L’avant,
L’espérance de Noël
Il y a des fêtes importantes qui approchent, des
rencontres de famille à préparer, des cartes à écrire, de la nourriture à
prévoir, de nouveaux habits à acheter, des décorations à faire, des
cadeaux pour plusieurs… Ces rencontres
attendues amèneront la joie des retrouvailles, des histoires à se raconter, ce
que deviennent les enfants, la santé de l’un ou de l’autre, et la messe du 24
au soir. Mais que reste-t-il de la fête, de l’espérance d’être sauvé, de Celui
que nous fêtons? Nous gardons dans notre cœur un secret trop gênant à dire
devant le monde, des fois nous prions l’Enfant Jésus! Nous n’osons plus en
parler parce que les enfants se moquent de nous qui croyons encore à cela. Nous
mettons quand même une crèche au pied de l’arbre, nos petits enfants ne savent
pas ce que cela veut dire, ils jouent avec les personnages comme avec leurs blocs légaux. Des fois en l’absence des parents, nos osons dire
aux petits ce que signifie la crèche, et même nous allons prier avec eux
L’Enfant Jésus! Noël est comme une fête défendue que l’on camoufle avec mille
choses pour faire oublier le plus grand évènement de l’histoire du monde. Jésus
a pris chair pour nous donner de vivre le bonheur du ciel. Il nous met en route
de bonheur et nous promet le meilleur en traversant la Vie. C’est une fête de
joie délirante.
René Larochelle vicaire.
Feuillet
paroissial Unité pastorale de Charlevoix Ouest
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