samedi 24 décembre 2022

Prière du Pape François : « Noël, c’est toi »

 


Noël, c’est toi
quand tu décides de renaître chaque jour
et de laisser Dieu pénétrer ton âme.
 

Le sapin de Noël, c’est toi
quand tu résistes vigoureusement
aux vents et aux obstacles de la vie.
 

Les décorations de Noël, c’est toi
quand tes vertus sont les couleurs
qui ornent ta vie.
 

La cloche qui sonne Noël, c’est toi
quand tu invites à se rassembler,
et tentes de réunir.

Tu es la lumière de Noël
quand tu éclaires de ta présence le chemin des autres
par ta bonté, ta patience, ta joie et ta générosité.

Les anges de Noël, c’est toi
quand tu chantes au monde
un message de paix, de justice et d’amour.
 

L’étoile de Noël, c’est toi
quand tu conduis quelqu’un
à la rencontre du Seigneur.
 

Tu es aussi les Rois mages,
quand tu offres ce que tu possèdes de mieux
sans tenir compte de celui à qui tu donnes.

La musique de Noël, c’est toi
quand tu conquiers l’harmonie qui est en toi.

Le cadeau de Noël, c’est toi
quand tu te comportes en véritable ami,
en frère avec tous les êtres humains.
 

Les vœux de Noël, c’est toi
quand tu pardonnes et rétablis la paix,
même si tu souffres.
 

Le réveillon de Noël, c’est toi
quand tu rassasies de pain et d’espérance
le pauvre qui est auprès de toi.
 

Tu es la nuit de Noël
quand, humble et éveillé, tu reçois
dans le silence de la nuit
le Sauveur du monde
sans bruit ni grande célébration ;
tu es le sourire confiant et tendre
de la paix intérieure d’un Noël éternel
qui instaure son royaume en toi.

Joyeux Noël à tous ceux et celles
qui se reconnaissent dans l’esprit de Noël.

 

Pape FrançoisL’Esprit de Noël (éditions Michel Lafon)

vendredi 16 décembre 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1, 18-24

Joseph a-t-il douté de Marie?

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

4e dimanche de l’Avent A

Et si la nuit portait conseil?

Sur le conseil d’un ange, Joseph assume son rôle dans l’économie du salut. Il permet ainsi au plan de Dieu de suivre son cours.

 Nous rapprochant de Noël, en ce dernier dimanche de l’Avent, nous faisons connaissance avec Joseph. Son rôle ressemble à celui de Jean Baptiste et de Marie : préparer la venue de Jésus le Messie. Mais Joseph n’a pas leur panache et leur verbe. C’est un drôle de saint, du genre discret et effacé, et souvent ridiculisé ou regardé de haut : il prend comme épouse une femme enceinte, il écoute une voix qui lui parle dans ses rêves, et puis il ne parle pas, nulle part dans les Évangiles. Face au message d’un ange, en Luc, au moins Marie réagit : elle pose des questions, est bouleversée, médite, répond. En Matthieu, Joseph a droit lui aussi à son annonciation mais Matthieu ne lui laisse pas la chance de placer un mot, alors que Jean Baptiste, lui, va prêcher, dénoncer, douter. En regard de ces personnages prestigieux, Joseph a plutôt l’air d’un faire-valoir.

Par ailleurs, ce qui est dit de lui est loin d’être négligeable : Joseph, fils de David, époux de Marie, homme juste. Comme Jean Baptiste, Joseph sert de pont entre l’ancienne et la nouvelle alliance. Et surtout, c’est lui qui assure à Jésus sa descendance de David, trait essentiel pour un Messie; c’est lui qui donne à Jésus le chapeau de David. Ce Joseph est un homme juste, expression forte dans les Écritures, qui indique une personne qui vit pleinement l’alliance avec le Dieu vivant, comme Abraham le juste. Et si Joseph ne parle pas, son rapport à la Parole est pourtant très signifiant : il agit! Il fait ce que le messager de Dieu lui demande (v.24). Dans ce passage et dans la suite du chapitre 2, il met en pratique la parole qui vient de Dieu. Il ne se dit pas: bon, je vais y penser, c’est une possibilité, ou je vais mettre sur pied un comité d’étude des propositions célestes. Non, il réagit autrement : il décide, il prend des risques, il s’engage.

Un autre aspect important de Joseph, c'est son rôle par rapport à Jésus, son fils. D’abord, il lui donne son nom, Jésus. Puis, dans la Galilée du premier siècle, après la petite enfance, un garçon reste avec son père. C’est auprès de son père qu’il est initié à la vie sociale, qu’il apprend un métier. C’est son père qui a le rôle premier pour lui transmettre l’héritage moral et religieux. Ce qui veut dire que Jésus a été marqué par Joseph beaucoup plus qu’on ne le pense, dans ses valeurs, son rôle social, son approche religieuse, soit à travers l’apprentissage, l’opposition et l’intégration, pour forger son identité. La fidélité de Jésus à ses options, jusqu’au bout, ce mélange de sagesse et de courage dans sa mission, son attention aux exclus et aux faibles, sont-elles le seul fruit de sa personnalité propre ou de sa filiation divine? Il serait surprenant que Joseph n’ait pas eu un rôle dans tout cela. De plus, les Évangiles nous présentent l’expérience religieuse de Jésus comme une relation intime et unique avec Dieu, que Jésus appelle Père avec affection et grande confiance. Il y a une intensité et une profondeur dans cette relation de Jésus, fils de Dieu, à son Père des cieux. Est-ce que cela lui est venu directement du ciel? Peut-être que Jésus a d’abord développé cette confiance, en a fait l’expérience, dans sa relation première avec cet homme discret, Joseph, dont on sait seulement qu’il était juste, qu’il était attentif à la révélation de Dieu dans les Écritures et dans les songes, et qu’il mettait en pratique la Parole.

Questions pour la réflexion :

Dans quels visages, qui m'ont transmis un héritage, je reconnais celui de Joseph?

Quelle attention j'accorde, nous accordons, à l'écoute de songes, à des intuitions qui ouvrent un avenir?

Comment pourrais-je davantage mettre en pratique la Parole?

Daniel Cadrin, o.p.

https://officedecatechese.qc.ca/sens/evangile/echos_DCadrin/echos_a/a_avent_04.html

 

dimanche 11 décembre 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11, 2-11

 Es-tu Celui qui doit venir ?

 En ce temps-là,  Jean le Baptiste  entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisés par le Christ. Il lui envoya ses disciples  et, par eux, lui demanda: `` Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? `` Jésus leur répondit :``Allez  annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et  les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent  la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute! `` Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : ``Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? Un roseau agité par le vent ?…Alors qu’êtes-vous allés voir ? Un homme habillé de façon raffinée? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : ‘Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi’. Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont né d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que  Jean le Baptiste;  et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. ``

 Piste Réflexion

 1. Jean-Baptiste témoigne de l’attente du peuple d’Israël depuis des siècles.

`` Devons-nous en attendre un autre ? `` Devons-nous attendre un autre Messie que Jésus ? Qu’attendons-nous au fond de nous –mêmes ?

2. `` Qui êtes-vous allés voir ? ``

Une curiosité ? Quelqu’un qui attire par son comportement et ses paroles ? Un témoin qui indique un chemin à notre attente ? Qui allons-nous voir et pour quoi ?

3. `` Le plus petit dans le Royaume des cieux… ``

Là où Dieu est roi, le plus grand des hommes devient encore plus grand ! Quel est ce mystère ? Comment cela se fait-il ?

3e dimanche de l’Avent A

Quel autre attendons-nous?

Les signes accompagnant la venue du Messie sont si beaux et si simples que nous avons du mal à les reconnaître: un malade guéri, un pauvre nourri, un étranger accueilli, un cœur apaisé. Là où nous attendions un juge implacable, nous découvrons un Messie déroutant de miséricorde.

 Commentaire Matthieu 11, 2-11: «Es-tu celui qui doit venir

Jean Baptiste s’inquiète parce que l’idée que les gens se faisaient du Messie qui allait venir ne correspondait pas tout à fait à l’image que son cousin Jésus vient donner au monde de son temps.

Jésus va permettre aux disciples de Jean de réaliser qu’il vient justement accomplir les œuvres que l’on attribuait au Messie attendu. «Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez: Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres

Jésus continue de revenir aujourd’hui encore chaque fois qu’un aveugle est guidé par un voyant, chaque fois qu’un malade est visité par un bien portant, chaque fois qu’un sourd peut entendre grâce à un langage prévu pour lui, chaque fois qu’un pauvre, un petit ou un faible est soutenu par plus fort que lui.

Jésus était celui qui devait venir. Celui que les prophètes avaient annoncé c’était bien lui, mais on avait tellement transformé son image que ses contemporains n’ont pas pu l’accepter tel qu’il se présentait. Le messie attendu en ces jours de domination par l’étranger devait les libérer du joug des romains alors que Jésus vient libérer tous les enfants de Dieu sans exception du joug que leur fait subir leur propre soumission à leur volonté de domination de l’autre.

Jésus vient comme un petit enfant totalement dépendant des adultes qui l’entourent, totalement dépendant du milieu qui l’accueille, totalement à la merci des personnes qui accepteront de le suivre ou non.

Venez, suivez-moi, et vous verrez. Certains l’ont suivi, d’autres pas. Certains l’ont suivi un temps, mais lorsque les épreuves sont arrivées, lorsque les contrariétés se sont présentées, ils l’ont abandonné.

Encore aujourd’hui, combien l’ont suivi pendant un certain temps, mais lorsque des difficultés se sont présentées, ils ont dit: non, là tu exagères, tu demandes trop, on ne peut pas te suivre jusque-là. Le Jésus des miracles, le Jésus des rameaux, c’était très bien. Mais le Jésus de l’humilité, le Jésus des souffrances, le Jésus de la croix, c’est moins intéressant.

Jésus de la crèche, oui.
Jésus de la croix, non.
Peut-on accueillir le premier et rejeter le second?

Jean Jacques Mireault prêtre

 



samedi 3 décembre 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 3, 1-12

 En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée :  « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »  Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.

    Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui,  et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.


    Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?  Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.

 2e dimanche de l’Avent A 

La tâche d’attendre

En envoyant son Fils Jésus, Dieu inaugure son règne, un règne de justice, de paix, de joie et d’accord mutuel. Notre attente du Messie est dès lors appelée à se concrétiser dans la collaboration à construire ce monde nouveau.

 L’Avent est la saison du long désir. On brûle d’attente. On s’impatiente à espérer… On désire qui au juste, on attend et on espère qui? (…) Jésus vient apporter le salut, mais pas de la façon qu’on l’attend.

 Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche, criait Jean le baptiste. Malgré cet appel, nous demeurons imparfaits, nul ne peut se dire sans péché. Heureusement, le Seigneur nous fait miséricorde, lui qui nous aime d’un amour fou.

Question

 
Quel genre d’homme est Jean, et que fait-​il ?

Pourquoi Jean baptise-​t-​il ?

Quel est le message de Jean, et pourquoi est-​il approprié ?

TEXTE A TROUS:

Complète avec les mots: un fruit, miel sauvage, leurs péchés, l’Esprit Saint, Préparez, conversion, baptiser, poils de chameau, la colère, au feu, Royaume, proclame, derrière moi.

Jean le Baptiste....................... dans le désert de Judée: «Convertissez-vous, car le ..........................des cieux est tout proche.»
Jean est celui que désignait la parole transmise par le prophète Isaïe: A travers le désert, une voix crie: ...............................le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Jean portait un vêtement de ........................, et une ceinture de cuir autour des reins; il se nourrissait de sauterelles et de ........................ Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain venaient à lui, et ils se faisaient...................... par lui dans le Jourdain en reconnaissant ...........................

Voyant des pharisiens et des sadducéens venir en grand nombre à ce baptême, il leur dit: «Engeance de vipères! Qui vous a appris à fuir ....................... qui vient? Produisez donc ............... qui exprime votre ................ Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres: tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté.....................

Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient ......................est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans .....................

 



samedi 26 novembre 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 24, 37-44

 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : `` Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.

Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. ``

1er dimanche de l’Avent A

Marcher vers la lumière

Discrètement, Dieu prépare le rassemblement de tous les peuples autour de son Fils dans les derniers jours. Pour entrer dans son royaume de paix, munissons-nous des armes de lumière et revêtons-nous du Seigneur Jésus Christ.

PAROLES DU SAINT PÈRE

1er dimanche de l’Avent A

Marcher vers la lumière

Discrètement, Dieu prépare le rassemblement de tous les peuples autour de son Fils dans les derniers jours. Pour entrer dans son royaume de paix, munissons-nous des armes de lumière et revêtons-nous du Seigneur Jésus Christ.


PAROLES DU SAINT PÈRE

 Aujourd’hui commence l’Avent, le temps liturgique qui nous prépare à Noël, en nous invitant à élever notre regard et à ouvrir notre cœur pour accueillir Jésus. Pendant l’Avent, nous ne vivons pas seulement l’attente de Noël; nous sommes également invités à réveiller l’attente du retour glorieux du Christ — quand il reviendra à la fin des temps —, en nous préparant à la rencontre finale avec Lui par des choix cohérents et courageux. Nous faisons mémoire de Noël, nous attendons le retour glorieux du Christ et aussi notre rencontre personnelle: le jour où le Seigneur appellera. Pendant ces quatre semaines, nous sommes appelés à sortir d’un mode de vie résigné et routinier, et à sortir, en alimentant des espérances, en alimentant des rêves pour un avenir nouveau. (Angélus, 2 décembre 2018) 

 Laudato Si’ n° 70 (encyclique du pape François) :

 "Tout est lié, et la protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres."

 Questions de méditation et de partage

 Quel sens donner au verbe « veiller » dans l’Évangile et dans l’invitation du Pape à prendre soin de notre maison commune (cf. encyclique Laudato Si’) ?

À quoi la référence à l’histoire de Noé nous invite-elle dans l’Évangile et dans Laudato Si’ ?

Que signifie pour nous « tout est lié » ? Comment le comprendre à la lumière de cet Évangile ?

« Tenez-vous donc prêts » : À quoi nous engage l’invitation de Jésus dans cet Évangile ?

Invitation à poser un geste

 Le pape François nous invite à poser des gestes concrets (Laudato Si’ 211) 

« … L’éducation à la responsabilité environnementale peut encourager divers comportements qui ont une incidence directe et importante sur la préservation de l’environnement tels que : éviter l’usage de matière plastique et de papier, réduire la consommation d’eau, trier les déchets, cuisiner seulement ce que l’on pourra raisonnablement manger, traiter avec attention les autres êtres vivants, utiliser les transports publics ou partager le même véhicule entre plusieurs personnes, planter des arbres, éteindre les lumières inutiles. Tout cela fait partie d’une créativité généreuse et digne, qui révèle le meilleur de l’être humain. Le fait de réutiliser quelque chose au lieu de le jeter rapidement, parce qu’on est animé par de profondes motivations, peut être un acte d’amour exprimant notre dignité. »

 Quel geste vais-je poser durant ce temps de l'Avent qui commence ?

Prière

 Seigneur Dieu, Tu nous as confié la terre avec tout ce qu’elle contient… Apprends-nous à protéger cette terre, à la cultiver… Apprends-nous à prendre soin de la faune et de la flore. Apprends-nous à prendre soin de tous ses habitants, spécialement les plus fragiles. Apprends-nous à avoir le geste nécessaire, à avoir ton regard, pour voir en chaque être humain, un frère, une sœur…

 (Un grand merci au diocèse d'Arras et à son Référent à l'écologie intégrale Stéphane pour le partage des fiches de l'Avent cette année !)


https://reseau-laudatosi.cathocambrai.com/avent-2022-semaine-veillez.html 

samedi 19 novembre 2022

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT LUC 23,35-43

 (LE CHRIST, ROI DE L’UNIVERS –  Jésus Crucifié)

 En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

Question :

 Quels éléments de ce récit vous aident à mieux comprendre qui était Jésus ?

Le Christ, Roi de l’univers C : Un roi pour tout le monde

 Jésus, tout roi qu’il est, est proche de nous et plein de miséricorde. Il utilise son pouvoir pour pardonner et accueillir. Il nous inspire et nous invite ainsi à participer à la construction du monde.

 Le bon larron reconnaît que Jésus ne mérite pas cette mort injuste et ose alors une prière: «Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.» À son exemple, reconnaissons la justice de Dieu et osons lui demander de poser son regard bienveillant sur nous en lui disant:

 Ce récit de l’Évangile nous présente Jésus crucifié entre deux malfaiteurs, et, devant lui, un peuple silencieux et perplexe, et sur sa croix l'inscription : « Celui-ci est le Roi des Juifs ». Il n'est pas assis sur un trône, mais cloué sur une Croix ; Il n'apparaît pas entouré de sujets fidèles qui l'encensent et le flattent, mais de dirigeants juifs qui l'insultent et de soldats qui l’humilient. Il n'exerce pas d'autorité de vie ou de mort sur des millions d'hommes, mais il est cloué sur une croix, impuissant, condamné à une mort honteuse et infâme ... Aucun signe ne l’identifie avec le pouvoir, l'autorité et la royauté terrestre. Jésus-Christ, le Messie et Roi d'Israël, descendant de David, est considéré dans le Nouveau Testament comme la réponse de Dieu aux attentes du Peuple de Dieu. Il est venu restaurer, à la manière de Dieu son Père, le royaume de David. Jésus est donc le Roi qui, à l'image de ce que David a fait avec Israël, fait paître le nouveau Peuple de Dieu. Avec Jésus, le règne de Dieu est présenté comme un temps idéal d'unité, de paix, de bonheur et de salut. Célébrer Jésus, Christ Roi de l'Univers, c'est célébrer l'universalité du salut. Fêter "Christ- Roi", c’est célébrer Dieu qui offre son salut à tous et à toutes par Jésus-Christ. Jésus n'est pas du tout un roi comme les autres, car son Royaume n'est pas de ce monde. Sa couronne est faite d'épines. Son pouvoir est différent du pouvoir de ce monde. C'est précisément sur la Croix qu’Il manifeste pleinement sa royauté. La croix est son trône. Régner avec Jésus, Roi de l’Univers implique que nous ayons le courage de prendre notre croix quotidiennement, avec les sacrifices nécessaires, de le suivre avec disponibilité, fidélité. Régner avec Jésus, c'est expérimenter la force désarmée de l'amour, et ce n'est qu'ainsi que la célébration de la Solennité du Christ, Roi et Seigneur de l'Univers, devient digne et nécessaire pour chacun et chacune de nous.

Louiders Jean Pierre, prêtre

 

 

 

 

 

 

 

samedi 12 novembre 2022

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21, 5-19

 C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.

En ce temps-là, comme certains disciples de parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient,  Jésus leur déclara : ``Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. `` Ils lui demandèrent : `` Maître, quand cela arrivera-t-il? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver? `` Jésus répondit : `` Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous  nom, et  diront : `` C’est moi ``, ou encore : ``Le moment est tout proche`` Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et des désordres, ne soyez pas  terrifiés: il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt e la fin. ``

 Alors Jésus ajouta :``On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.

 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera : on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera  à rendre témoignage. Mettez-vous dans l’esprit  que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi, qui vous donnerai  un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister, ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.  C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.``

33e dimanche du temps ordinaire C

Traverser les tempêtes

 Au cœur des «fins du monde» qui peuvent survenir dans notre vie (deuil, perte d’emploi, maladie grave, crise environnementale, etc.), la présence du Christ, l’ami fidèle, nous accompagne et nous soutient.

Les paroles de Jésus font malheureusement écho aux actualités qui nous arrivent tous les jours par les médias en tout genre. Mais a-t-il déjà existé une époque sans guerre, sans persécution ou sans conflit intra-familial ? Est-ce à dire que notre monde est condamné à la violence et que notre humanité ne peut vivre dans la paix ? Que devons-nous faire face à ces nouvelles qui nous écrasent ? Ces questions sont plus que légitimes et soit elles nous désespèrent, soit elles peuvent nous inviter à l’action et à la solidarité. Toutes les images fortes proposées par Jésus ont pour but de nous sortir d’une fascination malsaine pour les institutions et pierres d’édifices religieux qui pourraient nous rassurer à bon compte. Il s’agit de tourner notre regard sur l’engagement pour Dieu et pour les plus éprouvés, engagement qui peut amener au témoignage et au martyre. Ne nous décourageons pas, notre persévérance est un don de Dieu et un chemin de service et de joie partagée. Manuel Grandin, jésuite

mardi 8 novembre 2022

Le jour du Souvenir, pour ne pas oublier

 Chaque année, le 11 novembre, nous honorons ceux qui ont servi en temps de guerre, de conflit militaire ou de paix. Autrefois appelé jour de l’Armistice, ce moment rappelle la fin de la Première Guerre mondiale, et représente une occasion de se souvenir de tous ceux qui ont défendu la nation.

C’est à la onzième heure du onzième jour du onzième mois qu’est observé un moment de silence pour les vétérans. Ce jour est consacré au souvenir des morts, mais il arrive qu’au cours de certaines cérémonies, les gens soient incités à se souvenir des horreurs de la guerre et à œuvrer pour la paix.

Pour ce qui est du coquelicot rouge, il est devenu le symbole du jour du Souvenir en 1921. Le poète et soldat canadien John McCrae l’évoqua dans son poème le plus connu, Au champ d’honneur, qui lui fut inspiré par les coquelicots qui poussaient le long du front occidental lors de la Première Guerre mondiale. Le poème débute ainsi : « Au champ d’honneur les coquelicots/Sont parsemés de lot en lot/Près des croix ».


Il faut savoir que ces fleurs envahissaient les fosses communes laissées par les batailles. De plus, lors de la Première Guerre mondiale, les bombardements d’artillerie intensifs bouleversèrent complètement le paysage, et les coquelicots s’épanouirent en ces lieux, dispersant leur couleur rouge sang.

Le coquelicot demeure, au Canada, en Grande-Bretagne, dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis, un symbole durable du souvenir de tous ceux qui ont servi leur pays ou qui sont morts pour lui.

Guy Jacques



samedi 5 novembre 2022

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20, 27-38

Les Sadducéens et la Résurrection.

En ce temps-là, quelques  sadducéens - ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent  de Jésus et  l’interrogèrent: "Maître, Moïse nous a donné cette loi: Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.

 Or, il y avait sept frères: le premier se maria et mourut sans enfant; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept: ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là,   duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse?"

 Jésus leur répondit : `` Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.

 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.

Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. ``

32e dimanche du temps ordinaire C

Vers une nouvelle manière de vivre

Au moment de la mort, le Dieu des vivants nous accueille et une vie, toute nouvelle et qui ne finit pas, nous est réservée. L’amour aura le dernier mot.

Les Sadducéens ne croient pas à la résurrection, ce sont des hommes réalistes et "matériels" qui ne croient qu'à ce qu'ils voient et croient pouvoir vérifier, avec une loi. Ces hommes voient la vie avec les yeux de la loi, de la règle. Ils nient la résurrection, c'est-à-dire qu'ils croient que la mort est la fin de tout. Ils pensent que cela peut être facilement démontré sur la base de la loi et de la règle de la preuve. Ne pas croire à la résurrection, c'est ne pas croire à l'espérance et vivre dans la résignation que rien ne peut changer. Combien de fois cette idée d'impossibilité devient-elle aussi notre loi ? Les Sadducéens croient en la loi, mais ne savent pas comment regarder la vie. Ils connaissent les "cas" mais ne savent pas comment donner des réponses. Quel triste monde ! Il y a trop de résignation. Face à tant de mal, peut-on encore croire au bien, à la vie, à l'avenir ? Refuser de changer, se résigner à ce que nous sommes, c'est concrètement nier la résurrection, c'est nier qu'une autre vie soit possible. Jésus, en répondant aux sadducéens, nous dit le contraire. Il y a un autre monde possible, il y a une autre façon de voir la vie. La résurrection est la vie qui ne finit pas. C'est une fenêtre sur l'éternité. Trop souvent, nous acceptons que nous ne sommes que les enfants de ce monde, de ses lois qui séparent, distinguent, excluent. Aujourd'hui, Jésus nous demande de commencer à être des enfants de la résurrection, de vivre comme des " anges ", envoyés dans le monde pour prendre soin de nos frères et sœurs, pour construire un ailleurs par rapport au monde dans lequel nous vivons.
" Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, afin que tous vivent pour lui ". Vivre pour lui signifie ne pas vivre pour soi-même. En fait, quand on ne vit que pour soi, on est un peu comme mort. Mais, Dieu est le Dieu des vivants et non des morts ! Jésus veut donc que nous nous intéressions à la vie de chaque homme et de chaque femme, car il veut que nous soyons comme lui, le Dieu des vivants.

Questions de réflexion sur l'Évangile : 

 Que signifient pour vous les paroles de Jésus selon lesquelles Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais celui des vivants ?

Quelle est votre image du paradis ? Qui sera là avec vous ?

Comment sommes-nous « vivants » en Christ aujourd'hui ?

 


mardi 1 novembre 2022

Toussaint : origines et significations

Le 1er novembre, les Catholiques célèbrent la fête de la Toussaint, aussi appelée « fête de tous les saints ». Elle célèbre l’ensemble des personnes mortes et entrées au Paradis.

La Toussaint est une fête religieuse en l'honneur de tous les saints. C'est en l'an 835 que le pape Grégoire IV instaura cette fête au 1er novembre, de façon à célébrer tous les saints et martyrs de l'Église, y compris ceux qui ne sont pas associés à un jour précis de l'année dans le calendrier et ceux qui sont restés inconnus. La fête de la Toussaint est donc une occasion de rappeler l’appel universel à la sainteté. Pour l’Église catholique, le Paradis n’est pas réservé à une élite dont la vie serait parfaite, mais au contraire, accessible à tous ceux « qui mettent leurs pas dans ceux du Christ.

La Toussaint a lieu le 1er Novembre, c'est à l'origine une fête chrétienne qui comme son nom l'indique célèbre tous les Saints le même jour. La Toussaint, de nos jours, a quelque peu évolué, c'est également le "jour des morts" où l'on rend hommage à toutes les personnes décédées de la famille. La coutume veut que l'on se rende au cimetière le jour de la Toussaint pour fleurir toutes les tombes de la famille. On a pu remarquer que les chrysanthèmes sont les fleurs les plus favorisées, en effet elles fleurissent à cette période et tiennent particulièrement bien le froid de novembre. Aujourd'hui la Toussaint est fortement liée à une autre coutume anglo-saxonne Halloween qui se fête la veille et célèbre également les morts d'une façon plus ludique. La fête des morts est un évènement qui a lieu dans presque tous les pays aux environs de la même date, parfois sous des noms différents.
 

dimanche 30 octobre 2022

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19, 1-10

Zachée

 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d'impôts, et c'était quelqu'un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n'y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l'interpella : « Zachée, descends vite : aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison. `` Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.

Voyant cela, tous récriminaient : `` Il est allé loger chez un pécheur. `` Mais Zachée, s'avançant, dit au Seigneur : `` Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus. `` Alors Jésus dit à son sujet : `` Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. ``

 31e dimanche du temps ordinaire C

Un regard différent

La miséricorde fait partie de l’«ADN» de Dieu, elle colore son regard et son action: pour lui, toute personne peut être sauvée.

L’histoire de Zachée nous révèle aussi l’amour de Dieu. En effet, alors que tout le monde voyait Zachée comme un escroc et un homme méchant. Dieu voyait que cet homme avait besoin de rencontrer Jésus et d’être sauvé. En effet, la Bible nous dit : “(...) Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur.”  (1 Samuel 16, 7) Tout comme Jésus avait vu tous les efforts que Zachée faisait pour le voir, aujourd’hui encore, il voit les efforts que nous faisons dans nos cœurs pour le voir et pour lui plaire. Ne nous inquiétons pas, lorsque Jésus s’invite dans nos cœurs, ce n’est pas pour nous faire une leçon de morale mais c’est pour nous apporter la liberté, la délivrance et la vraie joie. N’écoutons pas les jugements des hommes autour de nous mais restons focalisés sur ce que Jésus dit de nous. Ce sont les paroles de Jésus qui ont le pouvoir de nous changer.

 Questions

 Qui voulait voir Jésus ?

Pourquoi ne pouvait-il pas voir Jésus ?

Qu'est-ce que Jésus a dit quand il a vu Zachée ?

Jésus aime-t-il Zachée ? Qu'est ce qui te fait penser ça? Jésus nous aime aussi, même quand nous péchons.

Zachée a laissé Jésus changer son cœur. Jésus a dit que Zachée et sa famille étaient sauvés. Qu'en pensez-vous? Que pouvez-vous demander à Jésus de changer dans votre cœur aujourd'hui pour vous aider à être sauvé ?

Devinez le mot – Zachée  

 (Liste de mots: accueilli, salut, collecteur, Jéricho, arbre, quatre, pécheur, gens.

 1 C'était la ville où l'histoire a eu lieu …………………

2 C'était la profession de Zachée - impôt …………

3 Zachée a gravi un …………… .pour voir Jésus

4 Il y avait beaucoup de ……………… entourant Jésus

5 Jésus était ………………… .. chez Zachée

6 Jésus a dit le……………………… était venu dans la maison de Zachée ce jour-là

7 La foule était surprise que Jésus aille dans une maison d'un ……………………….

8 Zachée n'a pas remboursé les personnes mais leur a donné ………. fois plus.



 

jeudi 27 octobre 2022

Le conte de la citrouille enchantée

 

Selon une vieille légende, chaque année, au mois d’octobre, les citrouilles s’animeraient au coucher du soleil et discuteraient fébrilement de la nuit tant attendue de l’Halloween. Sachant qu’elles seront bientôt cueillies pour décorer les maisons, certaines voudraient qu’on leur sculpte un visage joyeux, d’autres un visage effrayant, certaines rêvent même d’avoir un chapeau, pour que ce soit plus rigolo.

Chaque printemps, à la ferme du village, le fermier plantait des graines afin que les citrouilles soient prêtes pour l’automne. Il arrivait que certaines de ces graines proviennent de citrouilles ayant déjà vécu des fêtes d’Halloween, ce qui permettait à leur esprit de revenir à la vie. Les plus anciennes pouvaient donc expliquer aux plus jeunes comment se déroule la grande fête d’Halloween.

·     L’Halloween, c’est tellement amusant!, dit l’une d’elles. Chaque année, à la même période, on se transforme en lanterne pour accueillir les petits monstres qui récoltent des bonbons de maison en maison.

·     Les maisons sont décorées de fantômes, de sorcières et d’araignées effrayantes!, ajouta une autre citrouille, qui a elle aussi célébré plusieurs fêtes.

·     Des fantômes et des sorcières? Mais c’est terrible!, dirent les jeunes citrouilles.

·     Ce ne sont que des décorations de plastique qui ne peuvent prendre vie comme nous, alors, ne craignez rien!, répondit une citrouille âgée.

Un jour, peu avant l’Halloween, Jérémie, le fils du fermier, était venu au champ avec ses parents pour choisir la citrouille qui trônerait devant leur maison. Son choix s’arrêta sur une citrouille ni trop grosse ni trop petite, qui lui semblait parfaite pour devenir une belle lanterne d’Halloween. La citrouille, qui était en fait une jeune citrouille, était excitée de vivre son premier Halloween et avait hâte de devenir une décoration effrayante à son tour. Elle était impatiente de découvrir les décorations, les bonbons et toutes les autres merveilles d’Halloween dont elle avait entendu parler.

Arrivée dans sa famille adoptive, elle remarqua que les décorations étaient bien différentes de celles qu’on lui avait décrites. Elle vit des araignées, des fantômes et des sorcières, mais rien n’était fait en plastique comme on le lui avait raconté.

Les décorations semblaient toutes faites à la main à l’aide de produits recyclés. Les fantômes étaient faits de sacs de papier sur lesquels on avait peint un visage. On avait fait des épouvantails avec des feuilles mortes et de vieux vêtements. Il y avait aussi des araignées dont les longues pattes crochues étaient faites de vieilles branches. Même les chauves-souris et les squelettes étaient faits de branches et d’objets réutilisés et parfois peints.

La jeune citrouille était fascinée par toutes ces décorations originales et se demandait pourquoi cette famille choisissait de décorer sa maison différemment des autres, qui arboraient presque toutes des décorations de plastique.

Puis vint le moment où Jérémie entreprit de transformer sa citrouille en lanterne d’Halloween. La jeune citrouille savait comment cela allait se passer, car les autres citrouilles de son champ lui avaient tout expliqué : Jérémie retirerait ses graines, lui découperait un visage, placerait une chandelle à l’intérieur d’elle et le tour serait joué!

Tout en travaillant, Jérémie s’appliquait à récupérer les graines et le plus de chair possible. La jeune citrouille était surprise de le voir agir ainsi, et même si elle savait qu’elle ne devait pas parler afin de garder le vieux secret des citrouilles enchantées, elle ne put s’empêcher de demander :

·     Ah! C’est de cette manière que vous découpez les citrouilles pour en faire de magnifiques lanternes!

Le petit garçon sursauta, surpris d’entendre parler sa citrouille.

·     Tu peux parler? Es-tu une sorcière?, demanda-t-il un peu effrayé.

·     Bien sûr que non! Toutes les citrouilles peuvent parler en octobre! C’est un secret transmis de génération en génération de citrouilles. J’étais trop curieuse, dit la citrouille. Si tu es capable de garder notre secret, nous en serions très heureuses!

Jérémie était soulagé que sa citrouille ne soit pas secrètement une sorcière et lui répondit simplement :

·     Nous faisons des lanternes pour décorer la maison, mais mes parents me disent toujours qu’on peut faire bien plus avec nos citrouilles d’Halloween. Par exemple, nous allons faire griller les graines pour les manger et utiliser la chair pour faire des biscuits et un potage! Comme ça, on évite le gaspillage. Mais nous n’oublierons pas de garder quelques graines à planter au printemps!

·     Ah! Je comprends maintenant!, répondit la citrouille, très fière de devenir plus qu’une décoration.

La curiosité de notre jeune citrouille ne s’arrêtait pas là. Elle voulait savoir pourquoi les décorations qui se trouvaient dans cette maison ne correspondaient pas à la description que lui avaient faite ses amies citrouilles.

·     Pourquoi vos décorations ne sont-elles pas faites de plastique, comme celles des autres maisons?, demanda-t-elle.

·     Toutes les maisons n’utilisent pas des décorations achetées au magasin, expliqua Jérémie. Moi, je préfère les fabriquer avec du matériel recyclé, en compagnie de mes parents et de mes amis. C’est très amusant, original et, en plus, ça nous aide à produire moins de déchets et à préserver l’environnement!

·     Oh, je vois, dit la petite citrouille. Donc, il y a plusieurs avantages à décorer comme tu le fais?

·     Bien sûr! C’est plus amusant, plus économique et plus écologique. Nous aimons aussi faire nos propres costumes! L’an dernier, je me suis déguisé en épouvantail avec une vieille chemise que mon père ne portait plus et j’ai gagné le concours de costumes de mon école!, dit le garçon avec enthousiasme.

La petite citrouille et le garçon discutèrent pendant quelque temps et elle en apprit beaucoup sur les coutumes de l’Halloween. Il lui expliqua qu’il y a plusieurs façons originales de célébrer cette fête en recyclant certains objets du quotidien pour en faire des décorations et des costumes et qu’on pouvait avoir autant de plaisir, tout en ayant un souci pour l’environnement.

Finalement, Jérémie compléta le visage de la citrouille et plaça une chandelle à l’intérieur. Il mit un point final à son chef d’œuvre en la coiffant d’un grand chapeau noir. La citrouille était maintenant une belle sorcière et elle eut beaucoup de plaisir à fêter son premier Halloween en effrayant les monstres et les princesses venues récolter des friandises. L’année suivante, lorsqu’octobre arriva et que vint le temps de se réveiller, elle s’empressa de raconter à ses amies citrouilles le plaisir qu’elle avait eu de célébrer l’Halloween avec une famille qui fabriquait elle-même ses décorations avec du matériel recyclé afin de respecter l’environnement!

http://www.environnement.gouv.qc.ca/jeunesse/contes/citrouille-enchantee.htm

dimanche 23 octobre 2022

23 octobre 2022 : Journée mondiale missionnaire - Prière universelle, 30e dimanche du temps ordinaire, C.

 


Publié par Prier au coeur du monde sur 19 Octobre 2022, 11:14am

Catégories : #Prière universelle

 

En cette journée missionnaire mondiale, nous prenons conscience de l’appel du Christ à devenir ses témoins. Tournons notre regard vers Lui et portons dans notre prière tous nos frères et sœurs pour que la joie de l’évangile les rejoigne.

· En cette journée missionnaire mondiale, le pape François nous invite à être chacun et tous ensemble témoins du Christ. Pour que l’Église, fidèle à l’Évangile et courageuse dans son annonce, soit un lieu de solidarité, de fraternité et d’accueil, Seigneur, nous Te prions.

· Nous portons dans notre prière les responsables politiques, économiques, associatifs. Que leur regard s’oriente de façon préférentielle sur les plus invisibles pour qu’advienne une société plus juste et fraternelle. Seigneur, nous T’en prions.

· Les crises matérielle et spirituelle dans notre monde provoquent une profonde désespérance, en particulier chez les jeunes. Pour que chacun trouve en Christ une espérance joyeuse et sache en témoigner dans son entourage, Seigneur nous Te prions.

· Ce mois de la mission nous a mis en mouvement dans nos communautés. Renouvelle-nous dans notre pratique et dans nos paroles pour annoncer le Christ vivant dans notre vie quotidienne. Seigneur, nous T’en prions.

Seigneur, Toi qui te révèles aux plus petits, que la joie de Ta rencontre nous inonde et nous donne l’élan de partir en mission dans notre vie quotidienne.

 

Merci au Prier au Cœur du Monde