mercredi 30 janvier 2019

Petit flocon (conte pour les enfants)


La nuit est tombée sur la montagne. La lune brille, dans un ciel de velours noir, entourée de ses amies les étoiles. Elles veillent toutes ensembles sur le sommeil des sapins, des chamois, des marmottes...et des hommes, petits et grands, endormis bien au chaud dans le chalet caché sous la neige.

Tout est calme... Plus un bruit ne résonne...

Plus un bruit ? Mais alors quel est ce son léger, étouffé qui semble tomber du ciel ?

C'est un petit flocon de neige, accroché à son nuage, qui pleure. Toute la journée, il a regardé ses amis voler, tournoyer dans le ciel, puis se laisser tomber doucement, portés par le souffle d'air, sur le sol. Il les a entendus rire, crier leur joie. Il les a vus courir après le vent, puis jouer avec les enfants de la montagne. Il les a regardés encore se laisser attraper, embrasser par les petites bouches vermillon, caresser par les menottes emmitouflées. Qu'il aurait aimé les rejoindre !!! Surtout en fin d'après-midi, lorsque les enfants ont rassemblé tous les flocons pour confectionner le magnifique bonhomme de neige, coiffé d'un bonnet bleu et nanti d'un si long nez orange, qui garde maintenant le jardin.
Mais lui est resté sur son nuage. A présent, il est triste, il pleure... Soudain, la nuit devient plus lumineuse. C'est la lune qui s'approche, s'approche, et demande d'une voix douce...

<< Mais qu'as-tu donc, petit flocon, pour être si triste?..

- Oh, dame la lune, je pleure parce que je suis seul. Mes amis sont tous partis, là-bas, dans la montagne.

- Pourquoi ne les as-tu pas accompagnés ?

- Je n'ai pas osé !

- As-tu peur de laisser ton nuage ?

- Non, non,

- As-tu peur alors de ne pas savoir volé ?

- Non, non, ce n'est pas ça ! Ce n'est pas ça !

-Mais alors, je ne comprends pas. Explique-moi ! >>

Dame la Lune le regarde si gentiment, avec tant de douceur que le petit flocon de neige se décide à tout lui expliquer : voilà, il est un peu plus gros, un peu plus épais que tous ses camarades. Tout rond, il ne ressemble à aucun flocon de neige. Tous ses camarades étaient fins, ciselés comme de la dentelle. Et beaucoup s'étaient moqués de sa forme bizarre, jamais vue au pays des neiges. Il avait donc pris l'habitude de bien demeurer caché tout au fond du nuage duveteux.

Mais les flocons ont grandi et aujourd'hui était venu le jour du grand envol. Tous avaient quitté avec joie le nuage, heureux de connaître l'ivresse des airs. Tous, sauf lui, qui n'avait pas voulu montrer à nouveau sa forme inhabituelle, lui qui n'avait pas voulu subir encore les moqueries de ses camarades. Alors, il était resté là, solidement accroché au rebord de son nuage.

Mais, lui dit la Lune, tous les flocons de neige sont différents. Comme mes amies les étoiles : quand on les regarde de loin, on trouve qu'elles se ressemblent. Mais dès qu'on s'approche, on remarque à quel point chacune est différente, unique. Il en est de même pour tous les camarades. Et toi aussi petit flocon, tu es unique. C'est ta différence qui fait de toi quelqu'un de précieux. Alors, ne crains pas de te montrer ! Sois fier de ce que tu es : un flocon extraordinaire ! 

A ces mots, le petit flocon a séché ses larmes. Il s'est redressé. Il a regardé son nuage, puis la montagne enneigée... Il a respiré profondément... Et après un dernier sourire à la Lune, il s'est élancé... a tourbillonné dans les airs, goûté la joie de se sentir libre et léger... avant de venir se poser...là, juste sur le bout du nez du bonhomme de neige.

Sous le regard attendri de la Lune, dans le froid de la nuit étoilée, petit flocon brille, brille de mille feux, tel un diamant car il sait désormais qu'il est précieux parce qu'il est UNIQUE.

mardi 29 janvier 2019

Le trésor caché en toi By Marielle in Général


Une légende hindoue raconte : après avoir créé la race humaine, les Dieux réfléchirent au lieu où ils pourraient cacher les réponses à la vie, car il fallait mériter ce trésor.
– Mettons ces réponses au sommet d’une montagne, proposa l’un d’eux.
– Non, trop facile. Les hommes sauront atteindre les sommets les plus hauts.
– Au centre de la terre, alors !
– Non, ils les trouveront là aussi.
– Moi, je dis, au fond de la mer !
– Ils sauront aussi aller jusqu’aux profondeurs de la mer.
Un long silence s’installa.
Enfin, un des Dieux reprit :
– Je pense que si nous les cachons à l’intérieur des hommes, ils n’auront jamais l’idée de les chercher là.
C’est ce qu’ils firent.
Que signifie cette histoire?
Tu portes au fond de toi un trésor, qui peut à tout moment t’apporter les réponses à toutes tes questions. Les solutions à tes problèmes sont en toi. Trop souvent, nous cherchons des solutions au dehors. C’est pour cela que nous sommes souvent très éparpillés, nous ne nous occupons que de notre vie extérieure, matérielle, et nous pensons que les autres en savent plus que nous-mêmes. Par exemple, nous essayons d’être heureux en achetant des tas de choses, alors que le bonheur ne viendra pas des objets extérieurs, mais du fond de nous-même.

Comment accéder à ce trésor?
 Pour accéder au trésor, il faut s’intérioriser. S’intérioriser, c’est comme revenir à la maison, dans ta maison intérieure. Tu tournes le regard vers l’intérieur, en fermant les rideaux sur le monde extérieur. Tu verras que dedans, il y a beaucoup de belles choses cachées en toi.
La méditation est un des moyens de trouver ce trésor, la relaxation et la sophrologie aussi, et les rêves aussi.
Écoute ta petite voix intérieure. Quand tu as un souci, apprends à réfléchir seul et à « rentrer » à la maison avant d’aller chercher l’avis ou le soutien des autres. Plus tu écouteras cette petite voix, ce trésor en toi plus elle te parlera clairement.
 Voici un petit exercice pour aider cette petite voix intérieure à se révéler à toi :

·         Imagine au fond de ton coeur ou de ton ventre un trésor merveilleux. Il peut ressembler à ce que tu voudras. une boite magnifique, un soleil rayonnant, une fleur magnifique, un animal ou un arbre… Il peut changer d’un jour à l’autre, sa forme importe peu. Mais il est toujours au fond de toi.  
·         Regarde-le longuement, admire-le.
·         Puis prends- le dans tes mains. 
·         Pose une question.
·         Si tu imagines une boîte, tu peux par exemple visualiser que tu l’ouvres. Que vois-tu dedans? Ce que tu y verras sera un message de ton monde intérieur, tout comme un rêve t’informe de ce qui se passe en toi. Le contenu peut te donner la solution à ton problème.
·         Si tu imagines une fleur, elle peut te parler et répondre à tes questions. Tout est possible.
·         Retourne souvent voir ce trésor. 
·         Et n’oublie pas de remercier pour les réponses!



samedi 26 janvier 2019

Un conte de lumière : la bougie et l'enfant


Quand il fait sombre et froid, dehors, on aime rentrer à la lumière chez soi, et se réchauffer à un bon feu de cheminée. Quand ton cœur est sombre et froid, ça fait du bien de sentir les autres tout proches ; c’est l’amour de tes parents, de ta famille, de tes amis qui peut éclairer ta vie et te réchauffer le cœur. 

Voilà un conte qui nous parle lui aussi de lumière, de chaleur, de partage. Et ça fait du bien !   

Il était une fois une bougie, une petite bougie rangée avec ses sœurs dans une boite en carton. Une boite toute noire, toute froide, rangée tout en haut d’un placard.
Parfois, la petite bougie sentait la boite bouger, le couvercle s’ouvrir, mais ce n’était pas elle qu’on sortait: c’était la grande bougie blanche, les jours de panne d’électricité, ou les bougies toute pareilles, les jours d’anniversaire.
Alors elle attendait, intacte dans la boite, triste de ne servir à rien, ni personne.

Et puis un jour, la boite s’ouvre, et une petite main la saisit.
“Maman, c’est celle-là que je choisis: elle est belle dans sa coquille rouge. Je peux la mettre sur la cheminée du séjour? Je peux l’allumer? Et puis on éteint tout.”
Et voilà la petite bougie qui brûle, et la voilà qui brille dans le noir. Comme brillent les yeux de l’enfant qui la regarde, rêveur, pensif.
Et ils se mettent à se parler tous les deux, tout doucement:
-- Je suis content de te voir, dit l’enfant, vraiment content.
-- Et moi, répond la bougie, depuis le temps que j’attendais, je suis tellement heureuse d’être allumée! Grâce à toi, j’existe!
-- J’aime bien ta chaleur, j’aime bien ta lumière. Mais dis, tu vas fondre, tu vas rapetisser!
-- Ah, ça, c’est sûr! Pour te donner un peu de lumière et de chaleur, il faut que je te donne un peu de moi-même. Mais c’est aussi cela qui me donne du bonheur. Je suis plus petite, mais mon cœur est plus grand.
Tout à coup, la porte s’ouvre: c’est papa.
-- On n’y voit rien, ici! Qu’est-ce que tu fabriques?
-- Chut! Papa! Pas si fort! Ferme la porte, et ouvre tes yeux.
Intrigué, papa s’approche.
-- Dis donc, elle n’est pas grande, ta bougie, mais sa petite flamme est plus forte que la nuit! Tu sais? J’ai bien envie d’en allumer une aussi.
Papa va chercher la boite, choisit une bougie verte, et l’allume à la flamme de la petite bougie.
L’enfant lui dit:
-- Et si on en mettait une pour maman, et aussi pour papy et mamie, et pour tous les amis?
Un peu plus tard, c’est toute une ribambelle de bougies de toutes tailles, de toutes couleurs qui illuminent la pièce.
Quand l’enfant s’approche de sa bougie, elle lui confie:
-- Quand je suis toute seule, je ne donne pas beaucoup de lumière et de chaleur, mais avec d’autres bougies, toutes ensemble, notre clarté est grande, notre chaleur est forte. C’est comme toi, si tu partages avec les autres tes jeux, ton rire, tes chansons, ton amitié, tes désirs, ta vie, alors votre joie est plus grande, votre bonheur plus fort.
La petite bougie a fini par s’éteindre. Mais ses paroles brillent encore dans le cœur de l’enfant.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 1 1-4 ; 4, 14-21


La promesse se réalise aujourd’hui.  Aujourd’hui, s’accomplit la Parole

Beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole. C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus.


En ce temps-là, lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe.

Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.

 Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ». 


Petit commentaire

Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit, dit Jésus.  ». Jésus, dans la synagogue de Nazareth interprète la Bible qui parle de lui, devant une assemblée où tous les regards se fixent sur lui, et c'est aujourd'hui que tout s'accomplit. En lisant ce passage de l’Évangile, nous comprenons que la parole de Dieu est une bonne nouvelle.

Les premiers versets de l’évangile de ce dimanche évoquent le processus par lequel des témoins oculaires deviennent serviteurs de la Parole en témoignant par la parole de ce qu’ils ont vu. La seconde partie du texte alerte sur l’importance du parcours inverse : la Parole est destinée à être écoutée pour s’accomplir. La Bonne Nouvelle est annoncée afin de prendre chair, de devenir événement dans la vie de ses auditeurs.

Jésus est celui qui vient apporter la Bonne Nouvelle au monde. Il vient aussi nous l’apporter à nous aussi, personnellement, car devant Dieu nous sommes :

-pauvres, pauvres d’amour, et Jésus vient nous apporter la chaleur de son amour
-prisonniers, prisonniers du péché et Jésus vient nous en libérer par la grâce de son pardon.
-aveugles, aveugles devant la vérité et Jésus vient ouvrir nos yeux, notre cœur que nous pussions voir les vraies valeurs de l’homme et non seulement les apparences.
-opprimés, opprimés par toutes les pressions de la société, ou du regard des autres, Jésus vient nous apprendre à nous en dégager en fixant notre regard sur lui, en nous apprenant à vivre dans la confiance avec lui.

N'est-il pas triste que les gens ne croient pas que Jésus soit le Fils de Dieu? Jésus est venu libérer les prisonniers. Nous sommes tous prisonniers à cause de notre péché. Nous ne pouvons pas nous sauver. Nous avons besoin de quelqu'un pour payer le prix pour nous libérer. Et c'est ce que Jésus a fait pour nous! Il est mort sur la croix et est ressuscité. Il a payé le prix ultime pour notre liberté du péché. Mais, nous devons croire en lui et l’accepter  dans notre vie pour recevoir cette liberté. Pourquoi ne pas choisir le Christ aujourd'hui?
 Oui en tout cela Jésus vient nous combler de ses grâces, mais savons-nous les reconnaître, savons nous les recevoir ? Savons-nous en vivre ? Jésus est-il vraiment notre Seigneur et notre sauveur ?

Questions

1. Dans quelle ville Jésus a-t-il visité? 
2. Quelle était la particularité de cette ville? 
3. Qu'est-ce que Jésus a fait dans la synagogue le jour du sabbat? 
 4. Pourquoi le peuple n'a-t-il pas aimé ce que Jésus a dit?

mercredi 23 janvier 2019

Ton trésor, c’est ta vie



Il était une fois un jeune homme très pauvre. Il n’avait rien que ses yeux pour voir le ciel. Il n’avait que ses mains pour cueillir ce qu’il pouvait trouver pour se nourrir. Il n’avait que ses jambes pour courir les chemins et gravir les montagnes.

Lors d’une nuit d’été plein d’étoiles, assis sur un rocher sur le bord d’un sentier, alors qu’il se lamentait sur son existence misérable et qu’il rêvait de fortune, une étoile filante, sans doute égarée se posa sur la cime d’un if tout proche et s’adressa au vagabond d’un air  tout effronté :-Cherche le trésor et tu deviendras riche! Puis elle disparut.

Le jeune homme très pauvre n’ayant donc rien à perdre, obéit aussitôt et partit se mettre en quête du trésor. Il parcourut tous les continents. Il traversa toutes les mers et tous les océans.

Il fouilla toutes les îles. Il sillonna tous les déserts. Il fit la rencontre de toutes sortes de gens, de toutes les idées, de tous les âges et de toutes les couleurs. Mais jamais, il ne put mettre la main sur le trésor tant convoité.

De retour à son point de départ, longtemps, longtemps plus tard, il trouva son rocher, plein de fatigue et de désespoir d’avoir tant cherché sans rien trouver.
  
L’étoile filante réapparut alors et lui dit : `` Regarde comme tu es devenu riche aujourd’hui de tous ces voyages, de toutes ces découvertes, de toutes ces rencontres, de toutes ces rêves partagés… ton trésor, mon ami, c’est ta vie!

lundi 21 janvier 2019

Les Basquets rouges


Nous sommes dans la réserve de Simon, un endroit très sombre où sont entassées des paires de chaussures. On y trouve des pantoufles essoufflées, des bottes épuisées, des espadrilles fatiguées, des mocassins abattus et des baskets déprimées.

Il y a peu de temps, une nouvelle paire de baskets rouges passablement débraillée est arrivée, un peu sûre d’elle, joyeuse et enchantée…

`` Salut la compagnie! Ça boome aujourd’hui? ``

Grand silence!`` Bon, ben si c’est ça, je vais chanter ``

`` Moi, j’ai de la fête plein la tête
chaque jour est une conquête
j’trouve un truc pour faire la fête
car je suis née pour la gaieté! ``

 Au même moment, Simon entre avec un petit garçon, plutôt sympa! Ensemble, ils cherchent ``chaussure à son pied``! Bien sûr, Edouard a repéré les basquets rouges.`` C’est celles-là que je voudrais `` dit-il timidement à Simon.

Fièrement chaussé, Edouard se balade dans le quartier. Il faut vous dire qu’en général, Edouard est un garçon plutôt timide, pas très sûr de lui. Il ne sait jamais s’il agit bien, il n’a pas trop confiance en lui! Souvent il a envie de faire plaisir, de donner son sourire, de rendre des services… mais il est bloqué par sa peur.

Ce matin, il se sent de bonne humeur, avec l’envie de bien faire, il est fier de lui! Il rencontre une grand-mère :`` Puis-je vous aider à porter votre panier?`` Puis à Lili sa copine :`On dirait que tu as envie de parler?Je t’écoute!`La journée passe Edouard, avec assurance, fait tout ce qu’il aime pour les autres.

``Moi, j’ai des services plein la tête
chaque journée est une conquête
j’trouve plein d’trucs pour aider
car je suis né pour assister!``

Lili lui demande comment il fait pour être si heureux. ``Je ne sais pas, c’est depuis que je porte ces basquets, j’ai plus confiance en moi, elles sont peut-être magiques?``

À son tour, Lili chausse les basquets. Elle, ce qu’elle aime c’est chanter, mais elle a peur qu’on se moque d’elle, alors elle chante seulement dans sa tête.

Chaussée de ces basquets, elle va dans la maison des personnes âgées et entonne un chant :

``Moi, j’ai des chansons plein la tête
chaque journée est une conquête
J’trouve plein d’trucs à chanter
Car je suis née pour chantonner!``

Son succès est formidable, tout le monde applaudit avec enthousiasme.

Edouard et Lili se posent des questions sur ces basquets. Sont-elles vraiment magiques? Ils retournent chez Simon.

``Oh oui, ces basquets sont magiques, mais seulement parce que votre cœur est simple. Vous avez eu confiance en vous; ce que vous voulez faire est beau : rendre service, chanter pour rendre les gens heureux. Et c’est cela le secret : être sûr que ce que l’on fait est juste, bon pour les autres, il faut en être fier!``

samedi 19 janvier 2019


(Conte philosophique) Légende de la fée aux fleurs

Une vieille légende roumaine dit que lorsque tout ce qui vit prit sa forme et sa dénomination définitive, seul l’homme fut mécontent car la terre lui semblait toute noire et déserte. Il sentait que quelque chose manquait pour que sa vie devînt belle et heureuse.

La fée aux fleurs apparut et, en entendant ses lamentations, lui dit Je vais couvrir la terre d’une parure originale qui serait à jamais ta consolation. A un signe de sa baguette magique, des fleurs en grand nombre sortirent soudain de terre et vinrent se ranger les unes auprès des autres. La fée trempa alors sa plume magique dans les couleurs de l’arc-en-ciel et donna à chacune une coloration différente.
Sa plume fit merveille et bientôt toute la terre se trouva couverte d’une multitude de fleurs de toutes sortes. Les fiers chrysanthèmes purent s’enorgueillir de leurs robes éclatantes et multicolores, les roses de leurs pétales semblables à du velours, les œillets, les jasmins, les lilas, les giroflées de leurs tons chauds et leur suave parfum. Ce fut ensuite le tour des craintives pensées, des timides violettes, si timides qu’elles se cachent derrière leurs feuilles, des campanules et de leurs sœurs les humbles fleurs des champs...

En même temps, la fée donnait à chacune d’elles un nom et lui fixait le lieu de résidence qui serait désormais le sien. S’alignant sagement, toutes ces fleurs attendaient le moment de gagner leur nouvelle destination. Toujours peignant fleur après fleur, la fée se trouva nez à nez avec un rayon de soleil qui l’observait depuis longtemps et l’avait suivie tout au long de ses pérégrinations.

Mon bon père Soleil, aimerait, lui dit-il, faire quelque chose pour l’humanité. Il souhaitait qu’une fleur à sa ressemblance soit comme lui revêtue d’or pour apporter sa lumière aux humains durant les journées grises où, caché par les nuages, il demeure invisible. La fée, trempant aussitôt sa plume dans la poudre d’or en recouvrit le tournesol qu’on appela désormais le « grand soleil ».

Un enfant lui demanda ensuite d’inventer une fleur particulièrement belle, pour l’offrir à sa maman. Après avoir réfléchi, la fée choisit le blanc qui est la couleur des candides pensées de l’enfance et, voulant dépeindre la douceur d’un sourire maternel, créa le lys qui est et restera à jamais le symbole de l’innocence.

Lorsque toutes ces fleurs furent prêtes pour réconforter les pauvres humains, on entendit, venant de très loin, de sous un amas de neige, comme un soupir d’enfant abandonnée : -Je suis la seule à avoir été oubliée, bonne fée, disait une petite voie plaintive, et je suis restée sans couleur et sans nom. Lorsque mes sœurs se disperseront sur la terre pour accomplir leur mission et que leur beauté réjouira les regards, moi je resterai ici et personne ne le saura.

Tout émue, la fée répondit : - Ne sois pas malheureuse, petite fleur. Toi, qui es la dernière, tu seras la première. Parce que tu as été oublié, petit perce-neige, c’est toi qui, avec tes clochettes toutes blanches, seras chargé d’annoncer la venue du Printemps. A ta vue, tous se réjouiront.

Et c’est depuis ce temps-là que ces fleurs poussent aux quatre coins de la terre et qu’elles emplissent de joie le cœur de tous les hommes épris de beauté...

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,1-11


Les Noces de CANA Premier miracle

En ce temps- là, Il y a eu un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.

Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »  Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »

 Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.

Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »

Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

Petit commentaire 

Aujourd'hui, l'évangile nous parle d'un mariage, d'une alliance, c'est à dire d'un moment intense de joie et d'amour, d'un temps fort de bonheur!

Durant ce repas de noces, rien ne doit manquer. La fête doit battre son plein jusqu'au bout pour que chacun reparte heureux.

Pendant le repas, Marie regarde; elle voit la première ce qui va manquer. Et elle en parle à Jésus... Celui-ci va agir pour que le bonheur des invités ne cesse pas et pour que ce bonheur soit encore plus intense! (Le meilleur vin est gardé pour la fin)

Nous sommes tous invités à entrer dans l'Alliance de Bonheur... mais notre vie reste trop souvent grise (Il y a les soucis, les peurs, les déceptions, la démoralisation, la maladie, la jalousie, l'orgueil, l'égoïsme, le refus de pardonner, de nombreux manques,...)

Notre vie avec Dieu ressemble à un repas de noces sans vin; elle est souvent terne, sans joie, sans aucun éclat. Elle ne résonne pas alentour. Elle ne "chante" pas. Elle n'est pas signe pour les autres. C'est sûr, le vin qui réjouit semble nous faire souvent défaut.
L'évangile des Noces de Cana nous invite à ne pas oublier que Dieu seul peut combler tous nos manques, que Dieu seul peut nous aider pleinement à étancher notre soif, que Dieu seul peut réellement transformer nos vies.

Cet évangile nous indique un chemin de bonheur: Chaque jour, n'oublions pas de regarder nos vies pour y découvrir les creux à combler, les manques à enrichir. N'oublions pas non plus de nous confier, de présenter nos manques au Ciel (comme Marie l'a fait à Jésus), ensuite, restons confiants! Soyons sûrs que Dieu agit. Il saura transfigurer nos vies pour qu'elles rayonnent de la joie, de la lumière, du bonheur du Royaume.

Le récit des Noces de Cana est un récit qui nous invite à entrer dans le bonheur de l'Alliance. Mais, il faut savoir que ce bonheur ne nous est pas donné subitement; il ne vient pas en un jour ("Mon heure n’est pas encore venue" dit Jésus).

Il faut s'armer de patience, puis se préparer en écoutant, en faisant confiance et en suivant le chemin de Jésus. («Faites tout ce qu’il vous dira.»). C'est peu à peu que l'eau de notre cœur se transformera en vin: c'est peu à peu que nous découvrirons la joie, le bonheur de vivre avec Dieu.

En guise de conclusion

Cana, n’est-ce pas le signe de la Nouvelle Alliance que Jésus est venu nous apporter ?

Jésus a choisi des Noces pour réaliser le premier signe de sa vie publique, preuve que le mariage est une grande vocation.

C’est là le signe de l’alliance nouvelle et éternelle signifiée par Jésus-Christ, avec le signe du vin.

Ce vin auquel nous goûtons tous les jours dans l’Eucharistie, c’est le vin de son Sang.

Le vin de Cana était un bon vin :

signe de toutes les bonnes choses que le Seigneur veut faire dans nos vies,
signe de ce bonheur qu’Il veut nous donner,
signe déjà des fruits de l’Esprit que nous pouvons goûter dans notre vie spirituelle.
Ce vin de la paix, de la joie, cette allégresse qui est donnée par la présence même du Fils de l’Homme.

Jésus qui est l’artisan de cette transformation d’une eau triste en vin joyeux.

C’est lui qui ordonne et dispose, c’est lui qui réalise.

Mais il ne fait pas tout et il nous faut mesurer l’effort qu’a dû demander aux serviteurs, l’acte de remplir six cuves de 100 à 150 litres ! Ils ont remonté cette eau du puits dans des cuves de purification.

Dieu ne transforme pas à partir de rien. Ce n’est pas de la magie.

Ainsi, l’alliance que le Seigneur veut faire avec nous demande un certain nombre d’efforts.

Il nous faut lui montrer notre bonne volonté en apportant notre eau… une eau pas toujours très claire mais peu importe.

Apporter au Seigneur nos vies pas toujours très propres, apporter surtout le dépôt qui peut se former dans le fond et que l’on ne veut pas toujours remuer, pour nous donner ainsi l’illusion que notre eau est claire ! Jésus est venu faire alliance avec l’humanité, et une humanité pécheresse.

Jésus demande aux serviteurs de remplir les jarres « jusqu’au bord ».

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous dit qu’il faut se présenter devant Dieu avec toute sa capacité. Il y a un point commun entre un dé à coudre et une jarre de 100 litres : c’est qu’ils peuvent être chacun plein à ras bords. L’effort dans notre vie spirituelle sera d’être toujours plein avec cette capacité que le Seigneur nous donne d’augmenter notre capacité d’aimer.

Cela demande des « étirements » progressifs.

Il faut du temps, et ça fait mal parfois.

N’oublions pas cette présence fondamentale de la Vierge Marie, discrète :

« Faites tout ce qu’il vous dira ».

Le pouvoir de la Vierge Marie sur le cœur de Dieu, sur le cœur des hommes est manifesté dans cette toute petite phrase.

Le but, ce n’est pas la Vierge Marie mais l’Alliance avec Dieu.

Le but, c’est que nous connaissions le vin de la joie en participant à la Résurrection de Jésus.

Questions Jean 2: 1-11

Le mariage à Cana


·         À quel événement Jésus, Marie et les disciples ont-ils assisté à Cana? 
·         Quel problème Marie a-t-elle apporté à Jésus? "
·         Comment Jésus lui a-t-il répondu? 
·         Que pensez-vous que Jésus voulait dire par là? 
·         Qu'est-ce que Marie a dit aux serviteurs? 
·         Qu'est-ce que Jésus a dit aux serviteurs de faire? 
·         Combien d'eau chaque cuve  a-t-il retenu? 
·         Après avoir rempli les cuves, qu'est-ce que Jésus leur a dit de faire?
·         A-t-il aimé l'eau? 
·         Pourquoi pensez-vous que Jésus a fait le miracle même s'il a dit que son temps n'était pas encore venu? 
·         Pensez-vous que vous pouvez venir à Jésus avec vos problèmes?
·         Et si les serviteurs n'avaient pas suivi le conseil de Marie de faire tout ce que Jésus avait dit de faire? 
·         Pensez-vous que vous devriez faire ce que Jésus vous dit de faire? 
·         Que pourrait-il arriver si vous ne faites pas ce qu'il vous dit? 
·         Qu'ont pensé les disciples quand ils ont vu ce qui s'était passé? 

mercredi 16 janvier 2019

Histoire pour les enfants – Le témoignage de Jeff lors du feu de forêt


Jeff Crandall se reposa quelques instants sur sa houe. Encore une rangée et demi de haricots et il n’aurait pas à désherber le jardin pendant deux ou trois semaines. Il entendit le grondement d’un avion passant au-dessus de sa tête. Une colonne de fumée s’élevait non loin de chez lui. C’était derrière Rattlesnake Ridge, à quelques kilomètres. Un feu brûlait quelque part.

 Le vent se mit à souffler, apportant des cendres dans son jardin sec. Jeff savait que la brise pouvait activer le feu et le propager au-delà des routes et des rivières qui auraient dû l’arrêter. Des champs de poiriers et de pommiers avaient déjà brûlé.

 Le soleil brûlait le dos de Jeff. Il s’essuya le front de sa main et termina de désherber les haricots.
Puis il tira le tuyau et arrosa d’eau fraîche les plants desséchés.

 « C’est une bonne chose de faite », pensa Jeff. Il rentra alors chez lui pour manger. Il se lava les mains dans la cuisine. Puis, se penchant vers le robinet, il s’aspergea d’eau le visage et le cou.

 Le feu était au cœur de toutes les conversations, à la table du dîner. Le petit frère de Jeff, Éric, lança à leur père un regard effrayé et lui demanda si le feu se rapprochait de chez eux.

 « C’est difficile à dire, mon grand, répondit son papa. Mais si c’est le cas, quelqu’un viendra nous prévenir avant que ce soit trop dangereux. » Il ébouriffa les cheveux bruns Éric. « Ne t’inquiète pas, mon fils. Dieu prend soin de nous.

 - Nous allons certainement échapper au feu, dit alors Jeff, mais s’il arrive sur notre colline, nous n’allons pas pouvoir faire grand-chose pour empêcher la maison de brûler.

 - C’est vrai, Jeff, mais il est inutile de s’inquiéter pour l’instant. Rappelez-vous, ‘tout coopère pour le bien de ceux qui aiment Dieu’. »

 Plus tard, lors du culte familial, la famille Crandall pria pour que Dieu les protège tous contre le feu. Dans son lit, Jeff eut du mal à s’endormir. Il pensait au feu qui faisait rage à quelques kilomètres de leur maison.

 Il eut l’impression d’avoir très peu dormi quand son père le secoua pour le réveiller. « Le feu approche, dit-il, nous devons partir. »

 Jeff se leva et enfila un jean par-dessus son pyjama. Il attrapa sa veste et suivit son père dans le salon où sa mère aidait Éric à boutonner son gilet. Papa ouvrit la porte d’entrée. Tous les membres de la famille, à moitié réveillés seulement, montèrent dans la voiture. Au sommet de la colline, Jeff constata que les premiers buissons commençaient à brûler, à quelques mètres de là.

 « Notre maison va-t-elle brûler, Papa ? » demanda-t-il à son père en se glissant à côté de lui.

 « Nous avons retiré presque toutes les herbes sèches autour de chez nous, répondit son père, mais si le grand chêne qui est à côté de la maison prend feu, alors la maison peut effectivement brûler. »

 Le père de Jeff mit le moteur en route et commença à descendre la colline. « Où allons-nous ? 

demanda Éric.
 - La Croix rouge a pris des mesures pour que nous puissions aller dans le gymnase, répondit le père de Jeff et d’Éric. Nous allons y passer le reste de la nuit. »

 Quand ils arrivèrent à l’école, d’autres familles faisaient la queue pour entrer dans le gymnase.
Une femme se tenait à la porte et écrivait les noms sur une feuille. À l’intérieur, des lits de camp étaient alignés et, au bout du gymnase, des bénévoles servaient du jus de fruit et des beignets.

 La famille Crandall trouva quatre lits de camp côte à côte et se prépara à y passer le reste de la nuit. « Papa, demanda Jeff, Dieu va prendre soin de notre maison, n’est-ce pas ?

 - Il va agir pour le mieux, Jeff.

 - Mais comment le fait de perdre notre maison pourrait être ce qu’il y a de mieux pour nous ? »
 Son père sourit. « Ce n’est pas toujours facile à comprendre, mon fils, mais nous devons nous souvenir que Dieu peut faire en sorte que de bonnes choses arrivent même quand la situation semble catastrophique.

 - Et si nous priions pour que Dieu veille sur notre maison cette nuit ? » suggéra la maman de Jeff.
Toute la famille Crandall inclina alors la tête et tous les quatre prièrent chacun leur tour.

 Quand le père de Jeff termina sa prière, Jeff se glissa sous la couverture de son lit de camp. Il remarqua alors qu’un garçon de son âge se trouvait un peu plus loin. Il avait l’air d’être effrayé. Il regardait Jeff comme s’il voulait lui poser une question, mais il n’osait pas.

 Jeff repoussa sa couverture, se leva et approcha du lit de camp du jeune garçon. « Bonjour, dit-il, je m’appelle Jeff. Et toi ?

 - Kevin, murmura le garçon. Je ne voulais pas être indiscret, mais que venez-vous de faire, toi et ta famille ?

 - Oh, nous venons simplement de prier. Nous avons demandé à Dieu de veiller sur notre maison cette nuit et de la protéger du feu.

 - Penses-tu vraiment que prier sert à quelque chose ?

 - J’en suis sûr, répondit Jeff.

 - Alors est-ce que tu veux bien prier pour que Dieu protège aussi ma maison ?

 - Bien sûr, mais ce n’est pas difficile. Tu peux le faire aussi, tu sais.

 - Je préfèrerais que ce soit toi. »

 Les deux garçons inclinèrent la tête, et Jeff pria pour que Dieu protège la maison de Kevin.

 Après la prière de Jeff, Kevin lui sourit timidement. « Merci, lui dit-il. Je n’ai jamais prié, en fait.
 - Écoute, lui dit alors Jeff, est-ce que tu aimerais venir à l’Église avec moi, de temps en temps ? Je crois que tu aimerais ça.

 - Il faut que je demande à mon père », répondit Kevin en montrant du doigt un homme dormant dans le lit de camp à côté. « Mais je crois qu’il sera d’accord. »

 Finalement, les deux garçons s’allongèrent dans leur lit de camp. Il était trois heures du matin à la pendule du gymnase. Les yeux de Jeff se fermaient, et il s’endormit rapidement.

 Quand Jeff se réveilla le lendemain matin, Kevin était déjà debout et il pliait sa couverture.
Voyant que Jeff était réveillé, il approcha et lui dit : « Papa dit que c’est d’accord pour que j’aille de temps en temps à l’Église avec toi.

 - Super », dit Jeff. Les deux garçons échangèrent leur numéro de téléphone. Puis le père de Jeff appela son fils. Ils allaient partir.

 Tandis qu’il retournait à la voiture, Jeff pensa à Kevin. « Tu sais, Papa, je crois que je comprends ce que la Bible veut dire dans le texte : ‘Tout coopère pour le bien de ceux qui aiment Dieu’. J’avais peur que notre maison brûle, mais s’il n’y avait pas eu le feu, je n’aurais jamais rencontré Kevin. Je me suis fait un nouvel ami et j’ai eu l’occasion de lui parler de Jésus.

 - Alors nous sommes doublement bénis, dit son papa. Un officier de police vient de me dire que nous pouvons rentrer chez nous, le feu a épargné notre maison. »

Adapté d’un récit de G. Swanson publié dans le livre Families Reaching families, Ministère de la famille,  Division américaine des adventistes du septième jour.