lundi 28 décembre 2015

Vœux Du Nouvel An 2016

Je vous présente à toutes et tous,  mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2016. Que la santé, la joie et la prospérité soient avec vous  et votre famille et beaucoup d’amour tout au long de cette nouvelle Année et que  votre réussite professionnelle soit au rendez-vous dans tous vos projets. Que l'année 2016 vous donne à réaliser, selon vos espérances, ce que vous désirez, tant pour vous que pour vos proches.



dimanche 27 décembre 2015

Prière

À LA SAINTE FAMILLE
Sainte Famille de Nazareth, vous êtes
sur terre le reflet de la Trinité‚ d'Amour
du ciel. Veillez avec bonté‚ sur les
familles qui se mettent sous votre protection.
 Que votre amour conjugal, parental et filial, soit un
modèle et un soutien pour tous les époux, les parents et les
enfants de la terre.

Jésus, Marie, Joseph, apprenez à nos familles à
vivre profondément les grandes valeurs évangéliques: le
pardon, la compassion, l’unité, la foi, l’espérance, l’amour.
Protégez nos familles de la violence et de la
division. Secourez-les dans leurs besoins matériels et
spirituels. Donnez-leur la grâce de se mettre à votre école
du cœur. Veillez aussi sur les familles en difficulté ou
divisées, implorant pour elles la miséricorde et la tendresse
de Dieu notre Père.

Jésus, Marie, Joseph, bénissez nos familles.
Gardez-les dans la fidélité et l’unité. Et aidez-nous à
participer, dans notre grande famille qu’est l’Église, à la
venue du règne de Dieu sur la terre.

AMEN!

samedi 26 décembre 2015

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 41-52

Sainte Famille

Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent. Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher ; C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi !" Il leur dit : " Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être ". Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes.

 Petit commentaire

Nous célébrons  aujourd’hui  la fête de la Sainte Famille. Avec elle,  ce sont toutes nos  familles  que  nous mettons  au  cœur  de  notre  prière. Les  liens  qui  unissent  une famille sont aujourd’hui  fragilisés,  attaqués,  éprouvés. Nous  avons  tous  le  désir  de  voir  nos  familles toujours  plus  unies.  Aussi,  l’exemple  que  nous  donne  la  Sainte  Famille  peut  nous  aider  á méditer sur le sens de la famille et sur la nature de ces liens que nous tissons entre nous dans le cadre familial.

Dans un milieu équilibré, les parents souhaitent le meilleur pour leur enfant. Ils sont constamment à sa recherche, afin de le protéger, de savoir où il est et ce, tant sur le plan physique que psychologique. Où en est-il dans sa vie? Comment maintenir une bonne relation avec lui? À quoi pense-t-il? De quoi aurait-il besoin pour être heureux? 

Dieu est présent à cette recherche. Il nous inspire tout ce dont nous avons besoin pour aimer et accompagner nos enfants sur le chemin de la vie. Pour les trouver. Pour être avec eux. Pour continuer de les chercher, inlassablement.

Et Dieu    ne s’arrête pas là. Lui aussi nous cherche. Comme un parent, il s’inquiète de nous, de notre avenir, de nos amours, de notre bonheur. Laissons-nous trouver, laissons-le nous redire l’amour qu’il a pour nous, puisque nous sommes ses enfants. Nous sommes de sa Sainte Famille!

André Tiphane (extrait) + WEB

Jeu

   D’après la 1er lecture pour répondre à ce quiz

1- Comment s’appelle le mari d’Anne?
  1. Elcanapêche
  2. Elcana
  3.  Elcanard
 2-     Que signifie le prénom ``Samuel``?
  1. Dieu exauce
  2. Dieu est toujours là.
  3. Dieu sauve.
 3-     Où Anne conduit-elle son fils Samuel après son sevrage?
  1. À l’école.
  2. À l’hôpital.
  3. Au sanctuaire de silo.
 4-     Qu’est-ce qu’emporte Anne pour le sacrifice?
  1. Du charbon, des allumettes et un taureau.
  2. Un sac de farine, un peu de sucre et des œufs
  3. Un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin
 5-     À qui Anne confie-t-elle Samuel?
  1. À son père.
  2. Au prêtre Éli.
  3. Au taureau.

Réponse : 1.B; 2.A; 3.C; 4.C; 5.B

Question

Tes parents sont-ils déjà partis à ta recherche? Où étais-tu?
Quand tu as des questions sur la foi, à qui les poses-tu?

Prions En Église Junior

mercredi 23 décembre 2015

Un beau Noël !

C'est le plus beau jour de l'année,
Et ça, depuis l'antiquité.
Un mois avant cette belle journée,
Tout le monde commence à se préparer,
Car ça prend beaucoup de temps pour trouver
Tous les cadeaux qu'on veut donner.
Pourtant, ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent,
Parfois sont tristes de ne pouvoir en faire autant.
Ils devraient être heureux quand même,
Car, à Noël, il suffit de dire je t'aime,
Même si vous n'avez pas de cadeaux à leur donner,
Ils sauront quand même l'apprécier,
Pendant ce temps-là, on peut se promener,
Et admirer tous ces sapins décorés,
Qu'ils sont jolis à regarder,
Avec ces lumières toutes allumées.
On essaie d'en faire autant à la maison,
En décorant à notre façon.
Et puis, voici le grand jour qui arrive,
Et là, ça va peut-être vous faire sourire,
Mais on redevient toujours un peu des enfants.
Au jour de Noël, à tous les ans.
On se rappelle des Noël passés,
Et parfois, ça nous fait un peu pleurer,
Mais bien vite on retrouve notre gaieté,
En écoutant les cantiques chantés.
C'est bien beau tous les cadeaux qu'on se donne,
Mais je crois qu'il n'y a pas une personne,
Qui, ce jour-là, ne puisse s'empêcher de penser,
Que c'est aujourd'hui que le petit Jésus est né.
Et cela, dans une crèche à Bethléem,
Pour nous prouver combien Il nous aime.
C'est pour cela que, depuis ce jour,
Le mot Noël est synonyme d'amour.


...Sophie

Mystères de la nuit de Noël

Ce jour-là, Dieu a fait irruption dans la vie d’un jeune berger. L’entendrez-vous également vous parler?
J’étais alors un tout jeune pâtre. C’était la première nuit que je passais dans les champs. J’étais tout excité, mais j’ai fini par m’endormir sous le genêt contre lequel je m’étais appuyé, puisque tout à coup, je n’ai plus vu aucun des bergers qui étaient avec moi. Où étaient-ils donc tous passés?

Après avoir regardé alentour, j’ai levé les yeux vers une lumière étrange. Une étoile très brillante scintillait dans le ciel. Vous allez trouver cela bizarre, mais cette étoile m’a parlé. Elle m’a dit: ``Je suis l’étoile brillante du matin``. Comme elle avait l’air de me faire signe, je l’ai suivie.

En chemin, je suis passé près de la vigne du père Barnabé. Vous n’allez sûrement pas me croire, mais une voix venant de la vigne a dit suffisamment fort pour que je l’entende: ``Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron``. C’était plutôt surprenant, mais cela m’a fait penser à tous les textes qu’on lit à la synagogue où il est question de vigne.

En m’approchant de la ville, j’ai enfin trouvé un chemin et là, croyez-moi ou pas, mais ce sont les pierres que j’ai entendu parler: ``Je suis le chemin, la vérité et la vie``. Quelle drôle de phrase! Qu’un chemin fasse comprendre qu’il est un chemin, passe encore. Mais qu’il dise qu’il est “LE chemin” et ajoute ensuite la vérité et la vie! J’ai trouvé cela très curieux!

Tout à coup l’étoile s’est arrêtée et son éclat est devenu plus intense. Alors j’ai entendu ces mots: ``Je suis la lumière du monde``. C’est vrai que cette lumière semblait pénétrer jusqu’au fond de moi. Tout autour, la nuit semblait aussi radieuse que le jour.

L’étoile m’a conduit devant une petite étable. J’allais frapper à la porte quand celle-ci m’a souri. Si, si, je vous assure, la porte m’a souri, puis elle a ajouté: ``Je suis la porte, celui qui entre par moi sera sauvé``. Là, j’ai commencé à avoir peur, mais en même temps, puisqu’elle m’y invitait si gentiment, il me suffisait de pousser le battant.

À l’intérieur, quelle surprise! Voilà donc où avaient disparu mes compagnons. Ils étaient tous à genoux. J’ai regardé au fond de l’étable. J’y ai vu une femme qui avait l’air bien fatigué, un homme dont le regard rayonnait de bonheur et, mes yeux s’habituant à la pénombre, j’ai aperçu un berceau. En fait de berceau, c’était la mangeoire qui avait été garnie de paille fraîche recouverte d’un linge sur lequel reposait un bébé. Là, je ne sais pas qui a parlé, mais j’en suis sûr, j’ai entendu: ``Je suis le bon berger, je donne ma vie pour mes brebis``. Cette parole-là aussi était mystérieuse. Je savais bien qu’un berger vit pour ses brebis. Mais de là à mourir pour elles, ça, je ne l’avais jamais imaginé.

Autour du berceau, mes compagnons avaient déposé divers cadeaux, j’ai fouillé ma musette pour apporter moi aussi ma contribution. Ça se fait d’apporter un cadeau à un nouveau-né! Je n’avais rien qu’un gros morceau de pain, je l’ai tout simplement posé là avec les autres choses. Et, voilà que la voix s’est encore exprimée: ``Je suis le pain de vie``. C’est drôle, mais cette voix inattendue ne m’a pas effrayé. Elle m’a surpris bien sûr. Elle m’a surtout interrogé. Je me suis demandé si je ne déraillais pas. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai gardé tout cela pour moi pendant si longtemps.
Mais je me sens obligé de tout vous révéler depuis ce qui m’est arrivé il y a quelques jours.

Figurez-vous que j’ai encore entendu la même voix mais cette fois, c’est un vrai homme qui parlait Auprès de lui, une femme était arrivée de la ville en courant, le visage inondé de larmes. L’homme devait avoir environ trente ans. Je n’ai pas saisis toute leur conversation mais j’ai compris que le frère de cette femme venait de mourir. Son chagrin était immense. À un moment, l’homme a élevé la voix et il a dit clairement: ``Je suis la résurrection et la vie``. Après cela ils sont partis. Elle était comme rassurée.

Moi, j’ai reconnu tout de suite cette voix. C’est celle que j’avais entendue il y a trente ans C’était donc lui qui me parlait depuis si longtemps? J’avais bien pensé reconnaître l’homme que les foules suivaient à cause des miracles qu’il faisait. Mais pour moi, c’est sûr, ce Jésus est désormais beaucoup plus qu’un faiseur de miracles. Il est surtout JE SUIS, Dieu venu parmi les hommes pour nous chercher. Moi, je peux vous dire qu’il m’a trouvé.


Prisca Wiles

mardi 22 décembre 2015

Petit temps d’intériorité

J’ouvre les yeux
Pour ouvrir la porte de mon cœur,
Il me faut d’abord ouvrir les yeux,
Regarder autour de moi,
Accueillir, inviter, veiller…
C’est étrange,
Pour ouvrir la porte de mon cœur,
Il me faut d’abord
Ouvrir la porte de mes yeux.
Pour ouvrir la porte de mon cœur,
Il me faut bien sûr ouvrir les oreilles,

Écouter autour de moi,
Faire silence, accueillir, guetter…
C’est étrange,
Pour ouvrir la porte de mon cœur,
Il me faut bien sûr
Ouvrir la porte de mes oreilles.

Pour ouvrir la porte de mon cœur,
Il me faut aussi ouvrir les mains,
Partager autour de moi,
Donner, jouer, câliner…
C’est étrange,
Pour ouvrir la porte de mon cœur,
Il me faut aussi
Ouvrir la porte de mes mains.

PORTE DE MES YEUX…
PORTE DE MES OREILLES…
PORTE DE MES MAINS…
PORTES OUVERTES DE MON CŒUR !



Danielle Sciaky

lundi 21 décembre 2015

Un petit temps d’intériorité

SI NOËL C'EST LA PAIX

Si Noël c’est la Paix,
la Paix doit passer par nos mains.

Si Noël c’est la Lumière,
on doit la mettre dans nos cœurs pour la porter aux autres.

Si Noël c’est la Justice,
nous devons en être les instruments.

Si Noël c’est l’Espérance,
elle doit briller dans nos yeux.

Si Noël c’est la Joie,
elle doit nous aider à comprendre la souffrance des autres.

Si Noël c’est la Liberté,
elle doit nous porter au respect.

Si Noël c’est la Vérité,
elle doit faire partie de notre vie.

Des jeunes Haïtiens

dimanche 20 décembre 2015

Que fêtent les chrétiens à Noël?















Daniel Laliberté, professeur de théologie catéchétique
Centre Jean XXIII – Luxembourg


La réponse à cette question est facile, voyons! 
À Noël, les chrétiens fêtent la naissance de l’enfant Jésus.

Enfin, ça c’est la réponse traditionnelle, qui n’est pas fausse mais qui en même temps est très partielle. Vous me permettrez donc de développer un peu. Vous découvrirez alors que la fête de Noël, pour les chrétiens, ce n’est pas un `` anniversaire de naissance ``.

Tout d’abord, la naissance de Jésus n’aurait pas un grand intérêt s’il n’y avait pas eu la suite. La suite, c’est bien sûr tout ce qui s’est passé dans la vie de Jésus, mais c’est surtout ce qu’il est advenu de son destin : mort en croix, il est RESSUSCITÉ, ce qui est l’un des deux points les plus déterminants de la foi des chrétiens. La résurrection de Jésus est en effet la clé de lecture de tout ce qui le concerne et, par conséquent, de ce qui NOUS concerne : lui que le Père a ramené à la vie au nom de sa fidélité à l’amour qui les unissait, nous propose ainsi le chemin d’une alliance qui perdurera par-delà la mort. Quiconque fête Noël avec foi affirme son espérance qu’en fondant sa vie sur l’amour, sa propre histoire prendra le même chemin d’éternité que celle de Jésus. Noël n’est donc pas une fête centrée sur un événement passé, mais une affirmation de foi et d’espérance.

Mais il y a beaucoup plus dans la fête de Noël! Ce que fêtent les chrétiens, c’est le fait que Dieu lui-même ait décidé de devenir un être humain. C'est là l’autre élément central de la foi chrétienne. Or dire que Dieu est devenu un homme, cela parle de façon très belle de ce qu’est l’être humain. Car ce qu’on appelle le `` mystère de l’Incarnation `` va bien au-delà de l’affirmation que Dieu a pris un corps il y a 2000 ans. Le fait que Dieu ait pu se rendre réellement présent dans un corps humain dit de façon grandiose ce qu’est l’être humain : vous et moi sommes faits de cette nature, une nature si pleine de dignité qu’elle est faite pour accueillir Dieu! Nous sommes faits `` à l’image de Dieu ``!

Alors, que fêtent les chrétiens à Noël? Oui certes, la naissance d’un enfant. Mais d’un enfant qui donnera sa vie par amour pour Dieu, annonçant ainsi à chaque être humain qu’il est beau, qu’il est grand et qu’il a été créé pour vivre de cette même alliance, une alliance à laquelle même la mort ne mettra pas fin.



samedi 19 décembre 2015

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 39- 45

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle.


Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : " Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.

Petit commentaire du texte

Dans nos vies, les rencontres sont nombreuses. Elles peuvent être source de joie et nous aider à nous tourner vers Dieu. Dans l’évangile, nous est présentée la rencontre de Marie et d’Élisabeth. Marie vient d’apprendre qu’elle va être la mère de Jésus `` alors qu’elle ne connaît point d’homme ``. Sa cousine Élisabeth attend aussi un enfant alors qu’elle était stérile jusque là. Cet enfant sera Jean-Baptiste, dernier prophète, qui va préparer et annoncer la venue du Messie attendu depuis des siècles.

Marie quitte sa maison en toute hâte pour partager la joie de sa cousine plus âgée, qui grâce à l’intervention divine, va enfanter un fils.

Marie veut partager cette bonne nouvelle, être présente aux côtés d’Élisabeth, heureuse d’attendre cette naissance tellement désirée. La démarche de Marie est très fraternelle, humaine. Elle nous montre combien elle est attentive au bonheur de sa cousine. Elle se réjouit avec celle qui est dans la joie.

Question

As-tu déjà annoncé une bonne nouvelle? Comment cela s’est-il passé?
As-tu déjà accueilli chez toi quelqu’un qui est important pour toi? Qui était-ce?
Comment est-ce que j'accueille les événements de ma vie ?
De quelle manière est-ce que je reconnais l'action de Dieu dans ma vie ?
Comment aller vers celui qui a besoin de nous?
 Laisserons-nous la chance à la joie de faire irruption chez-nous?
 Osons-nous accueillir l’enfant?

Prière

Prions

Seigneur, nous te louons pour Marie,
Elle a su te faire confiance et, par son oui, tu es venu chez nous.
Seigneur, sois béni pour la venue de ton Fils en notre chair,
Que nous puissions l’accueillir avec foi et espérance.
Seigneur, nous te prions pour notre monde.
Visite notre humanité et rends-lui la joie de ton salut.
Seigneur, prépare-nous à célébrer Noël,
Fais de nous des artisans de paix. Amen.

vendredi 18 décembre 2015

Noël : l'espérance sera la plus forte (Extrait)

IL EST TEMPS DE RALLUMER LA FLAMME DE LA PAIX QUI EST DANS TON CŒUR :

Alors qu’on ne parle que de guerre autour de nous, de violence dans nos écoles ou dans nos quartiers. Noël nous invite à comprendre que le chemin de la Paix est le chemin qui mène à Dieu.

Que le désir de l’enfant de la crèche est d’abord de mettre la paix en chacun de nous, et pour cela il nous dit combien Dieu nous aime.

Pour  faire la paix autour de moi, il faut d’abord que je fasse la paix avec moi-même, m’accepter tel que je suis, apprendre à me regarder d’une manière positive, et pour cela je peux laisser Dieu poser son regard sur ma vie, car il ne juge pas, ne condamne pas...Il me dit que j’ai du prix à ses yeux et qu’il m’aime comme je suis.

Si lui, Dieu, m’aime, il me fait comprendre que je suis unique et que ma vie est importante pour lui ! Alors deviens un artisan de paix là où tu vis, dans ta famille, ton école, ton quartier, car la paix rend heureux celui qui la donne et celui qui la reçoit. Faire la paix, c’est faire briller un peu plus fort l’étoile de Noël.

IL EST TEMPS DE RALLUMER LA FLAMME DE L’AMOUR QUI EST DANS TON CŒUR.

Alors que nous vivons dans un monde qui ne sait plus trop ce que veut dire aimer et qui souvent confond désir et amour, l’enfant de la crèche, lui, nous dit jusqu’où va l’amour de Dieu pour nous. Il se fait bébé pour venir nous rejoindre et nous dire que plus nous aimons, plus nous ressemblons à Dieu.

Aimer c’est tout donner, Aimer c’est vouloir le bonheur de l’autre. Aimer c’est être capable de donner sa vie comme une maman ou un papa pour sauver son enfant en danger... Dieu lui aussi nous Aime au point de venir lui-même pour nous sauver et lui choisit de venir dans ce qu'il y a de plus fragile : un enfant ! Parce qu’un enfant réveille en nous ce qu' il y  a de meilleur. Devant un bébé tout l’amour qui était en sommeil en nous se réveille. C’est ce que veut faire l’enfant de la crèche : réveiller l’Amour qui est en nous pour que nous soyons heureux. Qu’attends-tu pour aimer ? Plus tu aimeras, plus l’étoile de la crèche brillera !

IL EST TEMPS DE RALLUMER LA FLAMME DE LA FOI QUI EST DANS TON CŒUR !

Qui croit encore ? Saint Jean nous dit que celui qui aime connaît Dieu ! Celui qui n’aime pas ne peut pas le connaître… Toi qui te dis athée, qui dis ne croire en rien, si tu aimes, sans le savoir, tu connais Dieu. Oui, plus nous aimons plus nous avons la connaissance de Dieu, car Dieu et l’Amour c’est la même chose.
La Foi est une histoire d’amour : Si je découvre que je suis aimé de Dieu comme je suis, alors j’ai envie de répondre à cet amour comme un fiancé à sa fiancée, et là commence l’histoire de la Foi.

L’enfant de la crèche vient réveiller ce qui est divin en nous et nous dit que nous n’avons pas à chercher Dieu dans les nuages ou dans des théories plus fumeuses les unes que les autres, mais que Dieu se trouve dans les cœurs capables d’aimer ! C’est là qu’il choisit de naître… Alors plus tu aimes, plus tu deviens croyant et plus l’étoile de la crèche peut briller.

JOYEUX NOËL A TOUS ; que la lumière de l’espérance réveille en nous, l’Amour, la Paix, la Foi : ce sont des chemins pour faire un monde plus beau !
C’est le chemin que l’Enfant de la crèche devenu adulte va vivre et nous invite  à vivre avec lui…

Car l’Amour, la Paix et la Foi sont les chemins qui nous disent Dieu et nous conduisent à lui.

Que l’enfant de la crèche réveille notre Espérance en la Paix, l’Amour et la Foi et Noël sera vraiment Noël !

EQUIPE D’ANIMATION DE LA PAROISSE

Abbé Pascal ROMEFORT l’Abbé Pierre DEFAUX

http://stjeananzin.cathocambrai.com/page-108217.html

jeudi 17 décembre 2015

Noël pour une humanité meilleure

Il y a quelque chose de paradoxal dans la célébration de la fête de Noël. Tant de richesses sont aujourd’hui déployées dans notre monde pour commémorer la naissance d’un enfant, qui selon le récit qu’en fait l’évangéliste Luc, s’est déroulée dans le dénuement le plus complet. À en croire son témoignage, Joseph et Marie déposèrent leur enfant dans une mangeoire. En plus, cette naissance seraient survenue lors d’un déplacement, car Marie et Joseph  devaient se rendre à Bethléem eux qui habitait Nazareth. Cette naissance a sans doute dû passer complétement inaperçue à cette époque.

Quel sens cette fête peut-elle avoir dans la société laïque dans laquelle nous vivons? D’abord, pour les croyants cette fête révèle quelque chose de Dieu. Le Dieu présenté dans les récits de la naissance de Jésus est très éloigné du Dieu tout-puissant et punisseur auquel trop de gens croient encore. Il est loin de la spiritualité présentée dans le célèbre Minuit chrétien où il est écrit que l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous ``pour arrêter le courroux`` du Père. Ce Père, tel qu’en parle ce chant, je ne le connais pas et je ne veux pas le connaître. Cette spiritualité était en vogue au moment de la création du Minuit chrétien par Adolphe Adam en 1847.

Les récits de la naissance présentent un Dieu qui se fait présent à l’humanité à travers les signes de la pauvreté et de l’amour. Le signe de la naissance de Jésus est centré sur l’humanité. La vie de Jésus porte selon les évangiles la révélation de l’amour inconditionnel de Dieu pour l’humanité. Son amour brise les frontières. Cela faisait dire à saint Augustin :``Il n’en va pas de l’amour comme de l’argent. L’argent diminue à la mesure des dépenses, mais l’amour, plus on en donne, plus il augmente.``

Il y a beaucoup d’amour à Noël. Les fêtes familiales, le partage avec les démunis sont autant de réalités qui montrent que Noël est le signe d’une présence qui nous dépasse. Il y a dans la nuit de Noël un signe. Il révèle qu’il n’y a pas de nuit définitive. Au cœur de la nuit des conflits, de la pauvreté et des injustices de toutes sortes le cœur de Dieu se profile comme un appel à ce que les hommes et les femmes retrouvent le chemin de l’amour, du pardon et de l’unité. En cela, Jésus ne fait pas seulement indiquer le chemin,`` il est le chemin``. (Saint Augustin) Cette tâche est toujours en recommencement, car nous sommes si lents à croire.

Revue Notre Dame Du Cap Décembre 2015 

mercredi 16 décembre 2015

Un petit temps d’intériorité

Noël arrive, je veux me préparer.
Je voudrais remplir
Ma maison de lumières !
J’accrocherai des étoiles

Dans mes yeux pour mieux voir
toutes les lumières qui m’entour
ent.
J’accrocherai des étoiles

Dans mes oreilles pour entendre
plus clairement ceux qui me parlent
et même ceux qui sont silencieux.
J’accrocherai des étoiles

Dans mes mains pour donner
quelques étincelles de courage
et de tendresse à ceux qui sont tristes.
J’accrocherai des étoiles

Sur ma bouche pour que mes mots
ne soient jamais remplis d’obscurité
et de laideur.
Noël, viens Jésus étoile du cœur !

D. Sciaky

mardi 15 décembre 2015

La Nuit de Noël

C’était la veille de Noël
Il vivait seul
Dans une petite maison
faite de plâtre et de pierres.

J’avais dû entrer par la cheminée
Avec mes présents et voir…
Qui vivait là.

J’ai regardé partout
Et je vis des choses étranges.
Pas de décorations, pas de cadeaux
Ni même un arbre de Noël.

Pas de souliers a la cheminée
Juste des bottes pleine de sable.
Au mur, des photos de pays lointains.
Avec des médailles et des citations de mérite
De tous genres.

Une étrange pensée m’envahit.
Cette maison était différente,
Sombre et troublante.
Regardant mieux dans le noir,
Je vis un soldat…
Il dormait, silencieux et seul,
En boule sur le sol dans cette petite
Maison d’une seule chambre.
Son visage était calme,
La pièce en désordre.
Pas du tout comme je voyais
Un vrai soldat anglais.
Était-il le héros
Dont j’avais entendu parler …
En boule sur un pancho,
À même le sol ?

Je réalisai soudain que les familles
Que j’avais vues ce soir
Devaient leur vie à ce soldat
Qui avait accepté de se battre pour eux.

Bientôt à travers le monde
Des enfants joueront et des adultes
célèbreront le jour de Noel.
Tous apprécieront leur liberté,
Grâce à des soldats comme
Celui-ci couché là.

Je n’ai pas pu m’empêcher de penser
Combien de ces héros sont couchés seul
Une veille de Noel dans un pays étranger,
Loin de chez eux.
Cette seule pensée m’a mis les larmes aux yeux.
Je suis tombé à genoux et j’ai pleuré.


Le soldat s’est réveillé et j’ai entendu une voix disant :
‘Ne pleurez pas Santa, cette vie je l’ai choisie.
Je me bats pour la liberté. Je ne demande rien de plus.
Ma vie c’est mon Dieu, mon pays, mon unité ``.

Le soldat s’est recouché et s’est rendormi.
Moi, j’ai continué à pleurer. Je ne pouvais m’en empêcher.
Je l’ai veillé pendant des heures, silencieux et immobile.
Tous les deux nous avons frissonné dans le froid de la nuit.
Je ne voulais pas le quitter, l’abandonner dans cette nuit
Noire et froide, lui, ce courageux gardien de l’honneur.
Alors le soldat s’est retourné et avec une voix douce
A murmuré : `` Allez-y tranquillement Santa, c’est Noël et tout va bien
``
Un coup d’œil à ma montre et je savais qu’il avait raison.
J’avais beaucoup à faire….
Joyeux Noel mon ami
et à tous bonne nuit !

Ce poème a été écrit par un soldat au front, pendant la seconde guerre mondiale. Je l’ai traduit, bien mal malheureusement, car traduire un poème est bien difficile et on perd l’essence même de l’écriture, surtout si on n’est pas poète. Et Dieu sait si je ne le suis pas ! Ceci peut quand même peut-être servir à votre bulletin au moment de la Noel.


Arlette Lessig

lundi 14 décembre 2015

Laissez le cœur chanter, par André Dumont, o.m.i.

Aux tourbillons du temps


On a besoin
Quand les amis s’en sont allés
Avec le rire des promesses
Sur l’horizon des barbelés

On a besoin
D’un tout petit peu de tendresse
Qu’on joue les durs ou bien les grands
On a besoin souvent…

On a besoin
Quand on n’a plus même un abri
Aux tourbillons du temps qui passe
Qu’on a du mal avec la vie

On a besoin
Avant que nos chansons se lassent
De ce regard qui, lui, comprend
On a besoin souvent…

On a besoin
Quand on s’ennuie de cette voix
Partie aux vents du grand voyage
Et qui chantait la paix, la foi

On a besoin
Des mots d’amour et de partage
Et tout à coup on se surprend
À redevenir un enfant :

MAMAN!

Revue Notre Dame Du Cap Décembre 2015

dimanche 13 décembre 2015

Des béatitudes pour notre temps…

Heureux qui, avec le meilleur de son cœur,
s’occupe des personnes seules, malades ou âgées…

Heureux les exploités, les jugés, les intimidés,
qui trouvent quelqu’un pour les défendre…

Heureux qui oppose la douceur à la violence,
la patience à la colère et la bonté à la brutalité…

Heureux qui partage ses biens à Noël, mais aussi tout au long
de l’année…

Heureux qui accueille à sa table de réveillon
une personne dont la famille est éloignée…

Heureux les jeunes qui savent partager leurs cadeaux avec
des enfants défavorisés…

Heureux les couples qui dans la confiance et l’amour
célébreront leurs fiançailles…

Heureuses les familles qui profiteront du temps des fêtes
pour renouer et créer des liens…

Heureux les parents et grands-parents qui prendront le temps
de raconter Noël à leurs enfants et petits-enfants.

Heureux qui accueille dans sa vie, le Fils de Dieu et essaie de
lui ressembler un peu plus chaque jour.

Heureuses les personnes qui ne font pas que se souhaiter la
paix mais qui s’engagent à la faire grandir autour d’elles…

Heureux et heureuses sommes-nous d’avoir la foi et d’en être

les témoins joyeux aujourd’hui!

samedi 12 décembre 2015

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3, 10-18

Que devons-nous faire?

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : " Que devons-nous faire ?" Jean leur répondait : " Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même !" Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : " Maître, que devons-nous faire ?" Il leur répondit : " N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé ". À leur tour, des soldats lui demandaient : " Et nous, que devons-nous faire ?" Il leur répondit : " Ne faites de violence ni de tort à personne ; et contentez-vous de votre solde ". Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie. Jean s'adressa alors à tous : " Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé ; et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas ". Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Pour approfondir la lecture

Qui vient au-devant de Jean et dans quel but ?
Sur quoi portent les commandements donnés par Jean ? Comment pourrait-on les résumer ?
De quelle attente est-il question ?
Quelle est la Bonne nouvelle annoncée par Jean ?
Quel lien faites-vous entre le baptême annoncé et l’image agricole qui suit ?

Pour entendre la Parole dans nos vies

Devant les situations d’aujourd’hui et les appels reçus, nous posons-nous la question : « Que devons-nous faire ? ``. Quelles décisions pouvons-nous prendre ?
Notre baptême nous plonge avec le Christ dans sa mort et sa résurrection : que signifie pour moi ce baptême aujourd’hui ? A quoi cela nous engage-t-il ensemble ?

Et nous, qu’attendons-nous de vraiment important?
Que cherchons-nous? Et quand nous nous sentons découragés, abattus qui nous aide à attendre, à être patient, et comment?

Petit commentaire

Que devons-nous faire? Voilà une phrase qui retentit dans notre coeur en écoutant ce passage de l'Évangile? Quel sens peut-elle prendre pour nous aujourd'hui? Que devons-nous faire? Que devons-nous faire pour nous convertir, pour grandir en enfants de Dieu, pour devenir plus humains, pour réussir notre vie et bâtir une civilisation de l'amour.

La conversion comporte nécessairement des actes concrets. Alors, que devons-nous faire ? D'abord cesser de laisser faire. Notre conscience fait souvent la sourde oreille aux dénonciations comme si nous ne pouvions être responsables des injustices à travers le monde. Nous connaissons bien les excuses susceptibles d'endormir nos consciences:

J'ai fait mon possible.
J'ai travaillé toute ma vie.
Mon argent, je l'ai gagné à la sueur de mon front.
C'est ma propriété et c'est mon droit légitime.

Que devons-nous faire? Nous devons saisir la présence de Dieu dans le quotidien. Nous devons faire connaître la Bonne Nouvelle et à la faire vivre au plus grand nombre possible, comme nous y invite Paul. Si croire est une joie du coeur à partager, c'est aussi une joie des mains à communiquer.

Un proverbe russe dit : "Partage ton pain, il diminue. Partage ta joie, elle augmente." Le temps de l'Avent offre de multiples lieux d'engagement, de partage et de communion avec les plus pauvres. Par exemple, plusieurs sont impliqués dans les diverses campagnes de paniers de Noël ou les campagnes de financement pour des organismes d'entraide. Nous venons de vivre le projet Enfant de Noël et la Guignolée. Notre joie augmente quand elle est partagée. On pourrait dire la même chose de beaucoup d'autres richesses, que chacun possède, même le plus pauvre : nos bonnes idées, nos paroles d'amitié, notre espérance, nos bons souvenirs et nos expériences de vie. Tous ces trésors grandissent dans le partage. Ce que nous avons de plus précieux dans notre monde, c'est notre temps. Lui aussi s'enrichit quand nous le partageons. Le temps donné aux autres, c'est du temps gagné, du temps qui se transforme en joie de vivre.

Chaque fois que nous acceptons de partager, nous faisons grandir la joie en nous et autour de nous. C'est là le sens de la fête de Noël que nous célébrerons dans quelques jours. Dieu se fait tout proche et vulnérable comme un enfant. Dieu est avec nous, et il trouve sa joie d'être au milieu de nous comme nous le rappelait le prophète Sophonie: "Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour. "

Nous avons tous besoin de ces petits clins d'oeil de bonheur pour garder bien présentes en nous nos raisons d'espérer. Pour croire que demain sera peut-être meilleur qu'aujourd'hui. Alors, que devons-nous faire ? 

Alors... que ferez-vous?

Serge Lefebvre

Soyez toujours dans la joie  du Seigneur ;
laissez-moi vous le redire:
soyez dans la joie.
Que votre sérénité soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien,
mais,
en toute circonstance,
dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer,
gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus.


Le troisième dimanche de l’Avent est celui de la joie. Durant notre célébration, nous ne pouvons pas mettre de côté nos inquiétudes et celles de tant d’hommes et de femmes sans avenir, victimes de guerres et de désastres naturels. Mais notre joie, c’est la certitude que le Seigneur est avec nous, qu’il nous aime et que son règne de justice et de paix est en train de se réaliser.

jeudi 10 décembre 2015

Un conte de Noël: L'arbre de lumière

       
Martin attendait la nuit de Noël avec impatience. Papa et maman lui avaient dit que ce soir-là, il y aurait pour les enfants de jolis cadeaux disposés au pied d’un sapin.

        Ils lui avaient dit aussi que cette nuit-là,  Jésus était né, et qu’il y aurait au pied du sapin, une  jolie crèche.

       Jésus ? pensa Martin. Est-ce un nouvel ami ? Mais je ne le connais pas encore. D'où  vient-il ? Qui sont ses parents ? A l’école, personne n’en parle, car personne ne le connaît. Alors ! C’est qui Jésus ?

 Quelques jours avant Noël, Martin fit un curieux rêve. Il était dans un jardin inconnu où il y avait un grand arbre, peut-être un sapin ? Cet arbre était majestueux. Il semblait monter jusqu’aux étoiles, tant la cime était devenue invisible  Légère, une musique séraphique faisait vibrer l’air froid de la nuit.  Au pied de l’arbre, il y avait de petits jouets  des moutons, un âne, un bœuf, et un peu à l’écart , de la paille sur laquelle  reposait un petit enfant enroulé dans ses langes…

       Martin pensa tout de suite à l’histoire de Jésus, cet enfant nouveau-né dont ses parents lui avaient parlé. Mais cela n’était qu’un rêve, une simple histoire…

       Le soir de Noël arriva. Martin était très excité. Il y avait beaucoup de lumière dans la maison. On avait invité les cousins, les cousines. Les rires fusaient de partout. La joie illuminait les visages.
       C’est alors que vint le moment où tout le monde se retrouva dans le grand salon. Il y avait là un grand sapin garni de guirlandes ! Surprise ! Martin reconnut tout de suite l’arbre de son rêve ! Oui, c’était bien lui. A son pied, des dizaines de petits paquets enveloppés dans du papier multicolore. Un peu à l’écart, il y avait comme une petite crèche avec des animaux, un âne, un bœuf, des moutons, mais point de petit Jésus !

       Martin s’écria : Et le petit Jésus ? Il n’est pas là ? Maman s’approcha et doucement lui dit : Il n’est pas encore né, parce que c’est à  minuit  qu’il descendra sur  la Terre. Martin ouvrit de grands yeux : Ah, oui, à minuit, c’est sûr ?
-                     -  Mais oui, mon enfant, à minuit.
       A ces mots, Martin courut à la fenêtre et vit la lune glisser avec une grande douceur sur le ciel constellé d’étoiles. Celles-ci brillaient d’un éclat intense et particulier. Puis, la lune soudain s’arrêta au sommet de l’arbre le plus proche qui était dans le parc voisin. On entendit alors les cloches de l’église sonner douze fois. Martin, fut parcouru  d’un immense frisson. Il cria : Maman, Papa, cette fois, je sais, il est minuit, Jésus est là, tout près, jusqu’au fond de mon cœur !

  Il y eut alors dans le grand parc voisin, le jaillissement d’une fontaine d’étoiles multicolores, et le ciel se remplit d’une musique si belle que mille colombes se mirent à  voler jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Martin comprit alors que Jésus était vraiment  là.  Oui, son rêve ne l’avait pas trompé !    
               
R.Rillot,   (et dessin de Chloé)