C’était la veille de Noël
Il vivait seul
Dans une petite maison
faite de plâtre et de pierres.
J’avais dû entrer par la cheminée
Avec mes présents et voir…
Qui vivait là.
J’ai regardé partout
Et je vis des choses étranges.
Pas de décorations, pas de cadeaux
Ni même un arbre de Noël.
Pas de souliers a la cheminée
Juste des bottes pleine de sable.
Au mur, des photos de pays lointains.
Avec des médailles et des citations de mérite
De tous genres.
Une étrange pensée m’envahit.
Cette maison était différente,
Sombre et troublante.
Regardant mieux dans le noir,
Je vis un soldat…
Il dormait, silencieux et seul,
En boule sur le sol dans cette petite
Maison d’une seule chambre.
Son visage était calme,
La pièce en désordre.
Pas du tout comme je voyais
Un vrai soldat anglais.
Était-il le héros
Dont j’avais entendu parler …
En boule sur un pancho,
À même le sol ?
Je réalisai soudain que les familles
Que j’avais vues ce soir
Devaient leur vie à ce soldat
Qui avait accepté de se battre pour eux.
Bientôt à travers le monde
Des enfants joueront et des adultes
célèbreront le jour de Noel.
Tous apprécieront leur liberté,
Grâce à des soldats comme
Celui-ci couché là.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser
Combien de ces héros sont couchés seul
Une veille de Noel dans un pays étranger,
Loin de chez eux.
Cette seule pensée m’a mis les larmes aux yeux.
Je suis tombé à genoux et j’ai pleuré.
Le soldat s’est réveillé et j’ai entendu une voix disant :
‘Ne pleurez pas Santa, cette vie je l’ai choisie.
Je me bats pour la liberté. Je ne demande rien de plus.
Ma vie c’est mon Dieu, mon pays, mon unité ``.
Le soldat s’est recouché et s’est rendormi.
Moi, j’ai continué à pleurer. Je ne pouvais m’en empêcher.
Je l’ai veillé pendant des heures, silencieux et immobile.
Tous les deux nous avons frissonné dans le froid de la nuit.
Je ne voulais pas le quitter, l’abandonner dans cette nuit
Noire et froide, lui, ce courageux gardien de l’honneur.
Alors le soldat s’est retourné et avec une voix douce
A murmuré : `` Allez-y tranquillement Santa, c’est Noël et tout va bien ``
Un coup d’œil à ma montre et je savais qu’il avait raison.
J’avais beaucoup à faire….
Joyeux Noel mon ami
et à tous bonne nuit !
Ce poème a été écrit par un soldat au front, pendant la seconde guerre mondiale. Je l’ai traduit, bien mal malheureusement, car traduire un poème est bien difficile et on perd l’essence même de l’écriture, surtout si on n’est pas poète. Et Dieu sait si je ne le suis pas ! Ceci peut quand même peut-être servir à votre bulletin au moment de la Noel.
Il vivait seul
Dans une petite maison
faite de plâtre et de pierres.
J’avais dû entrer par la cheminée
Avec mes présents et voir…
Qui vivait là.
J’ai regardé partout
Et je vis des choses étranges.
Pas de décorations, pas de cadeaux
Ni même un arbre de Noël.
Pas de souliers a la cheminée
Juste des bottes pleine de sable.
Au mur, des photos de pays lointains.
Avec des médailles et des citations de mérite
De tous genres.
Une étrange pensée m’envahit.
Cette maison était différente,
Sombre et troublante.
Regardant mieux dans le noir,
Je vis un soldat…
Il dormait, silencieux et seul,
En boule sur le sol dans cette petite
Maison d’une seule chambre.
Son visage était calme,
La pièce en désordre.
Pas du tout comme je voyais
Un vrai soldat anglais.
Était-il le héros
Dont j’avais entendu parler …
En boule sur un pancho,
À même le sol ?
Je réalisai soudain que les familles
Que j’avais vues ce soir
Devaient leur vie à ce soldat
Qui avait accepté de se battre pour eux.
Bientôt à travers le monde
Des enfants joueront et des adultes
célèbreront le jour de Noel.
Tous apprécieront leur liberté,
Grâce à des soldats comme
Celui-ci couché là.
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser
Combien de ces héros sont couchés seul
Une veille de Noel dans un pays étranger,
Loin de chez eux.
Cette seule pensée m’a mis les larmes aux yeux.
Je suis tombé à genoux et j’ai pleuré.
Le soldat s’est réveillé et j’ai entendu une voix disant :
‘Ne pleurez pas Santa, cette vie je l’ai choisie.
Je me bats pour la liberté. Je ne demande rien de plus.
Ma vie c’est mon Dieu, mon pays, mon unité ``.
Le soldat s’est recouché et s’est rendormi.
Moi, j’ai continué à pleurer. Je ne pouvais m’en empêcher.
Je l’ai veillé pendant des heures, silencieux et immobile.
Tous les deux nous avons frissonné dans le froid de la nuit.
Je ne voulais pas le quitter, l’abandonner dans cette nuit
Noire et froide, lui, ce courageux gardien de l’honneur.
Alors le soldat s’est retourné et avec une voix douce
A murmuré : `` Allez-y tranquillement Santa, c’est Noël et tout va bien ``
Un coup d’œil à ma montre et je savais qu’il avait raison.
J’avais beaucoup à faire….
Joyeux Noel mon ami
et à tous bonne nuit !
Ce poème a été écrit par un soldat au front, pendant la seconde guerre mondiale. Je l’ai traduit, bien mal malheureusement, car traduire un poème est bien difficile et on perd l’essence même de l’écriture, surtout si on n’est pas poète. Et Dieu sait si je ne le suis pas ! Ceci peut quand même peut-être servir à votre bulletin au moment de la Noel.
Arlette Lessig
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