dimanche 30 janvier 2022

Histoire de Don Bosco fête le 31 janvier

 


Jean Bosco est né près de Castelnuovo d’Asti près de Turin (Piémont) le 16 août 1815 et mort à Turin le 31 janvier 1888. Ses parents sont de pauvres paysans, mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, est une sainte femme.

Son caractère et ses bonnes manières lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge qu’il entraîne avec lui vers les divertissements et la prière. Doté d’une mémoire extraordinaire, il s’amuse à répéter à ses amis les sermons qu’il a entendus à l’église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique.

Il ne peut faire d’études, sa famille étant trop pauvre, qu’avec l’aide de bienfaiteurs ou avec l’argent qu’il gagne en travaillant. Il est ordonné prêtre en 1841 et se consacre aux jeunes des quartiers pauvres et abandonnés, notamment aux jeunes ouvriers. On l’appelle Don Bosco.

Jean Bosco, ému par les misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, décide de réunir, tous les dimanches, quelques vagabonds qu’il instruit, moralise, fait prier, tout en leur procurant d’honnêtes distractions. Mais cette œuvre ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne et corporelle de ces pauvres enfants délinquants. Jean Bosco, bien qu’il n’ait pas beaucoup d’argent, décide d’ouvrir un asile pour les plus déshérités.

À leur intention, il ouvre à ses frais, à Turin, l’Oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les activités vont sans cesse s’élargir (cours du soir en 1844, un foyer d’apprentis en 1847, une école secondaire et des camps de vacances (1848), cours professionnels et une collection de Lectures catholiques (1853), organisation des loisirs…).

Pour faire face au développement de cette action, il s’entoure de prêtres éducateurs avec lesquels il fonde le 26 janvier 1854 la Société de Saint François de Sales (dont les membres sont couramment appelés salésiens), chargée de l’éducation des enfants pauvres, ainsi nommée en hommage à François de Sales. Elle sera approuvée en 1869 par Pie IX.

En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Don Bosco fonde l’Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice (ou Salésiennes).

En 1876 il fait approuver une manière de tiers-ordre, la Pieuse Union des Coopérateurs salésiens.

Il est fondateur de maisons d’accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers, de séminaires pour vocations tardives… Son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu’il obtient auprès d’elle dans les divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse, ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à travers l’Europe où les fondations d’instituts se multiplient.

On lui a attribué des miracles, le don de lire dans les cœurs et de prédire l’avenir, ce qui explique en partie sa popularité immense et les triomphes qu’il remporte dans ses quêtes en France (1883) et en Espagne (1886). Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d’éducateur. Il n’a guère laissé d’exposés didactiques (toutefois en 1876 il a écrit son Traité sur la méthode préventive en éducation), sa pédagogie se comprenant à partir de son action : il faisait de l’éducation une affaire de confiance affectueuse et vigilante qui devait s’exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l’époque qu’on l’a souvent passée sous silence. Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ».

Don Bosco est béatifié en 1929 puis canonisé par Pie XI le 1er avril 1934, jour de clôture de l’année sainte. En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis. En 1988, Jean-Paul II le déclare « Père et le Maître de la jeunesse ».

 https://www.college-sjbosco.fr/histoire-de-don-bosco/

samedi 29 janvier 2022

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc, 4, 21-30

 (la mission de Jésus est universelle)

En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »  Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »  Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »  Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.  En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisis sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;  pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.  Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

4e dimanche du temps ordinaire C : Poursuivre la mission

La mission de Jésus s’accomplit sous l’impulsion de l’Esprit. Pour poursuivre cette mission, les disciples d’aujourd’hui doivent demeurer ouverts au même Esprit et adopter le style de vie du Christ lui-même.

PAROLES DU SAINT PÈRE

 La puissance de Jésus confirme l’autorité de son enseignement. Il ne prononce pas seulement des paroles, mais il agit. Il manifeste ainsi le projet de Dieu par les paroles et par la puissance des œuvres. En effet, dans l’Évangile, nous voyons que Jésus, dans sa mission terrestre, révèle l’amour de Dieu tant par la prédication que par d’innombrables gestes d’attention et de secours aux malades, aux nécessiteux, aux enfants, aux pécheurs.  (Angélus, 28 janvier 2018)

 Ce qui s'est passé dans la synagogue de Nazareth peut se produire aujourd'hui dans l'église. Nous pouvons porter des préjugés avec nous dans nos lieux de culte, et si nous le faisons, nous bloquons le message que Dieu veut nous donner. Nos préjugés peuvent être dirigés contre le prêtre ou le prédicateur même qui s'adresse à nous, contre certains membres de la congrégation, la chorale, les lecteurs ou d'autres assistants de l'église, ou contre l'Église hiérarchique en tant que telle. Certains de nos comportements communautaires rejoignent même un peu, toutes proportions gardées, le réflexe de la foule mécontente à Nazareth : nous sommes prompts, au moins en pensée, à mener quelqu’un jusqu’à l’escarpement de la colline … Mais regardons bien celui qui va tomber : il ressemble étrangement à Jésus.

 L'Évangile de ce dimanche est un résumé de tout l'Évangile de Luc. Jésus annonce la Bonne Nouvelle de la faveur et de la bonté de Dieu envers tous. Mais le message de Jésus est rejeté parce qu'il n'est que le fils d'un charpentier. Tout le monde est confronté à un rejet à un moment ou à un autre. Les enfants peuvent être profondément blessés par le rejet. La leçon de l'Évangile d'aujourd'hui est d'éviter de rejeter les autres ou de porter des préjugés.

Question


Pourquoi les gens se sont-ils retournés contre Jésus au v. 28 ? Pourquoi les prophètes ne sont-ils pas acceptés dans leur ville natale ?
Que veut dire Jésus quand il dit : « Aujourd'hui, cette prophétie que vous entendez s'accomplit ?
Pourquoi Jésus réagit-il comme il le fait ?
À votre avis, pourquoi Jésus a-t-il vraiment été rejeté dans cette histoire ?
Pourquoi Luc inclut-il cette histoire ? Que sommes-nous censés en apprendre ?

jeudi 27 janvier 2022

Les superlatifs

 


Semblables aux dix commandements, voici dix superlatifs pour nous aider à réfléchir afin de  partir du bon pied en cette nouvelle année. Les réponses sont placées en ordre alphabétique. À vous de mettre la meilleure réponse avec chacun des superlatifs.

1- Quel est le plus grand handicap?
2- Quel est le plus beau jour?
3- Quelle est la chose la plus facile?
4- Quelle est la plus grande erreur?
5- Quel est le plus grand défaut?
6- Quelle est la pire banqueroute?
7- Quels sont les meilleurs professeurs?
8- Quel est le plus grand besoin?
9- Quel est le plus bas sentiment?
10- Quel est la plus belle chose au monde?

Abandonner- Amour- Aujourd’hui- Bon sens- Décourageant- Égoïsme- Enfants- Jalousie- Peur- Se tromper.

Le Messager de Saint-Antoine de Janvier-Février 2022

lundi 24 janvier 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Mardi 25 janvier

 Au-delà des sentiers habituels de la séparation Mt 2,12 « Ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin ».

 Méditation

 Sur les anciens chemins, les communautés chrétiennes se sont éloignées les unes des autres. Le long des nouveaux sentiers où Dieu les guide, les chrétiens sont appelés à marcher ensemble et à devenir des compagnons de pèlerinage. Trouver ces nouvelles routes exige discernement, humilité et courage. L’heure est à la conversion et à la réconciliation.

 Prière

 Dieu miséricordieux, quand nous ne connaissons qu’un seul chemin et que nous pensons devoir le prendre à nouveau, quand nous croyons que toutes les routes sont bloquées et que nous cédons au désespoir, tu es toujours là. Tu es le Dieu des nouvelles promesses. Tu es là et ouvres un nouveau chemin devant nous, un chemin pour nous inattendu. Nous te rendons grâces car tu dépasses nos attentes. Nous te rendons grâces pour ta sagesse qui dépasse notre compréhension. Nous te rendons grâces car tu nous ouvres des voies riches en possibilités imprévues. Si nous cherchons sur nos cartes et ne trouvons pas notre route, nous te trouvons toujours, toi qui nous guides sur un chemin parfait. Par Jésus Christ notre Seigneur et dans la communion de l’Esprit Saint, puisses-tu nous reconduire toujours à toi. Amen.

dimanche 23 janvier 2022

St François de Sales (1567-1622) Il est fêté le 24 janvier.

 

Saint François de Sales

Issu d’une famille noble de Savoie, François de Sales (1567-1622) consacre très tôt sa vie à Dieu dans le sacerdoce. Devenu prêtre, il devient, en pleine période de Réforme, un prédicateur infatigable, témoin de la bonté de Dieu. Théologien, écrivain, évêque, il fonde l’ordre de la Visitation. Proclamé docteur de l’Église, il est aussi le saint patron des journalistes et des écrivains.

Saint François de Sales, douceur de l'Évangile Jean-Pierre Rosa, le 06/02/2014 à 11:47 Modifié le 17/01/2022 à 10:14 Lecture en 2 min.

Au XVIe siècle, alors que le protestantisme se répand, François de Sales, évêque de Genève, homme plein de douceur et de tendresse, témoigne de sa foi sans violence, et remporte bien des victoires. L’Église fera de lui le saint patron des journalistes et des écrivains. Il est fêté le 24 janvier.

François de Sales naît le 21 août 1567 dans une famille aristocratique du duché de Savoie. Lors de sa première communion, à dix ans, il ressent le premier appel à la prêtrise. Son père le destine à la magistrature et l’envoie en 1578 à Paris où il apprend le latin, le grec, l’hébreu, la philosophie et la théologie. À cette époque, les théories de Calvin sur la prédestination et la grâce se répandent. Au cours de ses études parisiennes, François étudie la théologie de saint Augustin et de Thomas d’Aquin et se trouve tout à coup dans une grande angoisse, persuadé d’être prédestiné à l’enfer ! Il lui faudra de longues heures de prières à Marie pour être tout à coup libéré de cette torture. Il fait alors vœu de chasteté et se consacre à la Vierge. Après avoir passé sa licence et sa maîtrise, il termine ses études à Padoue.

Revenu en Savoie, il décline les beaux partis qu’on lui présente et devient prêtre en 1593. C’est à Annecy qu’il commence sa prédication, toute tournée vers les calvinistes de Genève : «C’est par la charité qu’il faut ébranler les murs de Genève… Je ne vous propose ni le fer ni cette poudre dont l’odeur rappelle la fournaise infernale…».

En quelques mots François s’inscrit en faux contre toute forme de violence et en appelle au témoignage de la charité. Joignant le geste à la parole, il part seul pour le Chablais, bible à la main, pour convertir les calvinistes. Interdit de parole, menacé, François imagine d’imprimer ses sermons afin de les placarder sur les murs de la ville de Thonon et de les distribuer à la population. Il s’agit là d’une première mondiale dans la communication. C’est pour cette raison que l’Église fera de lui le patron des journalistes et des écrivains.

Peu à peu le Chablais bascule. Les conversions se multiplient et la messe est rétablie. François entre en contact avec le successeur de Calvin, Théodore de Bèze, et entame avec lui une série de débats. S’il ne le convertit pas, il l’ébranle tout au moins. Ordonné évêque de Genève, François continue à prêcher la charité. Il publie l’Introduction à la vie dévote, un recueil de conseils pour entrer dans la prière. Ce sera un des premiers livres en français et un immense succès.

Avec la baronne Jeanne de Chantal, il fonde l’ordre de la Visitation. Les «filles de la Visitation» imitent Marie, qui n’est pas venue seulement se recueillir auprès de sa cousine Élisabeth, mais lui porter aide concrètement. En 1615, François écrit pour l’ordre naissant le Traité de l’amour de Dieu. Sa renommée de sainteté désormais l’accompagne et on lui confie de nombreuses missions dont la réforme de plusieurs congrégations. Il rencontre à Paris le futur saint Vincent de Paul et s’éteint à Annecy en 1622 après avoir, une dernière fois, rencontré Jeanne de Chantal. Cet homme plein de douceur et de tendresse sut aussi être un authentique et dynamique évangélisateur.

Canonisé en 1665, il sera déclaré Docteur de l’Église en 1877 par Pie IX. En 1923, il est proclamé par Pie XI patron des journalistes, des éditeurs et des écrivains, en raison surtout du fait qu’il distribuait des feuillets imprimés exposant la foi catholique aux gens du Chablais.

https://croire.la-croix.com/Les-formations-Croire.com/Vie-spirituelle/Figures-de-croyants/2e-figure-Saint-Francois-de-Sales/Saint-Francois-de-Sales-douceur-de-l-Evangile

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Lundi 24 janvier

 Les dons de la communion Mt 2,11 « Ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».

 Méditation

 Nos divisions historiques, notre fixation aveugle sur les règles et les rituels, et notre intérêt pour les choses du monde, nous ont séparés. Quels présents avons-nous donc préparé pour les offrir au roi qui vient illuminer notre vie et nous conduire à la grâce de l’unité ? Nous savons que Dieu ne veut pas de nos richesses ni de nos offrandes d’holocaustes mais que sa puissance agit à travers notre pauvreté : « De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas ». Le Seigneur désire que nos coeurs battent et aiment : des coeurs pleins d’amour pour lui et pour nos frères et soeurs en Christ dont nous sommes séparés ; des coeurs débordant d’actes de miséricorde ; des coeurs vraiment pénitents et désireux de changement.

Préparons alors pour lui le don d’un coeur plein d’amour. S’agenouiller pour l’adoration exige des coeurs contrits du péché qui nous divise, et obéissants à celui que nous servons. Cette obéissance ravive, guérit et réconcilie tout ce qui est brisé où blessé en nous, autour de nous et entre les chrétiens.

Le Christ a déjà donné l’unité à son Église. Notre communion s’accroît lorsque nous partageons les grâces reçues par nos différentes traditions et quand nous reconnaissons que le Seigneur est l’unique source de tous nos dons.

Le Seigneur désire que nos cœurs battent et aiment" : des cœurs pleins d’amour pour lui et pour nos frères et soeurs en Christ dont nous sommes séparés.

 Prière

 Ô Dieu, à toi louange, gloire et action de grâces. Tu t’es révélé dans l’épiphanie de ton Fils à ceux qui depuis longtemps espéraient ta venue et à ceux qui ne t’attendaient pas. Tu connais la souffrance qui nous entoure, la douleur causée par nos divisions. Tu vois le monde qui lutte et la situation qui aujourd’hui se détériore au Moyen-Orient – le lieu où tu as choisi de naître et qui a été sanctifié par ta présence. Nous t’en prions : fais que nos coeurs et nos esprits puissent te connaître. Alors que nous nous joignons aux mages venus de loin, nous prions pour que tu ouvres nos coeurs à ton amour et à l’amour de nos frères et soeurs autour de nous. Donne-nous la volonté et les moyens d’oeuvrer à la transformation de ce monde et de nous offrir mutuellement des dons qui puissent nourrir notre communion. Accorde-nous tes dons et tes bénédictions sans fin. Accueille notre prière au nom de ton Fils Jésus Christ, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit. Amen.

samedi 22 janvier 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Dimanche 23 janvier

 Réunis en adoration autour de l’unique Seigneur Mt 2,11 « Ils virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils tombèrent à genoux pour se prosterner devant l’enfant ».

 Méditation

 Voyons-nous ? Sommes-nous saisis ? Tombons-nous vraiment en adoration ? Combien de fois regardons- nous sans voir, nos yeux restant aveugles à la présence de Dieu ? Comment pouvons-nous adorer en vérité si nous ne voyons pas d’abord ? Dans notre

vision étroite, trop souvent nous ne percevons que nos désaccords confus, oubliant qu’un seul Seigneur a accordé à tous sa grâce salvatrice et que nous avons part à l’unique Esprit qui nous conduit à l’unité. Fréquemment rendus sourds par notre orgueil, nous obéissons à nos propres lois et traditions humaines et négligeons l’amour que nous sommes appelés à partager en tant que peuple justifié par le sang du Christ, dans une foi commune en Jésus, notre Sauveur.

En tant que communautés animées par le Saint-Esprit, nos Églises nous invitent à prendre ensemble la route menant à l’enfant Jésus pour lui rendre hommage comme un seul peuple. L’Esprit de compassion nous guide les uns vers les autres et, ainsi réunis, nous conduit tous vers notre unique Seigneur. Ce n’est qu’en suivant ce guide que nous pourrons « adorer en esprit et en vérité ». Notre avenir en Dieu est un avenir d’unité et d’amour ; notre cheminement vers ce but doit refléter cette même vérité d’unité en Christ.

 Prière

 Dieu de compassion, tu as donné aux aveugles de te reconnaître comme leur Sauveur, donne-nous de nous repentir. Dans ta miséricorde, dessille nos yeux et fais que nous t’adorions, toi qui es notre Dieu et Rédempteur. Malgré notre douleur et la gravité de nos péchés, accorde-nous de t’aimer de tout notre coeur. Puissions-nous marcher ensemble, guidés par ta lumière, d’un seul coeur et d’un même esprit, comme le firent les tout premiers disciples. Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit sur nous, pour qu’ensemble nous chantions ta gloire dans la communion de l’Esprit Saint et que nous témoignions de toi à tous ceux qui nous entourent. Amen.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 1 1-4 ; 4, 14-21

 Aujourd’hui, s’accomplit la Parole

Beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole. C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus.

 En ce temps-là, lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe.

Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

 Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ». 

3e dimanche du temps ordinaire C : C’est toujours aujourd’hui

 Jésus inaugure sa prédication à l’occasion d’une liturgie de la Parole à la synagogue de Nazareth en Galilée. Il se révèle comme l’envoyé de Dieu aux pauvres et à tous ceux qui souffrent. Avec lui commence l’accomplissement des promesses proclamées par les prophètes. Le passage d'aujourd'hui met en avant la compassion et la libération comme thème du ministère de Jésus et de la préoccupation pour les membres les plus faibles de la société comme la marque de son identité de Messie.

 Dans l'histoire de l'Évangile d'aujourd'hui, nous apprenons comment Jésus est venu s'occuper des faibles, des malades et ceux qui ne peuvent pas prendre soin d'eux-mêmes. Nous sommes tous appelés à être des aides de Dieu. Il y a des aides autour de nous. Il y a de différents types d’aides et de ce qu’ils font pour s’assurer que nous sommes en bonne santé, en sécurité ou savons lire, etc.)

 Dans l'évangile d'aujourd'hui, Jésus essaie de dire à ses voisins qu'il a été envoyé par Dieu. Les gens écoutent Jésus mais ils sont incapables de croire de ce qu'il a à dire. Jésus est refoulé dans sa ville natale. Ils se souviennent qui ils pensaient qu'il était et ne peut pas croire qu'il est quelqu'un d'autre. Cette histoire évangélique révèle qu'il est parfois difficile de faire ce qui est juste. Jésus a même dit la vérité quand les gens n'acceptaient pas ce qu'il avait à dire. Jésus était courageux et il continua son chemin faire le travail de Dieu. En tant qu'enfants de Dieu et disciples du Christ, nous sommes appelés à faire ce qui est juste, même lorsque c'est difficile. Nous sommes tous invités à le faire. Par notre baptême, nous avons la puissance du Saint-Esprit vivant dans nos cœurs. Juste comme le Saint-Esprit est avec Jésus, le Saint-Esprit est aussi avec nous. Nous aider à être de bons disciples de Jésus.

Être prophète comme Jésus Christ c’est : - Annoncer à temps et contretemps la Bonne Nouvelle du salut. Par des actes et des paroles de la vie quotidienne, rendre compte de l’Esprit qui nous anime. - Manifester la volonté divine tant par le présent que pour l’à-venir. D’après l’étymologie, le mot prophète désigne celui qui parle « pour » ou « au nom de » Dieu. - Témoigner du Christ et de l’Évangile dans la vie ordinaire des baptisés. Le chrétien cherche à mieux connaître la Parole de Dieu (Écritures et Tradition) et, se laissant toucher et séduire par elle, il en devient le messager. En devenant familier de la Parole, il peut mieux éclairer sa vie et celle des autres. - Défendre la justice, la dignité, défendre les pauvres et les opprimés. Le prophète est celui qui met l’espérance en marche car il connaît Dieu et le monde. Il est celui qui est au service de ses frères. Comme les prophètes, les baptisés deviennent par leurs paroles « bouches de Dieu ». - Agir car nos actes deviennent « gestes de Dieu ». Les prophètes s’élèvent contre toute injustice, tout mensonge, tout ce qui détruit les hommes - Aimer pour être des cœurs remplis d’amour pour que le monde découvre le visage illuminé de tendresse du Seigneur.

 PAROLES DU SAINT PÈRE

 Évangéliser les pauvres : telle est la mission de Jésus, selon ce qu’Il dit ; c’est aussi la mission de l’Église, et de tout baptisé dans l’Église. Être chrétien et être missionnaire est la même chose. Annoncer l’Évangile, par la parole et avant même, par la vie est la principale finalité de la communauté chrétienne et de chacun de ses membres. On remarque ici que Jésus adresse la Bonne Nouvelle à tous, sans exclure personne, et même en privilégiant les plus éloignés, les souffrants et les malades, les exclus de la société.

 Demandons-nous : qu’est-ce que signifie évangéliser les pauvres ? Cela signifie avant tout s’approcher d’eux, cela signifie avoir la joie de les servir, de les libérer de leur oppression, et tout cela au nom et avec l’Esprit du Christ, parce qu’Il est l’Évangile de Dieu, il est la miséricorde de Dieu, il est la libération de Dieu, c’est lui qui s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté. (Angélus – Dimanche 24 janvier 2016)

 https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour/2022/01/23.html

 Débuts de discussion :

 
• Où Jésus a-t-il enseigné?

 • Qu'a dit le peuple de Nazareth à propos de son enseignement?

 • Pourquoi n'ont-ils pas pensé qu'il pourrait enseigner la Parole de Dieu?

• Que dit Jésus de la raison pour laquelle il est venu pour être avec nous?

• Qui peut être son aide et faire le travail de Jésus maintenant qu’il est de retour au ciel avec Dieu le Père?

 

vendredi 21 janvier 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Samedi 22 janvier

 Guidés par l’unique Seigneur Mt 2,9 « Et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à l’Orient, avançait devant eux ».

 Méditation

 La voie à suivre pour parvenir à l’unité et à une union plus étroite avec le Christ n’est pas toujours clairement visible. Dans nos efforts sincères pour construire nous-mêmes l’unité, il est hélas facile de perdre de vue le message fondamental des Écritures" : Dieu n’abandonne pas son peuple, même dans l’échec et la division. Ceci est non seulement un message d’espoir pour les chrétiens mais aussi pour le monde entier. Comme nous le rappelle le récit des Mages, c’est grâce à l’éclat de cette étoile que Dieu nous guide tous, qui que nous soyons, vers le Christ, lumière du monde.

Dieu envoie le Saint-Esprit dont la lumière nous permet de voir avec les yeux de la foi la vérité du divin Enfant, et d’entendre l’appel à l’unité et à la réconciliation de toutes choses en Lui. Cet Esprit nous conduit des ténèbres et de la douleur à la lumière du Christ et à la vie.

 Prière

 
Ô Seigneur, Dieu notre Père, tu as envoyé l’étoile pour conduire les Mages à ton Fils unique. Fais grandir notre espérance en toi et fais-nous ressentir à tout moment que tu marches à nos côtés, que tu veilles sur ton peuple. Apprends-nous à nous laisser guider par ton Esprit Saint, aussi étrange soit le chemin, afin qu’il nous conduise à l’unité en Jésus Christ, lumière du monde. Ouvre nos yeux à ton Esprit et affermis-nous dans la foi, afin que nous puissions confesser que Jésus est Seigneur, et que nous puissions l’adorer et nous réjouir en lui comme les Mages le firent à Bethléem. Accorde-nous ces bénédictions au nom de ton Fils Jésus Christ. Amen.

jeudi 20 janvier 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Vendredi 21 janvier

 Bien que petits et souffrants, nous ne manquons de rien Mt 2,6 « Et toi, Bethléem,… tu n’es certes pas le plus petit des chefs-lieux ».

 Méditation

 Bien que de peu d’importance parmi les grandes tribus de Judée, Bethléem a été magnifiée par la naissance du Berger de tous les bergers, le Roi de tous les rois. Bethléem, qui signifie « maison du pain », peut être considérée comme une métaphore de l’Église qui apporte au monde le pain de vie. L’Église, la Bethléem d’aujourd’hui, continue d’être le lieu où les pauvres, ceux qui sont sans pouvoir, les plus petits, sont les bienvenus car en elle chacun a sa place. Tous ces grains rassemblés forment la récolte. Cet unique levain acquiert une force extraordinaire. La concentration de ces rayons devient une lumière qui nous guide.

Pris au piège de l’instabilité politique, d’une croissante culture de la cupidité et des abus de pouvoir de ce monde, les chrétiens, comme d’autres au Moyen-Orient, sont victimes de persécutions et se sentent mis en marge de la société, vivant dans la crainte de la violence et de l’injustice. Mais ils n’ont pas peur parce que le Berger marche avec eux, les unit en un seul troupeau et fait de lui un signe de sa présence aimante. Dans leur unité, ils sont comme le levain qui fait lever toute la pâte. En lui, ils trouvent un modèle d’humilité, ils entendent son appel à surmonter les divisions et à être unis en un seul troupeau. Bien qu’ils soient peu nombreux, dans leur affliction ils suivent les pas de l’Agneau qui a souffert pour le salut du monde. Bien que peu nombreux, ils sont ancrés dans l’espérance et ne manquent de rien.

 Prière

 
Ô Bon Pasteur, les divisions au sein de ton petit troupeau contristent ton Esprit Saint. Pardonne nos faibles efforts et notre lenteur à faire ta volonté. Donne-nous des bergers vertueux, selon ton propre coeur, qui sachent reconnaître le péché de division et conduire les Églises avec justice et sainteté, vers l’unité en toi. Nous te le demandons, Seigneur, écoute notre prière. Amen.

mercredi 19 janvier 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Jeudi 20 janvier

 La présence du Christ bouleverse le monde Mt 2,3 « À cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui ».

 Méditation

 Le Seigneur est venu parmi nous. L’avènement du Christ perturbe les manières du monde. Contrairement à tant de dirigeants nationaux, le Seigneur est venu dans l’humilité dénoncer le mal de l’injustice et de l’oppression qui va de pair avec le désir de pouvoir et de réussite sociale. L’avènement de Jésus appelle à la conversion du coeur et à la transformation de la vie, afin que les hommes et les femmes soient libérés de tout ce qui les déshumanise et cause leur désespoir. Jésus nous montre que Dieu est avec ceux qui souffrent car chaque personne a droit au respect en tant qu’enfant bien-aimé de Dieu. Aussi la présence de Jésus sème-t-elle le trouble, précisément parce que le Christ fait tanguer la barque des riches et des puissants qui ne travaillent que pour leurs propres intérêts et négligent le bien commun. Mais pour ceux qui œuvrent pour la paix et l’unité, la venue du Christ est porteuse de lumière et d’espérance. Aujourd’hui, nous sommes invités à nous mobiliser de manière constructive afin que l’amour et la justice deviennent réalité dans notre monde. Cela implique que nous réfléchissions et reconnaissions les situations où les chemins que nous empruntons ne sont pas ceux de la justice et de la paix de Dieu. Lorsque les chrétiens se mobilisent ensemble en faveur de la justice et de la paix, leurs efforts acquièrent davantage de puissance. Et quand ils œuvrent ainsi, leur réponse à la prière pour l’unité des chrétiens devient plus claire pour les autres êtres humains qui peuvent alors discerner chez les disciples du Christ sa présence dans le monde d’aujourd’hui. Par nos paroles et nos actions, nous pouvons apporter la lumière de l’espérance à tant de personnes qui vivent encore dans les ténèbres de l’instabilité politique, de la pauvreté et des discriminations d’ordre structurel. La Bonne Nouvelle est que Dieu nous est fidèle, qu’il nous affermit sans cesse et nous protège du mal, nous incite à travailler pour le bien des autres, en particulier ceux qui vivent dans les ténèbres de la souffrance, de la haine, de la violence et de la douleur.

 Prière

 Seigneur, tu nous as conduits des ténèbres à Jésus. Tu as fait resplendir l’étoile de l’espérance dans notre vie. Aide-nous à être unis dans notre engagement à instaurer ton Royaume d’amour, de justice et de paix, et à être ainsi la lumière de l’espérance pour tous ceux qui vivent dans l’obscurité du désespoir et de la désillusion. Prends-nous par la main, Seigneur, pour que nous puissions te suivre dans notre vie quotidienne. Tandis que nous marchons à ta suite, fais disparaître notre peur et notre angoisse. Fais briller ta lumière sur nous et enflamme nos cœurs afin que ton amour nous envahisse de sa chaleur. Élève-nous vers toi, toi qui as renoncé à toi-même pour notre salut, afin que notre vie te glorifie, Père, Fils et Saint-Esprit. Amen.

mardi 18 janvier 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 Mercredi 19 janvier


 L’humilité des dirigeants fait tomber les murs Mt 2,2 « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? ».

 Méditation

 Aujourd’hui, une partie des habitants du Moyen-Orient est contrainte à l’exil car « la justice et la droiture » sont devenues des denrées rares, non seulement dans cette région mais dans le monde entier. Pourtant, notre espérance demeure immuable, même si autour de nous « des nations grondent » et « des royaumes sont ébranlés ».

Les dirigeants, tant dans le monde que dans l’Église, ont la responsabilité de rassembler plutôt que de disperser ou diviser le peuple de Dieu. L’ambition, le désir de pouvoir et le profit personnel sont à l’origine de toutes ces divisions affligeant le monde et l’Église. Plus les chrétiens imiteront fidèlement le Christ serviteur, plus les divisions dans le monde et dans l’Église seront surmontées. En œuvrant en faveur de l’équité, de la justice et de la paix pour le bien de tous, nous témoignons humblement du roi berger et amenons d’autres êtres humains à vivre en sa présence.

 Prière

Dieu qui est notre seul refuge et notre seule force, nous te glorifions car tu es un Dieu juste et bon. Nous confessons devant toi que nous convoitons souvent les modèles que nous offrent les dirigeants du monde. Aide-nous à chercher notre Seigneur Jésus Christ non pas dans les palais des puissants mais dans l’humble crèche, et à l’imiter dans sa bienveillance. Encourage-nous à faire de la place en nous pour nous accueillir les uns les autres, selon ta volonté. Nous te le demandons au nom du Christ, qui règne avec toi et le Saint-Esprit dans la gloire pour les siècles des siècles. Amen.


lundi 17 janvier 2022

la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 

Chaque année, fin janvier, a lieu la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Elle est préparée pour 2022 par le Conseil des Églises du Moyen-Orient sur le thème «Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage» (Mt 2,2). Ce feuillet de prière reprend et commente des versets de l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu pour chaque jour, du 18 au 25 janvier 2022. Les textes ont été élaborés à partir des documents officiels de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2022 proposés par le Conseil pontifical et le Conseil œcuménique des Églises.

Mardi 18 janvier

Aide-nous à nous lever Mt 2,2 «Nous avons vu son astre à l’Orient ».

Méditation

Dans les ténèbres où erre l’humanité, l’astre d’Orient a brillé.

En lui, nous voyons une lumière qui pénètre l’obscurité profonde nous séparant les uns des autres.

La lumière de cette étoile ne s’est pas répandue uniquement en un moment particulier de l’histoire, elle continue de resplendir et de changer la face des temps. À travers les âges et depuis que l’étoile est apparue pour la première fois, le monde a appris à connaître à travers la vie des disciples du Christ l’espérance qu’inspire le Saint-Esprit. Ceux-ci témoignent de l’œuvre de Dieu au cours des temps et de la présence inaltérée de l’Esprit Saint. Malgré les vicissitudes de l’histoire et les circonstances qui ne sont plus les mêmes, le Ressuscité continue de resplendir, apparaissant dans le flux de l’histoire comme un phare nous guidant tous dans cette lumière parfaite, prévalant sur l’obscurité qui nous sépare les uns des autres. Le désir de surmonter les ténèbres qui nous divisent nous invite à prier et œuvrer pour l’unité des chrétiens.

Prière

Seigneur Dieu, illumine notre chemin de la lumière du Christ qui avance devant nous et nous conduit. Éclaire-nous et demeure en nous. Guide-nous et fais-nous découvrir une petite crèche dans notre cœur où dort encore une grande lumière. Toi qui as fait surgir la lumière, nous te rendons grâces pour le don de cette étoile que rien n’estompe, Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur. Puisse-t-il être un phare pour nous pèlerins. Guéris nos divisions et fais-nous progresser vers la lumière afin que nous puissions trouver en lui notre unité. Amen.


samedi 15 janvier 2022

Un mariage à Cana Jean 2, 1-11

 


Aujourd’hui nous sommes dans un petit village dans le nord du pays d’Israël, en Galilée. Il s’appelle Cana ce qui veut dire « Là où il y a des roseaux », c’est à 6 kilomètres de Nazareth, le village du Seigneur Jésus. A Cana habite Nathanaël, c’est un homme juste et droit, qui aime Dieu. Un homme en qui il n’y a pas de fraude nous dit la Bible. Il est là sous un figuier dans son jardin peut-être. La Bible ne dit pas ce qu’il fait, peut-être qu’il prie : - Oh Dieu, envoie le libérateur, envoie le Messie promis. Oh Dieu souviens-toi de ton peuple Israël et envoie celui qui doit le libérer de ses péchés, celui qui doit régner, le descendant de David. Oui, nous avons péché mais, oh ! Dieu, use de grâce envers nous.

Nathanaël a un ami, Philippe. C’est un des disciples que le Seigneur Jésus vient d’appeler pour le suivre. Jésus l’avait vu en arrivant en Galilée et il lui avait simplement dit « Suis-moi! ». Jésus voulait que Philippe apprenne à le connaître, qu’il écoute son enseignement et qu’il puisse ensuite parler de lui aux autres. Alors Philippe avait suivi Jésus. D’ailleurs le voilà justement qui s’approche du figuier près duquel Nathanaël est assis.

- Nathanaël, mon ami, Nathanaël, écoute-moi, il m’arrive quelque chose d’extraordinaire.

- Oh Philippe tu es ici à Cana, quelle joie de te revoir !

- Oh Nathanaël, nous vivons une époque formidable, tu sais Moïse et tous les prophètes, ils ont écrit dans les livres Saints qu’un envoyé de Dieu allait venir, que le Messie viendrait.

- Évidement, Philippe, je connais la Parole de Dieu, et comme toi j’attends l’arrivée du Messie avec impatience, mais calme-toi, que se passe-t-il ?

- Et bien, il est là

- Comment cela ? Il est là ?

- Oui Nathanaël, nous avons trouvé le Messie, il est venu, c’est Jésus, le fils de

Joseph, il est de Nazareth.

- Nazareth… Ah, ah… Nazareth, ce pauvre petit village… peut-il venir quelque chose de bien de Nazareth ?

- Nathanaël, viens et vois !

Et bien Philippe n’a pas attendu longtemps avant de parler de Jésus à son ami Nathanaël ! Il est tellement heureux d’avoir rencontré le Messie promis par Dieu. Et puis il fait plus, il l’amène maintenant à Jésus. Tu ne veux pas me croire ? Alors viens et regarde ! Tu te moques un peu ? Viens à lui et sois convaincu ! Alors les deux amis traversent une partie du village pour aller à la rencontre du Seigneur Jésus. Il est là avec ses disciples et il voit

Nathanaël s’approcher.

- Regardez mes disciples, voici un véritable Israélite; il n’y a rien de faux en lui.

- Mais comment me connais-tu?

- Je t’ai vu quand tu étais sous le figuier, avant que Philippe t’appelle.

- Oh, Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël!

- Ainsi Nathanaël, tu crois en moi parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier? Tu verras de bien plus grandes choses que celle-ci!

Quelle joie pour le Seigneur Jésus ! Un homme qui croit en lui, un homme qui reconnaît sa divinité et sa seigneurie ! C’est vrai que Nathanaël avait d’abord un peu rit en entendant parler de Jésus pour la première fois. Mais maintenant il croit… et toi ris-tu encore de lui ou bien as-tu aussi reconnu en Jésus le Fils de Dieu?

Deux jours plus tard… le soleil se lève sur Cana. La nature se réveille. Dans le village, les volets s’ouvrent les uns après les autres. Les habitants se lèvent et doucement, tout doucement les rues s’animent.

- Achetez mes beignets, achetez mes beignets tout chaud !

Dans la maison de celui que nous appellerons Simon, il y a déjà beaucoup d’animation.

- Ma fille va vite chercher de l’eau au puits, dépêche-toi

- Oui Maman, j’y courre… Oh Maman comme je me réjouis de la fête ! Je pourrai mettre ma jolie robe.

- Évidement ma chérie, mais d’abord cours au puits !

Comme tu l’as compris, c’est un jour particulier pour cette famille. Il se prépare un événement extraordinaire, une fête. Le fils de la maison se marie. Oui, aujourd’hui il y a des noces à Cana. Depuis plusieurs semaines déjà, on prépare ce mariage. La petite soeur se souvient bien du jour où elle est allée au marché avec sa maman pour choisir du tissu pour faire de beaux habits.

- Maman regarde le tissu bleu, comme il joli, oh maman ! Prend le bleu.

- Je vois que la jeune fille a du goût, vraiment madame c’est de la bonne qualité.

Pour vous je vais casser les prix. Vraiment vous faites une affaire !

- Hum…d’accord, tenez, voilà l’argent ! Maintenant allons chez le tailleur !

Et puis on a fait la liste des invités. On les a comptés et recomptés pour être sûr de préparer assez de nourriture. Une fois qu’on a su le nombre d’invités, le père est allé chez le marchand de vin pour acheter quelques grandes amphores de vin. Tu sais c’est comme des grandes bouteilles mais en terre cuite.

- Ah, ah monsieur Siméon, vous venez me voir pour la fête. C’est vrai que la date du mariage s’approche maintenant. Vous avez vraiment de la chance, je viens de recevoir un très bon arrivage de vin. Pour votre nombre d’invités je pense que trois amphores suffiront. Vous serez contents vous verrez !

Bref, maintenant tout est enfin prêt… Les premiers invités, parés de leurs plus beaux habits, commencent à arriver dans la cour de Simon. Parmi les invités il y a Marie, la femme de Joseph, le charpentier de Nazareth. C’est la mère de Jésus. Simon apprend que justement Jésus est de passage à Cana, alors vite, à la dernière minute, on l’a aussi invité lui et peut-être aussi ses disciples.

- Regarde la mariée comme elle est belle, quand je serai grand je voudrai une femme comme elle !

- C’est vrai qu’elle est belle, oh, comme j’aime les mariages !

La fête se poursuit et maintenant les invités commencent à manger. Le repas est succulent !

Celui qui est responsable du bon déroulement de la fête en voyant que le Seigneur Jésus est là avec plusieurs de ses disciples fait peut-être mettre une marmite de plus sur le feu. Quant à la boisson il espère qu’il y en aura assez…mais maintenant il commence sérieusement à s’inquiéter ! Alors il s’approche de Simon, le maître de la maison et lui dit : - Tu sais maître, le vin commence à manquer…

- Je vois, je vois, mais que faire ? On rira de nous dans tout le village si l’on sait que les invités ont eu soif à notre fête !

Marie, la mère du Seigneur Jésus a peut-être tout entendu ou alors elle s’est rendue compte toute seule du problème, en tout cas elle s’approche maintenant de son fils.

- Jésus, ils n’ont plus de vin… fait quelque chose !

- Écoute mère, est-ce à toi de me dire ce que j’ai à faire? Mon heure n’est pas encore venue.

Marie voit le problème, elle ne peut rien faire pour le résoudre si ce n’est en parler au

Seigneur Jésus. C’est ce qu’elle fait, elle sait que lui agira. Ensuite elle s’approche des serviteurs.

- Faites tout ce que Jésus vous dira !

- Bien madame, nous le ferons.

La fête se poursuit, mais Jésus se lève et il s’approche de l’entrée, là où il y a de grands récipients taillés dans la pierre. Ces récipients sont vides maintenant car on a certainement utilisé l’eau pour laver les pieds et les mains des invités comme c’est la coutume. Jésus appelle ceux qui aident à servir les invités.

- Allez, remplissez d’eau ces récipients.

- Bien, bien allez les gars, amenons de l’eau, beaucoup d’eau.

La Bible nous dit qu’il y avait six récipients et que les serviteurs les ont remplis jusqu’au bord.

Ils ont obéit au Seigneur Jésus.

- Bien, parfait, maintenant puisez un peu de cette eau et portez-en au responsable de la fête.

- Mais…mes amis regardez ! C’est extraordinaire… l’eau s’est changée en vin.

Comment est-ce possible ? … Allons vite faire goûter cela au responsable !

Les serviteurs remplissent une cruche et s’approchent du responsable de la fête.

Tiens goûte cela !

- Oh, mais c’est du vin, du très bon vin` ! D’où vient-il ? Il faut absolument que je parle au marié ! - - Allez vite le chercher, je l’attends ici !

- Tu m’as fait appeler ? Il y a un problème ?

- Dis donc mon ami, tout le monde commence par offrir le meilleur vin, puis, quand les invités ont beaucoup bu, on sert le moins bon. Mais toi, tu as gardé le meilleur vin jusqu’à maintenant!

- Vraiment je ne comprends pas ce que tu dis… allez viens te réjouir avec moi !

Voilà comment Jésus fit le premier de ses miracles, à Cana en Galilée; il manifesta ainsi sa gloire, et ses disciples crurent en lui conclu la Bible. J’aimerais te dire encore pourquoi je trouve cette histoire belle. Il y a plusieurs raisons. D’abord le Seigneur Jésus est invité à un mariage et il prend le temps d’y aller. Il a du plaisir à participer à cette fête. Est-ce qu’aujourd’hui on souhaite encore sa présence durant nos fêtes ? Est-ce que tout ce qui s’y passe l’honore ? Il y a peut-être aussi des mariages qui, même s’ils sont célébrés à l’église, ne sont pas selon la volonté de Dieu et auxquels le Seigneur Jésus ne peut pas s’associer ni s’en réjouir !

Ensuite il y a ce problème boisson… mais Marie sait comment régler ce problème. Elle en parle simplement à Jésus. Elle lui dit ce qui manque et Jésus répondra au moment voulu par lui. Aujourd’hui nous pouvons aussi parler directement au Seigneur Jésus par la prière et c’est bien souvent lorsque nous reconnaissons devant lui nos limites et notre faiblesse qu’il va pouvoir agir et bénir abondamment. La Bible ne dit pas que quelqu’un a demandé à Marie de parler à Jésus de ce problème, elle l’a fait elle-même, spontanément. Toi aussi tu peux le faire. Entre Dieu et les hommes, il n’y a pas d’autres intermédiaires que Jésus Christ, c’est la Bible qui nous le dit.

Alors, toi quand tu organiseras une fête, pense aussi à inviter le Seigneur et que ce qui s’y passe soit selon lui. Jésus est heureux de se réjouir avec nous dans les circonstances de notre vie. Il le fait si nous agissons selon sa volonté. Il répond aussi à nos prières si nous reconnaissons nos faiblesses et que nous obéissons à sa Parole.