Célébrons Noël dans l’espérance La fête de Noël nous
rappelle la venue de notre Seigneur Jésus dans notre humanité : l’Amour qui
s’est fait chair et qui a habité parmi nous. Cette fête de la nativité du
Seigneur annonce déjà sa mort et sa résurrection. L’enfant qui nous est né est
le sauveur de toute l’humanité. Il vient nous sauver non pas avec les armes,
mais avec le pouvoir de son amour manifesté dans le sacrifice de la Croix.
Espérer contre toute espérance montre la profondeur de notre foi en Jésus qui est
né sur la paille et qui est mort sur la croix. Entre la paille et la croix, il
y a le royaume de Dieu en construction. Jésus choisit des hommes et des femmes,
des pauvres pécheurs, dans la construction de son règne : règne de paix et de
justice, règne d’amour et de vérité. Ce règne de Dieu est encore en œuvre.
Jésus continue d’appeler des femmes et des hommes de bonne volonté pour y
travailler. C’est ce que nous essayons de faire en Église, grâce à l’appel que
nous avons reçu de Lui. En vertu de cet appel auquel nous répondons, nous
aspirons à un monde plus humain et fraternel. Au cœur de nos inquiétudes et de
nos incertitudes, à cause de tout ce que nous vivons ces jours-ci, nous devons
rendre compte à tous nos frères et sœurs de l’espérance qui nous habite. Notre
espérance est fondée sur Jésus qui nous rassure, parce qu’il sera toujours
présent à nos côtés, dans les beaux comme dans les pires moments de la vie.
C’est avec Jésus, né dans notre cœur, que nous espérons. Quand le chagrin et
les peurs nous assaillent, croyons en Jésus qui est là au cœur de nos vies.
C’est lui qui nous fait vivre. Quand le mal fait beaucoup de bruit dans notre
monde, n’oublions jamais que Jésus l’a vaincu sur le gibet de la Croix. Quand
le désespoir envahit nos cœurs, ne perdons pas de vue que Jésus est ressuscité;
il est vivant au milieu de nous. Accueillons, à Noël, le grand cadeau que Dieu
fait à l’humanité. Ceux qui le reçoivent sont comblés de joie et de bonheur. Ne
laissons pas voler notre espérance. Celui qui espère, c’est celui qui croit.
Celui qui croit, c’est celui qui s’abandonne. Celui qui s’abandonne, c’est
celui qui aime. Celui qui aime, c’est celui qui vit de Jésus, source d’amour et
de paix. Je souhaite à chacun de vous, paroissiens et paroissiennes, un joyeux Noël
! Puisse le divin Enfant de Bethléem nous combler d’espérance. Laissons-le
naître dans notre cœur pour dissiper nos peurs et nos doutes qui nous
déshumanisent et qui empoisonnent le "vivre ensemble" que nous devons
construire jour après jour.
Joël Depré, msc
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