mardi 17 avril 2012


Kateri Tekakwitha Laïque Amérindienne

Née en 1656 dans l’État de New York actuel, Kateri Tekakwitha n’a que quatre ans quand ses parents meurent de la petite vérole. Atteinte elle aussi, la fillette s’en remet. Mais sa santé reste hypothéquée pour toujours.

Kateri est naturellement portée, selon ses biographes, vers la solitude, le silence et la méditation. Cela fait déjà d’elle une enfant différente des autres. Quand, à 12 ans, elle refuse d’épouser le prétendant que ses parents adoptifs lui ont trouvé, sa différence devient un sujet de moqueries.

La rencontre des missionnaires va contribuer à donner un sens à sa vie. Elle écoute attentivement leurs enseignements. Elle se sent interpellée par la Bonne Nouvelle qu’ils annoncent. Le 18 avril 1676, elle devient chrétienne. Sa conversion la met au ban de la société dans laquelle elle vit; elle fait d’elle une victime du rejet et de l’exclusion. Son entourage la persécute cruellement. La jeune femme doit s’enfuir, craignant pour sa vie. Elle trouve refuge à la mission du Sault, près de Montréal, où elle connaît enfin des moments de grâce et de paix en accord avec sa nature profonde. Elle décide alors de se consacrer totalement à Dieu. Son vœu se réalise le 25 mars 1679.

Kateri Tekakwitha meurt le 17 avril 1680. Elle est la première Amérindienne de qui l’Église a reconnu officiellement les mérites et les vertus. Le 19 décembre dernier, un décret de la Congrégation pour les causes des saints a reconnu un miracle attribué à son intercession, ce qui l’a avancée un peu plus vers la voie de la canonisation. La date de sa mémoire liturgique correspond au jour anniversaire de sa mort.

Pierre Guénette

Prions en Église 15 Avril 2012 

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