mardi 29 décembre 2020

 

Voici une prière simple de bénédiction  du jour de l’An qui pourrait inspirer la vôtre : << Que Dieu notre Père vous bénisse; qu’il vous donne la santé tout au long de l’année qui vient et qu’il vous comble de petites joies chaque semaine. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. >> (Amélie Martineau - Lavallée)

lundi 28 décembre 2020

"Le quatrième Roi Mage" de Joannes Joergensen - Edition du Seuil, 1961, p.63-67

 


Les sages de l'Orient apportèrent l'or, l'encens et la myrrhe pure. Une vieille légende raconte que lorsqu'ils déposèrent leurs trésors, l'enfant ne voulut pas sourire. Marie était très honorée par l'encens, qui brûlait comme elle l'avait vu brûler dans le temple de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son sein. Mais l'enfant ne tendit pas ses petites mains vers l'or éclatant ; la fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa les larmes dans les yeux de sa mère.

Les trois saints rois se relevèrent et prirent congé, avec le sentiment de gens qui n'ont pas été appréciés selon leur mérite. Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait trop tard… et les mains vides… il n'avait plus de perles !

Il ouvrit lentement les portes de l'étable sainte où se trouvaient le Fils de Dieu, la Mère de Dieu et le père nourricier de Dieu. Le jour tombait, l'étable devenait sombre ; une légère odeur d'encens flottait encore… Joseph retournait la paille de la crèche pour la nuit, l'Enfant Jésus était sur les genoux de sa mère. Elle le berçait doucement.

Lentement, en hésitant, le roi de Perse s'avança puis il se jeta aux pieds de l'Enfant et de sa mère. Lentement, en hésitant, il commença à parler.

" Seigneur, dit-il, j'avais une offrande pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies perles de la Mer Persique. Je ne les ai plus.

Je suis venu à part des trois autres rois. Ils marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une hôtellerie sur le bord du chemin. J'eus tort... Quand j'entrais dans la salle des voyageurs, j'aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n'avait pas d'argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires. Seigneur, pardonne-moi, j'ai pris une perle de ma ceinture et l'ai donnée à l'aubergiste, pour qu'il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et, s'il mourait, une tombe en terre bénie.

Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j'entendis des cris venant d'un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui s'étaient emparés d'une jeune femme et s'apprêtaient à lui faire violence. Ils étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur pardonne-moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde perle et achetai sa délivrance. A présent il ne me restait plus qu'une perle, mais au moins je voulais te l'apporter, Seigneur !

Il était plus de midi. Avant le soir je pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle les soldats d'Hérode avaient mis le feu. Je m'approchai et trouvai les soldats d'Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au-dessous. Près d'une maison en feu, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu'il tenait par une jambe. L'enfant criait et se débattait. Le soldat disait : " Maintenant, je le lâche et il va tomber dans le feu. Il fera un bon rôti de cochon. " La mère poussa un cri perçant. Seigneur, pardonne-moi ! Je pris ma dernière perle et la donnai au soldat pour qu'il rendît l'enfant à sa mère. Seigneur, c'est pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne-moi, pardonne. "

Le silence régna dans l'étable quand le roi eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et s'était approché. Marie regardait son fils qui était contre son sein. Dormait-il ? Non. L'Enfant-Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers le roi de Perse. Son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers les mains vides. Et l'Enfant-Jésus sourit.

 

dimanche 27 décembre 2020

Prière à la sainte famille du pape François

 


Prière à la Sainte Famille
Jésus, Marie et Joseph
en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai,
en toute confiance nous nous adressons à vous.

Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
un lieu de communion et un cénacle de prière,
d’authentiques écoles de l’Évangile
et de petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,
que plus jamais il n’y ait dans les familles
des scènes de violence, d’isolement et de division ;
que celui qui a été blessé ou scandalisé
soit, bientôt, consolé et guéri.

Sainte Famille de Nazareth,
fais prendre conscience à tous
du caractère sacré et inviolable de la famille,
de sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph,
Écoutez, exaucez notre prière
Amen !

https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Sainte-Famille/Priere-a-la-sainte-famille-du-pape-Francois


samedi 26 décembre 2020

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 2, 22-40

 

Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’

Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’

 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.

 Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,  demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.  Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.  L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

REPONDS AUX QUESTIONS: EVANGILE DE LUC 2, 41-52.

*Au début de l'évangile, d'où partent Marie, Joseph et Jésus, et où vont-ils? Pourquoi?
*A la fin de la fête, qui reprend la route vers Nazareth?
*D'après Joseph et Marie, où est Jésus?
*Que font-ils quand ils le cherchent et qu'ils ne le trouvent pas?
*Où retrouvent-ils Jésus?
*Qu'est-ce que le Temple?
*Que fait Jésus au Temple?
*Comment réagissent Marie et Joseph lorsqu'ils retrouvent Jésus?
*Que répond Jésus à la question de Marie?
*Marie et Joseph comprennent-ils Jésus?
*Que font Marie, Joseph et Jésus ensuite?

Petit commentaire : Ah ! Quelle famille !

 
Cette expression, nous l’entendons très souvent lorsque des tensions se font jour en famille : les uns se plaignent de ceci, les autres de cela … bref, personne n’est d’accord et le risque d’éclatement de la famille augmente dangereusement.

Cependant, avant de claquer la porte, chacun se remémore que sa famille représente tout de même quelque chose de très spécial : c’est l’endroit où l’on a fait ses premiers pas, où l’on a appris à aimer et à être aimé, où l’on a appris à faire confiance et à mériter la confiance. Cette « cellule de base de la société » est un peu une école à domicile où nous avons tous fait notre apprentissage de la vie. Remettre en cause de la notion même de famille, claquer la porte et tout quitter, c’est porter gravement atteinte à l’équilibre souvent fragile de notre société.

Aussi, quel grand souffle d’air frais ressentons-nous en regardant cette autre famille, bien particulière, qu’il nous est donné de rencontrer dans le texte de Luc d’aujourd’hui. Dans cette Sainte Famille, les parents sont d’une grande bonté, respectueux du devoir et des coutumes. Ils viennent présenter Jésus au Temple. Mais la présence de Jésus ne passe pas inaperçue : deux personnes l’identifient comme étant le Messie ! Les parents s’en étonnent, comme ils écoutent sans bien comprendre les paroles de Siméon : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. »

Cet enfant « tout rempli de sagesse » a la Grâce de Dieu sur lui. Certes, comme le prédit Siméon, il provoquera la chute de certains et il brisera le monopole des prêtres juifs qui imposaient leur Loi. Mais il apportera également tant au monde, en entrainant les foules derrière lui, en formant des disciples venus du peuple et en nous laissant un enseignement que la grande famille des chrétiens a su nous transmettre.

Honorons Jésus comme nous honorons toute la Sainte Famille, car même à 2000 ans de distance nous ressentons encore tout l’amour que Marie a porté à son enfant et toute la rigueur de l’enseignement que Joseph a transmis à Jésus. Ah oui !….Quelle Famille ! Quelle Sainte Famille, qui, avec l’aide de Dieu, a préparé Jésus a son destin de Messie.

Bernard Vollerin 


vendredi 25 décembre 2020

Conte "Le Chant des Bergers" par Max Bolliger

 


Il était une fois un vieux berger qui aimait la nuit. Il connaissait bien les étoiles et savait leur nom.

Appuyé sur son bâton, le regard levé vers le ciel, le vieux berger se tenait en haut de la colline.

« Il va venir, disait-il.

- Quand viendra-t-il ? demandait son petit-fils.

- Bientôt ! »

Les autres bergers riaient.

« Bientôt ! … C'est ce que tu répètes depuis des années ! »

Mais le vieux berger ne les écoutait pas. Une seule chose le troublait : le doute qu'il voyait poindre dans les yeux de son petit-fils.

Et quand lui mourrait, qui donc redirait aux plus jeunes ce que les prophètes avaient annoncé depuis toujours ? Ah ! s'il pouvait venir bientôt !

Son cœur était tout rempli de cette attente.

« Portera-t-il une couronne en or ? demanda soudain le petit-fils, interrompant le vieux berger dans ses pensées.

- Oui !

- Et une épée d'argent ?

- Oui !

- Et un manteau de pourpre ?

- Oui, oui ! »

Et le petit-fils semblait heureux.

Le jeune garçon était assis sur un rocher et jouait de la flûte. Le vieux écoutait attentivement. La mélodie s'élevait simple et pure ; l'enfant s'exerçait jour après jour matin et soir. Il voulait être prêt lorsque le roi viendrait.

« Voudrais-tu aussi jouer pour un roi sans couronne, sans épée et sans manteau de pourpre ? demanda le berger.

- Non ! » répondit son petit-fils.

Comment un roi sans couronne pourrait-il le récompenser pour son chant ? Il voulait de l'or et de l'argent ! Il voulait que les autres ouvrent de grands yeux et le regardent avec envie.

Le vieux berger était triste. Pourquoi donc promettait-il à son petit-fils ce que lui-même ne croyait pas ?

Sur les nuages, venant du ciel ? Depuis l'éternité ? Comme un enfant ? Pauvre ou riche ? Certainement sans couronne, sans épée, sans manteau de pourpre !

Et pourtant plus puissant que tous les autres rois. Comment ferait-il comprendre cela à son petit-fils ?

Une nuit apparurent dans le ciel les signes que le vieux berger attendait. Le ciel était plus lumineux que d'habitude et au-dessus de Bethléem brillait une grosse étoile. Les bergers virent alors des anges tout vêtus de lumière qui disaient : " N'ayez pas peur ! Aujourd'hui vous est né le Sauveur ! "

Le jeune berger se mit à courir au-devant de la lumière. Sous son manteau, tout contre sa poitrine, il sentait sa flûte.

Il arriva le premier et regarda l'enfant nouveau-né. Il reposait, enveloppé de langes, dans une crèche, une mangeoire pour les animaux. Un homme et une femme le contemplaient, tout heureux. Le grand-père et les autres bergers arrivèrent bientôt et tombèrent à genoux devant l'enfant.

Était-ce là le roi qu'on lui avait promis ? Non ! Ce n'était pas possible, ils se trompaient. Jamais il ne jouerait son chant ici ! Et déçu, tout rempli d'amertume, il s'en retourna et plongea dans la nuit. Il ne vit même pas les anges qui volaient au-dessus de l'étable.

Mais bientôt, il entendit l'enfant pleurer. Il ne voulait pas l'entendre, il se bouchait les oreilles et continuait sa route. Pourtant, les pleurs le poursuivaient et lui perçaient le cœur. N'y tenant plus, il rebroussa chemin.

Il vit alors Marie, Joseph et les bergers qui s'efforçaient de consoler l'enfant qui pleurait. Il ne pouvait plus résister ! Tout doucement, il tira sa flûte de dessous son manteau et se mit à jouer pour l'enfant. Et tandis que la mélodie s'élevait toute pure, l'enfant se calma et le dernier sanglot s'arrêta dans sa gorge. Il regarda le jeune berger et se mit à sourire. Et au même instant, celui-ci comprit dans son cœur que ce sourire valait tout l'or et tout l'argent du monde.

 

mercredi 23 décembre 2020

Jésus, un vrai cadeau de Noël ! Par Roland Le GAL (abbé), Patrick BEGOS

 Traditionnelle période de cadeaux, Noël approche à grands pas. Quel sens donnons-nous aux cadeaux ? Réflexion avec l’abbé Roland Le Gal.

Un cadeau ne se demande pas, on l’offre gratuitement pour faire plaisir à quelqu’un. Même s’il ne plait pas, on le garde car il traduit l’amour, la reconnaissance. Et, en contrepartie, celui qui a reçu manifeste ses remerciements. Est-ce encore vrai aujourd’hui ? Pas si sûr. Dans sa lettre au Père Noël, l’enfant détaille ce qu’il souhaite laissant peu de place à la surprise. Et quand le cadeau ne convient pas, on le retrouve parfois sur un site internet pour une revente ou un échange.

La vie peut aussi être un cadeau, comme le montre le texte ci-dessous, même si ce n’est malheureusement pas vrai pour tous. Pour beaucoup d’entre nous, il est possible de dire « je suis un cadeau pour quelqu’un ou telle personne est un cadeau pour moi ». Avant d’attendre un cadeau de l’autre, je dois me persuader que je suis déjà un cadeau pour moi-même. J’accepte le cadeau que je suis. Que fais-je de ce cadeau ?

Qu’est- ce que j’attends vraiment de Noël ?

Est-ce l’objet que je veux recevoir ou l’amour qui est derrière, les efforts que la personne a mis en œuvre pour trouver le cadeau qui me convienne ?

Et en tant que chrétien, qu’est-ce que j’attends de Noël ?

Dieu nous fait cadeau de Jésus, son Fils. Un enfant fragile. Le paquet n’est pas très joli, il a peu de place dans la société de l’époque, puisqu’il doit trouver refuge dans une étable. Pourtant, c’est un cadeau précieux, un cadeau d’amour que Marie et Joseph ont le souci de présenter aux bergers, emmailloté dans la crèche.

Aujourd’hui, 2000 ans après, ce cadeau interroge toujours.

Est-ce que je continue de déballer le cadeau qu’est Jésus, de découvrir qui il est ?

Est-ce qu’il me stimule pour donner un sens à ma vie ?

Le verset 25 de l’Évangile de Matthieu montre la voie à suivre : « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger. J’avais soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli. J’étais nu, et vous m’avez habillé. J’étais malade, et vous m’avez visité. J’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! ».

Un cadeau comme Jésus n’a de sens que s’il se partage. Personne n’en est propriétaire. Jésus se donne mais chacun reste libre de l’accueillir ou non, de mettre en pratique ou non ses préceptes résumés dans cette phrase de Matthieu « Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit » et « Aimer son prochain comme soi- même » (Mt 22,37-39).

Les autres sont des cadeaux.

" Les gens sont des cadeaux que Dieu a enveloppés pour nous les envoyer. Certains sont magnifiquement enveloppés. Ils sont attrayants au premier abord. D’autres sont enveloppés de papier très ordinaire. D’autres ont été malmenés par la poste. Certains sont des cadeaux dont l’emballage laisse à désirer. D’autres dont l’emballage est bien fait. Mais l’emballage n’est pas le cadeau ! C’est si facile de faire une erreur. Et nous rions quand les enfants prennent l’un pour l’autre…

Je suis une personne et donc moi, je suis d’abord un cadeau pour moi-même. Dieu m’a donné à moi-même. Ai-je regardé à l’intérieur de l’emballage ? Ai-je peur de le faire ? Peut-être n’ai-je jamais accepté le cadeau que je suis ? Y-a-t-il à l’intérieur quelque chose de différent de ce que j’imagine ? Je n’ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis. Les cadeaux de Dieu pourraient-ils être autre chose que magnifiques ? J’aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m’aiment. Pourquoi pas les cadeaux de Dieu, mon Père ? Je suis un cadeau pour les autres. Les gens sont des cadeaux reçus ou donnés…. comme Jésus, le fils du Père, donné par amour pour la vie et la joie du monde ".


https://cplittoralouest.catholique.fr/Jesus-un-vrai-cadeau-de-Noel.html

lundi 21 décembre 2020

Un cadeau à Jésus

 Que devenons-nous donner en cadeau à Jésus ?

 Après tout. C’est sa naissance. Ce précieux cadeau que désire les plus recevoir à Noël, c’est que nous lui remettions ou donnions le péché ou les péchés avec lesquels nous luttons le plus. Pour certains, ce peut-être de ne pas adorer Dieu à l’occasion de la messe dominicale et de la prière quotidienne. Pour d’autres, il peut s’agir d’une mauvaise habitude ou d’une dépendance ou encore d’une tenace rancune à l’égard d’un proche parent ou d’un collègue. Ce peut-être aussi une forme destructrice d’égocentrisme qui empoisonne la vie de ceux qui nous entourent, ou encore une malhonnêteté bien ancrée, etc… Quoi de plus normal du reste, puisque le Fils unique de Dieu est venu au monde et dans  l’histoire pour le rachat de nos péchées.

 Nous devrions nous demander durant le temps de l ’Avent : quels péchés ai-je commis qui brisent le lien de paix ? Qu’est-ce que je fais qui perturbe ma propre paix intérieure ? Quel comportement perturbe ma conscience ? Qu’est-ce que  je fais qui endommage voire détruit la paix au sein de ma famille, ou de mes amis, ou qui engendre la discorde dans mon métier de travail ? Est-ce que je pêche contre l’unité de l’Église en dénigrant et en rabaissant sans cesse la réputation de camarades catholiques ? Voilà le genre de choses que nous devrons d’emblée confier au Prince de la Paix à l’occasion de la célébration de sa naissance.

 En confessant nos péchés, nous indiquons nous aussi que nous ouvrons notre cœur à Dieu et donc, que nous devenons comme Jésus. Se prévaloir du sacrement de réconciliation. C’est demandez au  Saint Esprit de nous éclairer lorsque nous nous repentirons de nos péchés. Et pour pouvoir recevoir le pardon et la paix. Nous pourrons chanter << Gloire à Dieu au plus haut des  cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté>>. Et allez alors en paix, sachant que nous venons de donner au Seigneur le meilleur cadeau entre tous. Le don d’un cœur confiant et rempli d’espérance. Voilà le plus beau cadeau que nous devons offrir à Dieu.

 Noël est une fête religieuse avant tout... Puissions-nous trouver assez d'amour en cette sainte nuit de Noël pour que la paix et la sérénité envahissent le coeur de tous les hommes !

 Puissions-nous avoir assez d'amour pour aider les pauvres, réconforter les démunis et réchauffer le cœur des gens seuls. Quelquefois, un petit geste fait toute la différence !

Tous et chacun mérite  son petit moment de bonheur en cette sainte nuit !

  Joyeux Noël... à tous et toutes !

dimanche 20 décembre 2020

Noël n'est-il qu'un joli conte ?

 


La réponse de Bertane Poitou

L’histoire de Noël a des aspects merveilleux, qui pourraient faire sourire, ou mettre en doute la réalité de cette fête. Mais la beauté de Noël est dans le sens de cette fête : Dieu qui vient à notre rencontre.

« Il était une fois… »

Nombreux sont les contes qui débutent par ces mots. Et dans ces histoires, la trame est presque toujours la même, on voit l’amour triompher d’un mauvais sort ou l’intelligence vaincre la méchanceté. Qu’il s’agisse de Cendrillon, de la Belle au bois dormant ou du Petit Poucet, le bien est récompensé et l’histoire se finit par le châtiment des méchants et le bonheur des gentils.

Noël, un joli conte… avec happy end ?

Essayons alors d’appliquer cette réalité à Noël.

Il était une fois, en Judée, un enfant né dans une étable parce que Marie et Joseph, ses parents partis pour un recensement, n’avaient pas trouvé de place dans une auberge. Heureusement, un bœuf et un âne réchauffent la mère et l’enfant de leur souffle. Puis, ayant appris cela, des bergers viennent à l’étable apportant qui un œuf, qui de la farine comme nous le montrent les santons. Mieux encore, ce sont des mages venus d’Orient qui arrivent pour offrir des cadeaux somptueux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. L’enfant est sauvé de la fureur du roi grâce à un rêve fait par Joseph qui emmène la famille en Égypte.

Revenu à Nazareth, l’enfant grandit puis part sur les routes en appelant des hommes à le suivre. Partout où il va, il soigne, guérit, chasse les démons, fait le bien. Jusque-là, tout va bien… Mais voilà, cela ne plaît pas aux autorités religieuses : il ne respecte pas la Loi. Alors il va falloir le faire mourir avec l’aide de l’occupant romain ! Après un simulacre de procès, il est cloué sur une croix et meurt. Si nous étions dans un conte, cet enfant devenu adulte ne serait pas mort de cette mort ignominieuse réservée aux bandits. Le Christ est ressuscité, et Il est vivant! Mais cette Résurrection passe par une Passion douloureuse, loin des récits de conte.

Alors… ?

Peut-être faut-il revenir aux textes qui nous parlent de Jésus, cet enfant né à Noël ?

Le récit de Noël

 Jésus lui-même n’a laissé aucun écrit. La seule fois où on le voit écrire, c’est dans le sable… trace éphémère. Les sources chrétiennes qui nous parlent de Lui, sont constituées de textes rédigés par des témoins directs ou indirects, peu de temps après la mort de Jésus : les évangiles, les lettres de Paul, de Pierre et de Jacques et les Actes des Apôtres. Il existe un nombre important de manuscrits complets ou fragmentaires de ces textes du Nouveau Testament, les plus anciens datant du IIème siècle. Il existe, en particulier dans les quatre évangiles des divergences quant à la relation des faits. Mais ces divergences ne sont-elles pas au fond un critère d’une certaine fiabilité ? En effet, ces divergences ne montrent-elles pas que, loin d’avoir été écrits selon un format fabriqué pour défendre une cause, les évangiles sont des témoignages écrits par des auteurs dont la sensibilité était différente. Si vous interrogez, aujourd’hui, des témoins d’un accident de la route, certains seront plus précis que d’autres sur la marque des voitures, alors qu’ils ne diront rien sur les couleurs. En revanche, ils seront souvent d’accord sur l’essentiel des faits. Il en est de même pour les textes chrétiens issus d’une tradition orale. En revanche, les deux évangiles qui racontent la Nativité nous disent la même chose avec des mots différents : la naissance de Dieu fait homme, qui se fait proche de nous.

A Noël, Jésus vient à la rencontre de chacun

Noël n’est pas un joli conte, n’est pas virtuel, mais la fête de la venue de Dieu sur terre, de son incarnation. A Noël, les chrétiens célèbrent le mystère de Dieu qui se fait homme pour nous sauver, qui entre dans l’histoire humaine et accepte d’aller jusqu’au bout de son amour pour nous. Un joli conte nous parle de morale où les bons et les méchants sont d’entrée de jeu bien identifiés. L’Évangile nous parle d’amour, d’amour offert à tous ceux qui veulent l’accueillir quand ils le rencontrent, qui s’y convertissent quelle qu’ait été leur vie avant cette rencontre. C’est ce message qui est offert, dans les Écritures, et tout particulièrement dans ce récit de la Nativité où le Christ vient à la rencontre de chacun.

Il est une foi !

Bertane Poitou, déléguée diocésaine à la communication, diocèse de Saint-Claude

samedi 19 décembre 2020

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38

 

Rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37).

En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,  à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.  L'ange entra chez elle et dit : `` Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. `` A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

L'ange lui dit alors : `` Sois sans crainte,  Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.  Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.  L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on appelait ``la femme stérile``. Car rien n’est impossible à Dieu.`` Marie dit alors : `` Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. ``Alors l'ange la quitta.

 Reconstitution des textes à partir du questionnaire

 1) Quels sont les personnages du texte de l’Annonciation ?

2) Comment l’ange salut-il Marie ?

3) Marie est toute bouleversée. Que lui dit alors l’ange et pourquoi dit-il cette parole ? ``

4) Marie dit oui à cette grande mission d’amour à laquelle Dieu l’appelle. Avec quels mots donne-t-elle son oui ?

5) Quels sont les personnages du récit du songe de Joseph ?

6) Quel est le lien qui unit Joseph à Marie ?

7) Pourquoi Joseph veut-il renvoyer Marie dans le secret ?

8) Un ange du Seigneur apparait à Joseph dans un songe (un rêve). Quels sont ses premières paroles ?

9) Quel est le nom que Joseph devra donner à l’enfant qui va naître ?

10) Joseph dit oui à ce que l’ange lui demande. Quel geste exprime son oui ?

Petit Commentaire du texte : 4ième Dimanche de l’avent.: Le consentement

L’annonce que l’ange Gabriel a faite à Marie dépasse l’entendement: une vierge deviendra mère du Fils de Dieu. Elle y consent, faisant pleinement confiance à Dieu et remettant humblement sa vie entre ses mains: «Voici la servante du Seigneur.» Elle devient alors un modèle pour les croyants et croyantes.

 L’évangile de ce quatrième dimanche de l’Avent nous étonne et nous émerveille. Alors que nous avons conscience de nos limites et de nos incapacités, alors que nous sommes parfois confrontés à la stérilité dans nos actions et nos engagements, voilà que la Parole retentit et nous invite à relever la tête. À la suite de la jeune fille de Nazareth, il nous faut tourner notre regard et notre cœur vers ce Dieu qui vient et nous offrir simplement à lui. Après avoir dit « comment cela va-t-il se faire », n’oublions pas de conclure par « que tout m’advienne selon ta parole ». C’est au cœur de ce dialogue de confiance que nous découvrons notre vocation personnelle : participer au mystère de l’amour de Dieu. Pour nous, le vrai défi est là : permettre à l’amour de Dieu d’advenir dans notre temps, dans notre culture, dans notre vie à travers notre propre humanité. Il s’agit de s’éveiller et de se rendre présent à cette bonne nouvelle : « c’est Noël sur la terre chaque jour, car Noël, ô mon frère, c’est l’amour ! » avons-nous peut-être chanté souvent. Marie a expérimenté cela en se mettant à la disposition de la volonté de Dieu : « voici la servante du Seigneur » et ainsi la jeune fille vierge est devenue la mère de Jésus et de ce magnifique peuple de ses disciples. Arrivés au terme de notre chemin d’Avent, nous ne célébrons pas la fin d’une histoire. C’est une aventure nouvelle qui commence bientôt et nous en serons les pionniers, les prophètes et les missionnaires. Avec joie et espérance nous voulons proclamer le Verbe fait chair, le proclamer par nos paroles et aussi à travers nos vies.

 Dieu veut se reconnaître en nous; ce qui nous demande toujours une période d’ajustement pour entrer sur la même longueur d’onde. On ne peut douter, ni se défiler. Il respecte notre capacité à faire le bien. Il nous invite à contempler le mystère de sainteté et de perfection qui se cache en nous, moments de grande intimité avec lui pour que nous soyons rendus capables, non pas de donner une fausse image de lui, mais de donner Dieu lui-même. Comme Marie rendons-nous disponibles à Dieu pour qu'il puisse venir faire sa demeure en nous, et à travers nous se faire proche de ses frères.  Chaque jour, aujourd'hui encore, Dieu nous invite à faire naître Jésus à nouveau, en nous et autour de nous.  Cette naissance ne se passe-t-elle pas chaque fois que quelqu’un se sent écouté, qu’une main se tend, que des soins sont donnés, qu’un isolé reçoit une visite, que se crée une solidarité nouvelle, qu’un parlement vote une loi qui assure la santé à un plus grand nombre ? Chaque fois. Oui, aujourd’hui encore, Dieu vient à nous et nous invite à prendre notre modeste part à un monde meilleur.  Convaincue de la présence de Dieu au quotidien de notre vie, dans la foi, avec Marie nous pourrons redire : “ Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole! ” “ L’ange la quitta ”, mais jamais ne la quittera la joie, car “ rien n’est impossible à Dieu ”. Et puisque rien n’est impossible à Dieu, n’hésitons pas à nous mettre en route, à nous laisser conduire, à trouver notre joie à servir l’amour et à répandre la Bonne Nouvelle.

Naissance de Jésus

  • Quel ange a rendu visite à Marie? (Luc 1:26)
  • Si vous étiez Marie, comment répondriez-vous à «l'ange du Seigneur»?
  • Qu'est-ce qui vous impressionne dans la réponse de Marie à l'ange? (Luc 1:38)
  • Pourquoi est-il utile à Marie de découvrir qu'Élisabeth est enceinte?
  • Que se passe-t-il lorsque Marie accueille Élisabeth? (Luc 1:41)
  • Qui est le célèbre cousin de Jésus? (Luc 1:60; Matt 3: 1)
  • Qui était le mari de Marie? (Luc 2: 4-5)
  • Pourquoi Marie n'est-elle pas restée à la maison et a eu le bébé à Nazareth? (Accomplissement de la prophétie: Michée 5: 2)



vendredi 18 décembre 2020

AVENT 2020 ESPÉRER SA PRÉSENCE CHEMIN D’ESPÉRANCE


UN CONTE : « La légende des quatre bougies de l’Avent »

Nous sommes en famille, un soir de Noël. Toute la maisonnée parle et rit pendant qu'un enfant se glisse dans la salle à manger et s'approche de la table décorée. Au milieu des décorations, l'enfant remarque quatre belles bougies dont les flammes brillantes dansent pleines de vie et semblent tenir conversation... « Moi, je suis la lumière de la paix, dit la première flamme, et je me demande pourquoi je brûle? Qui croit encore en la paix? Regardez ces guerres partout... Ces gens innocents qui meurent... Regardez ces violences à l'école... Regardez ces disputes à la maison... Je suis la lumière de la paix et je ne sers à rien! Personne ne désire plus m'accueillir ou me propager... » En disant ces mots, la première flamme, celle de la paix, s'éteignit.

La deuxième bougie de Noël prit la parole: « Moi, je suis la lumière de la foi. Cela fait des années que je dis: "Ayez confiance en Dieu! Il est là avec nous! Il peut nous accompagner, nous épauler, nous porter..." Mais qui croit en ces paroles? Qui a confiance en Dieu? Qui s'appuie sur lui? Je crois que je suis moi aussi inutile... Les gens n'ont plus besoin de moi... » Et la troisième flamme, celle de la foi, s'éteignit.

La troisième bougie prit aussitôt la parole: « Moi, je suis la lumière de l'amour et je me demande aussi si je vais continuer à brûler. Les personnes me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Elles oublient même d'aimer celles et ceux qui sont tout près d’elles.'  Aujourd'hui, les gens s'enferment et ne pensent qu'à eux... Leur seule lucarne, c'est l'écran de la télé! Là, ils voient bien qu'il y a plein d'enfants qui n'ont pas à manger ou qui souffrent; ils voient aussi, d'un œil distrait, les reportages sur les personnes seules et sur les gens à la dérive... Ils voient tout cela mais ils restent assis dans leurs fauteuils... Ils ne font rien... Ils ne bougent pas le petit doigt. Et moi, je vis pour être donnée, pour être partagée... Alors à quoi bon vivre, à quoi bon continuer à brûler? » En disant cela, la troisième flamme, celle de l'amour, s'éteignit.

Il ne restait plus qu'une flamme et l'enfant était devenu triste parce que la belle table de Noël était presque dans l'obscurité. L'enfant dit à la dernière flamme: « Alors, toi aussi tu vas t'éteindre? » Seule, mais plus vive que jamais, la quatrième flamme lui répondit: « Non! Je vais continuer à briller! Toujours! Je suis la lumière de l'espérance... C'est moi qui vous permets de tenir pendant les moments de tristesse, de découragement. Je suis la lumière qui jaillit dans la nuit, dans le doute, dans le froid pour illuminer les terres humaines. Je suis le petit enfant de Bethléem qui sème et qui sème encore, et qui rallume toutes les vies éteintes... Et je serai toujours là! »

L'enfant médita un instant ces paroles... Il comprit que la flamme espérance pouvait redonner vie à toutes les autres flammes. Il prit alors entre ses mains la petite lueur et ralluma bien vite les trois autres mèches: celles de la paix, de l'amour et de la foi. Et toutes ces flammes brillèrent d'un si grand feu qu'elles illuminèrent fortement le cœur de tous les convives! Tous en choeur, ils se mirent debout et chantèrent la gloire de Dieu.

Que l'Espérance ne s'éteigne jamais en nos cœurs et que chacun, chacune de nous puissions raviver les flammes de l'Espérance, de la Foi, de la Paix et de l'Amour.

UNE SEULE ETOILE SUFFIT

Une seule ÉTOILE suffit à lever le voile recouvrant la nuit noire et à apporter l’espoir.

http://www.diocese  dejoliette.org/sn_uploads/fck/Journal-4.pdf

http://chardonnejongny.eerv.ch/wp-content/uploads/sites/134/2017/08/conte-4-bougies-avent.pdf

Prière

SI NOËL, C'EST LA PAIX:

Si Noël, c’est la Paix, la Paix doit passer par nos mains.
Donne la Paix à ton voisin...
Si Noël, c’est la Lumière, la Lumière doit fleurir en notre vie.
Marche vers ton frère pour illuminer ses jours.
 Si Noël, c’est la Joie, la Joie doit briller sur nos visages.
Souris au monde pour qu'il devienne bonheur.
 Si Noël c’est l’Espérance, l'Espérance doit grandir en notre coeur.
Sème l'Espérance au creux de chaque homme.
 Si Noël c’est l'Amour, nous devons en être les instruments.
Porte l'Amour à tous les affamés du monde Noël c'est tout cela, donné au monde par l'Enfant-Jésus.
Adorons-le en ce jour de fête !"
 Amen


mardi 15 décembre 2020

Et maintenant une histoire ! Un vol à la crèche (L’envie)

 

Le long de la grande allée, bordée d’eucalyptus, s’avance un gamin aux yeux ronds et vifs, aux cheveux laineux et frisés… C’est Yoséfou, un gracieux négrillon que sa démarche nerveuse et saccadée a fait surnommer Guigué, ce qui veut dire, dans la langue de sa tribu : la sauterelle.

À l’autre bout de l’allée apparaît une forme blanche, c’est Sœur Claire. Pour se garantir contre les ardeurs d’un soleil implacable elle porte sur son voile un grand casque doublé de vert.

« Où vas-tu, Yoséfou ? » demande-t-elle à la Sauterelle. « Je vais à l’église saluer Mwana-Jésus », le Petit Jésus, répond la Sauterelle. « Très bien, dit Sœur Claire ; salue-le aussi de ma part ! »

Arrivé à l’église le jeune négrillon se prosterne devant le tabernacle puis, d’un brusque mouvement de jarret, se redresse comme s’il avait des ressorts dans les jambes. C’est la génuflexion habituelle de la Sauterelle ! Aussitôt après, il se dirige vers la crèche. Le voici en face de Mwana-Jésus ! Ses yeux ronds et blancs brillent de joie et aussi d’envie. Il est si beau ce petit Jésus et si blanc… tandis que lui, Yoséfou, est noir comme l’ébène Mais Jésus regarde surtout la couleur des âmes ! Et celle de la Sauterelle est blanche comme un beau lys. Et parce que son petit cœur est tout à lui voici que notre négrillon improvise une étonnante litanie : « Mon Dieu, notre Père, que votre Fils est beau ! Je vous félicite !… Sainte Vierge Marie, que votre enfant est beau ! Je vous félicite !… Bergers, que vous êtes gentils d’être venus visiter Jésus… Je vous félicite !… Rois-Mages, je vous félicite de lui avoir apporté des cadeaux ! »

 
À cet instant Yoséfou se souvient que lui aussi a apporté quelque chose. Alors, sa petite main noire se tend vers la crèche. Lentement il entrouvre les doigts et sur sa paume claire brille une modeste épingle double… Une dernière fois Yoséfou la regarde puis d’un geste résolu, retourne sa menotte. L’épingle glisse et va se perdre parmi les brins de paille. « Mwana-Jésus, je vous donne mon épingle ; ce que j’ai de plus beau ! » Et le petit négrillon reste là, contemplant l’Enfant en silence. Plus il le regarde, plus il l’aime… Et plus grandit en lui l’envie de lui confier un secret. Mais un secret ne peut se dire à haute voix !

Finalement l’envie l’emporte… Yoséfou se penche sur la paille, tend ses deux petites mains noires vers l’Enfant-Jésus et, non sans bousculer quelque peu les agneaux, il s’empare de son précieux butin… Nouveau Saint Christophe, Yoséfou presse l’Enfant-Jésus sur son cœur puis va s’accroupir derrière un gros pilier de bambou. « Oh ! Mwana-Jésus, lui dit-il, que vous êtes joli ! Je vous félicite. Mais écoutez… J’ai grande envie de savoir quelque chose ! »

Tout à coup une bousculade se produit près du bénitier, puis des cris s’élèvent près de la crèche :

« On a volé Mwana-Jésus ! Il était là il n’y a pas longtemps, on l’a vu ! Qui a osé faire une semblable chose ? »

Le petit voleur n’est pas loin et on a vite fait de le découvrir derrière son pilier de bambou ! Et les injures se mettent à pleuvoir : « Païen, voleur, sauterelle !

— Gardez-le bien, dit l’un des justiciers, je cours prévenir la Sœur. »

Mais Sœur Claire a entendu les cris et la voici qui accourt ! Au milieu des gesticulations et des invectives elle finit par démêler la cause du tumulte. Escortée de Yoséfou, rouge sous sa peau noire, elle rapporte l’Enfant-Jésus à la crèche puis interroge le coupable :

« Pourquoi as-tu pris Mwana-Jésus ? Tu sais bien qu’il est ici pour tout le monde ?

— C’est vrai… Je promets de ne plus recommencer !

— Et comment as-tu osé voler Jésus, toi un petit chrétien ? »

Des sanglots dans la voix, des larmes pleins les yeux, la pauvre Sauterelle hésite :

 « Il était si beau… Et puis, je l’aime tant ! Je n’ai pas voulu le voler, je t’assure. Je voulais simplement lui demander une chose.

— Et quelle chose ?

— Savoir si au ciel je serai noir ou si je deviendrai blanc… comme Lui ! »

Sœur Claire, malgré son air sévère a envie de sourire mais elle se contient et continue d’un ton très sérieux :

« Et que t’a-t-il répondu ?

— Il m’a répondu que oui… Il m’a dit que plus on le regarde plus on lui ressemble et qu’au ciel on sera tous pareils à Lui parce que nous le verrons tout le temps ! »

Maintenant c’est dans les yeux de sœur Claire qu’il y a des larmes ! Ce petit Noir de sept ans à peine a su aimer Jésus comme saint Jean. Penché sur la poitrine du Divin Maître il l’a entendu lui dire comme jadis à l’apôtre : « Au ciel nous serons semblables à Dieu parce que nous Le verrons face à face, tel qu’Il est !»

Heureuse petite Sauterelle qui a ainsi pénétré les secrets du cœur de Dieu ! Comme on lui pardonne son pieux larcin !

A. Aveluy

 

https://www.maintenantunehistoire.fr/un-vol-a-la-creche/

dimanche 13 décembre 2020

Saurez-vous percer les mystères de Noël ?

 Noël approche à grands pas ! L’occasion de vérifier vos connaissances en famille sur les symboles associés à cette fête. Comment est née la tradition du sapin de Noël ou celle du calendrier de l'avent ? La bûche était-elle une vraie bûche de bois autrefois ? Combien de rennes a le Père Noël ? A vous de jouer !

1- La période de l’Avent débute le 1er décembre

A) C’est vrai   ____   B)   C’est faux  ____

 2- C’est un père de famille qui a inventé le calendrier de l’Avent.

A) C'est vrai._______ B) C'est faux.______

 3- Avant de décorer le sapin de Noël avec des boules, on accrochait des pommes.

A) C'est vrai.____   B) C'est faux _____

 4- Il est de coutume de mettre une étoile en haut du sapin pour guider le Père Noël.

A) C'est vrai. ______    B) C'est faux.____

 5- La bûche de Noël n’existe que depuis plusieurs décennies.

A) C'est vrai._______  B) C'est faux._____

 6- Le Père Noël a 6 rennes.

A) C'est vrai._____ B) C'est faux.____

 7- Un des rennes du Père Noël a un nez rouge pour les aider à se guider.

A) C'est vrai.____   B) C'est faux._____

8- La tradition du sapin de Noël est d'origine païenne ?

A) C'est vrai _____ B) C'est faux____


9- La coutume veut qu'on installe la crèche de Noël :

A) Le premier ou le dernier dimanche de l'Avent____

B) Quand on veut ______

 10- La crèche reste installée…

A) Jusqu'au 1er janvier_____

B) Jusqu'au 2 février ______

C) Jusqu'au 15 janvier______

 11- Saint Nicolas est l'ancêtre du Père Noël

A) C'est vrai ____

B) C'est faux ____

Réponse : 1- B) C'est faux.

Même si les calendriers de l’Avent débutent le 1er décembre pour tous les enfants, cette période commence le 4e dimanche avant Noël. C’est pour cela que les couronnes de l’Avent sont souvent ornées de 4 bougies, le plus souvent rouges pour symboliser le feu et la lumière, qu’il convient d’allumer au fur et à mesure, chaque dimanche.

2- A) C'est vrai.

Cette tradition germanique est née de l'imagination d'un père de famille qui voulait canaliser l'impatience de ses enfants. Il a alors découper des images pieuses qu'il leur remit chaque matin jusqu'au 24 décembre.
Par la suite, dans la seconde moitié du XIXe siècle, on a eu l'idée de cacher ces images dans un calendrier plutôt que de les distribuer. Le calendrier de l'Avent était né.

3-A)  C'est vrai.

Traditionnellement, en France, on accrochait des pommes dans le sapin. Mais, en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus de pommes. Un artisan verrier de l'Est eut l'idée de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits. La boule de Noël était née.

4- B) C'est faux.

L’étoile au sommet du sapin est le symbole de l'étoile de Bethléem qui guide les Rois Mages jusqu'à l'étable de l'Enfant Jésus. Traditionnellement, c'est au plus jeune enfant que revient la tâche de l'accrocher.

5- B) C'est faux.

Mais auparavant, il s’agissait d’une « véritable » bûche. La tradition de la bûche de Noël était très répandue en Europe avant l'arrivée de l'électricité. Quelques jours avant Noël, un gros tronc ou une souche était soigneusement sélectionnée pour tenir le plus longtemps possible. Elle était choisie en bois de fruitier comme le cerisier, le noyer, le châtaignier, l'olivier ou le chêne. Les cendres devaient être précieusement conservées car on disait qu’elles protégeaient de l’orage, guérissaient des maladies et fertilisaient les terres.

6- B) C'est faux.

Ils sont 8, 4 mâles et 4 femelles ! Et ils ont tous un nom : Tornade, Danseur, Furie, Fringuant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre.

7- A) C'est vrai.

Il s'agit du 9e renne, baptisé Rudolphe et imaginé par le poète Robert L. May, en 1939. Grâce au nez lumineux de ce renne, il peut orienter le Père Noël dans la turbulence hivernale et mener à bien sa distribution de cadeaux. Pratique !

8- A) C'est vrai

S'il évoque la naissance du divin enfant, l'épicéa, une variété de sapin, considéré comme l'arbre de l'enfantement symbolisait pour les Celtes la renaissance du soleil. Ils avaient déjà l'habitude de le célébrer le 24 décembre, entre 2000 et 1200 avant la naissance du Christ. Ce n'est qu'à partir du IVe siècle après JC que le 25 décembre fut consacré à la naissance de Jésus par l'Église.

9- A)  Le premier ou le dernier dimanche de l'Avent

La coutume veut qu'on installe la crèche de Noël le premier ou le dernier dimanche de l'Avent.

10-  B) Jusqu'au 2 février

C'est le 2 février, date de la présentation de l'enfant Jésus au Temple qu'on retire la crèche… jusqu'à l'an prochain !

11- A) C'est vrai

Saint Nicolas se réfère à l'évêque saint Nicolas de Myre dont la réforme protestante du XVIe siècle abolit la fête dans les pays d'Europe. Les Hollandais conservèrent la coutume de Sinter Klaas (Saint Nicolas en néerlandais) et sa distribution de jouets lorsqu'ils émigrèrent aux États-Unis. Sinter Klass devint Santa Claus, qui subit au fil des ans des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël, digne héritier de saint Nicolas. Pour preuve, toute la symbolique de saint Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...) se retrouve dans la représentation du Père Noël. A quelques nuances près ! Si ce dernier voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas voyageait à dos d'âne.

https://www.enfant.com/quiz/bien-etre/couple-et-vie-de-famille/noel-percez-ses-mysteres/