vendredi 11 janvier 2013


Marguerite Bourgeoys La Grande Recrue de Montréal

Parfois, les gens mis sur notre route influenceront le cours de notre destinée, c’est le cas de Marguerite Bourgeoys. Sa rencontre avec Louise Chomedey, une religieuse de la Congrégation de Notre-Dame de Troyes et directrice d’une communauté externe de femmes, a été déterminante. Lorsque le frère de Louise, Paul de Chomedey de Maisonneuve, gouverneur de Montréal au Nouveau-Monde, demande à sa sœur de l’aider à trouver une enseignante pour la petite colonie, celle-ci suggère Marguerite qui est alors à la tête de ce groupe de jeunes femmes qui enseignent aux enfants pauvres.

Ses origines

Marguerite est née en 1620 à Troyes située dans la région champenoise de la France. À l’âge de 20 ans, elle se sent transformée à la suite d’une procession et abandonne par la suite les frivolités de la vie. Lors de sa rencontre avec Monsieur de Maisonneuve, ses qualités de leader et ses habiletés à rassembler les gens autour d’une cause commune sont bien reconnues.

L’appel du Canada

Marguerite Bourgeoys accepte l’offre de Maisonneuve et se joint à la grande recrue de 1653 qui devait sauver Ville-Marie et sa cinquantaine d’habitants et l’aider à se défendre des attaques des Iroquois. Durant la longue et difficile traversée, elle devient l’infirmière, la confidente et l’amie des hommes et des femmes dont l’arrivée va faire tripler la population montréalaise.

                       
Une femme de vision et de compassion

Marguerite Bourgeoys se joint à Maisonneuve et à Jeanne Mance, l’administratrice de l’hôpital, en tant que partenaire dans l’administration de la colonie. Elle comprend que les femmes jouent un rôle important dans le futur du pays. Elle met sur pied des ateliers de travaux pratiques où les femmes de toutes conditions peuvent y acquérir des connaissances et des savoir-faire essentiels à leur nouveau mode de vie. Elle accueille également les filles du roi dont l’arrivée va permettre l’établissement de familles et ainsi garantir la survie de la colonie. Elle vit avec ces jeunes femmes, les prépare à leur nouveau rôle et les aide à prendre mari.
Une chapelle, une école et une communauté religieuse

En 1655, elle demande aux colons de se joindre à elle pour la réalisation de son rêve : la construction d’une chapelle de pèlerinage facilement accessible à pied. Après des délais et des imprévus, la première chapelle de pierre de Montréal voit le jour en 1675.
Les enfants de la colonie apprennent à lire, à compter, à écrire et à découvrir la foi dans l’école-étable ouverte en 1658. Les filles plus âgées acquièrent des compétences qui les prépareront à leurs responsabilités futures d’épouses et de mères. Comme le veut la tradition, les enfants préparent de la tire pour souligner la Sainte-Catherine fêtée en novembre!
Après l’ouverture de l’école, Marguerite Bourgeoys retourne en France pour y recruter d’autres compagnes partageant sa vision. Ensemble, elles formeront le noyau d’une communauté de femmes non-cloîtrées, la Congrégation de Notre-Dame et ce, même si les autorités ecclésiastiques n’approuvent pas ce type de communauté religieuse. Sa communauté ne sera donc reconnue officiellement que deux ans avant sa mort survenue en 1700.

                       
Un retour aux sources

Sainte Marguerite Bourgeoys a été canonisée en 1982. Cette pionnière a construit des maisons, établi une ferme, ouvert des écoles pour les Amérindiens comme pour les enfants de la colonie. Femme déterminée, nul ne pouvait la détourner de ses projets, pas même des évêques ou des rois. L’Église la présente maintenant comme un modèle. Lors d’une cérémonie émouvante en avril 2005, les religieuses de sa communauté et les Montréalais ont ramené ses restes mortels à Notre-Dame-de-Bon-Secours, au cœur même du quartier qui l’a vu vivre, travailler et mourir. Cette femme de courage, de vision et de compassion demeure un exemple et une inspiration pour nous tous.

Pour en connaître davantage sur Marguerite Bourgeoys, consultez le site de la Congrégation de Notre-Dame.

Petits jeux

Place les mots suivants à la bonne définition.

 Un colon, Les  Iroquois,  Une procession, Le scorbut, Un cloître, Une paillasse, Une recrue, La Sainte Vierge, Les filles du roi, Une congrégation,  Une religieuse, Une chapelle,  

1- ____________ : Petite église. C’est un lieu de prière.
2- ___________: Partie d’un monastère où seuls les religieux ont accès. Un monastère est le lieu où habitent les religieux et les religieuses. On dit que les religieux qui habitent un cloître sont cloîtrés.
3- ___________ : Habitant d’une colonie. Une colonie est un lieu éloigné où les colons sont envoyés pour s’établir et la développer. La Nouvelle-France est une colonie de la France.
4- _________: Communauté, ou groupe, de religieux. Marguerite Bourgeoys a fondé la Congrégation de Notre-Dame, un groupe de religieuses enseignantes.
5- ___________: Jeunes filles, souvent sans famille, envoyées par le roi de France pour se  marier en Nouvelle-France.
6- __________ : Groupe d’Amérindiens.  Les  Amérindiens sont les premiers habitants de l’Amérique. Ils étaient là bien avant que les Français n’arrivent.
7- _________: Grande enveloppe remplie de paille sèche, qui sert de matelas pour dormir.
8-  ______________: Défilé religieux qui se fait en chantant et en priant.
9- ___________: Pour les chrétiens, il s’agit de la mère de Jésus. On l’appelle aussi `` Vierge Marie `` ou `` Notre-Dame ``.
10- _________ : Personne engagée pour  aller vivre dans la colonie. Quand on parle de la
`` Grande Recrue ``, on parle de toutes les personnes engagées au même moment, en 1653.
11-_____________ : Femme qui donne sa vie pour aider les autres, au nom de Dieu, et qui vit dans une communauté, comme la Congrégation de Notre-Dame, par exemple. On dit `` Ma sœur `` aux religieuses.
12- _________: Maladie causée par le manque de vitamines C dans l’alimentation. Les gens qui l’attrapaient pouvaient en mourir.

Les métiers des recrues

Les colons arrivés en 1653, en même temps que Marguerite Bourgeoys, avaient des métiers différents. À l’aide du dictionnaire, associe les noms des métiers avec leur définition.

Le défricheur   Le jardinier   Le cordonnier Le chapelier   Le meunier
Le boulanger   Le chirurgien    Le bûcheron   Le charpentier   Le menuisier

Qui suis-je?

A) Je fabrique des meubles de bois :__________
B) Je travaille au moulin, je transforme le grain en farine :__________
C) Je construis des maisons de bois :_________
D) Je fais pousser des légumes et des fleurs : __________
E) Je fabrique des chapeaux : ____________
F) Je soigne les gens qui en ont besoin, et je travaille parfois à l’hôpital : _________
G) J’enlève les roches et les souches pour arriver à cultiver la terre : _________
H) Je fabrique des souliers : __________
I) Je coupe les arbres sur les terres : __________
J) Je fais du pain :___________

Texte à compléter

En 1653, Monsieur de Maisonneuve arrive de France, avec la _________________________.
Il amène 92 hommes et environ 10 femmes, dont __________________________________.
Le voyage a été difficile et plusieurs personnes sont tombées ___________________. Une fois arrivés à Ville-Marie, les ____________ devaient vite se construire une maison. Les maisons, qui étaient faites en _______________, étaient petites et mal chauffées. Les colons passaient plus de temps à ________________________ la terre qu’à pratiquer leur métier.
Quant à Marguerite Bourgeoys, elle a réussi à ouvrir une ________________ 5 ans après son arrivée.


Voici les choix de mots : École;  Grande Recrue; colons; Marguerite Bourgeoys; bois; malades; défricher;


Réponse : Place les mots suivants à la bonne définition. 1- Une chapelle : 2- Un cloître : 3- Un colon : 4- Une congrégation : 5- Les filles du roi : 6- Les  Iroquois : 7- Une paillasse : 8- Une procession : 9- La Sainte Vierge : 10- Une recrue : 11- Une religieuse : 12- Le scorbut :

Réponse : Qui suis-je : A) menuisier; B) meunier; C) charpentier; D) jardinier; E) chapelier; F) chirurgien; G) défricheur; H) cordonnier; I) bûcheron; J) boulanger

Réponse : texte à compléter : Grande recrue, Marguerite Bourgeoys, malades, colons, bois, défricher, école


SOURCE:WEB

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