Kateri Tekakwitha Laïque
Amérindienne
Née en 1656 dans l’État de New York actuel, Kateri Tekakwitha
n’a que quatre ans quand ses parents meurent de la petite vérole. Atteinte elle
aussi, la fillette s’en remet. Mais sa santé reste hypothéquée pour toujours.
Kateri est naturellement portée, selon ses biographes, vers
la solitude, le silence et la méditation. Cela fait déjà d’elle une enfant
différente des autres. Quand, à 12 ans, elle refuse d’épouser le prétendant que
ses parents adoptifs lui ont trouvé, sa différence devient un sujet de
moqueries.
La rencontre des missionnaires va contribuer à donner un
sens à sa vie. Elle écoute attentivement leurs enseignements. Elle se sent
interpellée par la Bonne Nouvelle qu’ils annoncent. Le 18 avril 1676, elle
devient chrétienne. Sa conversion la met au ban de la société dans laquelle
elle vit; elle fait d’elle une victime du rejet et de l’exclusion. Son entourage
la persécute cruellement. La jeune femme doit s’enfuir, craignant pour sa vie. Elle
trouve refuge à la mission du Sault, près de Montréal, où elle connaît enfin
des moments de grâce et de paix en accord avec sa nature profonde. Elle décide
alors de se consacrer totalement à Dieu. Son vœu se réalise le 25 mars 1679.
Kateri Tekakwitha meurt le 17 avril 1680. Elle est la première
Amérindienne de qui l’Église a reconnu officiellement les mérites et les
vertus. Le 19 décembre dernier, un décret de la Congrégation pour les causes
des saints a reconnu un miracle attribué à son intercession, ce qui l’a avancée
un peu plus vers la voie de la canonisation. La date de sa mémoire liturgique
correspond au jour anniversaire de sa mort.
Pierre Guénette
Prions en Église 15 Avril 2012
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