Que devons-nous
faire?
Les foules qui venaient
se faire baptiser par Jean lui demandaient : " Que devons-nous faire
?" Jean leur répondait : " Celui qui a deux vêtements, qu'il partage
avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même
!" Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser
et lui dirent : " Maître, que devons-nous faire ?" Il leur répondit :
" N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé ". À leur tour, des
soldats lui demandaient : " Et nous, que devons-nous faire ?" Il leur
répondit : " Ne faites de violence ni de tort à personne ; et contentez-vous
de votre solde ". Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en
eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie. Jean s'adressa alors à tous : "
Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient celui qui est plus puissant
que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous
baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Il tient à la main la pelle à
vanner pour nettoyer son aire à battre le blé ; et il amassera le grain dans
son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas
". Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Pour approfondir la
lecture
Qui vient au-devant de Jean et dans quel but ?
Sur quoi portent les commandements donnés par Jean ? Comment
pourrait-on les résumer ?
De quelle attente est-il question ?
Quelle est la Bonne nouvelle annoncée par Jean ?
Quel lien faites-vous entre le baptême annoncé et l’image
agricole qui suit ?
Pour entendre la
Parole dans nos vies
Devant les situations d’aujourd’hui et les appels reçus,
nous posons-nous la question : « Que devons-nous faire ? ``. Quelles décisions
pouvons-nous prendre ?
Notre baptême nous plonge avec le Christ dans sa mort et sa
résurrection : que signifie pour moi ce baptême aujourd’hui ? A quoi cela nous
engage-t-il ensemble ?
Et nous, qu’attendons-nous de vraiment important?
Que cherchons-nous? Et quand nous nous sentons découragés, abattus qui nous aide à attendre, à être patient, et comment?
Que cherchons-nous? Et quand nous nous sentons découragés, abattus qui nous aide à attendre, à être patient, et comment?
Petit commentaire
Que devons-nous faire? Voilà une phrase qui retentit dans
notre coeur en écoutant ce passage de l'Évangile? Quel sens peut-elle prendre
pour nous aujourd'hui? Que devons-nous faire? Que devons-nous faire pour nous
convertir, pour grandir en enfants de Dieu, pour devenir plus humains, pour
réussir notre vie et bâtir une civilisation de l'amour.
La conversion comporte nécessairement des actes concrets.
Alors, que devons-nous faire ? D'abord cesser de laisser faire. Notre
conscience fait souvent la sourde oreille aux dénonciations comme si nous ne
pouvions être responsables des injustices à travers le monde. Nous connaissons
bien les excuses susceptibles d'endormir nos consciences:
J'ai fait mon
possible.
J'ai travaillé toute
ma vie.
Mon argent, je l'ai
gagné à la sueur de mon front.
C'est ma propriété et
c'est mon droit légitime.
Que devons-nous faire? Nous devons saisir la présence de
Dieu dans le quotidien. Nous devons faire connaître la Bonne Nouvelle et à la
faire vivre au plus grand nombre possible, comme nous y invite Paul. Si croire
est une joie du coeur à partager, c'est aussi une joie des mains à communiquer.
Un proverbe russe dit : "Partage ton pain, il diminue.
Partage ta joie, elle augmente." Le temps de l'Avent offre de multiples
lieux d'engagement, de partage et de communion avec les plus pauvres. Par
exemple, plusieurs sont impliqués dans les diverses campagnes de paniers de
Noël ou les campagnes de financement pour des organismes d'entraide. Nous
venons de vivre le projet Enfant de Noël et la Guignolée. Notre joie augmente
quand elle est partagée. On pourrait dire la même chose de beaucoup d'autres
richesses, que chacun possède, même le plus pauvre : nos bonnes idées, nos
paroles d'amitié, notre espérance, nos bons souvenirs et nos expériences de
vie. Tous ces trésors grandissent dans le partage. Ce que nous avons de plus
précieux dans notre monde, c'est notre temps. Lui aussi s'enrichit quand nous
le partageons. Le temps donné aux autres, c'est du temps gagné, du temps qui se
transforme en joie de vivre.
Chaque fois que nous acceptons de partager, nous faisons
grandir la joie en nous et autour de nous. C'est là le sens de la fête de Noël
que nous célébrerons dans quelques jours. Dieu se fait tout proche et
vulnérable comme un enfant. Dieu est avec nous, et il trouve sa joie d'être au
milieu de nous comme nous le rappelait le prophète Sophonie: "Il aura en
toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour. "
Nous avons tous besoin de ces petits clins d'oeil de bonheur
pour garder bien présentes en nous nos raisons d'espérer. Pour croire que
demain sera peut-être meilleur qu'aujourd'hui. Alors, que devons-nous faire
?
Alors... que ferez-vous?
Serge Lefebvre
Soyez toujours dans
la joie du Seigneur ;
laissez-moi vous le
redire:
soyez dans la joie.
Que votre sérénité
soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est
proche.
Ne soyez inquiets de
rien,
mais,
en toute
circonstance,
dans l'action de
grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce
qu'on peut imaginer,
gardera votre coeur
et votre intelligence dans le Christ Jésus.
Le troisième dimanche
de l’Avent est celui de la joie. Durant notre célébration, nous ne pouvons
pas mettre de côté nos inquiétudes et celles de tant d’hommes et de femmes sans
avenir, victimes de guerres et de désastres naturels. Mais notre joie, c’est la
certitude que le Seigneur est avec nous, qu’il nous aime et que son règne de
justice et de paix est en train de se réaliser.
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