Première sainte du Nouveau Monde, elle
fut canonisée en 1671. Rose de Flores (*) était la dixième enfant d’une pauvre famille
espagnole de Lima au Pérou. Très vite, elle manifeste pour le Christ un amour
si violent qu’elle multiplie les austérités. A 4 ans et demi, elle reçoit
la grâce de savoir lire sans avoir appris, l’ayant simplement demandé dans la
prière. Elle en profitera pour se nourrir de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle. A 5 ans, elle se
consacre à Dieu. A 20 ans, elle prend l’habit des tertiaires dominicaines. Les
onze années qui lui restent à vivre, elle les passera, à demi-recluse, dans un
minuscule ermitage au fond du jardin de ses parents, dans la prière et une
austérité effrayante. En échange, elle reçoit des grâces mystiques étonnantes.
Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants
abandonnés et des vieillards infirmes. Ses visions éveillent les soupçons de
l’Inquisition. Elle devra subir des examens et la sûreté doctrinale de ses
réponses impressionnera ses interrogateurs. A sa mort, le petit peuple de Lima
se presse sur sa tombe pour en recueillir un peu de terre.
(*) Née Isabel De Flores Y Del Oliva, elle était si belle
que, déjà quant elle était bébé, on l’appela Rose.
Elle faisait partie des Saints patrons des JMJ de
Madrid en 2011.
Après une enfance déjà très mortifiée, elle prit l’habit des
Sœurs du Tiers-Ordre dominicain et, à demi-recluse dans le jardin de ses
parents, se livra à la pénitence et à l’oraison. Avec un zèle ardent pour le
salut des pécheurs et des Indiens, pour qui elle souhaitait donner sa vie, elle
se soumettait volontiers à toutes sortes d’austérités et de souffrances, pour
les gagner au Christ. Elle mourut le 24 août 1617.
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