L’Éternel fit souffler un grand vent sur la mer. Jonas 1.4
Emmené par le
courant, l’énorme voilier dérivait peu à peu vers un dangereux récif. Le
commandant à bord fit de son mieux pour empêcher le bateau d’échouer, mais
hélas le vent faisait défaut.
Les rochers
devenaient de plus en plus distincts au fur et à mesure que le navire les
approchait. Alors le capitaine, angoissé, annonça aux passagers que la
catastrophe fut inévitable. « J’ai fait tout ce que j’ai pu », leur dit-il.
Mais sa confession fut saluée d’un « non, il y a encore une chose à faire ! »
Cette parole venait d’un missionnaire accompagné de trois autres. Tous étaient
en route pour la Chine. « nous pouvons encore prier, dit-il. Demandons tout de
suite à Dieu de faire lever le vent. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. De la part de ces quatre chrétiens une fervente
prière monta au Seigneur qui lui… soudain, fit souffler un vent fort. Le
voilier fut sauvé.
Le missionnaire en question était Hudson Taylor. Quelques années plus tard, il
apporta l’Évangile à l’intérieur de la Chine où la Bible était encore inconnue.
Il y posa les bases d’une église fidèle jusqu’à aujourd’hui et il fonda l’Union
Missionnaire d’Outre-mer, qui aujourd’hui encore, propage la Parole de Dieu
dans les pays orientaux.
Quand devant le danger, nous sommes désespérés, il y a encore quelque chose à
faire : nous pouvons prier celui qui est le Seigneur de toute la terre. Il est
toujours capable de nous secourir.
P. Wheeler
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