussitôt la parole: « Moi,
je suis la lumière de l'amour et je me demande aussi si je vais continuer à
brûler. Les personnes me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance.
Elles oublient même d'aimer celles et ceux qui sont tout près d’elles.' Aujourd'hui, les gens s'enferment et ne
pensent qu'à eux... Leur seule lucarne, c'est l'écran de la télé! Là, ils
voient bien qu'il y a plein d'enfants qui n'ont pas à manger ou qui souffrent;
ils voient aussi, d'un œil distrait, les reportages sur les personnes seules et
sur les gens à la dérive... Ils voient tout cela mais ils restent assis dans
leurs fauteuils... Ils ne font rien... Ils ne bougent pas le petit doigt. Et
moi, je vis pour être donnée, pour être partagée... Alors à quoi bon vivre, à
quoi bon continuer à brûler? » En disant cela, la troisième flamme, celle de
l'amour, s'éteignit.
Il ne restait plus qu'une flamme et l'enfant était
devenu triste parce que la belle table de Noël était presque dans l'obscurité.
L'enfant dit à la dernière flamme: « Alors, toi aussi tu vas t'éteindre? »
Seule, mais plus vive que jamais, la quatrième flamme lui répondit: « Non! Je
vais continuer à briller! Toujours! Je suis la lumière de l'espérance... C'est
moi qui vous permets de tenir pendant les moments de tristesse, de
découragement. Je suis la lumière qui jaillit dans la nuit, dans le doute, dans
le froid pour illuminer les terres humaines. Je suis le petit enfant de
Bethléem qui sème et qui sème encore, et qui rallume toutes les vies
éteintes... Et je serai toujours là! »
L'enfant médita un instant ces paroles... Il comprit
que la flamme espérance pouvait redonner vie à toutes les autres flammes. Il
prit alors entre ses mains la petite lueur et ralluma bien vite les trois
autres mèches: celles de la paix, de l'amour et de la foi. Et toutes ces
flammes brillèrent d'un si grand feu qu'elles illuminèrent fortement le cœur de
tous les convives! Tous en choeur, ils se mirent debout et chantèrent la gloire
de Dieu.
Que l'Espérance ne s'éteigne jamais en nos cœurs et
que chacun, chacune de nous puissions raviver les flammes de l'Espérance, de la
Foi, de la Paix et de l'Amour.
UNE SEULE ETOILE SUFFIT
Une seule ÉTOILE suffit à lever le voile recouvrant
la nuit noire et à apporter l’espoir.
http://www.diocese dejoliette.org/sn_uploads/fck/Journal-4.pdf
http://chardonnejongny.eerv.ch/wp-content/uploads/sites/134/2017/08/conte-4-bougies-avent.pdf
Prière
SI NOËL, C'EST LA PAIX:
Si Noël, c’est la Paix, la Paix doit passer par nos
mains.
Donne la Paix à ton voisin...
Si Noël, c’est la Lumière, la Lumière doit fleurir en notre vie.
Marche vers ton frère pour illuminer ses jours.
Si Noël, c’est la Joie, la Joie doit
briller sur nos visages.
Souris au monde pour qu'il devienne bonheur.
Si Noël c’est l’Espérance, l'Espérance
doit grandir en notre coeur.
Sème l'Espérance au creux de chaque homme.
Si Noël c’est l'Amour, nous devons en
être les instruments.
Porte l'Amour à tous les affamés du monde Noël c'est tout cela, donné au monde
par l'Enfant-Jésus.
Adorons-le en ce jour de fête !"
Amen
mardi 15 décembre 2020
Et maintenant une histoire ! Un vol à la crèche (L’envie)
Le long de la grande allée, bordée d’eucalyptus, s’avance un gamin aux yeux ronds et vifs, aux cheveux laineux et frisés… C’est Yoséfou, un gracieux négrillon que sa démarche nerveuse et saccadée a fait surnommer Guigué, ce qui veut dire, dans la langue de sa tribu : la sauterelle.
À l’autre bout de l’allée apparaît une forme
blanche, c’est Sœur Claire. Pour se garantir contre les ardeurs d’un soleil
implacable elle porte sur son voile un grand casque doublé de vert.
« Où vas-tu, Yoséfou ? » demande-t-elle à la
Sauterelle. « Je vais à l’église saluer Mwana-Jésus », le Petit Jésus, répond
la Sauterelle. « Très bien, dit Sœur Claire ; salue-le aussi de ma part ! »
Arrivé à l’église le jeune négrillon se prosterne
devant le tabernacle puis, d’un brusque mouvement de jarret, se redresse comme
s’il avait des ressorts dans les jambes. C’est la génuflexion habituelle de la
Sauterelle ! Aussitôt après, il se dirige vers la crèche. Le voici en face de
Mwana-Jésus ! Ses yeux ronds et blancs brillent de joie et aussi d’envie. Il
est si beau ce petit Jésus et si blanc… tandis que lui, Yoséfou, est noir comme
l’ébène Mais Jésus regarde surtout la couleur des âmes ! Et celle de la
Sauterelle est blanche comme un beau lys. Et parce que son petit cœur est tout
à lui voici que notre négrillon improvise une étonnante litanie : « Mon Dieu,
notre Père, que votre Fils est beau ! Je vous félicite !… Sainte Vierge Marie,
que votre enfant est beau ! Je vous félicite !… Bergers, que vous êtes gentils
d’être venus visiter Jésus… Je vous félicite !… Rois-Mages, je vous félicite de
lui avoir apporté des cadeaux ! »
Finalement l’envie l’emporte… Yoséfou se penche sur
la paille, tend ses deux petites mains noires vers l’Enfant-Jésus et, non sans
bousculer quelque peu les agneaux, il s’empare de son précieux butin… Nouveau
Saint Christophe, Yoséfou presse l’Enfant-Jésus sur son cœur puis va
s’accroupir derrière un gros pilier de bambou. « Oh ! Mwana-Jésus, lui dit-il,
que vous êtes joli ! Je vous félicite. Mais écoutez… J’ai grande envie de
savoir quelque chose ! »
Tout à coup une bousculade se produit près du
bénitier, puis des cris s’élèvent près de la crèche :
« On a volé Mwana-Jésus ! Il était là il n’y a pas
longtemps, on l’a vu ! Qui a osé faire une semblable chose ? »
Le petit voleur n’est pas loin et on a vite fait de
le découvrir derrière son pilier de bambou ! Et les injures se mettent à
pleuvoir : « Païen, voleur, sauterelle !
— Gardez-le bien, dit l’un des justiciers, je cours
prévenir la Sœur. »
Mais Sœur Claire a entendu les cris et la voici qui
accourt ! Au milieu des gesticulations et des invectives elle finit par démêler
la cause du tumulte. Escortée de Yoséfou, rouge sous sa peau noire, elle
rapporte l’Enfant-Jésus à la crèche puis interroge le coupable :
« Pourquoi as-tu pris Mwana-Jésus ? Tu sais bien
qu’il est ici pour tout le monde ?
— C’est vrai… Je promets de ne plus recommencer !
— Et comment as-tu osé voler Jésus, toi un petit
chrétien ? »
Des sanglots dans la voix, des larmes pleins les
yeux, la pauvre Sauterelle hésite :
« Il était si
beau… Et puis, je l’aime tant ! Je n’ai pas voulu le voler, je t’assure. Je
voulais simplement lui demander une chose.
— Et quelle chose ?
— Savoir si au ciel je serai noir ou si je
deviendrai blanc… comme Lui ! »
Sœur Claire, malgré son air sévère a envie de
sourire mais elle se contient et continue d’un ton très sérieux :
« Et que t’a-t-il répondu ?
— Il m’a répondu que oui… Il m’a dit que plus on le
regarde plus on lui ressemble et qu’au ciel on sera tous pareils à Lui parce
que nous le verrons tout le temps ! »
Maintenant c’est dans les yeux de sœur Claire qu’il
y a des larmes ! Ce petit Noir de sept ans à peine a su aimer Jésus comme saint
Jean. Penché sur la poitrine du Divin Maître il l’a entendu lui dire comme
jadis à l’apôtre : « Au ciel nous serons semblables à Dieu parce que nous Le
verrons face à face, tel qu’Il est !»
Heureuse petite Sauterelle qui a ainsi pénétré les
secrets du cœur de Dieu ! Comme on lui pardonne son pieux larcin !
A. Aveluy
dimanche 13 décembre 2020
Saurez-vous percer les mystères de Noël ?
Noël approche à grands pas ! L’occasion de vérifier vos connaissances en famille sur les symboles associés à cette fête. Comment est née la tradition du sapin de Noël ou celle du calendrier de l'avent ? La bûche était-elle une vraie bûche de bois autrefois ? Combien de rennes a le Père Noël ? A vous de jouer !
1-
La période de l’Avent débute le 1er décembre
A) C’est vrai ____ B)
C’est faux ____
A) C'est vrai._______ B) C'est faux.______
A) C'est vrai.____ B) C'est faux
_____
A) C'est vrai. ______ B) C'est
faux.____
A) C'est vrai._______ B) C'est
faux._____
A) C'est vrai._____ B) C'est faux.____
A) C'est vrai.____ B) C'est faux._____
8- La tradition du sapin de Noël est d'origine
païenne ?
A) C'est vrai _____ B) C'est faux____
9- La coutume veut qu'on installe la
crèche de Noël :
A) Le premier ou le dernier dimanche de l'Avent____
B) Quand on veut ______
A) Jusqu'au 1er janvier_____
B) Jusqu'au 2 février ______
C) Jusqu'au 15 janvier______
A) C'est vrai ____
B) C'est faux ____
Réponse : 1- B) C'est faux.
Même si les calendriers de
l’Avent débutent le 1er décembre pour tous les enfants, cette période commence
le 4e dimanche avant Noël. C’est pour cela que les couronnes de l’Avent sont
souvent ornées de 4 bougies, le plus souvent rouges pour symboliser le feu et
la lumière, qu’il convient d’allumer au fur et à mesure, chaque dimanche.
2- A) C'est vrai.
Cette tradition germanique
est née de l'imagination d'un père de famille qui voulait canaliser
l'impatience de ses enfants. Il a alors découper des images pieuses qu'il leur
remit chaque matin jusqu'au 24 décembre.
Par la suite, dans la seconde moitié du XIXe siècle, on a eu l'idée de cacher
ces images dans un calendrier plutôt que de les distribuer. Le calendrier de l'Avent était
né.
3-A) C'est
vrai.
Traditionnellement, en
France, on accrochait des pommes dans le sapin. Mais, en 1858, l'hiver fut si
rigoureux qu'il n'y eut plus de pommes. Un artisan verrier de l'Est eut l'idée
de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits. La boule de Noël
était née.
4- B) C'est faux.
L’étoile au sommet du sapin
est le symbole de l'étoile de Bethléem qui guide les Rois Mages jusqu'à
l'étable de l'Enfant Jésus. Traditionnellement, c'est au plus jeune enfant que
revient la tâche de l'accrocher.
5- B) C'est faux.
Mais auparavant, il
s’agissait d’une « véritable » bûche. La tradition de la bûche de Noël était
très répandue en Europe avant l'arrivée de l'électricité. Quelques jours avant
Noël, un gros tronc ou une souche était soigneusement sélectionnée pour tenir
le plus longtemps possible. Elle était choisie en bois de fruitier comme le
cerisier, le noyer, le châtaignier, l'olivier ou le chêne. Les cendres devaient
être précieusement conservées car on disait qu’elles protégeaient de l’orage,
guérissaient des maladies et fertilisaient les terres.
6- B) C'est faux.
Ils sont 8, 4 mâles et 4
femelles ! Et ils ont tous un nom : Tornade, Danseur, Furie, Fringuant, Comète,
Cupidon, Éclair et Tonnerre.
7- A) C'est vrai.
Il s'agit du 9e renne,
baptisé Rudolphe et imaginé par le poète Robert L. May, en 1939. Grâce au nez
lumineux de ce renne, il peut orienter le Père Noël dans la turbulence
hivernale et mener à bien sa distribution de cadeaux. Pratique !
8- A) C'est vrai
S'il évoque la naissance du
divin enfant, l'épicéa, une variété de sapin, considéré comme l'arbre de
l'enfantement symbolisait pour les Celtes la renaissance du soleil. Ils avaient
déjà l'habitude de le célébrer le 24 décembre, entre 2000 et 1200 avant la
naissance du Christ. Ce n'est qu'à partir du IVe siècle après JC que le 25
décembre fut consacré à la naissance de Jésus par l'Église.
9- A) Le
premier ou le dernier dimanche de l'Avent
La coutume veut qu'on
installe la crèche de Noël le premier ou le dernier dimanche de l'Avent.
10- B) Jusqu'au
2 février
C'est le 2 février, date de
la présentation de l'enfant Jésus au Temple qu'on retire la crèche… jusqu'à
l'an prochain !
11- A) C'est vrai
Saint Nicolas se réfère à
l'évêque saint Nicolas de Myre dont la réforme protestante du XVIe siècle
abolit la fête dans les pays d'Europe. Les Hollandais conservèrent la coutume
de Sinter Klaas (Saint Nicolas en néerlandais) et sa distribution de jouets
lorsqu'ils émigrèrent aux États-Unis. Sinter Klass devint Santa Claus, qui
subit au fil des ans des transformations vestimentaires et culturelles pour se
transformer en un Père Noël, digne héritier de saint Nicolas. Pour preuve,
toute la symbolique de saint Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...) se
retrouve dans la représentation du Père Noël. A quelques nuances près ! Si ce
dernier voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas voyageait à
dos d'âne.
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