samedi 29 août 2020

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 16, 21-27

Renoncer à soi-même, prendre sa croix et suivre le Christ



En ce temps-là, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.

 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas. »  Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »  Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.

Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?

Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. »

Suivre Jésus

 Il n'y a pas de formule spécifique sur la façon de suivre Jésus, mais suivre Jésus est la clé pour vivre toute une vie chrétienne.

Réflexion Prendre sa croix à la suite de Jésus

 1. Le contexte de ce passage de l’Évangile de Matthieu est important : il se situe juste après la « profession de foi » de Pierre, qui reconnaissait, pour la première fois de manière explicite, que Jésus était le Messie, le Fils de Dieu. Les disciples ont donc reconnu qui est Jésus. Mais Jésus sait aussi ce qui va se passer lors de sa Passion, il connaît sa mission et la manière dont elle va se réaliser. Il les avertit donc : oui, il est le Messie, mais c’est par la souffrance de la croix, la mort et la Résurrection qu’il doit passer. Or cela il le sait, et il le choisit librement. Il va maintenant monter à Jérusalem, en sachant bien ce qui l’attend.

2. C’est justement ce que Pierre n’accepte pas. Comment Jésus peut-il choisir de vivre cela ? Cela n’entre-t-il pas en contradiction avec ce qu’il est, le Messie, le Fils de Dieu ? Pierre est alors vivement rabroué par Jésus, qui s’adresse ensuite à tous ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera ».

3. Jésus nous invite donc à le suivre, à vivre, en quelque sorte, dans notre propre vie, cette apparente contradiction qui se trouve dans la sienne : il est le Messie, mais il va mourir condamné à mort. Nous ne sommes pas faits pour la souffrance, mais dans notre vie la croix sera présente. Au lieu de vouloir opposer les deux choses de manière irréconciliable, comme Pierre tente de le faire, Jésus nous propose de les harmoniser, d’en faire la synthèse dans notre propre personne. Si l’on passe son temps à essayer de fuir la souffrance, alors nous perdons notre vie, nous évitons ceci et cela, mais nous n’allons nulle part. Tandis que si nous décidons d’intégrer la croix dans notre vie, alors nous pouvons nous concentrer sur ce qui est important : sur l’amour que nous pouvons recevoir et donner. La croix n’est alors plus un obstacle, elle devient même une occasion favorable pour aimer.


samedi 22 août 2020

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 16, 13-20

 

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »

Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »

Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.

Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.

Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.

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Pour vous, qui suis-je ? » La question de Jésus aux disciples se pose aussi pour nous.
Jésus compte-t-il pour vous ? Quelle place tient-il dans votre vie ?

Jésus répond à Pierre qu’il n’a pu découvrir Dieu par lui-même. Dieu s’est révélé à lui. Il en est de même pour nous ; nous devons écouter Dieu quand il nous parle, par l’intermédiaire de l’Esprit Saint. Et nous devons demander à Dieu qu’il se révèle à nous : d’où l’importance de la prière pour Le rencontrer.

La raison pour laquelle Pierre sait qui est vraiment Jésus et que les autres ne savent pas qui est vraiment Jésus parce que Pierre et les disciples accordent une attention particulière à Jésus.

Pierre est un étudiant de Jésus. Il suit Jésus, partout où Jésus va. Il regarde et écoute Jésus.

Parce qu'il fait cela, alors il apprend les deux noms de Jésus. Il connaît Jésus, son enseignant, et il connaît Jésus le messie.

Et devine quoi?

Nous pouvons connaître Jésus de la même manière que Pierre.

Nous aussi, nous pouvons suivre Jésus et apprendre de lui.

Pour Vous   « QUI SUIS-JE » : Publié par Léonard Maillard


Dans Une Petite Ville Appelée Groom Au Texas Des Sculptures De Métal Fleurissent Dans Un Champ Offert Pour Ces Circonstances

 Il est mort sur une croix alors qu’il prônait l’Amour.

 En physique, Il a défié la loi de la gravité par son Ascension au ciel;

 En chimie, Il a transformé l'eau en vin.

En médecine, Il a guéri des malades et des aveugles sans aucune médication

 En économie, Il a nourrit + de 5000 personnes avec deux poissons et 5 pains

En politique, Il a dit que nous pouvons l'appeler : Miséricordieux, Conseiller, Prince de  la Paix

 En religion, Il a dit : Nul ne peut aller au Père qu’en passant par Moi

 Il n'avait aucune formation en médecine, pourtant Il est appelé Rabi (Docteur).

 En biologie, Il est né en dehors du processus normal de la conception;  

 Il n'a jamais menacé personne, pourtant les rois l'ont craint

 Même quand il était insulté, frappé, il reflétait l’Amour

Il nous a dit : Je ne vous appelle plus serviteurs mais AMIS

 A plusieurs reprises il est tombé, sous le poids de la croix sans animosité contre ses tortionnaires

Lors de sa crucifixion il a dit: Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font !

Il a donné sa vie pour que nous ayons la vie Éternelle

 Dans son dernier soupir il a dit : Père je remets mon Esprit entre tes mains

 En histoire, Il est le commencement et la fin « l’Alpha et l’Oméga »

Il n'a pas fait de guerres, pourtant Il a conquis le monde !  

 Il fut mis au tombeau, et le 3ème jour Il ressuscita Il est vivant.

 Il est la source d’eau vive jaillissante, nous offrant sa Paix

Ainsi, qui est-Il ? Cet homme qui a accepté de mourir pour nous sauver Il est Jésus ! Le Fils du Dieu Vivant, l’envoyé du Dieu très Haut. Il est venu pour nous donner la vie Éternelle. Il est Jésus !

N’ayons pas peur de proclamer notre foi Chrétienne

Soyons unis et célébrons-le. Alors , Les yeux qui lisent ce message s’ouvriront à son Amour. Les mains qui s’élèvent vers Lui porteront sa Paix Les bouches qui diront Amen à cette prière s’ouvriront largement pour proclamer Sa bonté et toute Sa Miséricorde Découvrez ou redécouvrez Ce Dieu Amour et Demeurez en Lui, pour que Lui demeure en vous .Recherchez toujours son Visage et vous serez comblé par Sa Joie .Vous n’aurez plus jamais faim, vous n’aurez plus jamais soif AMEN ! 


lundi 17 août 2020

La foi des petites ombres. (Conte) N. Lygeros Traduit du Grec par A.-M. Bras

 


Ils voulaient voir dans le noir. Et pour voir dans l’obscurité, ils pensèrent utiliser des bougies. L’autre lumière était très intense et les ombres la craignaient. Ils voulaient voir les ombres dans le noir. Les bougies faisaient des ombres, des petites. Mais ils n’avaient pas pensé qu’ils créeraient même des ombres sur les tableaux. C’était dans un salon qu’il y avait des tableaux. Ils les avaient placés là depuis longtemps, mais ensuite ils semblaient avoir été oubliés. Dès qu’ils virent les bougies, les tableaux pensèrent que les enfants voulaient les revoir. Même Nietochka était contente. Les enfants en regardant les tableaux se rappelèrent quand ils avaient été faits, quand ils avaient été placés sur le mur. Un mur en bois, un grand arbre droit, si grand qu’il ressemblait à un mur. Ils n’avaient jamais pensé que leur maison était dans un arbre. C’étaient des petits enfants, de très petits hommes. Dans d’autres contes de fées, nous les appellerions Lilliputiens, mais ici simplement des élèves. Ils avaient l’habitude de voir des choses qui étaient grandes, car ils étaient toujours sur une épaule et ne prêtaient aucune attention aux petites. Alors cette nuit-là, ils décidèrent de prêter attention aux petites ombres. Ils n’avaient pas pensé à ce que signifiait une petite ombre. La petite ombre est l’ombre que nous oublions petit à petit. Tout le monde oublie les petites ombres et à la fin on ne parle même plus des ombres, même si les bougies les ont toujours en mémoire. Donc, quatre petits hommes décidèrent d’allumer quatre petites bougies. Chacun avec sa bougie pensait au monde qu’il voyait à nouveau dans ce salon. Il était plein de livres, avait de belles étagères, la courbure d’Einstein, pour ne pas oublier le poids des livres. Mais ce n’était pas le sujet. Ils avaient appris cette nuit-là la différence entre le sacré et la croyance et n’en croyaient pas leurs yeux. Ils n’avaient jamais pensé à ce petit détail. La foi en la vérité, le sacré de la beauté. Ils regardèrent à nouveau les tableaux, ils étaient placés sur le bois, comme les icônes sur l’iconostase. Mais il existait cependant une grande différence, ils pouvaient entrer dans le lieu sacré sans que personne ne leur dise quoi que ce soit. Ils se demandaient si les ombres parlaient dans le sanctuaire et si elles croyaient. Anastasia à coup sûr. Le vieil homme y avait pensé. Il était clair que les deux femmes qui entraient à l’église croyaient. L’Apôtre le savait. Dostoïevski aussi. Même dans ce coin relativement perdu, ils réussirent à relire les fleurs qui s’ouvraient en braille. En fin de compte, ils pensèrent que ce serait une bonne idée d’allumer les bougies plus souvent et de réfléchir à nouveau sur l’espace. Ils n’avaient jamais pensé pouvoir vivre dans un sanctuaire, ils n’y croyaient pas, quelqu’un devait le leur dire. Qui pourrait vivre continuellement dans un sanctuaire ? Un homme… aucun. Et ils étaient tous des petits hommes. Mais ils pensaient que ce qui pouvait vivre dans le Sanctuaire, c’était leur foi. Leur foi que ce mur en bois, qui appartenait à un arbre, était leur propre temple. Ils le virent pour la première fois, de cette façon. C’est ce que les petites bougies vous montrent… Il fallait que la lumière soit douce, change la disposition d’esprit. Ils se réjouirent de voir les icônes byzantines sous ce jour aussi, elles étaient toutes alignées, blotties les unes contre les autres, l’une protégeant l’autre et se protégeant mutuellement. Comme c’était finalement facile de voir les petites ombres, de les voir revivre. Ils se souvinrent du Crépuscule de Nietzsche et réalisèrent finalement que la foi n’apparaît pas quand il y a trop de lumière. La foi apparaît lorsqu’il y a peu de lumière, lorsqu’apparaissent doucement les petites ombres, car alors ce qui abreuve le monde, c’est la foi. Voilà comment ils se réjouirent. Ils comprirent qu’ils étaient aussi des petites bougies. Ils ne voyaient pas tout le temple, mais ils savaient où était son iconostase, alors ils décidèrent d’agir et de retrouver l’essence. Même quatre petits hommes sur un canapé pouvaient aider le monde parce qu’ils fabriquaient des jouets. Bien sûr, au début, ils pensèrent que les jouets n’étaient que des constructions. Ils n’avaient pas remarqué qu’ils agissaient comme des cadeaux à l’Humanité, surtout en les donnant aux autres. Les grands portaient des croix, les petits des jouets. L’étrange, quand ils seraient vieux, c’est qu’ils sauraient ce qu’ils avaient fait quand ils étaient jeunes. Ainsi du salon de bois avec son coin, car un seul était en bois, l’autre manquait pour être ouvert sur le monde, d’ailleurs le temple ne fermait jamais. Et ils pensèrent que le fauteuil qu’ils voyaient, parce que c’était un fauteuil et non une chaise, se rappellerait à ceux qui racontent des contes aux petites hommes parce qu’ils les ont toujours en eux. Ils ne pouvaient pas imaginer comment être en eux. Ils regardèrent à nouveau l’iconostase et pensèrent que la foi dans le Maître change tout, mais ils ne savaient pas qu’ils avaient changé et finalement, comme des petites âmes, ils résidaient dans le Maître. Au début, ils pensaient que ce n’était qu’un espace, puis ils réalisèrent que c’était le Temps. À l’intérieur du salon en bois, ce qu’ils virent finalement, c’était  à quel point la vérité était belle et à quel point la beauté était vraie, tout simplement. Ainsi ils allèrent bien dormir et nous encore mieux.


samedi 15 août 2020

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15, 21-28

 Grande est ta foi

En ce temps-là, partant de Génésareth. Jésus se retira  dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant: Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David! Ma fille est tourmentée par un démon." Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander: "Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris!" Jésus répondit: "Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël." Mais elle vint se prosterner devant lui en disant: "Seigneur, viens à mon secours!" Il répondit: "Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. Elle reprit -Oui, Seigneur, mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres." Jésus répondit: "Femme, grande est ta foi, que tout se fasse pour toi comme tu le veux!" Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

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Dans l'évangile d'aujourd'hui, une femme cananéenne n'arrête pas de crier à l'aide de Jésus. La femme dérange les disciples et ils veulent se débarrasser d'elle. Matthieu a écrit ce passage à une époque où le peuple juif de sa communauté n'aimait pas les Cananéens. Au début, la réponse de Jésus à la femme est surprenante. Il lui dit qu'il est venu pour sauver seulement Israël. Mais la femme ne cesse de demander à Jésus d'aider sa fille. Elle a foi en Jésus. La femme n'abandonne pas.

Jésus guérit la fille d'un démon de la femme cananéenne. Jésus dit à la femme que sa foi est la raison de la guérison. Par ce miracle, Jésus montre combien il est important d'avoir foi en lui. L'aide de Jésus pour la femme cananéenne montre qu'il prend soin de tout le monde.

Ce que j'apprécie dans cette histoire, c'est que la femme n'abandonne pas.
Peu importe les événements inattendus, elle ne cesse de demander de l'aide.
Et finalement cette aide lui est offerte.
Je pense que cette histoire est racontée parce qu'elle nous aide à réfléchir à ce qui se passe lorsque nous demandons de l'aide à Dieu
Nous pouvons nous attendre à ce que certaines choses se produisent lorsque nous demandons de l'aide dans la prière.

Mais, au lieu de cela, des choses inattendues peuvent se produire.
Ces choses inattendues peuvent nous donner l'impression que nous n'aurions pas dû demander de l'aide et que nous devrions simplement cesser de demander de l'aide à Dieu.
Mais ce que nous voyons dans l'histoire d'aujourd'hui est un rappel que lorsque des choses inattendues se produisent après avoir demandé de l'aide, nous devons continuer à demander de l'aide, continuer à prier Dieu.
Lorsque nous faisons cela, lorsque nous continuons de demander de l'aide, tout comme la femme ne cessait de demander de l'aide, nous sommes plus susceptibles de recevoir l'aide que nous demandons.
Et c'est la bonne nouvelle pour aujourd'hui. Prions.

Question

 Qui demande l'aide de Jésus?

Qu'est-ce que les disciples veulent que Jésus fasse?

Que dit Jésus sur la foi de la femme?

Comment la femme montre-t-elle sa foi en Jésus?

Pourquoi est-il important d'avoir foi en Jésus?

 Quand demandez-vous de l'aide à Jésus?


samedi 8 août 2020

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14, 22-33

Jésus marche sur les eaux

Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.  Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.  La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.  En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : “ C'est un fantôme ”. Pris de  peur, ils se mirent à crier.  Mais aussitôt Jésus leur parla : “ Confiance ! c'est moi ; n'ayez plus peur ! ”  Pierre prit alors la parole : “ Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. ”  Jésus lui dit : “ Viens ! ” Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.  Mais, voyant la force  du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : “ Seigneur, sauve-moi ! ”  Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : “ Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? ”  Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.  Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : “ Vraiment, tu es le Fils de Dieu !

Petit commentaire

Dans cette histoire, Pierre a suffisamment fait confiance à Jésus pour sortir du bateau. À cause de Jésus, il l'a fait. Quelque chose d'étonnant. Aucun des autres disciples n'a marché sur l'eau, mais alors le vent et les vagues le distraient et il eut peur.

 Jésus veut que nous lui tendions la main lorsque nous avons peur ou lorsque nous avons un problème. Au cours de notre vie, il y aura des tempêtes. Ces tempêtes surviennent aux moments les plus gênants, mais peu importe quand elles surviennent, nous devons les affronter courageusement quels que soient l'heure et le lieu. Nous rencontrerons de l'eau assez agitée. Tant que nous gardons les yeux sur Jésus et que nous mettons notre confiance en lui, tout ira bien. Mais lorsque nous détournons les yeux de Jésus et mettons notre confiance en nos propres capacités, nous sombrerons sûrement!

Nous pouvons secouer la tête et penser que Pierre était stupide de sombrer dans l'eau. Mais nous faisons la même chose dans nos vies. Nous adorons Jésus et essayons de le suivre. Mais alors les problèmes viennent et ils semblent si gros! Nous commençons à nous enfoncer dans les eaux orageuses de nos troubles.

Nous pouvons regarder Jésus avec foi comme notre Seigneur et Sauveur. Nous pouvons nous tourner vers Jésus avec foi chaque jour. Mais sachez que même dans votre moment de faiblesse, Jésus tendra la main. Gardez votre foi.

 Questions de discussion

-Comment les disciples ont-ils réagi en voyant quelqu'un marcher sur l'eau?
-Si vous aviez été dans le bateau, comment, pensez-vous, auriez-vous réagi?

-Comment Jésus essaie-t-il de calmer les craintes des disciples? Est-ce que ça marche?

-Comment Pierre réagit?

-Pourquoi Pierre est-il sorti du bateau?

-Que pensez-vous de la réaction de Pierre ? Que nous apprend sa réaction sur Pierre?

-Qu'est-ce qui a permis à Pierre de marcher sur l'eau?

-Pourquoi Pierre a-t-il coulé?

-Que pourraient représenter les eaux orageuses dans la vraie vie?

-Quelles sortes de «tempêtes» les adolescents endurent-ils?

-Qu'est-ce que cela vous dit que Jésus a pu rester calme et ferme au milieu de la tempête et des eaux déchaînées?

-Où voyez-vous Jésus au milieu de vos luttes?

-Lorsque Pierre a coulé, il pourrait avoir à nager vers le bateau ou tendre la main vers Jésus. Lequel a-t-il choisi?

-Que pouvons-nous apprendre de la recherche de Pierre pour Jésus?

-Est-ce que Jésus a hésité à chercher Pierre?

Récapitulation des questions

-Pourquoi peut-il parfois sembler que nous sommes tous seuls au milieu de problèmes?

-Que pouvons-nous faire pour nous aider à nous souvenir que Jésus est toujours avec nous?

-Quelles sont les choses auxquelles vous pensez qui vous font couler plutôt que de marcher avec Jésus?


mercredi 5 août 2020

LA FLEUR JULIETTE



Juliette, assise au salon sur les genoux de son père, regardait les images d'un bien beau livre. À chaque nouvelle page se trouvait la photo d'une fleur merveilleuse, comme on en voit dans les pays lointains.
-Et celle-ci, dit-il en montrant une des plus belles, possède quatre pétales jaunes et un centre noir, doux comme du velours. On l'appelle là-bas, la fleur Juliette. Elle a le même nom que toi.
-Elle est très jolie. Je vais aller en cueillir une pour toi, papa.
-Tu n'en trouveras pas, mon trésor, car cette fleur ne pousse pas dans nos villages.
Notre amie monta à sa chambre. Elle pensait à la fleur qui porte son nom. Dehors, le soleil illuminait le ciel bleu et le printemps colorait le jardin de vert, de jaune et de bleu.
-J'aimerais aller chercher une fleur Juliette, lança tout haut la fillette vers les oiseaux qui chantaient dans la haie au fond du jardin. Je l'offrirais à mon papa.
Quelques minutes plus tard, on frappa à la fenêtre de notre amie.
-Toc, toc, toc.
Elle courut voir. Un pic vert! Posé sur l'appui de fenêtre, il martelait la vitre avec son bec pointu.
-Tu veux aller cueillir une fleur Juliette, paraît-il ? Viens avec moi. Je vais te conduire chez un ami qui pourra te mener vers un jardin où on en trouve.
La fillette fit un grand sourire. Le temps de mettre ses petites chaussures de toile blanche, elle courut dans l'escalier, ouvrit la porte de la cuisine et entra au jardin. Elle suivit l'oiseau.
Le pic vert s'arrêta près de la barrière en bois, au fond de la prairie aux fleurs. Un papillon jaune à lignes bleues, posé sur un coquelicot rouge attendait.
-Suis-le, dit l'oiseau.
-Merci, fit Juliette en souriant. À tantôt.

Le papillon ne volait pas droit. Il allait de gauche à droite, au gré du vent, sous la lumière du soleil. Parfois il se posait un instant sur une fleur, parfois sur une autre.
Notre amie marchait derrière lui, allant elle aussi en zigzag, mais toujours plus loin le long de la lisière du bois.
Tout à coup, elle entendit l'appel d'un coucou. Cela venait d'un grand arbre, au coin de la forêt.
Le papillon s'approcha, toujours en voltigeant, et en fit deux fois le tour. Puis il disparut.
Le coucou s'envola, quittant sa branche, et se plaça près de la fillette un instant, comme pour lui dire :
-Viens avec moi. Je t'emmène vers la fleur que tu cherches.
Notre amie accompagna l'oiseau. Elle ne le voyait plus, mais elle entendait son cri.
-Coucou, coucou, coucou...
Il le répétait sans cesse en s'enfonçant toujours plus loin vers le milieu des bois.
Juliette marchait à travers tout pour le suivre sans le perdre.
Elle traversa un massif de fougères, toutes plus hautes qu'elle. Parfois les picots des ronces la griffaient. Deux fois elle passa à travers une toile d'araignée. Ses petites sandales blanches se tachaient de plus en plus de boue.
Enfin, la petite fille arriva dans une clairière. À cet endroit, elle ne vit plus aucun arbre. L'herbe était assez haute, verte et douce. Le soleil brillait.
Un grand cerf se dressa.

-Je t'attendais, dit-il. Tu veux aller cueillir une fleur Juliette paraît-il?
-Oui.
-Monte sur mon dos.
Notre amie avait un peu peur du grand cerf, mais il tourna la tête. Elle vit des doux yeux bruns qui semblaient lui dire : fais-moi confiance.
Elle se hissa sur son dos.
-Tiens-toi bien à mes bois.
Le grand cerf se leva puis partit vers le cœur de la forêt. Il bondissait au-dessus des ronces et des fougères. Il traversa deux petites rivières, éclaboussant la fillette de perles d'eau qui brillaient dans la lumière.
Enfin, il s'arrêta devant une clôture de fil de fer barbelé.
-Descends, dit-il. Nous sommes arrivés. Je t'attends ici. Tu vois ce vieux château ? C'est là que tu dois aller. À tantôt. Je te reconduirai chez toi.
Juliette s'approcha de l'habitation en ruine. Elle semblait un peu sinistre et lui faisait peur à cause des fenêtres sans vitres où pendaient des rideaux déchirés. Le toit était en partie effondré. Des grosses pierres grises, tombées de vieux murs à moitié écroulés, jonchaient le sol envahi de ronces et d'orties.
Notre amie passa une porte grande ouverte. Elle entra. Elle s'arrêta un instant devant un escalier en bois, couvert de poussière. Il menait à l'étage.
Elle entendit un hululement qui la fit sursauter.
-Ouh, ouh, ouh...
Un vieil hibou s'approcha.
-Que fais-tu là, petite fille?
-Je cherche une fleur Juliette pour l'offrir à mon papa. Les animaux qui m'ont conduite ici me disent que je vais en trouver.
-Elles poussent au fond du jardin, derrière le château, dit le hibou. Tu en verras quelques-unes.
Juliette traversa l'habitation, marchant dans la poussière ou les morceaux de peinture écaillée. Elle passa par un salon dont les fauteuils déchirés montraient leurs ressorts, puis une salle à manger aux meubles tout cassés et enfin, une affreuse cuisine où pendaient des toiles d'araignées.
Ces pièces sombres ne sentaient pas bon. Notre amie sortit du triste logis et entra dans un jardin tout à fait à l'abandon.
Elle y vit de nombreuses jolies fleurs. Elles poussaient un peu partout et n'importe comment, mais elle ne trouva pas celle qu'elle cherchait.
-Je ne la vois pas, lança-t-elle bien fort.
-Je t'ai dit : au fond du jardin, répondit le vieil hibou qui regardait par la fenêtre ronde du grenier. Avance encore. Va près du vieux mur. Tu en trouveras.
Quelle aventure!
Notre amie dut grimper sur des grosses pierres grises qui s'enfonçaient dans la boue. Elle salit encore plus ses petites sandales blanches. Tant pis...
Enfin elle aperçut une fleur Juliette. Elle poussait entre les roseaux qui entouraient une mare d'eau douteuse. Des grenouilles coassaient en sautant sur des nénuphars verts. On les entendait chanter.
Notre amie cueillit la fleur aux quatre pétales jaunes et au centre noir, doux comme du velours, puis elle revint sur ses pas.
Elle retraversa le château en ruine et remercia en passant le vieil hibou. Puis elle retrouva le grand cerf qui l'attendait, et monta sur son dos. Il conduisit la fillette jusqu'à la clairière.
Le coucou chantait sur une branche d'arbre.
-Coucou, coucou, coucou...
Il mena Juliette jusqu'à la prairie où se tenait le papillon jaune à lignes bleues. Il guettait l'arrivée de notre amie en patientant sur une fleur rouge.
Il vola jusqu'à la barrière située au fond de son jardin. La fillette ouvrit puis fit un grand signe de la main pour remercier tous ses gentils amis qui l'avaient accompagnée dans son aventure. Seul, le pic vert ne se montra plus.
Juliette entra dans la maison et courut vers son père qui lisait au salon. Bastien, le petit frère de notre amie, jouait avec ses blocs, assis dans son parc.
-Papa !
-Oui, ma chérie.
-Voici une fleur Juliette. Je l'ai cueillie pour toi.
-Quelle merveille, mon trésor. Comment l'as-tu trouvée ?
-Des animaux m'ont conduite jusqu'à elle. Un pic vert, un papillon, un coucou, un grand cerf puis un hibou.
Papa prit sa petite fille sur ses genoux, puis il lui fit un grand et long câlin.
-Ma fleur préférée, c'est toi, dit-il.
Et Juliette souriait.
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samedi 1 août 2020

DIEU NOURRIT LES MALHEUREUX.


Il était une fois deux sœurs, l’une riche et sans enfants, l’autre veuve avec cinq enfants, et si pauvre qu’elle manquait de pain pour elle et pour sa famille. Poussée par le besoin, elle alla trouver sa sœur et lui dit : « Mes enfants souffrent ; tu es riche, donne-moi un morceau de pain. » Mais la richarde avait un cœur de pierre ; elle répondit : « Nous n’avons rien à la maison, » et la congédia durement.
Quelques heures après, le mari de la sœur riche rentra chez lui. Comme il commençait à couper le pain pour le dîner, il fut bien étonné d’en voir sortir des gouttes de sang au premier coup de couteau. Sa femme, effrayée, lui raconta tout ce qui s’était passé. Il se hâta de courir au secours de la pauvre veuve et lui porta tout ce qui avait été préparé pour son repas. Quand il sortit pour retourner au logis, il entendit une grande rumeur et vit une colonne de feu et de fumée qui montait vers le ciel. C’était sa maison qui brûlait. Toutes ses richesses étaient perdues ; sa méchante femme poussait des cris affreux et disait : « Nous mourrons de faim.
— Dieu nourrit les malheureux, » répondit sa bonne sœur, accourue près d’elle.
Celle qui avait été riche dut mendier à son tour ; mais personne n’avait pitié d’elle. Oubliant sa dureté, sa sœur partageait avec elle les aumônes qu’elle recevait.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14, 13-21


Jésus nourrit une grande foule avec cinq pains et deux poissons.
En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.



 Petit commentaire

Ce miracle révèle le cœur de Dieu, qui se soucie de tous nos besoins. Dieu attend aussi que nous nous venions en aide les uns les autres, et que nous partagions le peu que nous avons. Jésus est présent dans mes rencontres quotidiennes. Il est dans ceux que je rencontre tous les jours; spécialement dans les pauvres, les marginalisés, et ceux qui ont besoin de mon aide. Quand je leur ouvre mon cœur et m’approche d'eux avec compassion et amour, je vais aussi à la rencontre de Jésus.
 Les hommes, les femmes et les enfants sont assis sur l'herbe, mangeant autant de pain et de poisson qu'ils en veulent. Jésus travaille avec les petites gens pour nourrir la foule. Par ses actions, il révèle l'agir de Dieu à notre égard: nourricier, attentionné, généreux, et soucieux de tous nos besoins

Petits jeux

Dans notre histoire biblique de cette semaine, nous avons appris sur la façon dont Jésus a béni le cadeau d’un garçon pour aider beaucoup de gens. Dans le match d’aujourd’hui, vous allez réviser l’histoire de la Bible en répondant aux questions sur l’histoire et sur votre propre vie.

   Simples - ceci ou cela

1. Est-ce que l’histoire biblique de cette semaine se trouve dans l’Ancien Testament ou le Nouveau Testament ?    (Nouveau Testament)
2. Était-ce seulement « quelques personnes » ou « une grande foule » qui est venu voir Jésus? (grande foule)
3. Est-ce Jésus a vu la foule venir ou l’a-t-il juste entendu parler par les disciples? (Il la vit)
4. Y avait-il plus de cinq mille personnes ou moins de cinq mille personnes ce jour-là ? (plus)
5. Le garçon avait-il deux poissons et cinq pains ou deux pains et cinq poissons ? (deux poissons et cinq pains)
6. Jésus a-t-il rendu grâce, puis distribué la nourriture ou distribué la nourriture et ensuite rendu grâce ? (Il a rendu grâce puis passé la nourriture.)
7. Est-ce que les gens ont quittés affamés ou rassasiés ? (rassasiés)
8. Par la suite, les disciples ont recueilli douze pains ou douze paniers pleins ? (douze paniers pleins)
9. Dieu peut répondre à tous nos besoins ou tout simplement certains de nos besoins ? (tous nos besoins)
10. Dieu peut nous bénir chaque fois que nous donnons ou juste parfois ? (à chaque fois)

Doubles - remplir le vide

1. Cette histoire vient du livre du Nouveau Testament de ____________. (Jean)
2. Jésus savait que les gens étaient probablement fatigués et ______________. (avaient faim)
3. Jésus a dit à Philippe où ils pouvaient acheter ________ pour les gens à manger. (nourriture; pain)
4. Philippe a dit à Jésus qu’il faudrait huit mois de ________ pour acheter assez de nourriture pour tout le peuple.  (salaire; d’argent, de travail)
5. Il y avait plus de ___________ milles de personnes dans la foule. (cinq)
6. Le garçon avait ______ petits pains pain et ______ petits poissons. (cinq / deux)
7. Jésus prit les pains et les poissons, il rendit __________, puis les a distribué pour les gens. (merci; grâce)
8. Jésus dit à ses disciples de tous ___________ les morceaux qui restent. (recueillir, ramasser)
9. Les disciples recueillies _____________ paniers pleins de nourriture par la suite. (douze)
10. « Et mon Dieu pourvoira à ___________ vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ ». Philippiens 4.19 (tout)

Triples - Vrai ou faux?

1. Jésus se dirigea vers l’autre rive de la Mer de Galilée de passer du temps seul avec ses disciples. (Vrai)
2. Jésus a donné à Philippe de l’argent pour aller acheter de la nourriture pour le peuple. (Faux)
3. Philippe a travaillé pendant huit mois pour soulever assez d’argent pour nourrir les gens. (Faux)
4. Il y avait plus de cinq milles personnes dans la foule. (Vrai)
 5. Un garçon avait deux poissons et vingt-cinq miches de pain. (Faux)
 6. Jésus prit les pains et les poissons et a rendu grâce avant de les distribuer aux personnes. (Vrai)
7. Les gens avaient encore faim après le repas. (Faux)
 8. Après le repas, les disciples ont ramassés douze milles corbeilles pleines de pain. (Faux)
 9. Dieu peut répondre à tous vos besoins. (Vrai)
10. Dieu peut bénir le peu que vous donnez à aider beaucoup de gens. (Vrai)