mercredi 29 décembre 2021

Nouvel An : pourquoi la nouvelle année débute-t-elle le 1er janvier ?

 


Nouvel An

SUIVRE CE THÈME

1er janvier n'a pas toujours rimé avec nouvelle année en France. C'est seulement depuis le XVIème siècle que cette date marque le passage à une nouvelle année, et voici pourquoi !

DELPHINE LE FEUVRE Publié le 24/12/2021 à 10h56 - Mis à jour le 29/12/2021

Vous vous apprêtez à dire au revoir à 2021 lors du fameux réveillon de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre au soir, mais savez-vous pourquoi c'est ce jour-là en particulier qui marque la fin d'une année ?

Il n'y a finalement pas si longtemps qu'en France, la date fixe du passage à la nouvelle année est celle du 1er janvier. Retour sur plusieurs siècles d'histoires de calendriers !

Le calendrier "julien" de Jules César

Alors que les Romains furent les premiers à établir un calendrier de 355 jours basé sur le cycle de la lune, le calendrier lunaire probablement mis au point par Numa Pompilius, successeur de Romulus, faisait commencer l'année en mars, en hommage au dieu de la guerre.

Il faut attendre une décision de l'empereur Jules César, en 46 avant J.-C., pour que le 1er janvier devienne le premier jour de la nouvelle année : les Romains dédient alors ce jour et le mois entier à Janus, le dieu aux deux faces, l'une tournée vers l'avant, l'autre vers l'arrière. L'on parle alors du calendrier “julien”, basé sur le cycle solaire, qui instaure une année de 365 jours.

L'édit de Roussillon en France

Chez les peuples qui se fient au calendrier solaire, la date du Nouvel an n'en demeure pas moins variable, en fonction des époques et des pays, mais surtout en fonction des Églises. En effet, alors que la célébration de Noël le 25 décembre est attestée pour la première fois en l'an 354, l'Église décida au VIIIème siècle de faire débuter l'ère chrétienne le jour de la circoncision de Jésus, huit jours après sa naissance, soit le 1er janvier.

Pour autant, certains continueront à célébrer le Jour de l'an le 1er mars, tandis que sous Charlemagne, la nouvelle année commence à Noël. Sous le règne des rois capétiens, c'est à Pâques que l'on marque la nouvelle année. Il faut attendre l'édit de Roussillon, promulgué par le roi Charles IX en 1564, pour que soit fixé au 1er janvier le début de l'année calendaire partout en France.

La réforme grégorienne

En 1582, c'est le pape Grégoire XIII qui va généraliser le jour de l’An au 1er janvier dans l’Europe catholique, et instaurer le calendrier grégorien.

Le pontife souhaite notamment corriger le retard que prenait le calendrier julien sur le Soleil - un retard de 10 jours au moment de la réforme - ce qui implique quelques changements.

Les autres Nouvel an dans le monde

L'on parle là du Nouvel an en France et dans une partie de l'Europe occidentale, mais la date du passage à la nouvelle année varie en fonction des endroits du globe. Si le Nouvel an chinois n'a pas de date fixe - il se tient entre la mi-janvier et la mi-février du calendrier géorgien - de même que le Nouvel an juif, Roch Hachana, tombe quant à lui au mois de septembre ou d'octobre.

Le Nouvel an bouddhique, est célébré chaque année du 12 au 15 avril en Thaïlande (on parle de Songkran) mais aussi au Sri Lanka, en Birmanie, au Cambodge ou encore au Laos. Les musulmans fêtent quant à eux la nouvelle année en été : le Nouvel an islamique, ou Nouvel an higérien, voit sa date changer d'une année sur l'autre car le calendrier musulman est un calendrier lunaire et non solaire.

 

dimanche 26 décembre 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2, 41-52


Sainte Famille

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?

Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

Questions :

 - Que faisait Jésus dans le temple?

- Qui est le papa de Jésus sur la Terre? et dans le ciel?

- Pourquoi Jésus était-il différent des autres garçons de son âge?

- Jésus est le Fils de Dieu. Pourquoi Dieu l'a-t-il envoyé sur la Terre?

Réflexion : Famille et grandir

Nous célébrons  aujourd’hui  la fête de la Sainte Famille. Avec elle,  ce sont toutes nos  familles  que  nous mettons  au  cœur  de  notre  prière. Les  liens  qui  unissent  une famille sont aujourd’hui  fragilisés,  attaqués,  éprouvés. Nous  avons  tous  le  désir  de  voir  nos  familles toujours  plus  unies. Le but premier de cette fête est de présenter la Sainte Famille comme modèle pour les familles chrétiennes.

La lecture de l'évangile ci-dessus nous parle de la « perte » de l'enfant Jésus dans le temple et de sa découverte par ses parents. Comme nous pouvions le voir, Marie et Joseph étaient des parents très religieux et fidèles. Ils se sont conformés à la tradition juive de visiter le temple sacré de Jérusalem, en particulier pendant les vacances de la Pâque. À 12 ans, Jésus a voyagé avec ses parents jusqu'à Jérusalem, à plus de 100 kilomètres de Nazareth, très probablement à pied ! Aujourd'hui, les églises sont partout mais de nombreux parents ne peuvent même pas visiter beaucoup moins avec leurs enfants. En effet, il est rare de nos jours de voir des familles entières assister aux offices religieux. 

Dans notre vie quotidienne, les parents font de gros efforts pour élever chacun d'entre nous. Souvent, ils nous montrent qu'ils vont bien. Les bons parents passent les années de croissance de leurs enfants à se vider de leurs propres désirs pour le bien-être de leurs enfants, à se sacrifier sans fin et volontiers pour eux. Mais derrière chaque sourire, rire, câlins et bisous, encouragements qu'ils nous ont donnés, il y a des parents qui s'inquiètent pour leur enfant, qui souffrent, qui sont fatigués. Mais à cause de leur amour pour nous et avec Dieu qui les aide, ils peuvent traverser n'importe quoi même si c'est difficile.

Jésus a vécu sous l'autorité de ses parents. En d'autres termes, Il leur a été obéissant. Voici le Messie se soumettant à l'autorité des êtres humains !

En regardant la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, je crois que nos familles sont poussées à être toujours davantage des petites églises domestiques, où Dieu est présent et où l’on apprend à vivre, en marchant à la lumière de l’Évangile, la Bonne Nouvelle, seul guide sûr dans un monde qui a perdu la vision de la lumière du ciel et qui regarde seulement vers les lumières de la terre.

Une famille sainte est une famille dans laquelle leurs relations incluent Dieu au centre. (Liturgie vivante, p.30)

Prions pour que les familles soient ensemble non seulement pendant les repas mais aussi à l'église. Prions aussi pour que les parents prennent soin de leurs enfants. Puissent-ils être comme Marie et Joseph qui ne permettront jamais à leurs enfants de se perdre, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement et spirituellement.

 


mercredi 22 décembre 2021

Un magnifique conte de Noël

 D'après un poème de Helen Steiner

Les visiteurs inattendus

 Siméon, le vieux cordonnier, vivait dans un petit village perdu au creux des Rocheuses. Ses deux enfants partis pour les États ne lui écrivaient pas souvent. Sa femme, depuis longtemps, l'avait quitté pour un ciel plus serein. La franche et cordiale hospitalité du vieux Siméon lui avait mérité l'estime de tout le monde.

 Or voici que la nuit précédant Noël, Le Christ Jésus lui apparaît en songe:" Siméon! Siméon ! Ce soir, c'est Noël. Je viens chez toi. "Le coeur plein d'une sainte joie, le sympathique cordonnier nettoie la boutique, prépare le repas, déblaie la dernière neige, décore l'humble cabane. Tout est prêt pour accueillir dignement le divin visiteur.

 
Voilà qu'aux coups de l'horloge.  Siméon entend frapper à la fenêtre. Il accourt, ouvre la porte:c'est un enfant tout en pleurs qui cherche sa mère. Vitement le vieux Siméon rassure l'enfant et se hâte de le reconduire à ses parents.

Le vieux cordonnier attend toujours avec hâte l'invité de marque, lorsqu'on frappe à nouveau à la porte. Entre alors une vieille grand-mère, toute courbée sous les ans et grelottante. "L'hospitalité, monsieur pour l'amour de Dieu! "La chambre d'hôte est bien prête, mais ce sera pour le céleste Visiteur. Pris de pitié, Siméon offre à la vieille grand-mère un bon thé bien chaud et quelques galettes.

 L'horloge égrène encore les heures, lorsqu'une troisième fois, le vieux Siméon devine le pas d'un visiteur " C'est lui ! "Vitement, il ouvre toute grande la porte. C'est un passant, affamé, vieilles bottines aux pieds, manteau troué sur le dos. Ému, le vieux Siméon lui donne ses propres chaussures et quelques vêtements plus chauds.

Les douze coups de minuit  depuis longtemps se sont éteints dans la nuit. Déçu, épuisé, le vieux cordonnier tombe dans un profond sommeil. Soudain, il sursaute; ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne sa maison. Une voix très douce appelle le vieux Siméon. Il la reconnaît: c'est le divin Visiteur! Siméon! Siméon ! --C'est toi, Jésus ? --Oui, Siméon ! --Seigneur, pourquoi n'es-tu pas venu? J'ai attendu en vain toute la nuit. Pour toi, j'avais tout préparé, nettoyé, décoré. Je désirais tant te voir. --Mais, Siméon, relève la tête. J'ai tenu promesse ! À trois reprises, ce soir, j'ai franchi le seuil de ta porte. À trois reprises tu m'as accueilli: l'enfant tout en pleurs, la grand-mère toute transie, le mendiant affamé,  c'était Moi!..

mardi 21 décembre 2021

Noël d'Amour

 AmerigoBT et Sheer Elegance

 Il était une fois une petite fille, Estelle, qui vivait avec sa maman, le mari de celle-ci et leurs deux enfants. Elle se sentait souvent mise de côté, n'étant pas la fille de ce deuxième mariage, mais elle savait combien sa maman les aimait, elle, sa soeur et son frère.

 Durant l'année, elle passait souvent ses journées dans sa chambre, après l'école, pour avoir la paix, l'ambiance dans la maison n'étant pas toujours agréable. Sa maman, en effet, était régulièrement injuriée et battue par son mari et Estelle préférait rester dans sa chambre plutôt que d'assister à ces scènes de violence verbale et physique.

 Sa maman avait la vie dure. Estelle, sa soeur et son frère, par ricochet, n'eurent pas eu une enfance des plus heureuses mais, quand venait le temps des fêtes, une magie s'installait dans la maison. 

 Chaque année, quelques semaines avant les fêtes, Estelle commençait à faire ses cadeaux avec sa maman. Un thème était choisi et tous les cadeaux étaient bricolés minutieusement. C'était un temps doux où Estelle était avec sa maman et avait du plaisir à préparer ces surprises qui mettraient un sourire sur les lèvres de ceux qui les recevraient. Juste à y penser, le coeur d'Estelle était rempli de joie.

 Ensuite, Estelle emballait les cadeaux dans du beau papier. Elle les entourait d'une belle ficelle de couleur et écrivait le nom du destinataire sur une toute petite carte qui était accrochée à la ficelle. Estelle adorait emballer les cadeaux : elle mettait du papier collant partout, il fallait que le papier tienne bien pour qu'on ne voit pas ce qu'il y avait dans le paquet !

 Estelle, chaque année, apprenait aussi, dans les semaines avant Noël, une poésie ou un morceau de flûte à bec qu'elle présenterait devant le sapin. Dans sa famille, on ne devait pas déroger à une coutume : pour que les enfants puissent ouvrir leurs cadeaux, ils devaient, après le souper, se mettre l'un après l'autre devant le sapin et faire une petite prestation.

 De plus, Estelle faisait de la danse classique. Elle présentait, chaque année, une petite chorégraphie avec de la musique spécialement gravée sur un 45 tours pour l'occasion par sa professeure de danse. C'était la partie qu'Estelle aimait le moins, que tout le monde la regarde !!!

 Quelques jours avant Noël, la maman d'Estelle déplaçait les meubles dans la salle à manger et installait le sapin sur lequel Estelle accrochait des boules, des guirlandes et des bougies. En ce temps-là, il n'y avait pas encore de fils électriques avec des lumières de toutes les couleurs. Les bougies étaient installées dans un petit bougeoir qui se «clippait» sur les branches. On devait faire attention à ce qu'il n'y ait pas de branche au-dessus pour qu'elle ne prenne pas feu. Ensuite, Estelle, sa soeur, son frère et leur maman déposaient délicatement les cadeaux sous l'arbre.

 La journée de Noël était la journée de l'année qu'Estelle préférait : dès le matin, une magie s'installait dans la maison comme si, cette journée-là, la douceur et l'amour ne pouvaient pas faire place à des sentiments négatifs, contrairement aux autres jours de l'année. Tout le monde était excité ! Maman commençait tôt le matin à préparer le repas qui allait être servi : du poulet, des frites et des petits pois. Un beau gâteau terminerait le souper en beauté.

 En revenant de travailler, le beau-père d'Estelle allait chercher la maman de sa maman qui vivait seule. Elle faisait toujours partie de ce rituel annuel.

 Tous ensemble, ils soupaient devant le sapin qui éclairait la pièce de ses bougies. L'ambiance était tellement douce et tendre... La musique de Noël, le bon souper, les poésies et la musique des enfants, les cadeaux, les yeux tout ébahis devant de belles surprises, les sourires et les becs étaient les plus beaux moments d'Estelle. Estelle ressentait alors enfin tant d'amour…

 Estelle se souviendra toujours de ces journées inoubliables qui étaient tellement différentes des autres jours de l'année : sa maman réussissait, même à travers ce qu'elle vivait de difficile avec son mari, à faire de cette journée un espace rempli d'Amour et de bonne humeur qui réchauffait tellement le coeur d'Estelle. Durant quelques heures, seul l'Amour était présent et, en plus, il était célébré et partagé.

 Estelle avait chaque année un rôle dans la petite pièce de théâtre à l'église, le soir de Noël. Elle connaissait aussi l'histoire de Noël et de la Nativité mais, pour elle, Noël était avant tout une fête où, une fois dans l'année, on célébrait tout simplement l'Amour et ça, c'était son plus merveilleux cadeau ! 

 Chaque jour, elle se souvient de cet Amour si tendre qu'elle ressentait alors et qui lui permet aujourd'hui d'aimer les gens, la vie, de toujours garder espoir et de passer à travers des moments plus difficiles parfois. 

 Avec les années, Estelle a rencontré des personnes qui ne fêtent pas Noël. Celles-ci sont restées avec de mauvais souvenirs de cette journée ou décrètent que ce n'est qu'une fête commerciale. Estelle répond chaque fois : 

 «Pour moi, Noël est un jour spécial dans l'année 
où on célèbre l'Amour, 
où on s'offre un cadeau en guise de reconnaissance, 
où on partage un temps précieux 
avec ceux et celles qu'on aime 
et où on se dit parfois «Je t'aime»...».

 Morale de l'histoire :

 Même si, tout au long de l'année, les journées sont difficiles, 
Noël peut être une fête qui marquera à jamais un petit être 
car il se souviendra sûrement toujours
de cet Amour qu'il a ressenti alors
Et qui lui restera pour toujours imprimé au fond de son coeur.

 N'est-ce pas le plus merveilleux
des cadeaux ?

 En hommage à une maman

 

samedi 18 décembre 2021

UN NOËL INOUBLIABLE..

 

Dans une contrée lointaine, il y a bien longtemps, une famille plus pauvre que les autres qui vivait paisiblement hors de la ville. Les enfants aidaient leurs parents aux tâches quotidiennes du foyer. Ils étaient quatre et malgré le peu de confort, ils étaient très reconnaissants envers leurs parents et semblaient heureux avec un rien. Les deux cadets, David et Justine, 12 et 8 ans, allaient chaque jour chercher le bois à l'entrée de la forêt pour chauffer leur petite maison. David était courageux, toujours prêt à rendre service. Justine était une petite fille comme toutes les autres, avec des rêves plein la tête. On approchait de Noël. Et si les trois garçons de la maison savaient que les parents se privaient chaque année pour pouvoir offrir un Noël à leurs enfants, Justine croyait toujours au Père Noël. Elle avait déjà accroché sa lettre à la cheminée. Comme chaque année, elle demandait encore la poupée aux longs cheveux blonds et avec la belle robe bleue mais le Père Noël, d'années en années, avait bien du mal à la lui déposer sous le sapin. Néanmoins, elle s'amusait avec les petites maisonnettes et les personnages en bois qu'elle trouvait tous les matins de Noël. Noël restait un moment magique pour toute la famille, qui en rapprochait tous les membres davantage. Ce matin-là, c'était la veille de Noël. David et Justine partirent chercher le bois. Ils s'éloignèrent un peu plus loin dans la forêt afin d'en ramener assez pour passer une nuit de Noël bien au chaud. Quand ils eurent récolté suffisamment de branches, ils aperçurent une maisonnette sur le chemin du retour. Un vieil homme était occupé à couper quelques bûches. David proposa son aide. Le bonhomme, bien surpris, accepta et Justine lui offrit quelques fagots qu'elle portait pour que lui aussi passe un Noël au chaud. Pour les remercier, le vieux monsieur offrit aux enfants de prendre une boisson chaude et une collation avant de repartir. David et Justine rentrèrent dans l'humble demeure et se réchauffèrent au coin du feu. Assis dans de grands fauteuils, le chocolat fumant en main, l'odeur du pain d'épices chatouillant leurs narines, ils écoutèrent le scintillement des petites clochettes accrochées à la cheminée. Ils s'endormirent tout doucement. Soudain, la maison se transforma. Le bûcheron ôta son tablier et un costume rouge et blanc apparut. Ils étaient dans un royaume magique. Des dizaines de maisonnettes s'alignaient devant eux, dans lesquelles des lutins préparaient de nombreux cadeaux pour les enfants sages. Ils étaient au pays du Père Noël ! Les yeux de David et Justine étaient remplis de larmes de joie. Ils n'avaient jamais vu de pareil spectacle. Le Père Noël leur fit visiter son village. David n'arrêtait pas de répéter à sa sœur ; "tu avais raison, il existe vraiment !" Après une longue promenade, ils se sentirent fatigués, si fatigués, qu'il leur semblait tomber de sommeil. Plus tard, ils se réveillèrent au coin d'une cheminée chez un vieux bûcheron. Le vieil homme ramena les enfants chez eux, et en chemin, leur conta des histoires. Il expliqua que chaque année, le Père Noël choisissait une famille plus nécessiteuse que les autres mais où l'amour et l'entraide étaient les liens solides. La gentillesse de David et le partage de Justine en étaient un exemple. Une fois rentrés chez eux, ils racontèrent leur aventure à leurs frères et leur étrange rêve. Ils préparèrent une veillée de Noël comme tant d'autres. Ce soir- là, les bûches crépitèrent toute la nuit dans le foyer de la petite famille. On chanta, on pria et on attendit le matin de Noël avec impatience. Au réveil, la table était couverte de victuailles, et au pied du sapin, parmi tant d'autres cadeaux, un paquet spécial, pour une petite fille toute aussi spéciale : une poupée blonde habillée de bleu....FIN

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 39- 56


 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.

Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 " Marie dit alors : " Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa descendance  à jamais. " Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.

Marie Mère de Dieu

 4e dimanche de l’Avent C

 La grande visite

 En ce dernier dimanche de l’Avent, nous méditons dès maintenant certains éléments essentiels de la fête de Noël toute proche: la petitesse, l’incarnation, la force de la Parole.

 « Marie se mit en route rapidement »

_Dès que Marie a été visitée par l'ange, elle s'est rendue en hâte chez sa cousine Élisabeth qui elle-même attendait un enfant. Et l'enfant à naître, Jean Baptiste, a tressailli de joie dans le sein d'Élisabeth. Quelle merveille ! Dieu tout-puissant choisit un enfant à naître pour annoncer la venue de son Fils !

 Marie est venue voir le miracle que Dieu a fait pour Élisabeth et en retour Élisabeth perçoit le miracle de Dieu pour Marie. Ces deux femmes sont attirées l’une vers l’autre pour témoigner de leur joie. L’exultation de Marie est la nôtre, c’est la joie de chaque chrétien qui rend grâce pour tous les bienfaits reçus du Seigneur. Dieu se souvient de nous, c’est-à-dire qu’il a un projet pour chacun de nous et pour son peuple, son Église.

La promesse du salut s’étend d’âge en âge et nous en sommes encore les bienheureux bénéficiaires.

Marie est un modèle, pour tous les chrétiens, sur la manière de dire oui à Dieu. Dieu veut avoir une relation personnelle avec chacun de nous. Elle croit que Dieu veut agir en elle et reconnaît ce privilège glorieux.  Marie nous montre comment répondre à cette invitation. D'abord, elle a accueilli Jésus dans son existence ; ensuite, ce qu'elle avait reçu, elle l'a partagé. Chaque fois que nous recevons la Sainte Communion, Jésus le Verbe devient chair dans notre vie - don de Dieu, tout à la fois beau, gracieux, singulier. Telle a été donc la première Eucharistie : l'offertoire par Marie de son Fils en elle, elle en qui il avait établi le premier autel. Marie, la seule qui pouvait affirmer d'une confiance absolue : « Ceci est mon corps », à partir de ce premier moment a offert son propre corps, sa force, tout son être, à la formation du Corps du Christ.

 Notre mère l'Église a élevé les femmes à un grand honneur devant la face de Dieu en proclamant Marie Mère de l'Église._

."HEUREUSE CELLE QUI A CRU": VRAI OU FAUX.

 1- Marie se met en route vers Bethléem. VRAI FAUX

2- En route, Marie rencontre un ange. VRAI FAUX

3- Marie rentre dans la maison de Simon Pierre. VRAI FAUX

4- Marie salue Zacharie et Élisabeth. VRAI FAUX

5- Élisabeth entend la salutation de Marie, et son enfant tressaille en elle. VRAI FAUX

6- Zacharie est rempli de l'Esprit Saint. Il bénit Marie. VRAI FAUX

7-Élisabeth dit à Marie: "Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. VRAI FAUX

8-Marie dit qu'elle est heureuse. VRAI FAUX

9-Élisabeth dit à Marie: "Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur." VRAI FAUX.

 Réponses:1-  Faux (vers une ville de la montagne de Judée). 2- Faux. 3- Faux (dans la maison de Zacharie et Élisabeth). 4- Faux (elle salue Élisabeth). 5- Vrai (Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle.). 6- Faux (Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint). 7- Vrai. 8- Faux. 9- Vrai.

 Marie,

Tu cours sur la route come poussée par le vent de Dieu…
Dans cette course, je te vois heureuse :
Tu vas rendre visite à ta cousine Élisabeth
et tu vas lui annoncer une bonne nouvelle!

 Lorsque tu arrives, tu salues ta cousine, mais tu ne lui dis rien.

C’est elle qui parle, toute remplie de L’Esprit Saint!
Elle connaît déjà la Bonne Nouvelle…

 Marie, je  crois que lorsqu’on laisse ouverte la porte de notre cœur,

L’esprit Saint sait y pénétrer.

Marie prie pour moi, pour que je laisse toujours ma petite porte ouverte.

 
(Idées-caté)

mardi 14 décembre 2021

 

Célébrons Noël dans l’espérance La fête de Noël nous rappelle la venue de notre Seigneur Jésus dans notre humanité : l’Amour qui s’est fait chair et qui a habité parmi nous. Cette fête de la nativité du Seigneur annonce déjà sa mort et sa résurrection. L’enfant qui nous est né est le sauveur de toute l’humanité. Il vient nous sauver non pas avec les armes, mais avec le pouvoir de son amour manifesté dans le sacrifice de la Croix. Espérer contre toute espérance montre la profondeur de notre foi en Jésus qui est né sur la paille et qui est mort sur la croix. Entre la paille et la croix, il y a le royaume de Dieu en construction. Jésus choisit des hommes et des femmes, des pauvres pécheurs, dans la construction de son règne : règne de paix et de justice, règne d’amour et de vérité. Ce règne de Dieu est encore en œuvre. Jésus continue d’appeler des femmes et des hommes de bonne volonté pour y travailler. C’est ce que nous essayons de faire en Église, grâce à l’appel que nous avons reçu de Lui. En vertu de cet appel auquel nous répondons, nous aspirons à un monde plus humain et fraternel. Au cœur de nos inquiétudes et de nos incertitudes, à cause de tout ce que nous vivons ces jours-ci, nous devons rendre compte à tous nos frères et sœurs de l’espérance qui nous habite. Notre espérance est fondée sur Jésus qui nous rassure, parce qu’il sera toujours présent à nos côtés, dans les beaux comme dans les pires moments de la vie. C’est avec Jésus, né dans notre cœur, que nous espérons. Quand le chagrin et les peurs nous assaillent, croyons en Jésus qui est là au cœur de nos vies. C’est lui qui nous fait vivre. Quand le mal fait beaucoup de bruit dans notre monde, n’oublions jamais que Jésus l’a vaincu sur le gibet de la Croix. Quand le désespoir envahit nos cœurs, ne perdons pas de vue que Jésus est ressuscité; il est vivant au milieu de nous. Accueillons, à Noël, le grand cadeau que Dieu fait à l’humanité. Ceux qui le reçoivent sont comblés de joie et de bonheur. Ne laissons pas voler notre espérance. Celui qui espère, c’est celui qui croit. Celui qui croit, c’est celui qui s’abandonne. Celui qui s’abandonne, c’est celui qui aime. Celui qui aime, c’est celui qui vit de Jésus, source d’amour et de paix. Je souhaite à chacun de vous, paroissiens et paroissiennes, un joyeux Noël ! Puisse le divin Enfant de Bethléem nous combler d’espérance. Laissons-le naître dans notre cœur pour dissiper nos peurs et nos doutes qui nous déshumanisent et qui empoisonnent le "vivre ensemble" que nous devons construire jour après jour.

Joël Depré, msc

dimanche 12 décembre 2021

Le berceau de Jésus ou le dernier songe de joseph (conte)

« L’enfant qui grandit en Marie, est l’oeuvre de l’Esprit Saint ; tu l’appelleras Jésus sauveur » Tel fut le message du premier songe de Joseph. Et peut-on mettre en doute la parole d’un ange, même s’il apparait dans un rêve ? Alors Joseph prit Marie chez lui.

A Nazareth on le nommait Joseph le juste.

C’est qu’il s’y entendait pour AJUSTER les poutres, les solives, les planches, étant menuisier artisan charpentier… Mais il pratiquait surtout la justice du coeur, celle qui ne se mesure pas et que l’on nomme compassion, aumône, miséricorde.

Ce n’était pas un bavard Joseph, on n’a pas une seule parole de lui dans tout l’Évangile… Non il ne causait pas, il écoutait, regardait, réfléchissait, évaluait, décidait en s’ajustant au bon vouloir de Dieu, aux personnes rencontrées, aux évènements, à leurs circonstances.

Joseph prit donc Marie dans sa maison à Nazareth, mais alors quel remue-ménage ! En premier lieu il fallait préparer une chambre pour Marie et l’enfant qui allait naître, refaire le dallage, rénover les boiseries, les meubles, les tapisseries : tout devait être propre, digne, accueillant dans la simplicité.

Et puis il y avait le berceau ! Joseph prit une journée pour y penser, car les meubles, les planches, les portes, c’était son travail habituel, mais un berceau… et pour qui… cela demande réflexion.

Peu à peu, un plan s’élabora dans sa tête : il choisit des bois différents les uns des autres par leur dureté, leur souplesse, leur résistance, leur odeur, et, dans ses mains habiles, les outils se mirent à danser, à sautiller, à aller et venir, courir, crier, chanter…Scies, râpes, rabots, gouges, ciseaux, tarières, chacun laissait sa trace dans le bois, et laissait des copeaux sur le vieil établi.

Tenons, mortaises et chevilles s’ingénièrent à rassembler le tout harmonieusement.

Poncé, verni, spacieux, équilibré, stable et léger, ce berceau était une oeuvre d’art.

Quand Joseph le présenta à Marie elle s’extasia : « Comme il est beau son berceau ! Je vais l’habiller à l’intérieur d’ouate, de coussins, de couvertures légères. Notre enfant y reposera en faisant des rêves merveilleux. Merci Joseph »

Ni l’un ni l’autre ne savait ce qui les attendait.

A midi, coup de trompette, galop de cheval dans la rue. Un officier romain

proclame : « Avis à la population… » Et une affiche fut placardée contre la porte du gouverneur : « Tous les habitants de l’empire doivent se faire inscrire sur un registre de la ville où sont nés ses ancêtres » !!

Et Joseph se prépara à prendre la route. Marie lui dit : « Je pars avec toi. » On prépara quelques affaires : linge, couvertures, ravitaillement, on équipa l’âne d’un double bât, et, dès l’aube, ce fut le début d’un long voyage : plus de 100 km à travers la Galilée, la

Samarie, la Judée. L’âne les aidait beaucoup et parfois portait Marie très fatiguée.

Arrivés à Bethléem, pas de place pour eux à l’auberge !... par bonheur ce sont les pauvres bergers qui les accueillent… Dans la nuit, Marie met au monde Jésus, l’enveloppe de couvertures et le couche sur la paille dans une mangeoire à bestiaux. Et Joseph pensait :

« A Nazareth, nous avions un si beau berceau ! »

Puis ce fut le joyeux défilé des bergers qui dansaient et chantaient avec les anges…

Et puis la caravane des Mages…

Mais dans la nuit, Joseph sentit qu’on le secouait, c’était l’ange. « Debout Joseph !

Hérode veut faire assassiner l’enfant…alors prends Jésus et sa mère et fuyez en

Égypte…départ immédiat, direction plein ouest. L’âne vous guidera. »

On attache avec ses langes l’enfant Jésus sur le dos de l’âne, on réunit quelques provisions, et c’est une longue marche, sous le soleil, en direction de la mer, du Sinaï, du Nil, des pyramides… Pendant des années ils vécurent en exilés, dans des abris de fortune, Joseph faisant des petits boulots, avec Marie regardant Jésus et rêvant :

« Tout de même, nous avions un si beau berceau pour lui ! »

Enfin une nuit, une petite tape sur l’épaule réveilla Joseph… c’était l’ange. « Les tyrans qui voulaient tuer Jésus sont morts. Vous pouvez rentrer à Nazareth. » Ce fut le  troisième songe de Joseph, plein d’espérance.

Et la caravane reprit la piste du bord de mer, l’âne trottinant à côté de Jésus, Marie et

Joseph à quelques pas en arrière, surveillant leur trésor. C’est ainsi qu’au bout de huit jours, on arriva en Galilée, à Nazareth. Là, rien n’avait changé ; l’atelier de Joseph, les outils, les copeaux, tout était en place. La chambre de Marie était intacte avec le berceau dans un coin.

On renoue avec les voisins, les amis, Joseph trouva du travail, et Jésus grandissait au milieu de nombreux copains.

Quand il eut 12 ans, toute la famille ainsi que la moitié du village se mirent en route pour un grand pèlerinage à Jérusalem…et c’est dans le temple que Jésus dit à ses parents des mots qu’ils n’oublièrent pas : « Je dois m’occuper du royaume de mon Père. »

Ils rentrèrent à Nazareth et Joseph, chaque jour jetait un oeil au berceau qu’il avait construit avec amour et où Jésus n’avait jamais dormi…et Jésus avec application, apprit le métier d’artisan charpentier, et il se faisait beaucoup d’amis. Parmi eux il y avait un émigré, Louka, qui se confiait à lui ; et Jésus parla à Joseph : « Ses parents arrivés depuis peu habitent la petite maison près de la fontaine, ils sont très pauvres et attendent la naissance d’un bébé. » Joseph écouta sans dire un mot, mais dans ses yeux brillait une lumière. Le lendemain le berceau avait changé de domicile.

Et dans la nuit, Joseph eut un songe, le dernier…, une voix qui n’était pas celle d’un ange, murmura à son oreille : « Heureux sois-tu Joseph, de donner aux pauvres ce que tu as de meilleur, de plus précieux, de plus beau. »

 

Père Joseph COURRIER

Maison diocésaine

Place C Garrone

Chambéry

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3, 10-18


En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

3e dimanche de l’Avent C

 La joie de partager            

 Le partage, c’est l’affaire de chacun et chacune. En partageant ce dont nous disposons, nous semons de l’espérance, de la joie et nous sommes déjà en train d’accueillir Dieu et, de goûter à la joie de sa venue.

 Ce Noël, partageons le cadeau de la joie entre nous !

 La joie est le vrai cadeau de Noël, pas les cadeaux coûteux qui nécessitent du temps et de l’argent. Nous pouvons communiquer cette joie simple... Avec un sourire, un geste de bonté, un peu d’aide, le pardon et la joie que nous donnons certainement revenir à nous … Préparer son cœur, concerne tout le monde, qui que l’on soit. Dire sa joie, la partager, être juste, être artisan de paix autour de nous. Toutes ces attitudes sont à la portée de tout le monde. Cela passe par des actes et des paroles concrètes qui sont à renouveler chaque jour.

Cette attitude nous met en joie car nous montrons que nous sommes heureux de la relation aimante que nous avons avec Dieu. C’est tellement grand, que nous ne pouvons pas garder cette joie pour nous, nous en faisons part autour de nous.

 
Pour mieux comprendre :

·         3 groupes de personnes viennent vers Jean-Baptiste. Les as-tu repérés ? Ils lui posent tous la même question. Quelle est-elle ?

·         As-tu remarqué que Jean-Baptiste répond à chaque groupe de façon très concrète. Que propose-t-il ? Dans ta vie, peux-tu mettre en pratique certaines des propositions de Jean-Baptiste ? En as-tu d’autres en tête ?

·         Le peuple pense que Jean-Baptiste est le Messie tant attendu. Que répond-il ? Devant qui se fait-il tout petit ? De qui annonce-t-il la venue et comment le décrit-il ?

·         Jean-Baptiste continue sa mission. Que fait-il ? Quelle est cette Bonne Nouvelle annoncée ? Et pour toi, pourquoi est-ce une Bonne Nouvelle ? Est-ce une joie pour toi ?

 


dimanche 5 décembre 2021

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3, 1-6

 

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe, dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu.

 Petit commentaire 2e Dimanche de l'Avent,

 Dieu n’abandonne pas ses promesses

 Malgré les vicissitudes de l’histoire, Dieu n’abandonne pas ses promesses. En Jésus, il les réalise pleinement. Avec lui, un chemin s’ouvre dans nos déserts. C’est une voie de libération tracée par lui et proposée à tout être humain.

 Avec le Christ, Dieu inaugure des temps nouveaux et ouvre des horizons insoupçonnés. L’accueillir, c’est accepter de prendre la route avec lui vers la véritable liberté.

C’est ce que nous rappelle le temps de l’Avent. En accueillant la parole de Dieu, nous entendrons l’appel, qui retenti dans le désert de notre cœur, à y reconnaître les ravins, les montagnes, les collines ou les chemins rocailleux qui l’habitent. Mais nous écouterons également l’invitation à aplanir ces fossés, causés par le manque de  relations entre nous, et à combler ces abîmes, qui éloignent encore tant de peuples et de nations. L’écoute de la Parole nous incite à participer à la de ce monde pour qu’il devienne plus juste et plus humain.

 Éléments de réflexion

I - Qui est Jésus ? Une question dans l'histoire, dans mon histoire ?

a- La question centrale des évangiles

b- Pour comprendre le Sauveur : le Précurseur, Jean le Baptiste

c- Pour comprendre le Précurseur : toute la Première Alliance : Isaïe, Exode,... 

II - Ai-je besoin de Jésus ? Une conversion dans mon histoire ?

a- "J'ai déjà une religion et je ne m'en sers pas !"

b- Aller au désert : du vide au plein de mon existence

c- Reconnaître mon péché - Remis à mes propres forces, je n'y arrive pas…

 

III - Que m'apporte Jésus ? Un salut dans l'histoire, dans mon histoire ?

a- Commencement : une nouvelle Genèse, un nouvel Adam

b- Bonne Nouvelle : elle nous apporte le salut

c- Jésus-Christ, le Fils de Dieu : il nous offre de renaître dans l'Esprit Saint

 
Seigneur, donne-moi d'avoir faim et soif de ta parole, de ta présence, de ton salut...

Viens Seigneur Jésus !        

mercredi 1 décembre 2021

Jésus et le Père Noël, le conte à lire en ce moment aux enfants

 


Décembre venait à peine de commencer que le courrier s’empilait sur le bureau du Père Noël…

Des milliers d’enfants avaient déjà posté leurs lettres à la célèbre adresse : Père Noël, pôle Nord, HOH OHO, Canada. Le joyeux bonhomme, affairé à l’organisation de la grande nuit du 25 décembre, n’avait plus le temps de s’occuper du courrier. Il avait choisi des lutins, parmi les plus âgés, pour répondre aux enfants en son nom. Tous recevaient une réponse, tempête de neige ou non, à moins d’une grève des postes. Le Père Noël y tenait plus qu’à ses rennes. Mais les demandes des enfants dépassaient souvent les simples jouets à la mode. Certains voulaient un petit frère ou une petite sœur, d’autres un papa, une maman, la santé… Les lutins ne savaient plus trop quoi répondre. Ils en parlèrent au Père Noël.

« Sans ce divin enfant, serait-ce encore Noël ? »

« C’est toujours la même chose, leur dit-il, mais je pense que c’est encore pire cette année. Les enfants veulent ce que je ne peux pas vraiment leur donner : la paix et l’amour. Et je n’ai qu’une seule nuit pour ne pas les décevoir. Il faut que j’en parle à l’Enfant de Bethléem. »

Le vieux barbu aimait bien Jésus. Ce n’était pas sa faute s’il était plus populaire que Lui dans le cœur de tant d’enfants. Dès novembre, la publicité ne parlait que de son traîneau rempli de cadeaux. Pourtant, Père Noël savait que Jésus seul pouvait combler les enfants déçus par la vie. « Sans ce divin enfant, serait-ce encore Noël ? » pensa-t-il, en caressant de sa main droite sa grosse barbe blanche.

Seul Jésus « peut allumer une étoile dans notre cœur »

Le lendemain matin, il sortit tout joyeux de sa maison de glace et entra dans l’atelier des lutins. Il alla vers les anciens et leur dit de sa voix tonitruante : « Tous les soirs, vous m’apporterez les lettres d’enfants tristes, et nous les lirons à Jésus. Il connaît chaque enfant par son nom. Il nous inspirera ce que nous devons écrire. Lui seul peut allumer une étoile dans notre cœur. Faisons-lui confiance ! »

C’est ainsi que le Père Noël, malgré ses nombreuses occupations, répondit aux enfants malheureux. Tous les soirs, avant de se coucher, il priait leurs anges gardiens de les guider vers l’Enfant-Dieu.

« Gloire а Dieu au plus haut des Cieux »

Si une nuit de décembre, vous sortez dehors sans faire du bruit, vous entendrez peut-être les anges reprendre le cantique de louange au « nouveau-né emmailloté et couché près d’une mangeoire »  (Lv 2, 12), entre Marie et Joseph « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la Terre aux hommes qu’Il aime » (Le 2, 14). Une étoile brillera alors dans les yeux d’un enfant.

Jacques Gauthier

https://fr.aleteia.org/cp1/2019/12/20/pourquoi-jesus-est-il-plus-important-que-le-pere-noel-lisez-ce-conte-a-vos-enfants/