lundi 7 décembre 2015

L’avant,

L’espérance de Noël

Il y a des fêtes importantes qui approchent, des rencontres de famille à préparer, des cartes à écrire, de la nourriture à prévoir, de nouveaux habits à acheter, des décorations à faire, des cadeaux  pour plusieurs… Ces rencontres attendues amèneront la joie des retrouvailles, des histoires à se raconter, ce que deviennent les enfants, la santé de l’un ou de l’autre, et la messe du 24 au soir. Mais que reste-t-il de la fête, de l’espérance d’être sauvé, de Celui que nous fêtons? Nous gardons dans notre cœur un secret trop gênant à dire devant le monde, des fois nous prions l’Enfant Jésus! Nous n’osons plus en parler parce que les enfants se moquent de nous qui croyons encore à cela. Nous mettons quand même une crèche au pied de l’arbre, nos petits enfants ne savent pas ce que cela veut dire, ils jouent avec les personnages comme  avec leurs blocs légaux. Des  fois en l’absence des parents, nos osons dire aux petits ce que signifie la crèche, et même nous allons prier avec eux L’Enfant Jésus! Noël est comme une fête défendue que l’on camoufle avec mille choses pour faire oublier le plus grand évènement de l’histoire du monde. Jésus a pris chair pour nous donner de vivre le bonheur du ciel. Il nous met en route de bonheur et nous promet le meilleur en traversant la Vie. C’est une fête de joie délirante.

René Larochelle vicaire.


Feuillet  paroissial Unité pastorale de Charlevoix Ouest

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