dimanche 31 mars 2013


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20, 1-9

Christ est ressuscité ! Alléluia !

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : ‘’On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. ‘’ Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Questionnement - Réflexion

1- Si Marie a raison de prendre Jésus pour le jardinier, de quel " Jardin " est-il le Jardinier (de notre terre, de notre cœur ?)
2- Qu'est-ce qui pousse dans le Jardin de Jésus ?
3- Quel serait le " Guide du jardinage " de ce Jardin ? Marie-Madeleine est-elle une plante de ce jardin ?
4- Pourquoi Marie doit-elle se retourner 2 fois pour comprendre que c'est Jésus qu'elle voit ?
5- Quand Marie-Madeleine reconnaît-elle Jésus ?
6- Qu'est-ce qui permet à Marie de reconnaître Jésus ?
7- Que Jésus lui demande-t-il ? D'aller le venger ?
8- Comment le Père de Jésus est-il aussi notre Père ?
9- Avec quels yeux Marie-Madeleine a-t-elle vu Jésus ?
10- Marie-Madeleine voulait-elle retenir, garder Jésus pour elle ?
11- Est-ce que " monté vers le Père " Jésus se laissera plus facilement toucher ?
12- Que pensez-vous de cette autre phrase de l'ange : " Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ? " (Lc 24,6)

Petit Commentaire

La résurrection change notre histoire. Notre véritable vie, c’est le Christ. Le Christ ressuscité maintenant, ici et dans le monde. Il renouvelle toute chose, toute vie, tout être, en faisant de nous ses amis. Par la résurrection de notre Seigneur, Jésus le Christ, nous voici devenu nous aussi des pierres vivantes.

La résurrection du Christ entraîne la nôtre, et il n’y a pas d’autre manière d’être chrétien que de plonger dans la mort du Christ pour passer avec lui à la vie qui défie toute mort. C’est Pâques chaque fois que nous mourons à nous-mêmes, à notre égoïsme, à notre manque de compassion, à nos complicités avec le mal et l’injustice et que nous entrons dans une vie nouvelle, avec le Christ, au service les uns des autres, dans un esprit de communion et d’amour fraternel. C’est une grande fête,  de joie que ton Fils est ressuscité d’entre les morts, car il nous ouvre les portes de la Vie et il nous permet d’espérer un monde nouveau. On ne saurait imaginer raisons plus valables d’être en fête : Christ est ressuscité, Alléluia! La vie triomphe de la Mort, Alléluia! L’humanité entière est libérée de son péché et réconciliée avec Dieu, Alléluia!

Prière pour le temps de Pâques

Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe

 Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe.
Être là, comme une espérance :
Peut-être allons-nous toucher le bord de ta lumière…
Être là, Seigneur, dans la nuit, avec au fond de soi
Cette formidable espérance :
Peut-être allons-nous aider un homme, très loin de nous, à vivre.
Être là, Seigneur, n’ayant presque plus de parole,
Comme au fond du coeur qui aime,
N’ayant plus de regard ailleurs que sur ce point de feu
D’où émerge la vie qui nous change en flamme.
Être là, Seigneur, comme un point tranquille tourné vers Toi.
Être là avec tous ceux qui nous tiennent à coeur,
Et savoir que nous nous entraînons tous dans ta lumière,
Et pas un instant n’est perdu.
Être là, Seigneur,
Nous abreuver à la Source qui indéfiniment coule.
Dieu de paix dont la paix n’est pas de ce monde
Dieu d’une vie qui abolira toute mort
Dieu compagnon qui te tiens tous les jours en nous,
Et entre nous,
Sois avec nous maintenant et pour l’éternité. Amen!

Texte de Soeur Myriam,
ancienne Prieure des diaconesses de Reuilly

Joyeuses Pâques! 





samedi 30 mars 2013


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 1-12

(Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts?)

 Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre,  portant les aromates qu'elles avaient préparés.   Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.   Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un  vêtement éblouissant.   Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : `` Pourquoi  cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?   Il n'est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée :   'Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et que, le  troisième jour, il ressuscite.' `` Alors elles se rappelèrent ses paroles. 

 Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
 C'étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les  accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.  Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.   Pierre cependant courut au tombeau ; mais en se penchant, il ne vit que le linceul. Il s'en  retourna chez lui, tout étonné de ce qui lui était arrivé.

Pour lire Luc 24,1-12

1) A partir des lieux, repérer l’organisation du récit.

a) Que cherchent les femmes ? Qui sont-elles ?
Qu’est-ce qui s’oppose à leur projet ?
Qui annonce la résurrection ? En quels termes ?
b) Quelles sont les différentes réactions face à l’absence du corps ?

2) Quel chemin est proposé pour entrer dans la foi en Jésus ressuscité ?

3) En quoi sommes-nous concernés ?

Petit commentaire

Pâques est la fête de la vie et de l'espérance.

Marie n'avait pas fléchi dans son espérance… Trois jours et trois nuits après, comme lorsque Jésus avait 12 ans, elle retrouve son Fils. Bienheureuse celle qui a cru !

Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?
Celui que tu cherches, tu le possèdes, et tu ne le sais pas?
Tu as la vraie, l'éternelle joie, et tu pleures ?
Elle est au plus intime de ton être et tu cherches au dehors.
Tu es là, dehors, à pleurer près du tombeau.
Ton cœur est mon tombeau.
Et je n'y suis pas mort, mais j'y repose, vivant pour toujours.
Ton âme est mon jardin.
Tu avais raison quand tu croyais que j'étais le jardinier.
Je suis le Nouvel Adam. Je travaille et je surveille mon paradis.
Tes larmes, ton amour, ton désir, tout cela est mon œuvre.
Tu me possèdes au plus intime de toi, sans le savoir,
Et c'est pourquoi tu me cherches dehors.
C'est donc au-dehors aussi que je t'apparaîtrai,
Et ainsi je te ferai revenir à toi-même, pour te faire trouver
À l'intime de ton être celui que tu cherches au-dehors.

Le Christ ressuscité des morts ne meurt plus.
Sa mort fut une mort au péché une fois pour toutes, sa vie est une vie à Dieu.
Si quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle.
Le monde ancien a disparu, un monde nouveau est là.
Et tout vient de Dieu qui nous a réconciliés avec lui par le Christ.
Nous sommes les grands vainqueurs, Par Celui qui nous a aimés à en mourir.

vendredi 29 mars 2013


Arrêtez-le! Vendredi saint

Michel rentre à la maison bouleversé:
- Dis, Patricia ! Tu sais ce que j'ai vu, là-bas, dans la rue?
- Non! Quoi?
- ...Une grande voiture de police était arrêtée. Tout à coup, juste quand j'arrivais, un gendarme est sorti d'une maison, suivi d'un homme et d'un autre gendarme.
- Et tu sais ce que j'ai vu, quand l'homme est entré dans la voiture? Il avait des menottes! Je l'ai regardé, mais il a vite tourné la tête. Il devait avoir honte. C'est bien triste d'être emmené comme ça!
- Oui, Michel! Mais cet homme a sûrement fait quelque chose de grave. Il fallait bien l'arrêter!
- … Tu crois que, des fois, on arrête aussi des gens qui n'ont rien fait?
- Oh, non!
- Tu en es bien sûre? interrompt Yves. Moi, je connais l'histoire de quelqu'un qu'on a arrêté injustement. Attendez… je vais vous lire ce qui s'est passé!

Yves se lève, quitte la chambre… et revient bientôt avec un livre. C'est la Bible. Il l'ouvre, la feuillette, puis s'arrête.
Voilà, j'ai trouvé! On parle beaucoup de Pâques, en ce moment, mais savez-vous comment cette histoire bouleversante a commencé? Écoutez!
-         
"Comme Jésus parlait encore, voici, Judas, l'un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons... Celui qui le livrait leur avait donné ce signe: Celui que je baiserai, c'est lui: saisissez-le! Aussitôt, s'approchant de Jésus, il dit: Salut, Rabbi! Et il le baisa. Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le! Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent."
Vous voyez, on a arrêté Jésus comme un malfaiteur! Plus tard, on l'a jugé. "Je ne trouve en lui aucun crime!" a dit Pilate, le gouverneur. Jésus n'avait rien fait de mal!
Pourtant Pilate a permis à la foule de faire de Jésus tout ce qu'elle voulait. Alors ils l'on tué! Ils l'ont cloué sur une croix! Puni à tort, Jésus ne s'est pas défendu.
Il a souffert pour nos péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu.

Texte: Samuel Grandjean 


jeudi 28 mars 2013


Jésus le maître-serviteur saint Jean 13, 8-9 et 12-15

La fête de Pâques approche ! Les disciples prennent le repas avec Jésus. Ils ne savent pas encore que c’est pour  la dernière fois car il va être arrêté et crucifié. Tout à coup, Jésus se lève  et se met à leur laver les pieds comme s’il était serviteur. Et Pierre en tout est choqué.

Pierre lui dit : ``Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! ``
Jésus lui répondit : ``Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi. `` Simon-Pierre lui dit : ``Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête !
`` Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : ``Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. ``

Pourquoi se laver les pieds avant le repas ?

Sans doute pour ne pas salir les coussins ! En effet, les Juifs prenaient leurs repas, allongés sur des divans, comme les Romains qui occupaient les pays.
Ils démontraient ainsi qu’ils étaient des hommes  libres comme leurs maîtres  romains. En Orient, on marchait les pieds nus ou chaussés de sandales. Un linge humide rafraîchissait agréablement les pieds fatigués par la poussière et la chaleur ! Un maître de maison ne pouvait pas trouver de geste plus accueillant pour recevoir ses invités.

Pourquoi Pierre est-il surpris par le  geste de Jésus ?

En Isräel, on pouvait proposer librement de laver les pieds de quelqu’un pour lui montrer son respect. Un enfant lavait les pieds de son père ou un disciple, ceux de maître. Jamais le contraire ! Pierre, le chef des disciples est choqué par ce maître qui s’abaisse. Car laver les pieds de quelqu’un était un service humiliant : il fait s’incliner, s’agenouiller devant l’autre. Un juif ne  pouvait pas l’exiger d’un autre juif, ni même l’imposer à un esclave juif.

Pourquoi Jésus  fait-il le serviteur alors qu’il est le maître ?

Dans quelques heures, Jésus va  subir la mort plus humiliante, celle des brigands qu’on clouait sur une croix. Par son geste de service, Jésus explique à ses disciples ce qui va se passer : il ne sera pas un Seigneur tout puissant, qui échappe à la souffrance et à l’épreuve. Il ne sera plus maître de sa vie.
Depuis très longtemps, les juifs attendent  un grand roi ami de Dieu qui renouvellera  complètement le monde; Jésus sait qu’il est un maître pas comme les autres, celui qui sert son peuple et ne lui fait pas sentir sa force comme un chef.

Qui a refait le geste de Jésus ?

Tous les ans, le soir du Jeudi Saint, on lit ce passage de l’Évangile à  la messe. Dans beaucoup d’églises, le prêtre lave les pieds de quelques personnes.
Ce geste rappelle l’exemple donné par Jésus à ses disciples lors du repas d’adieu. À leur tour, les disciples sont ainsi invités à se faire les serviteurs les uns des autres.

Texte : Isabelle Samson

mercredi 27 mars 2013


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,1-15

Il préfère servir plutôt qu'être le maître.

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le démon avait déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est venu de Dieu et qu’il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis, il verse de l’eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.  Il arrive devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit:``Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds !`` Jésus lui déclara : ``Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. `` Pierre lui dit : ``Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! ``
Jésus lui répondit : ``Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi. `` Simon-Pierre lui dit : ``Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! ``Jésus lui dit : ``Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. `` Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : ``Vous n’êtes pas tous purs. `` Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : ``Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. ``

Jeudi Saint commentaire

Le Jeudi Saint annonce la fin du Carême et l'entrée dans le mystère de Pâques. La messe du  soir, à laquelle tous les chrétiens sont invités, commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris  avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré.
Jésus institue ce soir là l'eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement  de son Corps et de son Sang. L'Eucharistie célébrée aujourd'hui est plus que le souvenir de la Cène,  c'est le renouvellement de l'offrande du Christ à son Père, dans sa mort  et sa Résurrection, à travers les signes du pain et du vin.
Ce soir là, au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s'agenouille devant chacun des Douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu'il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du jeudi saint. Il signifie que nous devons tous être serviteurs des autres.

Des questions

Pourquoi Jésus accomplit son geste jusqu’au bout sans dire un mot?
Pourquoi cette insistance sur ``laver`` ?
Pourquoi Jésus dit-il à la fin : Savez-vous ce que je vous ai fait ?
Comment comprendre aujourd’hui le dialogue entre Jésus et Pierre ?
Comment célébrer le ``Jeudi saint``sans démentir cet évangile ?

`` Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima  jusqu'au bout ``

I. `` Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains ``

Pour te connaître davantage… regarder tes mains
Jésus, je regarde tes mains. Le Père y a tout remis… Qu’y a-t-il en tes mains ?...
Apprends-moi à te connaître, à te reconnaître…

… d’un geste
un geste qui nous ouvre son amour,
un geste qui nous donne sa vie,
un geste qui nous apprend à l’accueillir, un geste qui nous invite à vivre de Lui.

`` Il se met à laver les pieds des disciples ``
En tes mains… nos pieds
En tes mains, nos errances
En tes mains, nos pauvretés
En tes mains, nos limites
En tes mains, nos péchés
En tes mains, nos suffisances
En tes mains, nos fatigues
En tes mains, nos souffrances
En tes mains, nos cris
En tes mains, nos questions
En tes mains, nos désirs
En tes mains, nos espoirs
En tes mains… nos vies

`` Le Seigneur Jésus prit du  pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit ``

En tes mains, ton corps,
en tes mains, ton sang,
en tes mains, ta vie,
en tes mains, la liberté d’en faire  ce que tu veux,
en tes mains, le choix d’aimer  jusqu’au bout,
en tes mains, la décision de te  donner.
Tes mains décidées et douces à la  fois,
tes mains qui saisissent ta vie et  la donne,
tes mains qui portent ton amour  jusqu’à l’extrême

O Jésus, pourquoi m’est-t-il si difficile de laisser mes pieds en tes mains,
De laisser mes pauvretés, mes suffisances, mes souffrances, mes  espoirs, ma vie…
Que tes mains, par leur douceur, m’apprennent à te laisser ce qui  m’habite, tout ce que je suis…
Qu’elles m’apprennent à accueillir ton amour… à entrer dans cette  relation d’amour, à aimer…

II. Et Pierre lui dit : `` Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! ``

Pour te connaître davantage… regarder ton visage

Jésus, tu donnes à voir ton visage…  en renversant la perspective, en renversant les valeurs…
Non en regardant vers plus haut, mais vers plus bas.
Apprends-moi à te connaître, à te  reconnaître…

Toi qui t’abaisses plus bas que moi… Je  croise ton regard dans l’eau du serviteur. Le  monde à l’envers, tout mon monde à  l’envers. Tu renverses mes représentations,  mes sécurités, mes assurances…

Où m’entraînes-tu Seigneur ?!

Dois-je moi aussi basculer ?
Pour t’aimer, peut-être dois-je me laisser  aimer…
Pour t’accueillir, peut-être dois-je me laisser  accueillir…
Pour te connaître, peut-être dois-je me  laisser connaître par toi…

Tu t’abaisses à moi et m’entraînes dans ce  mouvement. Alors tu me fais connaître de  l’intérieur le secret de ta vie. Alors tu me  donnes d’entrer dans ton amour…

Seigneur Jésus, ce soir nous voulons veiller  un peu avec toi. Nous nous souvenons de  cette dernière nuit avant ta mort, nuit  d’angoisse et de solitude. Nuit de doute  aussi, peut-être, devant ton échec  apparent : les hommes refusaient le  visage de Dieu que tu leur présentais. Ils  attendaient un Dieu dont la toute-puissance  comblerait leurs manques. Toi, tu montrais  un Dieu qui s’efface devant l’homme  jusqu’à lui laver les pieds, qui l’aime jusqu’à  donner sa vie pour lui.

III. `` C'est un exemple que je vous ai donné afin que  vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous. ``

Pour te connaître davantage… regarder… les autres
Tu nous dis de ne pas vouloir être plus grand
Tu nous fais tes amis, tu nous rends amis
Tu nous donnes un commandement nouveau, celui d’aimer
Apprends-nous à te connaître, à te reconnaître… dans les autres

`` Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres ``

`` Le vrai visage de Dieu apparaît, et la nouvelle échelle de valeurs nous est enfin révélée. La véritable grandeur, c’est la générosité. Et le plus grand est celui qui donne tout, qui donne infiniment… qui n’est qu’Amour et qui ne peut qu’aimer. Le vrai visage de Dieu se révèle enfin, ce vrai visage, inconnu, insoupçonné, imprévisible et merveilleux, ce  visage de Dieu que le monde d’aujourd’hui attend et ne connaît pas encore. ``

`` Je ne vous recommande rien tant que l’amitié entre vous ``

(Sainte Jeannne de Lestonnac

SOURCE:WEB




mardi 26 mars 2013


Croyance et Incroyance

Croyance est en train de faire une promenade dans le parc. Le soleil est vivifiant. Les oiseaux chantent joyeusement dans les arbres. Les allées du parc sont riantes de fleurs. Les papillons multicolores butinent de fleurs en fleurs. La nature est une merveille qui émerveille le promeneur. Chemin faisant, Croyance rencontre Incroyance.

Croyance : Bonjour, Incroyance ! Il ya longtemps que je t’ai pas vue. Comment ça va?

Incroyance : Salut, Croyance. Comment ça va? Bof, je doute de tout… je n’ai pas la foi… je ne sais pas trop quoi te dire.

Croyance : Qu’est- ce que tu ne sais pas trop quoi me dire? Il fait très beau aujourd’hui, n’est-ce pas?

Incroyance : Euh… qu’est-ce que ça me fait qu’il fasse beau ou non? C’est toujours du pareil au même.

Croyance :   Pourquoi dis-tu cela?

Incroyance : Tu sais, Croyance… Euh… comment vais-je te le dire? Vois-tu… qu’il fasse beau temps ou mauvais temps, cela ne change rien à notre vie de tous les jours. C’est la même routine, les mêmes problèmes, les mêmes questions, la même vie.

Croyance : Tu le penses vraiment, Incroyance? Penses-tu qu’une journée ensoleillée n’apporte pas de lumière et de couleur qu’une journée remplie de grisaille? Ce n’est  quand même pas la même rengaine tous les jours!

Incroyance : En fait, Croyance, je crois qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. L’être  humain naît. Il vit sa vie. Il doit faire face à toutes sortes de défis existentiels. Et puis, un jour, il meurt. À quoi bon naître, vivre et mourir tandis que la vie sur notre vieille planète Terre est en train de mourir de sa belle mort? Comment pourrais-je avoir la foi dans une vie si futile?

Croyance : Incroyance, d’après mes expériences, je crois qu’il y a toujours du nouveau sous le soleil. L’être humain n’est pas un accident de parcours. Il ne fait pas que subir sa vie sur Terre. Bien au contraire, les femmes, les hommes et les enfants sont des chefs-d’œuvre de la création. Toi et moi, nous sommes des créatures hors de l’ordinaire. Parmi tous les êtres vivants, toi et moi sommes dotés de l’intelligence et de la foi. Et qu’est-ce que l’intelligence? Chez l’être humain, l’intelligence est la capacité de penser, de réfléchir, de choisir et de décider. Incroyance, n’est-ce pas génial tout cela?

Incroyance : Croyance, je ne suis pas certain que nous soyons aussi intelligents que tu le crois. Comment des êtres dotés d’intelligence ont-ils pu générer des choses aussi abominables que la Première Guerre Mondiale, la Deuxième Guerre Mondiale, la bombe atomique, les catastrophes nucléaires, la pollution sous toutes ses formes, les bouleversements climatiques, les atrocités génocidaires? Si nous sommes aussi intelligents, comment se fait-il que nous favorisions autant d’injustice sociale entre nous ? Les riches deviennent plus riches. Les pauvres deviennent plus pauvres. À Wall Street, royaume où l’argent ne dort jamais, des êtres humains spéculateurs jonglent à la bourse des valeurs monétaires en se prosternant devant les divinités des marchés financiers et en ignorant les réalités existentielles des personnes à la merci de ces mêmes marchés. Par conséquent, ces êtres  humains spéculateurs permettent au rouleau compresseur du profit d’écraser impitoyablement la vie de leurs concitoyens qui subissent récessions et crises économiques. De plus, il y a des gens qui meurent de ``malbouffe`` et de suralimentation dans les pays riches. Il y a des personnes qui crèvent de malnutrition et de sous-alimentation dans les pays pauvres. Et que dire des désastres écologiques? Dis-moi, Croyance des êtres humains intelligents endommagent-ils autant l’environnement dans lequel et grâce auquel ils vivent? Comment pourrais-je avoir la foi dans de telles circonstances?

Croyance : Incroyance, les questions que tu te poses et que tu me poses sont de brûlante actualité. Je ne prétends pas  du tout avoir des réponses définitives à toutes ces interrogations. Pour être très honnête et très franche avec toi, je te dirai, Incroyance, que je suis personnellement ébranlée par de telles questions. Pourquoi l’espèce humaine est-elle capable du meilleur comme du pire? Pourquoi un être humain peut-il devenir un sauveteur ou un destructeur pour un autre être humain? Est-ce parce que la nature humaine est entachée par le péché originel qui a fit chuter  Adam et Ève, nos premiers parents? Incroyance, je voudrais tout simplement et très sincèrement te partager la vérité suivante au sujet de la foi. Elle se trouve dans l’Épître aux Hébreux, au chapitre 11 verste 1 :`` La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.``

Fr. Ravi Jay Gunnoo, postulant

Eaux&Vives

Bulletin annuel des Petits frères de la Croix Décembre 2012




lundi 25 mars 2013


Une question…  Une réponse (tiré du Compendium du catéchisme de l’Église catholique.)



1- Quelle est l’origine de Notre Père?
Jésus nous a enseigné cette prière chrétienne irremplaçable, le Notre Père, un jour où un disciple, le voyant prier, lui demanda : ``Apprends-nous à prier`` (Luc 11, 1). La tradition liturgique a toujours utilisé le texte de Matthieu. (Matthieu 6, 9-13)

2- Pourquoi disons-nous ``Notre`` Père?
``Notre`` exprime une relation complètement nouvelle avec Dieu. Quand nous prions le Père, nous l’adorons et nous le glorifions avec le Fils et l’Esprit. Dans le Christ, nous sommes ``son`` peuple, et lui, il est ``notre`` Dieu, dès maintenant et pour l’éternité. En effet, nous disons ``notre `` Père parce que l’Église du Christ est la communion d’une multitude de frères, qui ne font qu’``un seul cœur et une seule âme`` (Actes 4, 32)

3- Que signifie ``qui es aux cieux``?
Cette expression biblique ne désigne pas un lieu, mais une manière d’être : Dieu est au-delà et au-dessus de tout. Elle désigne la majesté, la sainteté de Dieu, et aussi sa présence dans le cœur des justes. Le Ciel, ou la Maison du Père, constitue la varie patrie vers laquelle nous tendons dans l’espérance, alors que nous sommes encore sur la terre. Nous vivons déjà an elle, ``cachés en Dieu avec le Christ`` (Col 3, 3).

4- Comment se compose la prière du Notre Père?
Elle contient sept demandes à Dieu le Père. Les trois premières, plus théologales, nous tournent vers lui, pour sa gloire : c’est le propre de l’amour de penser avant tout à celui qui nous aime. Elles indiquent ce que nous avons tout particulièrement à demander : la sanctification du Saint Nom, la venue du Royaume, l’accomplissement de Sa Volonté. Les quatre dernières demandes présentent au Père de miséricorde nos misères et nos attentes. Elles lui demandent notre nourriture, le pardon, le secours dans les tentations et la délivrance du Malin.

5- Que signifie:``Que ton non soit sanctifié``?
Sanctifier le Nom de Dieu, c’est avant tout une louange qui reconnaît Dieu comme Saint. Dieu a en effet révélé son Nom à Moïse et il a voulu que son peuple lui soit consacré comme une nation sainte chez qui il habite.

6- Comment le Nom de Dieu est-il sanctifié en nous et dans le monde?
Sanctifier le Nom De Dieu qui nous appelle ``à la sanctification`` (1 Th 4,7), c’est désirer que la consécration baptismale vivifie toute notre vie. C’est aussi demander que, par notre vie et notre prière, le Nom de Dieu soit connu et béni par tout homme.

7- Que demande l’Église lorsqu’elle prie en disant ``Que ton règne vienne?``
L’Église implore la venue finale du Royaume de Dieu par le retour du Christ dans sa gloire. Mais l’Église prie aussi pour que le Règne de Dieu grandisse dès aujourd’hui par la sanctification des hommes dans l’Esprit et grâce à leurs efforts au service de la justice et de la paix, selon les Béatitudes. Cette demande est le cri de l’Esprit et de l’Épouse : ``Viens Seigneur Jésus`` (Ap 22,20)

8- Pourquoi : ``Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel?``
La volonté de notre Père est que ``tous les hommes soient sauvés`` (1 Tm 2,3). C’est pourquoi Jésus est venu pour accomplir parfaitement la volonté salvifique du Père. Nous prions Dieu le Père d’unir notre volonté à celle de son Fils, à l’exemple de la Vierge Très Sainte et des Saints. Nous demandons que son dessein d’amour bienveillant se réalise pleinement sur la terre comme c’est déjà le cas au ciel. C’est par la prière que nous pouvons ``discerner la volonté de Dieu`` (Rm 12, 2) et obtenir la ``constance pour l’Accomplir`` (He 10, 36)

9- Quel est le sens de la demande : ``Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour?``
En demandant à Dieu, avec l’abandon confiant des fils, la nourriture de tous les jours nécessaires à tous pour leur subsistance, nous reconnaissons combien Dieu notre Père est bon au-delà de toute bonté. Nous demandons aussi la grâce de savoir agir pour que la justice et la partage permettent à ceux qui possèdent  en abondance de venir en aide aux besoins des autres.

10- Pourquoi disons-nous :`` Pardonnes-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés``?

En demandant à Dieu notre Père de nous pardonner, nous nous reconnaissons pécheurs devant lui. Mais nous confessons en même temps sa miséricorde parce que, en son Fils et par les sacrements, ``nous recevons la rédemption et la rémission de nos péchés`` (Col 1,14). Notre demande ne sera cependant exaucée qu’à condition que de notre côté, nous ayons d’abord pardonné.

11- Comment le pardon est-il possible?

La miséricorde ne pénètre notre cœur que si nous savons, nous aussi, pardonner, même à nos ennemis. Désormais, même si, pour l’homme, il semble impossible de satisfaire à cette exigence, le cœur qui s’offre à l’Esprit saint peut, comme le Christ, aimer jusqu’à l’extrême de l’amour, transformer la blessure en compassion, et l’offense  en intercession. L e pardon participe de la miséricorde de Dieu et est un des  sommets de la prière chrétienne.

12- Que veut dire : ``Ne nous soumets pas à la tentation``?

Nous demandons  à Dieu notre Père de ne pas nous laisser seuls au pouvoir de la tentation. Nous demandons à l’Esprit de savoir discerner d’une part entre l’épreuve qui nous fait grandir dans le bien et la tentation qui nous mène au péché et à la mort, et, d’autre part, entre être tenté et consentir à la tentation. Cette demande nous unit à Jésus qui a vaincu la tentation par sa prière. Elle sollicite la grâce de la vigilance et de la persévérance finale.

13- Que signifie L’Amen de la fin?

``Puis, la prière achevée, tu dis Amen, contresignant par cet Amen, qui signifie`Que cela se fasse,`` ce que contient la prière que Dieu nous a enseignée.`` (saint Cyrille de Jérusalem)

Missionnaire ensemble. Printemps 2013

dimanche 24 mars 2013


Voici le chemin vers Pâques !

La Semaine Sainte commence avec la  bénédiction des rameaux et une procession pour  acclamer le Christ, notre Sauveur. Les rameaux  sont des signes de victoire, de renouveau et de  vie. Ils ne sont pas bénis pour nous protéger de la foudre ou d’un tout autre malheur. Ils sont  destinés à nous rappeler la victoire de Pâques.  C’est pourquoi, à la maison, nous les accrochons  souvent après un crucifix.

Un Dieu crucifié

Le récit de la Passion que nous venons d’entendre nous apprend que Jésus a pris  librement et avec lucidité le chemin qui le conduit à Jérusalem. C’est là qu’il  donnera sa vie pour le salut de toute l’humanité. Le chemin de Jésus vers  Pâques est un chemin de souffrance, d’abandon de ses disciples, de rejet de la  foule qui vient tout juste pourtant de l’acclamer. Qui aurait cru cela possible, un  Dieu qui meurt sur une croix ? ``Devenu semblable aux hommes et reconnu  comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même en devenant  obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix.`` nous dit saint Paul.

Une mort pour la vie

Saint Augustin propose une interprétation merveilleuse de la mort de Jésus : ``Il  nous donnera sa vie puisqu’il nous a déjà donné sa mort.`` La mort de Jésus est  une mort pour la vie. La mort de Jésus est le sommet de sa mission. Avant de  mourir, Jésus répond encore à la méchanceté par l’amour, à la violence par le  pardon. Il pardonne à ses bourreaux, il promet le paradis au malfaiteur crucifié  avec lui. Le chemin vers Pâques est aussi le chemin du pardon et de la confiance  totale en Dieu, son Père.

Vivre la semaine sainte
Il y a souvent plus de monde à l’église, aujourd’hui. On tient à rapporter un  rameau. Les offices du Jeudi Saint et du Vendredi Saint sont moins fréquentés.  Pourquoi ? Nous sommes invités à suivre Jésus cette semaine. Ne le laissons pas  marcher seul. Prenons le même chemin, le chemin de la croix. C’est le seul  chemin qui conduit à Pâques.

Yves Chamberland, ptre

samedi 23 mars 2013


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19,28-40

Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi au non du Seigneur

Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem. À l’approche de Bethphagé et de Béthanie, sur les pentes du mont des Oliviers, il envoya deux disciples : `` Allez au village qui est en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché : personne ne l’a encore monté. Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. `` Les disciples partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
Au moment où ils détachaient le petit âne, ses maîtres demandèrent : `` Pourquoi détachez-vous cet âne ?`` Ils répondirent : `` Le Seigneur en a besoin. `` Ils amenèrent l’âne à Jésus, jetèrent leurs vêtements dessus, et firent monter Jésus. À mesure qu’il avançait, les gens étendaient leurs vêtements sur le chemin.
Déjà Jésus arrivait à la descente du mont des Oliviers, quand toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus : `` Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! ``
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : ``Maître, arrête tes disciples ! `` Mais il leur répondit : ``Je vous le dis : s’ils se taisent, les pierres crieront. ``

RAMEAUX : 24 mars 2013

Pour entrer dans le texte

La fête des Rameaux trouve son origine dans ce récit étonnant de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Elle exprime la joie du peuple et des disciples qui acclament leur roi.Mais l’horizon est sombre car se profile à l’horizon la trahison, l’arrestation et la mort de Jésus. La fête des Rameaux inaugure, en réalité, le grand récit de la Passion. Dans ce récit, le peuple crie publiquement son espérance, exprime l’espoir d’une délivrance du joug romain, et du rétablissement de l’indépendance et de la souveraineté d’Israël au sein de cette province syrienne de l’empire.`` Que Dieu bénisse `` le roi ``qui vient au nom du Seigneur ! ``L’entrée de Jésus dans la ville ne peut se laisser réduire à l’évocation d’une émeute ou d’un soulèvement politique. Elle est d’ordre messianique et l’humilité de sa monture le désigne comme le Messie tant attendu qui fera taire, précisément, toutes les armes, et qui rétablira la paix.

1 – En cette année de la Foi, quel visage a le Christ en qui nous croyons ?
2 – Comment vivons-nous le contraste entre le récit des Rameaux et celui de la Passion ?
3 – Pourquoi sommes-nous attachés à la fête des rameaux ?

LIVRET de CAREME 2013,
Le chemin de la foi
Le Conseil d’Animation Pastorale
Père Jean COURTES

Prière

Toute la ville t’accueille avec des cris de fête,
Les habitants t’acclament et chantent de joie !
Le chemin est parsemé de fleurs et de rameaux :
Pour t’acclamer, rien n’est trop beau !
Vraiment, Seigneur, tu nous surprendras toujours !

Tu entres par la petite porte,
Humblement assis sur un âne,
Discrètement, sans bruit,
Sans puissance, et sans tapage.
Tu ne veux rien imposer à personne.
Tu nous proposes seulement un chemin
Et ce chemin passe par des portes étroites.
Vraiment, Seigneur, tu nous surprendras toujours !

Tu as franchi la petite porte, avant nous.
A nous, maintenant, d’avancer dans tes pas.

SOURCE WEB







vendredi 22 mars 2013


Le petit âne de Béthanie

Lorsque j’étais un petit âne, j’habitais un joli village qui s’appelle Béthanie, pas très loin de Jérusalem. Un beau jour de printemps, je me reposais en prenant l’air sur le devant de la maison, j’étais attaché près de la porte de mon maître à l’entrée du village.

            Et voilà que deux messieurs s’approchent et commencent à me détacher pour me conduire vers un homme qui s’appelait Jésus. Je n’étais pas très heureux de m’être fait déranger ainsi et j’entendais bien être têtu pour le restant de la journée.

 Mon maître sort de la maison et crie d’un ton furieux :
Qu’est-ce que vous faites là ?
Les messieurs répondent :
C’est le Seigneur qui en a besoin.
Ils me détachent tout à fait et m’emmènent avec eux. Je me suis laissé faire parce que je voulais savoir qui était le Seigneur. Mon maître nous suivait, tout radouci.
            Et voilà que nous arrivons vers un groupe de gens assez nombreux. Nous nous arrêtons vers un homme qui était assis un peu à l’écart.
Tiens, Jésus, regarde le joli petit âne que nous avons trouvé !

Mais lorsque j’ai vu Jésus, j’ai changé d’avis. Celui-ci avait un regard si doux que je me suis laissé envelopper d’un manteau de laine juste pour le porter un peu. Celui qui s’appelle Jésus se lève, il me regarde et il me donne un baiser sur mon museau.
            Un des messieurs qui m’avait amené, enlève son manteau, le met sur mon dos, comme une selle et voilà Jésus qui s’assoit sur moi à califourchon. Un petit coup de talon et je comprends qu’il faut se mettre en route.

Ensuite, on s’est mis en route dans la douceur du printemps. A ce moment-là, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Ils se mettent tous à enlever leur manteau ou leur veste et à les jeter sur la route devant moi. J’étais vraiment heureux. Cela faisait comme un beau tapis de toutes les couleurs, bien doux à mes sabots. Même mon maître a jeté par terre sa belle tunique à rayures toute neuve.
            D’autres allaient couper des branches fleuries et les agitaient en criant et en chantant :
Hosanna, au plus haut des cieux !
A un moment, nous sommes passés à côté d’un petit groupe de gens qui avaient l’air furieux. L’un d’eux a dit à Jésus :
Empêche tes amis de te chanter Hosanna, c’est un chant pour un Dieu.
Mais Jésus leur a répondu :
S’ils se taisent, ce sont les pierres du chemin qui vont se mettre à chanter !
Et nous sommes allés jusqu’au temple de Jérusalem. Nous avons parcouru les rues immenses.
            Jésus ne disait plus rien. A quoi pouvait-il penser ? Plus personne ne chantait ? Quand nous passions avec Jésus au milieu de la foule des gens, ils nous regardaient en silence. Certains disaient tout bas :
Mais que vient donc faire Jésus à Jérusalem ?
Le soir, quand nous sommes revenus à la maison, j’étais très fatigué !
Et mon maître m’a dit :
-        Je crois qu’aujourd’hui, tu as porté le roi du monde !

Depuis, lorsque je réfléchis, je me dis que je n’ai pas vraiment compris ce qui s’était passé mais je sais que ce jour reste gravé en moi comme le plus jour de ma vie ! Peut-être ai-je porté quelqu’un de vraiment très  Merveilleux.

Lis l'histoire puis remets en ordre les phrases.
- Une merveilleuse journée commence alors.
- Et l’entraînent vers un homme du nom de Jésus.
- L’ânon, un peu en colère, décide de faire le têtu. Mais lorsqu’il voit le regard de Jésus, il change d’avis et se laisse faire.
- Cette journée sentira bon longtemps dans le cœur du petit âne… Heureusement qu’il n’est pas resté têtu trop longuement…
- IL se souvient encore des odeurs de printemps embaumant tout le long du jour.
- Le petit âne se souvient des chants de joie: « Hosanna !», « Hosanna ! ».
- Mais bientôt, deux messieurs s’approchent, le détachent
- Il se souvient aussi des manteaux multicolores étendus sur le chemin… …
 - Par un beau jour de printemps, un petit âne se repose
- et de la foule si dense qui agitait de bien jolis rameaux. 

Réponds aux questions:

*Au début de l'histoire, comment est l'ânon?
*Que lui arrive-t-il?
*Comment réagit-il?
*Qu'est-ce qui le fait changer d'avis?
*Que fait-il alors?
*Comment se passe sa journée?
*Que retiens-tu de cette histoire?
*Comment réagis-tu lorsque l'on vient te déranger?

Réponses: Par un beau jour de printemps, un petit âne se repose. Mais bientôt, deux messieurs s’approchent, le détachent et l’entraînent vers un homme du nom de Jésus. L’ânon, un peu en colère, décide de faire le têtu. Mais lorsqu’il voit le regard de Jésus, il change d’avis et se laisse faire. Une merveilleuse journée commence alors… Le petit âne se souvient des chants de joie: « Hosanna !», « Hosanna ! ». Il se souvient aussi des manteaux multicolores étendus sur le chemin… …et de la foule si dense qui agitait de bien jolis rameaux. IL se souvient encore des odeurs de printemps embaumant tout le long du jour. Cette journée sentira bon longtemps dans le cœur du petit âne… Heureusement qu’il n’est pas resté têtu trop longuement…

Source:WEB





jeudi 21 mars 2013


Le dimanche des rameaux

Dernier dimanche avant Pâques

Le dimanche des Rameaux est le dernier dimanche avant Pâques et il ouvre donc la Semaine Sainte. Durant la messe de ce dimanche, on commémore l'entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem.

Pourquoi les rameaux ?

L'entrée dans Jérusalem est un épisode émouvant et paradoxal de la vie de Jésus : en effet, c'est un moment de triomphe mais qui se situe peu de temps avant sa mise à mort. L'Évangile (Mt 21,1 - 9, Mc11, 1 - 10, Lc19, 28 - 40) raconte que Jésus décide de faire une entrée solennelle dans la ville de Jérusalem, pour se manifester auprès de la foule comme étant le messie. Il prend pour monture un jeune âne, pour montrer le caractère modeste de sa démarche. Il est alors acclamé par la foule qui agite des rameaux coupés aux arbres et dépose sur son chemin des vêtements en signe de respect et d'amour.

Traditions du dimanche des rameaux

En souvenir de cet épisode de la vie de Jésus, des processions sont organisées dans de nombreuses villes. Selon les régions, les branchages utilisés peuvent varier : le buis est souvent utilisé en France, mais dans le sud on emploie également le laurier et l'olivier ainsi que le palmier. Les branches utilisées à l'origine à Jérusalem étant des branches de palmier, c'est tout naturellement vers le palmier que va la préférence des habitants de régions chaudes.
Si le buis est beaucoup utilisé en France, c'est aussi en raison de ce qu'il représente : en effet le buis est un persistant toujours vert et il est donc symbole d'immortalité, d'éternité. Durant la messe du Dimanche des Rameaux, le buis est béni par le prêtre qui le distribue aux fidèles. Ceux-ci l'emportent ensuite pour le déposer sur le crucifix qu'ils possèdent à leur domicile. Le buis béni de l'année est gardé précieusement, jusqu'au mercredi des cendres où il est rapporté à l'église pour être brûlé.

Petit Quizz

 1- Que commémore le dimanche des Rameaux ?

A) la résurrection de Jésus
B) la fin du Déluge
C) l'entrée de Jésus dans Jérusalem
D) la présentation de Jésus au Temple

2- Le dimanche des Rameaux célèbre l'entrée de Jésus dans quelle ville, là où les gens étendaient des branches de rameaux et des vêtements sous ses pas ?

  A) Jérusalem
  B) Bethléem
  C) Nazareth

3- Cette fête catholique des Rameaux commémore l'entrée de Jésus dans Jérusalem,

A)  juste deux semaines avant Pâques
B) juste trois  jours avant Pâques
C) juste une semaine avant Pâques.

4- Le dimanche des Rameaux, le Vendredi Saint, la Pentecôte, lors d'une confirmation ou d'une ordination, le prêtre enfile sa chasuble. . .

 A)   Verte
  B)  Rouge
  C)  Violette
  D)  Rose
  E)  Blanche

Réponses au Quizz

1 C) l'entrée de Jésus dans Jérusalem
2-  A) Jérusalem
3- C) juste une semaine avant Pâques.
4) B: Rouge La couleur utilisée pour les ornements liturgiques de ce jour est le rouge, qui est à la fois le signe de la royauté de Jésus et de sa Passion.
Le sang, c’est la vie :
C’est par le Sang du Christ que nous sommes sauvés,
 C’est par le don de leur sang que les martyrs témoignent,
 Mais l’amour aussi est essentiel pour la vie,
 Nous avons tous besoin d’être aimés, et d’aimer, pour que la vie ``  en vaille la peine``   L’amour qui unit le Père et le Fils, c’est l’Esprit Saint.

SOURCE: WEB










lundi 18 mars 2013


Saint Joseph 19 Mars

Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Charpentier à Nazareth,  Il avait sans doute déjà un certain âge quand il devint l'époux de la Mère de Dieu. Sa haute dignité se résume en ces mots : `` Père nourricier de Jésus ``. Saint Joseph fut un homme juste et fort dans la foi, par son travail constant, il a fait vivre sa famille, Marie et Jésus. La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était (( juste )). Elle indique par là qu'il s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'oeuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur. Il eut la plus belle mort que puissent désirer les hommes : il s'endormit dans les bras de Jésus et de Marie. Sa vie fut humble et obscure. Il resta aussi humble et obscur, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré avec solennité. Les honneurs liturgiques commencèrent à lui être rendus au XVe siècle, grâce surtout à sainte Brigitte de Suède et à saint Bernardin de Sienne. Sainte Thérèse travailla aussi beaucoup à promouvoir son culte. Il a aujourd'hui deux grandes fêtes : le 19 mars, on honore sa personne et la part qu'il prit à la Rédemption; le troisième mercredi après Pâques, on honore son rôle de protecteur de l'Église. En 1621 le pape Grégoire XV éleva la fête de saint Joseph le 19 mars au rang de fête d'obligation. Le 8 décembre 1870 le pape Pie IX, déclara Saint Joseph /Patron de l'Église universelle. Il est considéré aussi comme le patron de la bonne mort. En 1889, le pape Léon XIII démontra comment saint Joseph est le modèle des pères de famille et des travailleurs, et lui décerna officiellement le titre de ((saint patron des pères de famille et des travailleurs)). En 1955 le pape Pie XII reprit bien volontiers le principe de la fête du travail en instituant la solennité de saint Joseph artisan et en la fixant au 1er mai de chaque année ; saint Joseph est ainsi l'un des saints que l'on fête deux fois dans l'année (19 mars et 1er mai) ; le pape Jean XXIII a ajouté son nom au canon de la Messe. Saint Joseph est aussi le : Patron du Canada / Patron des charpentiers et des menuisiers.  Toute la vie de St Joseph prouve qu’il ne faut pas nécessairement de  grandes choses pour être d’authentiques disciples du Christ, il suffit de vertus communes, humaines, simples, mais qui sont authentiques. Paul VI


 Dicton: Chaud à la saint Joseph  l'été sera bref                           

Proverbe: Pour la saint Joseph, chaque oiseau Bâtit son château                    

Citation:   Priez Saint Joseph. Il ne vous laissera jamais en chemin

L'huile Saint Joseph

L'utilisation de l'huile est une tradition très ancienne. Le frère André avait l'habitude de recommander aux  malades qui venaient le voir, l'huile de saint Joseph pour obtenir la guérison. On mettait l'huile dans un bassin  devant la statue de Saint Joseph pour y brûler pendant un certain temps avant d'être embouteillée et offerte aux pèlerins. Il invitait les gens à utiliser cette huile comme un signe de foi et à prier pour obtenir la grâce  que l'on demandait.

 En la fête de Saint Joseph, grand protecteur de l'Église, restons unis dans la prière

Prière à Saint-Joseph

Ô Saint Joseph, dont la protection est si grande,

nous vous demandons de veillez sur nous et d'intercéder

en notre faveur auprès de notre Père Éternel, que nous

adorons et bénissons pour ce grand Amour et le salut

pour l'humanité. En ce jour, où l'Église fête Saint Joseph,

si attentif et obéissant à la voix et aux commandements

du Père céleste, nous remercions la Sainte Trinité

de nous avoir donné Jésus pour nous sauver et

d' avoir choisi Joseph pour veiller sur nous.

Amen



samedi 16 mars 2013


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean, 8, 1-11

La Femme adultère

Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : `` Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? `` Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : `` Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. `` Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : ``Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? `` Elle répondit : `` Personne, Seigneur. `` Et Jésus lui dit : ``Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. ``

Pour entrer dans le texte

Visualisons la scène. Le piège est bien monté : si Jésus répond : `` Laissez-la aller ! `` On lui rétorquera : `` Tu contredis la Loi de Moïse ! `` ; Si Jésus la laisse mettre à mort, il va contre l’autorité romaine qui se réserve, à l’époque, toutes les exécutions capitales. `` Toi, qu’en dis-tu ? `` … la réponse ne vient pas. Jésus prend les scribes à contre-pied, en citant à son tour un précepte de la Loi. En effet, d’après le Deutéronome, quand une sentence de mort a été prononcée, la Loi ordonne : `` La main des témoins sera la première sur l’accusé pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite `` (Dt 17,57). Mais en même temps, comme dans la parabole de la paille et de la poutre, Jésus remet les scribes et les Pharisiens devant leur propre condition de pécheurs : … vous n’avez le droit de la punir que si vous mêmes n’êtes pas condamnables ! Tous les accusateurs se sont éloignés. Ils restent à deux au milieu du cercle : la femme et Jésus, la misère et la miséricorde, la pécheresse et celui qui est sans péché. La femme échappe à la mort ; elle n’échappera pas à l’effort pour vivre une vie nouvelle Dieu ne se laisse pas arrêter par notre péché. Il nous appelle à une autre vie.

1 – En cette année de la Foi, croyons-nous au pardon des péchés ?
2 – Y a-t-il des fautes impardonnables pour nous ?
3 – Changer de vie, est-ce possible ?

LIVRET de CAREME 2013
Le chemin de la foi
Le Conseil d’Animation Pastorale
Père Jean COURTES

1- Ça veut dire ?

Remets les mots et les définitions à leur place : scribes  - aurore  - condamner  - pécher –
Lapider -  pharisiens – adultère

1- Un homme ou une femme marié-e qui a des rapports sexuels avec quelqu’un d’autre que son conjoint ____________
2- Des juifs spécialistes de la religion ____________________
3- Des Juifs religieux qui connaissent très très bien la Bible et qui s’efforcent de respecter tous les commandements _______________-
4- Tuer quelqu’un en lui lançant des pierres jusqu’à ce qu’il meure _____________
5- Prononcer un jugement qui entraîne une peine ou une punition _______________
6- Se tromper de route, faire du mal à soi ou aux autres, sans forcément le faire exprès. __________
7- Le moment qui est juste avant que le soleil se lève et où le ciel est tout rose. ______________

2- Retrouve une phrase de l’évangile

La pierre   sans péché    d’entre vous   est  qui  jeter   qu’il   celui   à  lui   premier  soit

3- COMPLÈTE LE TEXTE A TROUS:

Jésus quitta le mont des _________________ et se rendit au Temple de _________________. De nombreuses personnes  vinrent à lui et Jésus leur donna son enseignement. Arrivèrent alors des _________________ et des pharisiens avec une femme qui avait péché. Celle-ci, selon la Loi, pouvait être ___________ Mais, les scribes et les pharisiens voulaient l’avis de _______________. Celui-ci se baissa et traça des traits sur le ______________ Puis, il se redressa et dit  : `` Celui d’entre vous qui ______________ qu’il soit le premier à lui jeter la ______________ `` Et il se baissa à nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quand à eux, ils ________________ l’un après l’autre, en commençant par les plus ____________. Jésus resta seul avec la femme et lui demanda : ``Femme, où sont-ils donc? Alors, personne ne t’a _________________? Elle répondit : `` ______________,  Seigneur.`` Jésus lui dit : `` Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ________________ !`` 

Réponses : 1- adultère  2- scribes 3- pharisiens 4- lapider  5- condamner  6- pécher 7- aurore
Réponse: Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre.
Réponses: Oliviers, Jérusalem, scribes, lapidée, Jésus, sol, est sans péché,  pierre, s'en allaient, âgés, condamnée, personne, ne pèche plus.

SOURCE: WEB







jeudi 14 mars 2013


Jésus est source de vie, par Mgr Ébacher

``Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi!``(Jean 7, 37-38) Par ces mots, Jésus s’offre comme ``la source des eaux vives`` (Jérémie 2, 13), promettant une vie dynamique et généreuse à qui s’y abreuve.

Fatigué, Jésus s’assoit sur la margelle d’un puits. Vient pour y puiser une pauvre samaritaine, humiliée par tous et marginalisée dans ce village. Jésus quête un peu d’eau. La femme se moque de lui. Alors Jésus répond :`` Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive. `` (Jean 4,10)

Jésus fait la même offre aux paysans galiléens dans le désert de leurs vies routières. Ces gens sont en manque d’eau, de reconnaissance, d’amour, d’amitié. Jésus leur offre cette eau qui désaltère vraiment et sans arrêt, jusqu’en vie éternelle. Il offre ses Paroles, qui sont ``vie éternelle`` il offre son sang en breuvage pour désaltérer leurs soifs d’une vie plus forte que la mort. ``Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et e le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. ``(Jean 6, 54-56) Lorsque nous accueillons ce breuvage de la Parole et du Sang dans la foi, Jésus habite en nous et nous fait devenir enfants de Dieu

Et sur la croix, Jésus crie :``J’ai soif.``(Jean 19,29) Il a pris sur lui toutes nos soifs humaines, il les a assumées pour que son cœur ouvert par la lance devienne une source d’où jailliront l’Esprit qui vivifie, l’Église qui est pleine de vitalité fraternelle et apostolique, les sacrements qui sont des signes dynamiques de la présence vivifiante du Ressuscité avec nous et pour nous. Jésus nous donne en héritage sa soif d’aimer Dieu ainsi que nos frères er sœurs en humanité.

Revue Sainte Anne Mars 2013 

mardi 12 mars 2013


Ainsi priait Marie par Paul Arseneault, o.m.i. Dans la revue Notre Dame Du Cap de Mars 2013

Nazareth fut vraiment pour Marie une école de la prière. C’est là qu’elle a reçu dans le silence le message de l’ange; c’est là qu’elle a appris le nom de son enfant, là qu’elle a appris qu’il serait le Sauveur du monde, là qu’elle a reçu la promesse de l’assistance de L’Esprit Saint et la bonne nouvelle de la maternité d’Élisabeth; à Nazareth, elle s’est abandonnée au Dieu de l’impossible, elle a vécu dans l’intimité de Joseph et de Jésus, elle a vu grandir son fils en âge et en sagesse, elle l’a vu en prière .Marie de Nazareth nous apprend à prier dans la solitude et la quiétude pour que renaisse en nous l’estime du silence et de la sérénité dans notre vie bruyante et stressante. À Nazareth, Marie a prié le psaume 62 :


 Dieu, tu es mon Dieu,
Je te cherche dès l’aube;
Mon âme a soif de toi;
Après toi languit ma chair,
Terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplé au sanctuaire,
J’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie;
Tu seras la louange de mes lèvres!

Toute ma vie je vais te bénir,
Lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié;
La joie sur tes lèvres, je dirai ta louange.

Dans la nuit, je me souviens de toi
Et le reste des heures à te parler.
Oui, tu es revenu à mon secours;
Je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi,
Ta main droite me soutient.

Comme Marie à Nazareth, nous prions nos joies de croire et notre goût de vivre; nous prions nos questionnements profonds sur le sens de la vie et la confiance en l’avenir. Comme elle, nous nous abandonnons peu à peu aux vouloirs du Père lors de certaines épreuves; comme elle, nous voyons grandir en nous le Christ et nous reconnaissons avec saint Paul:`` Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi.`` Comme à Nazareth, notre foi célèbre les petites et les grandes joies familiales, même à notre époque où la famille est éclatée, ou il faut se donner rendez-vous, l’agenda en mains. Comme à Nazareth, notre foi célèbre les rencontres ou les retrouvailles du vivre-ensemble familial, avec ses joies, ses peines.



Intérieur de la basilique de Nazareth. À l’arrière de l’autel on trouve ce qui pourrait être la maison de Marie et Joseph.