Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde...
4 juin 2023
La Sainte Trinité A
Amour, grâce et communion
Du Dieu trinitaire, nous
recevons l’amour, la grâce et la communion pour le salut.
Le Dieu du don
Le Dieu auquel nous
sommes invités à croire est le Dieu du don. Il donne au monde son amour
inconditionnel, sa vérité, son Fils. Un Dieu qui se donne lui-même pour que le
monde soit sauvé est une si grande annonce, qu’il me semble assez souvent
« trop grand pour y croire, trop beau pour être vrai ». Et si j’étais
déjà sauvée ?
Croire en ce don de Dieu pour le monde suppose que je lui réserve aussi un
accueil dans ma vie et une ouverture de mon cœur. Si je crois que Dieu a envoyé
son fils unique pour nous sauver, comment alors expliquer que je joue, à
maintes reprises, moi-même au sauveur ? Il m’apparait que mes
actions traduisent si souvent une toute-puissance, où j’agis comme si tout
dépendait de moi, comme si c’était à moi de sauver le monde, et de me sauver
avec !
Si ce fils a été
donné au monde pour le sauver, si je le reçois comme un « présent »,
j’aurai une attitude de reconnaissance infinie, de profonde gratitude… et aurai
envie d’être à mon tour, un don pour les autres. Croire en Dieu, c’est croire à
un Père agissant au cœur du monde, c’est Le voir vivre à travers chaque être
humain, saisir qu’Il s’y révèle à chaque instant. Alors à moi, aujourd’hui, à
la suite de son Fils, d’être Sa Parole vivante pour le monde qui est celui dans
lequel je suis insérée.
Et cela ne sera
possible que si je me laisse habiter de cette Vie que le Père a mise en moi,
(comme en chacun de ses enfants bien-aimés), en mettant ma toute-puissance de
côté, et laissant la place libre à l’Esprit. Ainsi, ce que je suis pourra être
offert à ceux et celles qui croisent ma route, sous le signe de Son amour et de
Sa paix. Ne sommes-nous pas tous appelés à être dons les uns pour les autres,
porteurs de Sa vie ?
Martine
Lebeau
Accompagnatrice spirituelle au Centre le
Pèlerin
https://www.officedecatechese.qc.ca/sens/evangile/2023/a_SteTrinite.html
PAROLES DU SAINT
PÈRE
Si nous nous fermons à l’amour de Jésus, c’est nous-mêmes
qui nous condamnons. Le salut est de s’ouvrir à Jésus, et Lui nous sauve ; si
nous sommes pécheurs — et nous le sommes tous — nous lui demandons pardon et si
nous allons à Lui avec cette envie d’être bons, le Seigneur nous pardonne. Mais
pour cela, nous devons nous ouvrir à l’amour de Jésus, qui est plus fort que
toutes les autres choses. L’amour de Jésus est grand, l’amour de Jésus est
miséricordieux, l’amour de Jésus pardonne ; mais tu dois t’ouvrir et s’ouvrir signifie
se repentir, s’accuser des choses qui ne sont pas bonnes et que nous avons
faites. C’est ainsi que nous embrasse Jésus. Si nous pensons au jugement
dernier dans cette perspective, toute peur et hésitation disparaît et laisse
place à l’attente et à une joie profonde : ce sera précisément le moment où
nous serons finalement jugés prêts pour être revêtus de la gloire du Christ,
comme d’un vêtement nuptial, et être conduits au banquet, image de la communion
pleine et définitive avec Dieu. (Audience générale, 11 décembre 2013)
- Qui Dieu nous a-t-il donné ? Pourquoi ?
2. Cela veut dire quoi que “le monde soit sauvé” ?
3. Comment
faire pour se rapprocher de Dieu ?
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