samedi 30 octobre 2021

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12, 28-34

 Aimer: coeur de la vie humaine et chrétienne



En ce temps- là,  un scribe, s'avança vers Jésus et lui demanda: "Quel est le premier de tous les commandements?" Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. » Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.

 Petit commentaire

 Répondre à l’amour par l’amour

 Le Seigneur, l’unique Seigneur, parle à son peuple avec amour et appelle du même souffle une double réponse d’amour: envers Dieu et envers le prochain. Par son «sacerdoce qui ne passe pas» (Hébreux 7, 24), Jésus nous guide et nous accompagne sur ce chemin d’amour.

 Voilà tout est dit : Aimer Dieu et aimer les autres ! C’est indissociable. On ne peut aimer Dieu en haïssant les autres, en leur cherchant querelle, en leur refusant simplement notre amitié …..

 La foi en Dieu doit mener à la vie avec Dieu. Cela ne peut se réduire à la simple récitation de prières toute faites ou encore à la pratique du dimanche … Les actes de notre vie doivent aussi compter.

 Aimer Dieu c’est vivre selon sa parole, c’est mettre en application dans notre vie ses commandements …. Et c’est vivre dans le respect d’autrui.

 Voilà la règle d’or de toute vie chrétienne

 Mais connaissons-nous encore les commandements de Dieu ?

 Savons-nous vivre dans le respect des autres ? Dans le respect de nous-mêmes ?

 Dans notre société où la consommation fait loi, où « tout » posséder est une qualité, ou parvenir à la réussite quelques soient les moyens utilisés est acceptable, ou la poursuite de tous plaisir  personnel sans discernement, fait loi de droit en oubliant tout devoir de simple civisme … cet évangile nous invite à relire notre vie à la lumière de l’amour véritable que nous avons pour Dieu et pour les autres. (Myriam de Gemma)

vendredi 29 octobre 2021

Le grand amour du roi | Conte-moi la musique #1 par Laure Urgin

 


Le roi est amoureux d’une demoiselle, mais la belle ne le regarde pas. Et si la musique pouvait la charmer ? Que résonnent guitares, trompettes, violes et violons !

Il y a longtemps, très longtemps, vivait un roi puissant dans un château immense qui brillait de mille feux. Le château de Versailles.

Ce roi s’appelait Louis XIV, on l’appelait aussi le roi soleil !

Rien n’est trop beau pour ce roi-là. À Versailles, on trouve des jardins magnifiques aussi précis que des dessins, des murs habillés de miroirs, des fontaines et des jeux d’eau.

Le Roi Soleil aime la musique et la danse. C’est simple : il ne peut s’en passer. Il n’y a pas un jour sans qu’on entende de la musique. Le roi se réveille, se couche en musique.

Il est lui-même musicien, il joue lui-même de la guitare...

Depuis quelques temps, le Roi est de mauvaise humeur. Il est amoureux mais rien ne se passe comme il voudrait.

Parmi tous ceux qui l’entourent, des serviteurs aux seigneurs de la cour, il y a une belle dont les yeux ont encore plus d’éclat que le ciel, et dont la vue a fait battre son cœur.

Mais la demoiselle, elle, n’aime pas le roi. Elle le dit, elle le répète, et elle tient tête au roi.

Le roi est furieux, malheureux, mais il n’abandonne pas. Il cherche un moyen de lui plaire, de l’impressionner.

Ce moyen ce sera… la musique ! Mais oui ! Chacun sait que la musique a des pouvoirs magiques.

Tout d’abord, il faut que la belle réalise qu’il est un très grand roi.

Et pour cela il y a la musique de la Grande écurie. Musique militaire, ou musique de plein air ! Grandes occasions ou temps de guerre !

À la chasse ou à la guerre !

À cheval ou bien sur terre !

Fanfares et sonneries accompagnent toujours le Roi.

Que les trompettes scintillent, que les timbales rugissent !

Qu’elles rappellent à la belle que celui qui l’aime n'est pas n'importe qui, c’est LE ROI !

Alors quoi ? La belle admire les musiciens de la Grande écurie. Mais la belle n’écoute que ce que dit son cœur et son cœur ne parle pas au roi.

Comment ? se dit le Roi, la Grande écurie ne suffit pas ? J’ai dû lui faire peur. Il me faut une toute autre musique, qui lui dise mon amour avec plus de douceur pour qu’elle sache que même les rois ont un cœur et que parfois ils pleurent. Ce soir je ferai jouer les musiciens de la Chambre. Je mettrai ma plus jolie perruque, le parfum le plus rare. Oui, ce soir j’en suis sûr, la belle m’aimera !

C'est le soir. Nous voici à la cour : belles coiffures, brillants bijoux, perruques poudrées, tout le monde sourie et murmure : « Le Roi est fou d’amour. Il demande à la musique de dire ses sentiments. Qui peut mieux le faire que les musiciens de la chambre du Roi ?»

Violes et violons, flûtes à bec et bassons, instruments à cordes ou instruments à vents, voici ceux qui accompagnent le divertissement et qui chantent si bien l’amour!

Mais tout à coup voici que s’élève un chant doux, émouvant …

La belle soupire en entendant ce chant. Que cet air est tendre et charmant ! Elle fredonne en même temps.

Le roi tout-à-coup comprend : la belle aime un autre que lui !

Que peut-il faire à présent ? Se lamenter ? Se fâcher ? Gémir, trépigner ?

Rien de tout cela se dit le roi ! L’amour reviendra.

Et surtout… la musique sera toujours là !

Rien ne compte plus pour moi ! Oui, la musique est le plus grand amour du roi.

Alors Le roi s’avance. Son cœur est réparé. Il sourit à la belle : « Soyez donc mon amie, à défaut de m’aimer Accordez-moi au moins le plaisir de danser ! »

En entendant le roi, tous ont des fourmis dans les pieds.

Au son des flûtes et des violons, l’on danse bourrées et rigaudons, menuets et gavottes joyeuses, sarabandes majestueuses.

Voilà le Roi-soleil, Louis XIV roi de France. À cet instant-là, le Roi embrasse la vie. Il danse et tous dansent avec lui.

https://philharmoniedeparis.fr/fr/magazine/series/conte-moi-la-musique/conte-moi-la-musique-1-le-grand-amour-du-roi

samedi 23 octobre 2021

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc, 10, 46 - 52

 Confiance, lève-toi, il t’appelle


En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : ``  Fils de David, Jésus  prends pitié de moi ! `` Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : ``Fils de David, prends pitié de moi !``

Jésus s'arrête et dit : `` Appelez-le.`` On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : `` Confiance, lève-toi ; il t'appelle. `` L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : `` Que veux-tu que je fasse pour toi ? — L’aveugle lui dit :<<Rabbouni, que je retrouve la vue!>>. `` Et Jésus lui dit : `` Va, ta foi t'a sauvé. ``

 Aussitôt l'homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

Commentaire 

Va, ta foi te fait voir!

Jésus entend le cri de la personne blessée qui demande à voir et il la guérit; notre mission est d’être, comme lui, compatissants et engagés dans l’action avec lui.

Marc nous donne ici, le récit d’un aveugle qui apprend que Jésus de Nazareth passe par Jéricho. Coïncidence, ou clin d’œil de Dieu sur nos cécités ? Au fil de ce récit nous voyons dans un premier temps, que la proximité des disciples vis à vis de Jésus, les font prendre des initiatives aveugles et dénuées de toute charité. En interpellant vivement cet homme et en voulant le faire taire, ils le privent inconsciemment de la présence de Dieu. Nous pouvons voir ici que le tablier de service, a été remplacé par l’habit du Maitre. 

L’attitude des disciples et le désir absolu de cet aveugle de voir Dieu, de voir celui qui ouvre les yeux du cœur, l’encourage à crier plus fort ! « Fils de David, aie pitié de moi ! » Ô ! Miracle, Jésus passe dans la vie de Bartimée, Dans ta vie à toi aussi, toi qui en ce moment lis cette méditation ! Le crois-tu ? Le cœur de Bartimée ne peut alors que bondir ! Sa voix ne peut que jaillir, forte et pleine de foi ! Il crie ! Il lance vers le ciel toute sa prière murmurée, accumulée au long des jours. C’est maintenant que Jésus passe et non demain. C’est maintenant qu’il faut crier vers lui !

 Jésus s’arrête il a entendu le crie de son frère, sa miséricorde est attentive à nos moindres besoins. Jésus demande alors aux disciples de l’appeler, de l’emmener jusqu’à lui, il agit de même pour nous aujourd’hui. Jésus nous invite à venir à lui avec tous nos aveuglements et sur ce chemin de conversion, de guérison, il nous propose en même temps, d’attirer à lui par notre témoignage tous les aveugles de ce monde.

 « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » Voilà une directive tant attendu par Bartimée, par la bouche de son Fils, Dieu relève l’église humaine que Bartimée est. Dans sa joie il se débarrasse de tout ce qui peut être une gêne, un obstacle à sa proximité avec Dieu, avec Jésus ! Il jette son manteau, il bondit et court vers Jésus. Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il lui répond : « Rabbouni, que je voie. » « Va, ta foi t’a sauvé. »

 Combien de fois Jésus nous a-t-il posé cette question ? « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Combien de fois Jésus nous a-t-il dit : « Va ta foi t’a sauvé. » Quand est-il de ma foi aujourd’hui ? Ce texte nous dit, que Bartimée se mit à suivre Jésus sur le chemin du Royaume. En est-il de même pour chacun de nous ? Crions nous aussi, et laissons- nous approcher par celui qui peut nous faire sortir du bord du chemin, de nos cécités, pour nous mener vers le royaume.

Amen.

Quiz Bartimée

1. Quel était le nom de ce mendiant aveugle?

 a) Jean  Marc.
 b) Bartimée.
 c) Luc.

2. Qu'est-ce que Bartimée aurait souhaité pouvoir faire?

 a) Parler à Jésus.
 b) Aller à la pêche.
 c) Rendre visite à ses amis.

3. Que pensait-il s'il arriverait s'il pouvait parler à Jésus?

 a) Jésus lui donnerait la vue.
 b) Jésus lui donnerait de l'argent.
c) Jésus lui trouverait un endroit où vivre.

4. Qu'a entendu Bartimée assis là?

 a) Un chien qui aboie.
b) Les enfants jouent.
 c) Bruit de pieds et de voix à venir.

5. Qu'a-t-il appelé quand Jésus est passé?

 a) "Jésus, Fils de David, aie pitié de moi."
 b) "Jésus, viens chez moi."
 c) "Jésus, j'ai besoin d'argent pour le souper."

6. Quand la foule s'est tue, qu'est-ce que Bartimée a entendu?

 a) Un chien qui aboie.
 b) Un bébé qui pleure.
 c) Une voix disant: "Amenez-le moi."

7. Quand Jésus a demandé ce qu'il voulait, qu'est-ce que Bartimée a répondu?

 a) "Seigneur, que je puisse retrouver ma vue."
 b) "Seigneur, s'il te plaît, viens dîner."
c) "Seigneur, donne-moi s'il te plaît une famille."

8. Qu'est-ce que Jésus a dit à ce pauvre homme?

a) "Passez une bonne journée."
 b) "Va donc; votre foi vous a guéri."
 c) "Je n'ai pas le temps de te parler aujourd'hui."

9. Comment Bartimée s'est-il senti après avoir retrouvé la vue?

 a) Très reconnaissant.
 b) Il voulait mendier pour le souper.
 c) peu reconnaissant.

10. Avez-vous reçu Jésus comme votre Sauveur, le plus grand cadeau de Dieu?

 a) oui
 b) Non.
 c) Je ne suis pas sûr.

Message codé

Pour décrypter la phrase que le Seigneur dit au peuple d’Israël, enlève tous les « b » et les « d » de la phrase.

Jde sudis ubn pbèrdde pdobbur Idsrdabël, Ébpdhraddïm ebsdbt mbodn fidlbs aîdnéb.

 Solution : Je suis un père pour Israël, Éphraïm est mon fils aîné.

Jésus guérit l'aveugle Bartimée - Mc 10, 46-52

TEXTE A TROU Remet les mots suivants à leur place.

assis      Confiance      courut      David      disciples      fasse      foi      Jéricho      l'homme      manteau      mendiant      Nazareth      pitié      Rabbouni      s'arrête      suivait  

Tandis que Jésus sortait de __________ avec ses ________ et une foule nombreuse, un ________ aveugle, Bartimée, fils de Timé, était ________ au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de _________, il se mit à crier :"Jésus, fils de ______, aie ______ de moi!"... Jésus _____ et dit : "Appelez-le." On appelle donc l'aveugle et on lui dit : "_______, lève-toi; il t'appelle." L'aveugle jeta son _____, bondit et _____ vers Jésus. Jésus lui dit : "Que veux-tu que je ______ pour toi?" "_______, que je vois." Et Jésus lui dit : "Va, ta ______ t'a sauvé."

Aussitôt _______ se mit à voir, et il _______ Jésus sur la route.
 


vendredi 22 octobre 2021

Une mission périlleuse, une guérison miraculeuse | Ouvrage : Les amis des Saints

 Sainte Walburge

Au VIIIe siècle vivait une fille de roi qui s’appelait Walburge, ce qui signifie « Gracieuse ». Cette princesse perdit sa mère de bonne heure, et lorsque le roi décida de se joindre à ses deux fils, dans leur pélerinage aux Lieux Saints, Walburge qui avait alors onze ans, lui dit : 

— Mon père, que ferai-je à la Cour sans vous et mes deux frères ? Laissez-moi vous attendre dans un monastère. 

Et le roi l’accompagna jusqu’à l’abbaye bénédictine de Winborn. 

L’année suivante, ayant appris la mort de son père, la princesse résolut de demeurer dans sa retraite, et quand elle eut dix-huit ans, elle se consacra définitivement à Dieu. 

Les années passèrent ; les premiers cheveux blancs apparurent mais le voile cachait ces témoignages du temps. Walburge vivait heureuse et s’apprêtait à terminer ses jours à Winborn lorsque l’évêque Saint Boniface, qui était son oncle et l’apôtre de l’Allemagne, la fit venir, elle et plusieurs de ses compagnes, pour fonder un monastère de femmes dans son diocèse. 

C’est ainsi que Walburge, fille de roi, devint abbesse de Heindenheim. Elle avait près de cinquante ans. 

Peu après, il se passa un fait extraordinaire… Mais chut !… Écoutez la cloche du soir au monastère de Heindenheim… huit… neuf… dix… onze coups ! 

Entendez-vous comme la campagne retentit encore de ce bruit d’airain ? Les religieuses ont l’habitude ; elles sont depuis peu endormies et le son familier ne les gêne guère. L’abbesse, agenouillée dans la chapelle, prolonge, selon sa coutume, une prière fervente. 

Elle se lève soudain, s’enveloppe de sa cape et après avoir jeté un dernier regard d’amour vers le tabernacle, quitte la chapelle et sort du monastère. Elle a pris une lampe qui jette des lueurs falotes dans la noire campagne de Thuringe. La douce, l’exaltante nuit l’enveloppe, mais Walburge ne remarque ni les étoiles qui lui sourient par myriades, ni le souffle léger du vent qui lui caresse le visage et fait voler son voile, ni le bruit de ses pas sur le chemin. Elle va, en toute hâte, sait-elle où ? S’éloignant de plus en plus du monastère qui se fond peu à peu dans l’obscurité. 

Par-delà la vaste plaine qui s’étend devant elle, campé au sommet d’une colline, se dresse un vieux château. Walburge se dirige de ce côté sans hésiter. La route est longue et les pieds de l’abbesse, peu habitués à une telle marche, trébuchent parfois sur les pierres. Bientôt, la masse imposante du château se rapproche et Walburge distingue une lumière qui se fait de plus en plus éblouissante au travers d’une fenêtre de l’édifice. La voici enfin arrivée devant la lourde porte d’entrée. 

C’est alors qu’une horde de chiens l’entoure, aboyant, hurlant, sautant près d’elle, sans cependant lui faire le moindre mal. 

Walburge leur parle avec douceur, mais les bêtes redoublent de rage et de cris, jusqu’à faire sortir du château le maître des lieux. Les chiens se taisent alors et se perdent dans l’obscurité des alentours, tandis que Walburge considère un moment celui qui vient de paraître. 

C’est un homme assez jeune, dont le visage exprime une noire désolation. Les cheveux défaits, la barbe hirsute, le regard sombre et comme égaré, tout en lui dénote une détresse dont Walburge mesure la profondeur lorsqu’elle s’entend dire : 

— Venez-vous ajouter à notre détresse ? Que voulez-vous à cette heure ? Pourquoi mes chiens ne vous ont-ils pas mise en pièce ? 

— Dieu m’a gardée de leurs dents féroces, répond-elle. C’est lui qui m’envoie vers vous. 

— Dieu ? dit-il en la regardant avec étonnement. En ce cas, entrez, ma Mère, je ne saurais aller contre Lui.

Et après avoir refermé la porte derrière elle : 

— Pourtant, il me faut remonter là-haut. Voulez-vous me suivre ? 

Sans répondre, l’abbesse emboîte le pas à son guide et tous deux pénètrent bientôt dans une chambre éclairée par d’innombrables bougies illuminant toute chose comme le plein soleil. Dans un coin de cette chambre meublée richement, un lit est dressé tendu de soie et d’or, au pied duquel se tient une femme éplorée, et, dans le lit, une pâle figure d’enfant, les yeux grands ouverts sur cette féerie de lumière. 

À cette vue Walburge s’arrête. 

— Notre fille, notre unique, va mourir, dit le père. Mais la nuit l’épouvante, c’est pourquoi nous avons allumé tous ces flambeaux. 

— Dieu ne veut pas que cette enfant meure, dit Walburge. Il a puissance sur la vie et sur la mort elle-même. Croyez-vous cela ? 

— Hélas ! dit la mère, les plus habiles médecins sont venus et n’ont rien pu pour la guérir. 

— Dieu est le seul véritable médecin, reprend Walburge. Lui seul envoie la mort ou la vie, frappe ou guérit selon ses desseins miséricordieux et impénétrables. Éteignez ces lumières ! 

Une telle autorité émane d’elle que les parents n’osent s’opposer aux désirs de l’abbesse. Une à une les chandelles sont éteintes. Il n’en reste qu’une seule et Walburge congédie le père et la mère. 

— Je passerai la nuit ici, poursuit-elle. Vous, aidez-moi dans mes prières en mettant toute votre confiance en Dieu. 

Qui connaîtra les échanges d’amour entre le Créateur de l’Univers et son humble servante ? 

À l’aube, l’enfant qui s’était assoupie sans ressentir aucune frayeur, ouvre les yeux et sourit à Walburge. Et celle-ci, toute pénétrée de l’admirable condescendance divine, rend leur fille unique aux parents éperdus de reconnaissance. 

— Je ne vous demande qu’une grâce, c’est de me reconduire à Heidenheim, je n’en connais pas le chemin. 

… Mais Sainte WALBURGE connaissait mieux que quiconque le chemin qui mène à Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ.

https://www.maintenantunehistoire.fr/une-mission-perilleuse-une-guerison-miraculeuse/

 

 

 

samedi 16 octobre 2021

Automne- Monotonie- Le mystérieux inconnu- Un nouvel ami

 

Il était une fois, un monde où le destin est tissé à la toile par les nymphes célestes et dont les saisons sont marquées par de profondes significations. Un monde comme le nôtre où les légendes n’ont pas été oubliées, où le surnaturel survint à nos côtés… Mais est-ce vraiment un autre monde ou seulement le nôtre dans lequel on a oublié ces contes ? Peut-être cela n’a aucune importance après tout, car là n’est pas l’histoire qui vous sera contée.

Ici commence l’histoire de 4 frères, 4 frères particuliers. Voyez-vous, ceux-ci se sont vus attribuer les pouvoirs des 4 saisons ainsi que leurs charges. Chacun possédait les attributs des saisons. Vivants à travers les hommes, ils les accompagnent tout au long des années. L’histoire que je vais vous raconter est celle d’Automne.

Automne tenait son nom de la saison homonyme. Introverti, il était doté d’une très grande écoute dont il avait bien besoin pour son travail. Voyez-vous, le travail d’Automne porte bien le nom de sa saison. Alors que les arbres rougeoient de leurs feuilles et que le vent souffle ses dernières brises chaudes avant le froid de l’hiver, l’automne est le temps des remerciements pour ce que la Terre nous procure.

Cette saison remplie de nostalgie est aussi l’occasion de nous débarrasser de ce qui nous entrave, ce qui nous retient à un passé qui n’est plus, dès nos fautes et faiblesses. C’est là où intervient le frère.

Dans sa boutique de thé, Automne accueille ses visiteurs, écoute leurs tourments, leurs sanglots, leurs méfaits avec toute l’attention et la bonté qu’il possède, leur permettant de laisser aller les mots qui vont alors se noyer dans le thé.

En offrant leurs mots, les visiteurs peuvent donc se libérer de leurs fardeaux et ainsi l’offrir en offrande où ils seront pesés pour être jugés, pour ensuite rééquilibrer le monde.

Chaque jour, Automne se lève, met son chapeau à large rebord, prépare ses théières et instruments, puis ouvre sa boutique. C’est par le biais de ses thés qu’il accomplit sa tâche. Pour chaque visiteur, il prend soin de choisir une tasse de thé à leur image ainsi que la boisson convenant à leurs confidences. Automne écoute chacun de ses visiteurs attentivement. Lorsque ceux-ci repassent par la porte, il apporte la tasse de thé dans sa grande bibliothèque pour permettre à leurs maux d’être apaisés.

Automne prend bien soin de ses tasses et de son thé, méticuleux comme il est. Parfois, il s’ennuie, un long soupir s’échappe alors de ses lèvres pour s’élever dans le silence de sa boutique.

Il sort alors se promener sous les arbres.

Il prend de longues marches, bercé par la brise, les feuilles craquant sous ses pas. C’était son rituel lorsqu’il se sentait trop confiné dans sa boutique, à toujours écouter. Pas qu’il n’aimait pas écouter, ni son travail, mais voir des milliers de visages chaque jour et se retrouver seul le soir venu était devenu lassant. Après tout, même s’il aimait aider, écouter le fardeau des gens n’était pas chose aisée. D’ainsi était faite sa routine.

Et les jours passaient, et Automne s’attelait à sa tâche. Il écoutait vaillamment ses visiteurs, leur servait du bon thé chaud, les saluait quand ils repartaient, puis rangeaient soigneusement leurs tasses.

Automne rêvait. Au fond de lui persistait un espoir d’être écouté à son tour, d’avoir un visiteur qui ne ferait pas que déverser ses maux, mais qui partagerait plutôt des mots avec lui. Il se sentait lâche dans ces moments qui étaient pour lui des faiblesses. Il s’en voulait d’avoir ces pensées, peur d’être égoïste ou de nourrir un espoir en vain.

Mais la routine reprenait, le matin, Automne ouvrit sa boutique, profita des premiers rayons de soleil perçant par les nuages, puis se mis à la tâche. Il servit un thé vert dans une tasse peinte avec de petites étoiles pour la vieille dame qui vint le voir. Vint ensuite un jeune homme à l’air triste, Il lui servit une tisane à l’hibiscus dans une tasse simple pour réconforter son âme en peine. Ainsi passa la journée. Comme à son habitude, Automne alla se promener et ramasser des feuilles sous les arbres.

Mais, à son retour, au pas de sa porte, il trouva une théière en fonte remplie de thé fumant accompagnée d’une petite tasse. Quelqu’un l’aurait-il oublié là ? … ou bien, se pourrait-il que quelqu’un l’ait déposée à son attention ?

Automne secoua la tête, incrédule, puis rentra la théière dans sa boutique, se disant qu’il y avait probablement eu une erreur.  Le lendemain, il trouva un carnet rempli de feuilles glissé sur sa porte. Surpris, il regarda la théière offerte, un sourire aux lèvres à la pensée que quelqu’un aurait bien pu déposer ces présents à son attention. Le jour suivant, après une dure journée de travail, il sortit marcher. Revenu à sa boutique, il y trouva des baies enrobées dans un mouchoir, accompagnées d’un mot à son nom. Ce ne pouvait plus être une coïncidence. Il pouvait donc se permettre d’espérer, si ? Et les jours passèrent, et Automne attendait avec impatience ces moments qui lui étaient devenus si précieux. Bien qu’il aimât recevoir, il se mit à se demander qui pouvait bien lui offrir autant d’attention.

Le lendemain, avant de sortir marcher, il déposa une tasse de thé fumant sous son porche. Automne fut si excité de faire du thé avec en seule pensée de remercier et non pour soulager une peine. Il partit avec l’espérance que son bienfaiteur accepte son présent. Et il le fit ! Rempli de joie, Automne continua à laisser des présents à son tour. Ainsi commença une étrange correspondance entre les deux. Ils s’envoyaient des mots, des petites phrases, accompagnés de petits présents. Automne était si enchanté par ces échanges !

 
Mais le jeune homme n’avait de cesse de se demander avec qui il pouvait bien correspondre. Il était toutefois terrorisé que s’il demandait son nom, son interlocuteur s’évaporerait dans la brise. Après tout, celui-ci avait bien fait attention à rester anonyme. Prenant son courage à deux mains, automne se risqua à glisser à son prochain paquet un mot qu’il avait écrit d’une main tremblante : qui es-tu ?

Le cœur lourd d’inquiétude, Automne attendit, puis attendit en espérant ne pas avoir blessé son cher ami. Alors que les derniers rayons de soleil pointaient à l’horizon, il ne trouva rien sous son porche. Le cœur gros, Automne laissa s’échapper le plus long soupir de son existence.

La journée pluvieuse du lendemain exprima bien l’état d’Automne. Il n’aurait jamais cru penser à utiliser ses thés sur lui-même pour apaiser sa peine. Chassant cette pensée du revers de la main, il ouvrit sa boutique.
Le soleil couchant, au moment où il allait refermer ses portes, un client à la mine bien basse apparu au pas de celles-ci. Automne lui servit un thé pour la peine et l’angoisse, mais au moment où il tendit la tasse, le jeune homme l’interrompit d’une main tremblante et Automne comprit, bouche-bée. Le cœur battant à la chamade, Automne le vu sortir son dernier mot et un sachet de thé, comme une excuse. De ses lèvres tremblantes, le jeune homme laissa sortir un mot : désolé.
Leurs regards se croisèrent,
 puis tous deux se mirent à pleurer, un sourire aux lèvres. Les effluves terminés, Automne prépara le thé qui lui avait été offert et son cœur se gonfla à la pensée qu’il allait enfin partager un thé avec quelqu’un.

Et ils parlèrent, parlèrent jusqu’au premier rayon perçant du soleil. Leurs sentiments exprimés, leurs histoires dévoilées, les deux sourirent. Le cœur léger, ils rirent et Automne compris ce qu’était de partager ses pensées avec quelqu’un. Il était empli de joie à l’idée qu’il avait trouvé plus qu’une oreille pour l’écouter, plus qu’un ami avec qui partager ces histoires, ses doutes, ses passions. Automne comprit alors le bonheur que l’on peut créer à partager un peu de soi avec l’autre et que l’on peut partager en retour.  Ce sont ces petites choses qu’on fait pour l’autre, ces écoutes, ces petits gestes qui peuvent faire tout un changement pour l’autre. C’est en faisant attention aux autres qu’on peut illuminer la journée ceux-ci d’une manière dont on n’aurait jamais pu s’attendre et peut-être même recevoir à son tour.

Alors, je vous le dis, soyez à l’écoute des autres et vous verrez le bonheur que vous pouvez créer.

https://etu-cnm.uqat.ca/20183-arn2304/poim51/tp2/un%20nouvel%20ami.html

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10, 35-45

 Le Fils de l'homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.

En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.     Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »

 Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Choisir le service

 Durant son passage parmi nous, le Christ s’est abaissé pour servir. Il a placé le service au cœur même de son existence. Le disciple est invité à entrer dans ce même mouvement du don de soi, surtout quand il est appelé à gouverner.

 Nous sommes appelés à vivre entièrement pour le Christ et les serviteurs de tous. Notre vie de service, c’est notre réponse dans l’amour à l’amour du Christ pour nous, au don de sa vie pour nous. Nous servons par amour comme le Christ l’a fait. Pour Jésus, ce fut en passant de la mort à la vie; ce doit être le cas pour nous.

 « Pour suivre Jésus et annoncer l’Évangile […], il faut aussi “se poser”, demeurer dans les lieux et les situations où le Seigneur nous conduit.>>

Pour approfondir la lecture

 
Comment Jacques et Jean, d’après leur demande, imaginent-ils l’avenir ? Qu’est-ce que  des deux hommes ?
Quelles conditions Jésus met-il pour répondre à cette demande ?
A quoi correspond le baptême dont parle Jésus ?
A qui appartient-il d’accorder les places d’honneur dans le Royaume ?
Quel regard Jésus porte-t-il sur sa mission au moment d’arriver à Jérusalem ?

Pour entendre la Parole dans nos vies

 Les deux frères nous ressemblent-ils ?
Comment mettons-nous en pratique l’enseignement donné par Jésus sur les rapports entre les chefs et les subordonnés, en tant que chefs ? Et en tant que subordonnés ?
En quoi consiste pour nous aujourd’hui de `` boire la coupe `` du Seigneur ?

Jeux

1-Texte à trous: Utilise les mots ci-dessous:

l’esclave de tous, ressuscitera, à mort, votre serviteur, Fils de l’homme, Jean, s’indigner, flagelleront, frayeur, Maître, chefs, sa vie, Jérusalem, gloire, leur pouvoir.

Les disciples étaient en route pour monter à ......................; Jésus marchait devant eux; ils étaient saisis de .................
Jésus dit aux Douze: « Voici que nous montons à Jérusalem. Le .................................. sera livré aux grands prêtres et aux scribes; ils le condamneront ..........................., ils le livreront aux nations païennes, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le ........................... et le tueront, et trois jours après, il .........................................»
Alors, Jacques et ................, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent: «................................., ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous.»
Il leur dit: «Que voulez-vous que je fasse pour vous?»
Ils lui répondirent: «Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta ............................»
Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à ........................... contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit: «Vous le savez: ceux que l’on regarde comme ........................... des nations les commandent en maîtres; les grands leur font sentir ............................. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera .............................. Celui qui veut être parmi vous le premier sera .......................................: car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner ........................... en rançon pour la multitude.»

SERVIR COMME JESUS.

 

Seigneur Jésus, je t’adore, Toi, l’envoyé du Père.
Tu as pris soin de tous ceux que tu rencontrais,
Jusqu’à t’oublier toi-même,
Sans te plaindre de ta fatigue,
Sans dire que tu n’avais pas le temps,
Sans mettre en avant tes propres besoins comme des priorités.

Seigneur Jésus, par le baptême je suis devenu un enfant bien-aimé du Père.
Avec Toi je suis envoyé
Pour aimer et faire aimer ton Père,
Accomplir sa volonté,
Servir d’un amour humble et ardent,
Vivre avec toi les souffrances et les épreuves de chaque jour,
Faire de toute ma vie une offrande d’amour..

St Jean Eudes (Extrait)

samedi 9 octobre 2021

PRIÈRE DE LOUANGE

Nous voulons te dire merci, Seigneur,
aussi souvent que nous respirons,
aussi longtemps que nous vivrons.

Te dire merci, Seigneur,
pour la terre sous nos pieds
et le ciel au-dessus de nos têtes.
Te dire merci, Seigneur,
pour la vie qui crie dans la cour d’école,
pour la maladie qui recule dans les hôpitaux.
Te dire merci, Seigneur,
pour l’espérance plantée au milieu de nos deuils,
pour l’amour capable de pardon.
Te dire merci, Seigneur,
pour ces visages qui nous montrent ta tendresse,
pour ces bonjours, ces au revoir où se tissent nos liens.
Te dire merci, Seigneur,
comme l’oiseau chante et l’enfant balbutie,
comme le soleil brille et l’érable rougit.

Le jour où la gratitude jaillira de notre âme
comme l’eau coule d’une source,
ce jour-là, vraiment, Seigneur,
nous serons tes enfants.

 

 

EVANGILE DE JESUS-CHRIST SELON SAINT MARC (10,17-30)


La parabole du  jeune homme riche

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »

Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.

Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »

L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »

Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »

Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »

Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !

Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »

De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »

Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. »

Petit commentaire : Vraie sagesse, vraie richesse

 Le Christ nous lance un appel: «Viens, suis-moi.» Un appel qui impose des choix, mais des choix qui conduisent à la vie.

 En réponse à la profession de l’homme selon laquelle il a respecté les commandements, Jésus lui dit avec amour: «Il vous manque une chose».

 Cela suggère que se déposséder d’un cœur indivisible, se déposséder et suivre Jésus sont une seule et même chose. Pour renverser la situation: si l'on doit suivre Jésus, il faut venir les mains vides. Cela ne signifie pas que nous vendons littéralement tout; Nous avons tous des obligations familiales et sociales qui rendent les choses nécessaires. Jésus dit que nous ne pouvons pas laisser des possessions (ou autre chose) diviser nos coeurs.

 Trop souvent les possessions nous possèdent; nous devons laisser partir pour que seul Dieu puisse nous posséder. Il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu parce que trop souvent nos cœurs sont divisés - nous voulons laisser aller et suivre Jésus en même temps que nous voulons nous accrocher à nos possessions et, en fait, à nos vies mêmes! Les cœurs divisés ne suffiront tout simplement pas. Dieu veut tout pour que Dieu puisse tout donner en retour. (Liturgie vivante, p. 224)

La richesse, une épreuve pour la foi

 Un jeune homme riche demande ce qu’il doit faire pour obtenir la vie éternelle, et Jésus enseigne que le fait de mettre sa confiance dans les richesses peut empêcher quelqu’un d’entrer dans le royaume de Dieu.

 Jésus n’a pas condamné universellement les riches, il les a alertés des dangers qui les menacent,  notamment l’orgueil et la cupidité. La richesse est une épreuve car il est difficile d’être riche et de conserver un cœur de pauvre.

 Avec de l’argent, on peut acheter beaucoup de choses. Mais tout n’est pas à vendre. La sagesse et l’amour sont gratuits et illimités.

 Nous connaissons tous la fin de l'histoire du jeune homme riche, à qui Jésus dit: « Vends tout et suis-moi ». Il en est incapable et repart attristé. Elle nous rappelle que nous sommes tous tributaires de la grâce de Dieu, puisque incapables par nous-mêmes d'être juste. Mais lorsqu'un jeune homme riche reçoit cette parole et l'applique, cela bouleverse suffisamment.

 Pistes de réflexion

 1-      Qu’est-ce que Jésus a dit au jeune homme qui lui demandait comment hériter la vie éternelle?  
2-      Pourquoi ces paroles ont-elles affligé le jeune homme?
3-      A votre avis, pourquoi le Seigneur lui a-t-il demandé de renoncer à tout ce qu’il possédait?
4-       Comment ce qu’a ordonné le Seigneur au jeune homme riche s’applique-t-il à nous?
5-      Qu’est-ce que Jésus a enseigné au sujet de la relation qui existe entre la possession de richesses et l’entrée dans le royaume de Dieu?
6-       Quelle est la différence entre posséder des richesses et placer sa confiance en elles?
7-      Comment pouvons-nous adopter une attitude correcte envers les possessions terrestres?

Remplissez les blancs : Le jeune homme riche

 "Il est plus facile pour un chameau de passer à travers le trou d'une aiguille que pour un homme riche d'entrer dans le royaume de Dieu. "Marc 10:25 (NIV)

 Complétez le paragraphe en remplissant les espaces avec les mots corrects du mot banque au bas de la page.

 Alors que Jésus marchait sur une route, un homme a couru vers lui et a demandé:

"Bon maître, que dois-je faire pour avoir la __________ éternelle?"

Jésus a répondu: "Pourquoi m'appelles-tu bon? Seul __________ est bon.

Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton _________et ta_________. »

 L'homme répondit: "J'ai obéi à tous ces commandements depuis que je suis un jeune homme.

 "Il reste une chose à faire. Vends  tout ce que tu as, et Donne- le aux pauvres, alors tu auras un trésor  au  __________. Alors viens, et__________ moi."

 Quand l'homme entendit Jésus dire cela, il s'en alla triste et sombre parce qu'il était très riche.

 Jésus a dit à ses disciples: "Il est difficile  d'entrer dans le _______ Dieu" En fait, il est plus facile à un __________ de passer par le trou d’une __________  qu’un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. "

 Les disciples de Jésus étaient déconcertés : Ils se demandaient entre eux: "mais alors qui peut être __________? 

Jésus les regarda et dit: "Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu; tout est  ____________.``

 Possible, père, Dieu,  vie, aiguille, chameau, suis, ciel, mère, sauvé, Royaume

 Les lectures de ce dimanche gravitent autour de trois réalités: la sagesse, la parole, la richesse. Mais un fil conducteur les unit: le Christ, qui est en sa personne la vraie sagesse, la parole de vie et la richesse qui ne trompe pas.

mardi 5 octobre 2021

Prière pour les familles

 


Prière composée à l’occasion de l’Année de la famille (19 mars 2021 au 22 juin 2022)

Merci, Père, pour la famille que tu nous donnes.
Elle n’est pas parfaite, mais c’est la nôtre,
elle n’est pas idéale, mais c’est la tienne aussi.
Nous t’accueillons  dans la trame des relations
que nous tissons au fil des saisons.
Rends fructueuses nos vies,
rends féconds nos engagements.

Nous prenons notre joie en ton amour,
au secret de nos enfants et petits-enfants
qui perpétuent ton alliance avec le monde.
Que ton Esprit souffle sur nous et les familles,
pour la grande traversée de la vie,
beau temps, mauvais temps.

Apprends-nous à te prier au jour le jour
dans notre fragile Église domestique,
Dieu-Famille, Dieu-Trinité, Dieu-Présence,
qui demeure au-delà de nos différences.
Garde-nous tous unis dans ta paix,
à la suite de Jésus, Marie et Joseph.

Jacques Gauthier